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  • Politique & Eco n°177 : les « cygnes noirs » de la finance et de la monnaie

    Henri Ford : «  Si les gens comprenaient réellement le système financier il y aurait la révolution ».
    Olivier Pichon reçoit Simone Wapler rédactrice en chef de la chronique Agora, économiste.

    1. L’Italie bien placée pour déclencher un Krach.
    – 500 milliards de dettes.
    – Les banques italiennes bourrées de créances douteuses.
    – L’état Italien émet de la dette.
    – L’Allemagne créditrice , l’Italie premier débiteur.
    – Si l’Italie était restée sur la Lire elle aurait pu limiter sa dette (comme la Grèce).
    – La BCE pour faire durer l’Euro par le QE.
    – La deutsche Bank un monstre de produits dérivés : 3 fois le Pib Allemand.
    – La cigale et la fourmi ne peuvent pas être solidaires.
    – Macron et sa chimère d’un budget commun .
    – Faire la charité à crédit ou avec l’argent des autres.
    – Extrême fragilité du système, les paramètres de 2008 reconduits en plus grand.
    – La dette mondiale 3 fois le PIB mondial.
    – Comment suivre la Chronique Agora ?

    2. La dette, les taux négatifs, l’Epargne.
    – Commencer par le crédit.
    – L’argent des banques c’est de la dette.
    – Petite histoire du crédit dans l’antiquité.
    – Aristote contre Platon sur la monnaie.
    – Il n’existe plus de limite à l’endettement.
    – La baisse des taux, un remède médiocre
    – Les taux négatifs un phénomène inédit.
    – Explication : les investisseurs institutionnels préfèrent prêter aux états plutôt qu’aux banques.
    – L’impôt comme garantie ?
    – Un système malade.
    – Le bilan de la BCE comblé par des non résidents : 350 milliards d’euros.
    – Provenance des pétro monarchies !
    – Les français doivent savoir à qui ils doivent de l’argent.

    3. La France dans la crise actuelle.
    – Allemagne solidaire.
    – La dette réelle de la France.
    – Avec Macron les promesses (de baisse de la fiscalité) n’engagent que ceux qui les reçoivent.
    – Les privatisations en question.
    – La loi pacte, le mythe de l’Etat stratège.
    – En quoi une loi peut-elle fabriquer de la croissance ?
    – Bruno Lemaire invente le capitalisme du XXI ° Siècle ?
    – Le meilleur et le pire de la mondialisation.
    – Taleb : «  jouer sa peau » jamais les peuples n’ont été gouvernés par ceux qui ne subissent pas les conséquences de leurs décisions.
    – Pour un gouvernement de proximité, une gouvernance mondiale c’est la bureaucratie de Bruxelles en pire parce qu’encore plus gros.
    – Auto portrait de S. Wapler.


  • Porter le destin collectif de la nation au-delà des droits et obligations des individus

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    Ligne Droite cliquez ici

    Contrairement à ce qu’on peut penser, la politique ne consiste pas à s’occuper prioritairement de la vie quotidienne des gens, à définir les avantages qu’on se propose de leur accorder et les obligations qu’on prévoit de leur imposer. Car la politique au sens noble du terme ne porte pas d’abord sur le sort des individus mais sur le destin de la communauté qu’ils forment. Aussi Ligne droite estime-t-elle essentiel de remettre la communauté nationale au cœur de la vie politique, qu’il s’agisse du comportement des dirigeants, des objectifs qu’ils poursuivent, des règles qu’ils appliquent à leur action ou de la vision qu’ils doivent porter.

    Des débats politiques tirés vers le bas par les médias

    Il est vrai qu’aujourd’hui l’image des membres de la classe politique étant de plus en plus dégradée par les affaires de corruption qui les frappent et par leur impuissance à résoudre les problèmes, beaucoup d’électeurs ramènent spontanément le débat public au rang trivial d’un échange de services teinté d’envie et de rancœur : « Une fois élu, vous vous servirez, alors si je vote pour vous, à quoi me servirez-vous ?»

