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  • A Mayotte, c’est un « Aquarius » qui arrive par semaine

    6a00d83451619c69e2022ad3587cb1200c-800wi.jpgMansour Kamardine, député de Mayotte, dénonce la faiblesse et la pusillanimité du gouvernement face à l’immigration clandestine :

    "A Mayotte, c’est un « Aquarius » qui arrive par semaine. En 4 mois et en toute impunité, 12 000 clandestins sont arrivés sur l’île, ce qui représente une croissance démographique record de +4.7%. Rapporté à la population, c’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois ! Loin des déclarations médiatiques vantant son action, le gouvernement est, à la froide lumière des faits, un gouvernement faible et pusillanime face à l’immigration illégale, surtout lorsqu’elle touche les plus faibles des français, impacte leur sérénité, leur accès aux soins et la qualité de l’éducation de leurs enfants.

    Depuis près de 4 mois (11 mars), les autorités comoriennes empêchent la réadmission sur leur territoire de leurs ressortissants arrêtés en situation irrégulière à Mayotte. Depuis près de 4 mois, une centaine de clandestins arrivent quotidiennement, de l’aveu même de la ministre des Outre-mer, et en toute impunité dans le 101ème département français. En 4 mois, 12 000 nouvelles personnes en infraction au regard du droit de séjour en France sont venues gonfler la masse des clandestins qui submerge Mayotte et ses 374 km². En 4 mois la population du département, déjà composée d’une majorité d’étrangers, a progressé de 4,7%! C’est l’équivalent d’un navire comme l’Aquarius qui déverse la misère toutes les semaines sur le territoire le plus pauvre de France. C’est comme si la métropole avait accueilli plus de 3 millions de clandestins en 4 mois. Voilà ce que nous vivons à Mayotte ! Quel territoire de la République supporterait une telle pression migratoire ?

    En réponse à l’inadmissible instrumentalisation de Mayotte par le gouvernement comorien, le gouvernement français a réagi mollement avant de suspendre tardivement, le 4 mai, la délivrance des visas d’accès à l’espace Schengen pour les ressortissants comoriens. Cette mesure de rétorsion n’a malheureusement pas été accompagnée des autres mesures qui auraient pu être prise pour faire revenir les autorités comoriennes à la raison et au respect du droit international (suspension de nos appuis politiques et financiers, dénonciation internationale des dérives dictatoriales du régime en place à Moroni).

    Car le Gouvernement français est faible. Pire il est pusillanime. En effet, nous venons d’apprendre que la suspension de la délivrance des visas est partiellement levée, rendant caduc toute pression auprès des fauteurs de trouble basés Moroni.Finalement, le gouvernement français a fait le choix de « donner un coup de main » aux tentatives de tripatouillage constitutionnel des autorités comoriennes dans le but de favoriser leur maintien au pouvoir, et cela au détriment des français du 101ème département.

    Dans les faits, derrière une façade de fermeté et de détermination, se cache la mollesse, la faiblesse, la lâcheté et l’impuissance de nos dirigeants actuels à protéger le territoire national, à garantir le contrôle des frontières et à protéger nos compatriotes, en particulier les plus pauvres d’entre eux. Les Français de Mayotte demandent que leurs enfants aient accès à une école de qualité, que l’accès aux soins soit assurer, que la sécurité soit garantie ; en réponse le pouvoir exécutif nous impose de partager notre misère avec celle d’un pays voisin. 

    L’action publique, pour retrouver de l’efficacité, n’a pas besoin d’une réforme constitutionnelle pompeusement intitulée « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace » mais d’hommes d’Etat, qui décident, définissent une stratégie et la mette en œuvre avec détermination au service de l’intérêt général.

    En matière de maîtrise de l’immigration clandestine, force est de constater que derrière les postures se cachent des impostures.

    J’en appelle au sursaut de conscience du Gouvernement, avant qu’il ne soit trop tard, avant que les citoyens ne décident d’assurer leur sécurité par eux même à la frontière du territoire."

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  • À TOULOUSE, L’IMAM PRÔNE L’ÉRADICATION DES JUIFS ET LA RESTAURATION DU CALIFAT

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    C’est en grandes pompes républicaines et l’allahïcité chevillée au corps que le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc (LR) et la présidente de la région Occitanie Carole Delga (PS) inaugurèrent, le 23 juin dernier, la Grande Mosquée de Toulouse, édifice de 2.000 m² disposé à accueillir la communauté mahométane de la Ville rose, forte de ses 40.000 pratiquants.

    À cette occasion, soutenu par la Grande Mosquée de Paris et le Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohamed Tatai, l’imam de cette imposante mosquée-cathédrale avec dôme et minaret, financée par l’Algérie et le Koweït, avait même déclaré que cette dernière « se [voulait] un rempart contre l’extrémisme ».