    Quant aux médias, qui prétendent se faire les interprètes des électeurs et croient le faire en ramenant tout à des considérations pratiques, ils n’ont cessé de tirer les débats vers le bas. « Concrètement, que proposez-vous à ce monsieur ? » demandent-ils souvent en désignant sur leur plateau un invité quadragénaire qui vient de perdre son emploi à la suite d’une opération de délocalisation. La réalité est que l’homme politique interrogé ne peut rien faire qui change radicalement la situation de son interlocuteur. En revanche, s’il est au pouvoir, il peut s’opposer au libre-échangisme sauvage et instaurer une régulation des échanges commerciaux qui mettrait un terme aux délocalisations et au chômage de masse. En clair, il ne peut rien faire pour l’individu, mais il peut agir sur l’organisation de la société pour qu’elle assure un cadre qui lui soit plus profitable.

    La communauté nationale, une réalité dont les Français et leurs dirigeants doivent reprendre conscience

    Aujourd’hui, tout le monde paraît cependant avoir perdu de vue cette réalité essentielle. Les politiques, comme nos concitoyens, considèrent leur appartenance à la communauté nationale comme une donnée accessoire purement administrative et la plupart des Français vivent au sein de la nation un peu comme des locataires dans leur résidence immobilière. Aussi Ligne droite estime-t-elle primordial que nos compatriotes et leurs dirigeants se préoccupent à nouveau de la communauté qu’ils forment. Il est temps qu’ils reprennent conscience que la nation vient de loin et continuera après eux. Elle est porteuse de valeurs exceptionnelles qui transcendent le temps présent de même qu’elle existe à travers un patrimoine d’une grande richesse hérité de nos ancêtres. Si la France a une existence propre, elle doit continuer à tracer le chemin qui est le sien et c’est à cet impératif que les politiques doivent se consacrer prioritairement.

    Faire vivre la communauté nationale et celle de notre civilisation

    Afin de redonner corps à cette réalité, il faut que le comportement des responsables du pouvoir et tout particulièrement du président de la République soit à la hauteur de la mission qui est la leur d’incarner la communauté. La réserve, la hauteur de vue, la distance, devraient être de rigueur. De même que leurs paroles et leurs actions devraient amener les Français à s’intéresser, au-delà de leurs problèmes quotidiens, à la vie de la nation et de la civilisation auxquelles ils appartiennent. Pour cela, les manifestations publiques, les commémorations symboliques, les fêtes nationales, les discours et les inaugurations devraient être conçus comme des moments de communion collective permettant aux Français de se retrouver autour de leur même appartenance. L’art et l’architecture devraient aussi être mis à contribution pour inscrire la pérennité de la nation dans des œuvres capables de traverser les siècles à l’image de ce qu’ont fait nos prédécesseurs.

    Poursuivre des objectifs au service de la nation et non des individus

    Au-delà de cette dimension affective, ce sont par ailleurs les objectifs de l’action gouvernementale qui doivent être consacrés à la nation et à sa civilisation plus qu’à leurs membres. C’est en effet à ce niveau que les problèmes peuvent trouver des solutions, comme le montre l’exemple du chômeur victime des délocalisations. Vouloir améliorer la situation des Français par des mesures qui les visent directement revient à soigner les symptômes. Si l’on veut s’attaquer aux causes, ce sont des actions portant sur la nation qu’il faut entreprendre.

    Utiliser les règles qui régissent les nations et non celles qui concernent les individus

    Il convient ensuite de prendre conscience que les règles qui s’appliquent au niveau collectif ne sont pas les mêmes que celles qui prévalent à l’échelon individuel. Ainsi, en est-il par exemple de l’immigration. Vu sous l’angle des personnes, il peut paraître légitime au nom de la solidarité humaine d’être accueillant. Quel honnête homme au demeurant refuserait de venir en aide à une personne en difficulté fût-elle étrangère ? Pour autant, sous l’angle national, l’immigration constitue une menace à laquelle il faut faire face car, pour préserver la nation et assurer sa pérennité, il est essentiel de sauvegarder son identité et son intégrité et donc de stopper toute nouvelle immigration. Il y a les droits et les libertés des personnes mais il y a aussi les droits et les libertés des nations et des civilisations qui sont d’un autre ordre et qui doivent s’imposer à ceux qui gouvernent.

    Porter une vision pour notre nation et notre civilisation

    Les dirigeants du pays et plus particulièrement le chef de l’État doivent aussi être porteurs d’une vision pour la nation. Ce dernier doit ainsi expliciter à quel avenir elle peut prétendre et quel projet elle poursuit dans le monde d’aujourd’hui. La droite nouvelle est à cet égard porteuse d’une telle vision. Dans le monde multipolaire, face au choc des civilisations, elle propose d’ériger l’Europe en un pôle de puissance qui lui permette de se protéger à la fois de l’ultralibéralisme économique et du mondialisme migratoire et qui lui rende indépendance et souveraineté.

    Pour Ligne droite, c’est ce projet qui peut redonner sa place à la dimension communautaire de la politique. En rétablissant ainsi la réalité de notre existence collective, la droite nouvelle permettra à la France de retrouver une place et un rôle de tout premier plan et de nourrir de grandes ambitions dont les effets bénéfiques rejailliront sur tous les Français.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • SOUÂD AYADA RÉVISE LES PROGRAMMES SCOLAIRES ABERRANTS DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM

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    Il faut lire, sur lepoint.fr du 30 juin, l’entretien de Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie, nommée par Jean-Michel Blanquer, en novembre 2017, présidente du Conseil supérieur des programmes (CSP) pour remplacer Michel Lussault, démissionnaire. C’est réconfortant : on a le sentiment que l’instruction publique peut, sinon renaître de ses cendres, du moins se libérer des préjugés où la démagogie et l’idéologie l’ont, depuis des décennies, enfermée.

    Elle vient de remettre au ministre un « projet d’ajustement et de clarification des programmes de français, de mathématiques et de l’enseignement moral et civique » : un régal ! Et pourtant, rien d’extraordinaire. Simplement la voix du bon sens : c’est déjà beaucoup ! Je sais bien que le bon sens est accusé d’être réactionnaire, mais Souâd Ayada n’y voit aucun conservatisme :

    « Le bon sens n’est pas méprisable, surtout quand il n’a qu’un seul but : assurer à chaque élève une instruction élémentaire qui rend possible sa vie sociale.  »

    Aux idéologues qui estiment que « [les élèves] peuvent négocier l’orthographe, la grammaire », elle répond qu’« il faut maîtriser la grammaire pour se sentir libre dans l’usage de la langue », apprendre le passé simple, replacer les accents circonflexes qui s’expliquent par l’étymologie, valoriser l’orthographe et la dictée quotidienne. Contrairement aux pédagogistes qui ont si longtemps sévi – et sévissent encore –, elle ne souscrit pas à l’idée que « l’élève construit ses savoirs » : c’est le maître qui instruit et permet à l’élève, quel que soit son milieu social et culturel, de s’émanciper.

    Arrivée du Maroc à l’âge de quatre ans, elle sait que l’école est un outil de promotion sociale. Elle dénonce la « condescendance », le « cynisme », le « mépris de classe » de ceux qui justifient de moindres exigences au nom d’une fausse conception de l’égalité, ce qui revient à dire aux élèves des milieux les plus modestes :

    « Puisque vous n’êtes pas capables d’accéder à toutes les subtilités de la langue, nous décidons, parce que vous êtes étrangers, parce que vous êtes pauvres, de ne pas vous les enseigner ! »

    Au lieu de promouvoir, une telle école « renvoie les élèves à leur milieu ».

    Souâd Ayada a l’élégance de ne pas accabler les concepteurs des programmes de 2015, qui avaient suscité tant de polémiques, où les formules absconses ne manquaient pas : « verbalisation des inférences »« réalisations langagières » ou encore le fameux « prédicat ». Elle se contente de rappeler que les élèves sont des « usagers de la langue, non des linguistes » et qu’il ne faut pas introduire dans l’enseignement scolaire les recherches et querelles universitaires. Bref, la pédagogie, c’est l’art de mettre le savoir à la portée des élèves.

    Encore faut-il que toutes ces bonnes intentions puissent être mises en œuvre. Car ils sont nombreux et bien implantés dans l’Éducation nationale, dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), dans certains syndicats et jusqu’au sein de l’Union européenne, ces idéologues pour qui les élèves sont des apprenants et les professeurs, non des transmetteurs du savoir, mais des fournisseurs de compétences, s’adaptant aux besoins du marché.