    Patatras, moins d’une semaine après ce raout inaugural avec babouche et cornes de gazelle, le piteux édile n’eut d’autre choix que de faire un signalement au procureur de la République, au titre de l’article 40 du Code de procédure pénale, motif pris de ce que l’imam aurait proféré des propos à haute teneur antijuive lors d’un prêche diffusé sur la chaîne YouTube de la Grande Mosquée, en décembre 2017.

    Parmi les propos tenus par l’imprécateur, l’on trouve cette poétique exhortation : « [Le Prophète Muhammad] nous a parlé de la bataille finale et décisive : le Jour du Jugement ne viendra pas jusqu’à ce que les Musulmans combattent les Juifs, les Juifs se cacheront derrière les pierres et les arbres, et les pierres et les arbres diront : Oh musulman, oh serviteur d’Allah, il y a un Juif qui se cache derrière moi, viens le tuer. »

    Selon le journaliste Mohamed Sifaoui, qui a traduit la vidéo incriminée, « c’est un prêche antisémite de bout en bout, à vocation génocidaire ». C’est très grave, car il ne s’agit pas d’un dérapage. […] Il arme idéologiquement les futurs Merah qui vont viser la communauté juive » (en référence à Mohammed Merah qui, en 2012, s’en était pris à une école juive, faisant pas moins de sept victimes, dont trois enfants), allant même jusqu’à prophétiser la disparition d’Israël « de la surface de la Terre, soixante-seize ans après sa création », soit en 2022.

    Du temps où il n’était encore qu’adjoint au maire chargé de l’urbanisme, Moudenc, politicard invertébré prêt à toutes les compromissions communautaristes et sociétales, qui est à la cité occitane ce qu’Anne Hidalgo est à la capitale, n’a pas hésité à user de ses fonctions pour, d’une part, permettre à son protégé d’alors de réaliser une très juteuse opération immobilière en revendant un terrain dont le taux de constructibilité avait été opportunément augmenté, d’autre part en lui dégotant un terrain au cœur de Toulouse « pour la somme symbolique de 20.000 euros » (Infos Toulouse, 28 juin).

    Attitude limite, tant sur le plan du droit que sur celui de l’éthique, qui pousse tant d’élus sans scrupules, prêts à se damner pour être réélus. Si nombre de villes et de banlieues sont à la fois ethniquement explosives et gangrenées par un islamisme ayant souvent maille à partir avec une narco-criminalité endémique, c’est, certes, sans nul doute à nos élites dirigeantes qu’on le doit, mais aussi à ces féodaux parasites oscillant entre lâche démagogie et clientélisme électoral.

    Mohamed Tatai, passé maître dans l’art de la « taqîya » (dissimulation, en islam), prêchant en arabe, n’a jamais caché son vœu de voir rétablir le califat. On comprend mieux pourquoi Toulouse, comme Lyon, Marseille, Lunel ou Molenbeek-Saint Jean en Belgique sont connus pour être des fiefs djihadistes…

    http://www.bvoltaire.fr/a-toulouse-limam-prone-leradication-des-juifs-et-la-restauration-du-califat/

  • Sans surprise : la racaille (Aboubakar F.) tuée à Nantes « était un délinquant recherché, il faisait l’objet d’un mandat d’arrêt »

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    Le jeune homme de 22 ans mort mardi 3 juillet soir à Nantes (Loire-Atlantique), après avoir été touché par balle par un policier lors d'un contrôle routier"était un délinquant recherché par la police et la justice française. Il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt", a déclaré mercredi sur franceinfo Daniel Chomette, secrétaire général du syndicat Unité-SGP Police FO. Ce mandat d'arrêt a été émis à Créteil (Val-de-Marne) pour vol en bande organisée, a par ailleurs appris franceinfo de source policière. Le jeune homme était également connu de la police pour d'autres faits. Il était originaire de Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise). 

    Lors du contrôle routier, les CRS ont constaté "un comportement bizarre de l'automobiliste qui n'avait pas ses papiers sur lui." Selon Daniel Chomette, les forces de l'ordre sur place "ont décidé de le conduire à l'hôtel de police le plus proche, pour effectuer des vérifications, c'est une démarche tout à fait normale."

    Le jeune homme a refusé de "suivre" les policiers, "il a enclenché la marche arrière, a percuté l'un des fonctionnaires sur place. Dans le cadre de ce qu'il a estimé être de la légitime défense, un autre policier a fait usage de son arme", explique Daniel Chomette. Le jeune homme n'était pas armé, mais "la légitime défense ne s'opère pas que sur le port d'arme".

    La voiture du jeune homme était surveillée, en raison de soupçons de trafic de stupéfiants, a précisé une autre source policière à franceinfo. 

    Lors des émeutes qui ont suivi, dans le quartier du Breil, où se sont déroulés les faits, les forces de l'ordre ont utilisé 25 grenades et tiré cinq fois à l'aide d'un flashball. Le calme est revenu vers 3 heures du matin.