    La philosophie de Souâd Ayada est résolument conservatrice, au sens positif du terme. Comme Jean-Pierre Chevènement, l’un des rares ministres qui dénonçât les pédagogies constructivistes – les ministres de droite s’en sont accommodés ou les ont accompagnées –, elle se veut un « conservateur du progrès ». Nul doute que son chemin sera semé de chausse-trapes tendues par tous ces parasites, illuminés ou idéologues, qui vivent aux crochets de l’Éducation nationale, c’est-à-dire des contribuables, et finissent par en pourrir les fondements.

    http://www.bvoltaire.fr/souad-ayada-revise-les-programmes-scolaires-aberrants-de-najat-vallaud-belkacem/

  • Où Nicolas Baverez prend acte de « La fin du modèle allemand »

    Le Reichstag à Berlin  

    Le Figaro d'hier lundi 25 juin a publié la chronique de Nicolas Baverez que nous reprenons ci-après. Il nous paraît probable qu'un intellectuel et politologue occupant la place qui est celle de Nicolas Baverez n'aurait pas pu signer une telle analyse il y a seulement quelques mois. Et que Le Figaro ne l'aurait pas publiée. Ce que Nicolas Baverez dresse ici, c'est, somme toute, ce que Régis Debray appelle un bilan de faillite. Faillite du couple franco-allemand aujourd'hui profondément désuni et faillite des organismes bruxellois tenus en échec à la fois par la guerre économique que Donald Trump a engagée et par la question des migrants qui déchire les Européens. Qu'en sera-t-il du modèle allemand en tant que tel, remis en question lui aussi par les deux mêmes phénomènes ? Baverez a raison de faire observer que « l'Allemagne conserve des atouts exceptionnels ». Raison encore de douter qu'elle demeure un modèle.  LFAR  

    L'Allemagne s'est reconstruite après  la Seconde Guerre mondiale autour du choix de la démocratie et de l'économie sociale de marché, de la garantie de sécurité américaine et de la résistance à la menace soviétique, de la paix avec la France et de la construction européenne. En 1989, l'affaiblissement de l'Union soviétique lui a permis de se réunifier et de retrouver sa pleine souveraineté grâce à Helmut Kohl. Elle a alors investi plus de 1200 milliards d'euros pour renouer l'unité nationale puis a engagé des réformes profondes afin de s'adapter à la mondialisation et  au passage à l'euro à travers l'Agenda 2010 impulsé par Gerhard Schröder.

    L'Allemagne s'est érigée, sous  la direction d'Angela Merkel, en îlot  de stabilité et en leader incontesté  de l'Europe du fait du décrochage  de la France. Son modèle de croissance, tirée par l'exportation et fondée sur  la désinflation compétitive, lui permet d'afficher un double excédent des finances publiques (1,2 % du PIB) et  de la balance commerciale (8 % du PIB), dans un monde perclus de déséquilibres et de dettes. Elle a résisté au choc de 2008 et imposé ses principes pour  le pilotage de la crise de l'euro, en étroite coordination avec la BCE, comme  pour la douloureuse restructuration  de la Grèce. Sa force économique  a longtemps semblé l'immuniser contre la démagogie et l'extrémisme.

    Ce modèle est pourtant en passe de s'effondrer sous l'impact des chocs  qui se sont succédé depuis 2015.  Les attentats djihadistes, la menace des démocratures, la vague des migrants, le Brexit, l'élection de Donald Trump l'ont profondément déstabilisé, remettant en question les principes qui ont présidé à la reconstruction puis à la réunification.

    Sur le plan économique, la croissance par l'exportation est directement menacée par la guerre commerciale  et technologique lancée par Trump,  qui cible explicitement l'Allemagne et ses excédents commerciaux, avec  pour prochain objectif son industrie automobile. La compétitivité se trouve compromise par le coût exorbitant  de la transition énergique à marche forcée qui pourrait dépasser 2000 milliards d'euros. Deutschland AG a laissé apparaître des failles béantes avec le Dieselgate - dont le dernier avatar est l'arrestation de Rupert Stadler,  PDG d'Audi - comme avec la déconfiture de Deutsche Bank : sous les erreurs stratégiques des entreprises, on trouve un même refus de s'adapter aux changements du monde, le basculement vers le véhicule électrique, autonome  et connecté d'une part, la priorité  rendue au financement de l'économie par rapport aux activités de marché tendues vers la spéculation d'autre part.