    Source : France Info

  • Entretien avec Piero San Giorgio : populisme, terrorisme, crise migratoire

  • Camp Maxime Real del Sarte 2018, Université d’Été d'Action française, du 19 au 26 août

    150 nuances de Maurras ... 

    Des repères pour le XXIe siècle. 

    Camp de formation Maxime Real Del Sarte, pour étudiants, lycéens et jeunes travailleurs (15-35 ans)

    Conférences magistrales, cercles d'étude, ateliers pratiques, sport et camaraderie !

    Renseignements inscriptions :  ACTIONFRANCAISE.NET

  • JEAN-MARIE LE PEN, ENTOURÉ DE 400 INVITÉS, A FÊTÉ SAMEDI SOIR SES 90 ANS

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    Près de 400 invités, un Jean-Marie Le Pen visiblement heureux de voir rassemblée autour de lui toute la droite nationale, un concert formidable des Brigandes, les ingrédients étaient tous réunis samedi soir à Saint Cloud pour la réussite de la soirée d'anniversaire du fondateur du Front national.

    Nous espérons avoir très bientôt l'occasion de tous nous retrouver pour un pareil spectacle...

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  • Nantes ou la jungle urbaine – JT TVL 4 juillet 2018

    1) Sécurité / Nantes ou la jungle urbaine

    Après la mort d’un délinquant lors d’une interpellation, la ville de Nantes a connu de violentes échauffourées. Une guérilla urbaine qui rappelle les émeutes de Villiers-le-Bel et qui pourrait bien contaminer toutes les banlieues françaises qui n’attendent qu’une étincelle pour mettre le feu.

    2) Justice / Nicole Belloubet : chronique d’un fiasco

    L’évasion de Rédoine Faïd en est un nouveau symbole… L’incompétence du ministre de la Justice commence à se voir. Après son idée d’installer des téléphones dans les cellules de prison, Nicole Belloubet affiche de plus en plus de failles au point que la droite réclame tout bonnement sa démission.

    3) Société / Les portables : espions de poche

    Alors que la protection des données personnelles est au coeur de l’actualité, de plus en plus d’applications d’espionnage pour smartphone voient le jour. Un phénomène inquiétant qui entraîne une hausse du harcèlement.

    4) Société / Vers un nouveau label bio, local et responsable ?

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/04/24010/nantes-jungle-urbaine-jt-tvl-4-juillet-2018

  • L’identité avant la souveraineté

    6a00d83451619c69e2022ad3583526200c-250wi.pngAnalyse de Ligne Droite :

    "Comme le faisait remarquer le grand dissident soviétique Alexandre Soljenitsyne, il est plus grave pour un peuple de perdre son identité que sa souveraineté : la souveraineté étant de nature politique, on peut toujours la recouvrer un jour, comme le montrent la Russie et les pays de l’ex-pacte de Varsovie. En revanche, si un peuple perd son identité, il disparaît tout simplement. Aussi, pour Ligne droite, l’impératif d’identité doit-il passer avant celui de souveraineté. Et la droite nouvelle doit se positionner clairement, non comme souverainiste, mais comme défenseur de notre identité.

    Notre identité en péril

    Car aujourd’hui notre identité, tant française qu’européenne, est gravement et mortellement menacée. Elle est menacée par l’immigration de peuplement qui provoque une substitution de population en Europe occidentale, accentuée par l’effondrement de la natalité autochtone et par la propagande du Système en faveur du métissage et de la « diversité ». Si les tendances démographiques actuelles se poursuivent, d’ici une vingtaine d’années les Européens deviendront minoritaires dans un nombre croissant de leurs villes.

    Elle est aussi menacée par le développement de l’islamisation, conséquence de l’immigration. Car l’islam est une religion prosélyte qui contredit les valeurs de notre civilisation et qui s’impose de plus en plus dans l’espace public. Alors même que les prétendus « laïcs » ravivent une attitude intolérante vis-à-vis du catholicisme.

    Notre identité européenne est également menacée au plan culturel par l’américanisme, véhiculé par la publicité et les grandes entreprises mondialisées, ainsi que par le système médiatique. Au surplus, le politiquement correct diabolise de plus en plus notre identité comme notre histoire. Il somme les Européens de se repentir de tous les crimes possibles, y compris celui de vouloir, comme les autres peuples, préserver leur identité, de même qu’il somme les Européens de se plier aux mœurs et aux usages des allogènes. Il véhicule le nihilisme et la haine de soi.