    Au plan politique, la décision unilatérale de Merkel d'accueillir  plus d'un million de réfugiés en 2015 fut  le détonateur qui fit basculer l'Allemagne dans les turbulences. La société  s'est profondément divisée et polarisée autour des réfugiés et de l'islam, brisant la culture du compromis.  Les deux grands partis autour desquels s'organisait la vie politique sont en chute libre, ne représentant plus que 52 %  des voix, tandis que l'extrême droite effectue un retour en force avec  92 députés. Le mode de gouvernement  en coalition ne fonctionne plus comme le montre la sécession du ministre de l'Intérieur, Horst Seehofer, sur  le refoulement des demandeurs d'asile à la frontière ou l'opposition ouverte de la CSU au projet de budget de la zone euro.

    Au plan géopolitique, le tournant isolationniste et protectionniste des États-Unis laisse l'Allemagne orpheline. Elle se trouve privée de toute garantie de sécurité au moment où le pays qui s'est reconstruit sur une base pacifiste affronte la recrudescence des attentats islamistes - allant jusqu'aux tentatives d'attaques bactériologiques - ainsi que la pression directe des démocratures russe et turque. Sa seule option demeure l'Europe,  mais une Europe où le Brexit la laisse en tête à tête avec la France. Une France qui a laissé s'effondrer son appareil de production et perdu la maîtrise de ses finances publiques et dont l'Allemagne redoute de devenir le payeur en dernier ressort à travers la transformation de  la zone euro en une union de transferts.

    L'Allemagne conserve des atouts exceptionnels. La relance ou  la désintégration de l'Union se jouent autour de la gestion des migrants et  du contrôle des frontières extérieures  de l'Union. La difficulté vient de ce  que Merkel est mal placée pour prendre le leadership de la reconfiguration  de l'Allemagne et de l'Europe, tant sa légitimité est affaiblie, son gouvernement divisé, sa responsabilité personnelle engagée dans les erreurs qui ont amplifié la vague populiste, sa méthode des petits pas inadaptée face aux défis à relever. Albert Einstein rappelait à raison que  « ce n'est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu'il faut espérer les résoudre ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le sacre de l'avortement

    6a00d83451619c69e2022ad357832b200c-800wi.jpgCe matin au Panthéon, Emmanuel Macron a chanté les louanges de Simone Veil en évoquant le crime abominable de l'avortement :

    "Pour les femmes meurtries dans leur chair, dans leur âme, par les faiseuses d'anges, pour les femmes qui devaient cacher leur détresse ou la honte, et qu'elle arracha à leur souffrance en portant avec une force admirable le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse, à la demande du président Valéry GISCARD D’ESTAING et avec le soutien du Premier ministre Jacques CHIRAC."

    L'ACPERVIE-SOS-Maternité rappelle :

    "La cérémonie qui aura lieu au Panthéon, le 1er Juillet, a une signification plus grande qu’un jugement (très positif et très officiel) sur une personne. Elle est l’inscription dans le marbre d’une « vérité » issue d’une manipulation monumentale de l’opinion publique.

    Cette « vérité » est aujourd’hui prise comme telle par une immense majorité de personnes de bonne foi. Néanmoins, les Protestants et Évangéliques se souviennent, à l’évocation de cette manipulation (encore utilisée récemment en Irlande), de la parole de l’Écriture Sainte: «  Malheur à ceux qui appellent le mal, bien et le bien, mal/ Qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres/Qui changent l’amertume en douceur et la douceur en amertume » Esaie 5,20.

    Dans les années 1970, on avait un lobby, le Club de Rome. Dans sa vision: « croissance économique zéro, croissance démographique zéro », le démantèlement de l’industrie et la promotion du chômage n’étaient pas seuls (appuyés ou non par des considérations « écologiques »), il y avait malheureusement l’avortement, qui a été promu dans divers pays par des campagnes médiatiques intenses financées par des prédécesseurs de Soros (Rockefeller en tête de file). Ces campagnes livraient au public des chiffres fabuleux d’avortements par an, avec des femmes mortes par dizaines de milliers. Dans un but humanitaire, il fallait légaliser la « Santé reproductive », ce qui a multiplié le nombre réel des avortements par 5 à 7.

    Ainsi, en France, on avait parlé de 200 000 voire 2 millions d’avortements, avec 20 000 mortes.

    Voici textuellement ce qui était enseigné en Médecine Légale en 1966: " La seule statistique valable est due au juge d'instruction GOLETI qui avait relevé toutes les informations judiciaires qui s'étaient succédées entre 1947 et 1953,  relatives aux avortement criminels. Elle fait état de 350 à 492 informations par an, avec un nombre d'avorteurs inculpés variant suivant les ans entre 150 et 276. La même statistique en 1954 fait état de 460 avortements dont 45 mortels.

    Dans la Revue du Praticien du 11 Février 1974, on lit, sous la plume de E.Hervet, (p 639): "Aux entretiens de Bichat 1973, Monrozies fit un exposé, fortement nourri de statistiques, sur la mortalité et la morbidité comparative des avortements clandestins et des avortements légaux. Il plongea dans la stupéfaction et dans le désarroi les nombreux journalistes présents dans la salle, en indiquant des chiffres sensiblement voisins.

    "A ces journalistes qui demandaient, à l'issue de la conférence, des explications, il a été facile de dire qu'ils s'étaient laissés abuser pendant des années sur la gravité réelle de l'avortement clandestin. Ils avaient préféré entendre les voix qui dénonçaient cet avortement comme un fléau national avec son cortège de 6000 à 10 000 morts chaque année. Ils n'avaient pas entendu les voix, à vrai dire moins retentissantes, qui contestaient la réalité de ce massacre, et fixaient à quelques dizaine de morts les avortées, chaque année, c'est à dire à un chiffre cent fois moindre »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Merkel submergée par la vague migratoire – JT TVL 2 juillet 2018

    MISE EN GARDE :
    Nous informons nos téléspectateurs que notre recherche de liberté de retransmission de nos émissions peut entraîner quelques désagréments comme la diffusion de publicités qui ne sont pas de notre choix et dont nous pouvons contester la forme et la tonalité. Merci de votre compréhension et de votre soutien.

    1) Union Européenne / Merkel submergée par la vague migratoire

    La crise migratoire va-t-elle avoir raison d’Angela Merkel ? Après avoir été la tête de la politique des quotas de migrants à Bruxelles, la chancelière allemande est bousculée au gouvernement. La coalition ne tient plus qu’à un fil.

    2) Société / Limitation à 80km/h : En marche vers le racket

    Depuis dimanche 1er juillet, la limitation à 80km/h est effective. Une mesure dont l’impact sur la sécurité routière devrait être infime. En revanche, les contraventions vont pleuvoir.

    3) International / Mexique : la gauche prend le pouvoir

    Tremblement de terre politique au Mexique. Pour la première fois, le pays va être dirigé par un parti de gauche. Après deux tentatives échouées, Andres Manuel Lopez Obrador s’est imposé à la tête du pays.

    4) Société / Volontourisme : l’humanitaire égocentré

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/02/23949/merkel-submergee-vague-migratoire-jt-tvl-2-juillet-2018

  • Parution prochaine du Guide sulfureux du Paris "réac et facho"...

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    Voici une histoire des rues de Paris qu’une France en proie aux Droits de l’homme aimerait en grande partie effacer. On est d’abord partie à la recherche des lieux de résidence des écrivains que nous aimons, pas seulement de droite, et dont certains, pas les moins talentueux d’ailleurs, furent ce que l’on appelle des « collabos » alors qu’ils cherchaient une issue à une France démocratique qui s’enfonçait – et s’enfonce toujours -, dans la décadence. Dans un deuxième temps, on s’est penché sur ces lieux emblématiques occupés par les Allemands durant l’Occupation – et ils ont eu la main lourde -, dont beaucoup sont toujours le témoignage d’une grandeur passée.

    On ne pouvait pas non plus passer à côté des hauts lieux de cette Révolution dont se gargarisent nos intellos de gauche dont une guillotine aveugle est venue alimenter de trop nombreux charniers, transformés dans le meilleur des cas en cimetières. Leur France des Lumières sent passablement le roussi.

    Enfin Paris est un livre d’architecture passionnant. On a noté quelques ouvrages remarquables. Car il n’est pas sûr que les chapitres d’aujourd’hui et à venir témoignent de la même grandeur que ceux d’hier.

    On n’a pas oublié les hauts lieux – mais c’est loin d’être exhaustif -  de tous ces militants dits d’extrême-droite qui s’obstinent à transmettre le flambeau, de génération en génération, d’une France patriote qui plante ses racines en Grèce dans le doux murmure de l’Iliade et l’Odyssée.

    L'auteur : Patrick Parment

    Editorialiste aux éditions Atlas, a commencé sa carrière de journaliste avec la création du Figaro Magazine ; rédacteur en chef du supplément de l’hebdomadaire Femme d’Aujourd’hui ; chef du service politique de Votre dimanche ; rédacteur en chef d’une lettre numérique hebdomadaire, Le Journal du chaos, collaborateur régulier à Synthèse nationale.  

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  • Le Samedi Politique : Union des droites, l’espoir de la jeunesse avec Erik Tegnér

    Erik Tegnér était le président des Jeunes avec Calmels. Après sa démission, il se lance à l’assaut de la présidence des Jeunes de LR avec un objectif simple : faire de cette élection un referendum sur l’union des droites. Au fil de l’actualité, Erik Tegnér nous livre sa lecture du jeu politique sur la droite de l’échiquier.

     
  • MAIS SI, ÉDOUARD, TU NOUS « EMM… » AVEC TES 80 KM/H !

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    On avait trop tendance à le prendre pour la réincarnation d’un Alain Juppé, droit dans ses bottes. Et, voyant qu’il décrochait fortement dans les sondages, comme Alain Juppé en son temps, Édouard Philippe a décidé de parler cash et de se « pompidoliser » en reprenant à son compte le célèbre « Arrêtez d’emmerder les Français ! » du président cantalien.

    Deux jours avant l’entrée en vigueur de la limitation à 80 km/h, il a ainsi déclaré :

    « Pour le dire de façon peut-être un peu triviale, l’objectif, ça n’est pas d’emmerder le monde. L’objectif, c’est de faire en sorte qu’il y ait moins de morts et moins de blessés graves. »

    Le problème, c’est que plus des trois quarts des Français (76 %, selon un sondage) se sentent , eux, « emm… » par cette mesure.

    Pourtant, l’argumentation – une sorte de chantage – du Premier ministre est imparable : la mesure sauvera des vies, limitera le nombre des blessés. Notre Premier ministre est un héros, prêt à braver l’impopularité pour nous sauver, même malgré nous. C’est beau comme l’antique. Alors, pourquoi cette opposition frontale des Français ?

    Éric Zemmour a bien dit qu’elle embêtait d’abord les Français ruraux ou périurbains qui travaillent. Et, évidemment, c’est dans cette catégorie-là que la cote du Premier ministre décroche. Inversement, il ne perd quasiment rien chez les retraités, qui pourront rouler encore plus tranquillement – et continuer à « emm… » les autres – et chez les inactifs. Être impopulaire auprès de l’électorat qui ne vous est pas spontanément favorable et flatter ceux qui vous aiment, à coups de bons sentiments, c’est d’un héroïsme tout relatif… Mais devenir l’homme politique chouchou des retraités et des inactifs, ce n’est pas forcément un bon signe pour l’avenir.

    On aimerait surtout qu’Édouard Philippe ait le même héroïsme pour braver d’autres impopularités et lutter contre d’autres causes de mortalité, y compris de mortalité routière.

    Étonnant, d’ailleurs, qu’il soit allé faire sa déclaration de matamore en Seine-Saint-Denis… dans un centre de formation des pompiers, il est vrai, et donc en toute sécurité, sans craindre de susciter l’ire de certains « quartiers ». Car il eût été intéressant qu’il dise aussi quelles mesures il entend prendre contre les rodéos urbains que l’on constate dans les cités et certains centres-villes, pour lutter vraiment contre la consommation de cannabis, très souvent en cause dans les accidents de la route. Mais là, non, M. Philippe ne veut vraiment pas « emm… » certaines catégories de la population…

    http://www.bvoltaire.fr/mais-si-edouard-tu-nous-emm-avec-tes-80-km-h/