    Le souverainisme, séduisant mais trompeur

    Dans ce contexte, une partie de l’opinion européenne est aujourd’hui tentée par le discours et les solutions souverainistes, qui proposent notamment de s’abstraire de l’Union européenne. Cela s’est déjà traduit par le vote britannique en faveur du Brexit, par la progression des revendications régionalistes indépendantistes (la Catalogne, l’Écosse ou la Corse) et, d’une façon générale, par le vote en faveur des candidats souverainistes. En France, le thème de la sortie de l’euro, qui a notamment été porté par le Front national, se rattache aussi à cette idéologie. Mais si le discours souverainiste séduit, il est malheureusement trompeur.

    Nous vivons en effet dans un âge multipolaire marqué par le retour des grands blocs civilisationnels, économiques et militaires ainsi que par la marginalisation inexorable des Européens qui constituent une part déclinante de l’humanité. En 2100, ils représenteront seulement 10% de la population mondiale, Russie comprise, d’après les projections démographiques moyennes de l’Onu. Face à des nations rassemblant des centaines de millions, sinon des milliards, d’hommes et de femmes, comme la Chine et l’Inde, seuls auront la parole les grands blocs civilisationnels, économiques et militaires. Pas les micro-régions ou les micro-États arc-boutés sur un patriotisme de pacotille ou de restriction. Comme ceux dont rêvent ces régionalistes qui veulent la souveraineté de leur contrée mais ne trouvent rien à redire à l’immigration qui la submerge.

    L’idéologie souverainiste fait croire qu’il serait possible d’inverser le cours de l’histoire et de retrouver les grandes nations européennes des siècles passés, lorsque les Européens étaient plus nombreux que les Africains, mais ce temps ne reviendra pas.

    Le défi est civilisationnel, pas seulement national

    Les migrations de peuplement correspondent en outre à un phénomène civilisationnel et pas seulement national. Car tous les pays du Nord se trouvent confrontés au même défi, celui des migrations croissantes en provenance du Sud. Face à ce défi, comme face à celui qu’annonce le terrorisme islamiste, tous sont irrémédiablement solidaires. Comme ils sont aussi solidaires face aux conséquences économiques et sociales désastreuses de la dérégulation du marché mondial. Or, cette réalité est complètement ignorée par les souverainistes qui refusent de voir que la souveraineté nationale ou régionale dans une Europe impuissante, tiers-mondisée, vassalisée ou islamisée n’existerait tout simplement pas. Ce type de souverainisme incarne chez nous le retour du vieux paradigme de « la France seule », dans un monde qui s’écroulerait autour d’elle. Mais ce patriotisme nostalgique n’est qu’une duperie.

    Seule la puissance garantit l’identité

    La souveraineté ne garantit en effet l’identité que si elle est associée à la puissance. C’est pourquoi l’avenir des Européens ne peut plus résider dans le repli sur leurs petites patries, sortes de futures « réserves indiennes », mais doit au contraire s’affirmer dans la constitution d’une Europe puissance, une Europe cuirassée, seule capable de nous permettre d’exister dans le monde dangereux qui vient. Aujourd’hui, des milliards d’hommes et de femmes se trouvent en concurrence les uns avec les autres et en mouvement les uns contre les autres : dans ce monde-là, la puissance en Europe ne peut plus être seulement régionale ou nationale mais doit devenir continentale. Le souverainisme n’a désormais de sens qu’au plan civilisationnel et continental, c’est-à-dire pour assurer le retour de la puissance, de la liberté et de la prospérité de tous les Européens ainsi que la sauvegarde de leur identité.

    La droite nouvelle dont la France a besoin doit donc se positionner clairement sur cet enjeu majeur en portant ce message simple mais vital : on ne préservera pas notre identité par le retour à la souveraineté de nos petites patries mais on sauvera notre civilisation par la constitution d’une Europe puissance.

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  • Le vent a tourné. Il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir

    Trump défraye la chronique et il est assez patent qu'il y prend plaisir. Ancien acteur de télé-réalité, on ne s'étonnera pas qu'il raffole d'être vu et entendu. On dit qu'il adore être seul contre tous. Si omnes, ego non*. 

    Désormais son théâtre est le monde. Il y parle fort et - ce n'est pas nouveau - la parole du président des Etats-Unis porte loin. Son langage est rude, cru, sans nuance, manichéen. Celui qui plaît à l'Amérique profonde. Et que l'on comprend au comptoir des saloons sauvages, où l'on boit, selon Brasillach, l'alcool de grain des hommes forts**. Trump a dû goûter de ce breuvage viril - dans les verres grossiers - plus souvent qu'à son tour et de l'énergie qu'il y a puisée il fait profiter son pays et le monde. 

    Il réenracine l'Amérique. Il restaure le vieux nationalisme américain et rompt avec l'humanitarisme universaliste de son prédécesseur. Il ne rêve sûrement pas d'un prix Nobel de la Paix, tel celui notoirement ridicule que le jury de Stockholm avait inconsidérément attribué à Barak Obama à l'orée de son mandat. De toute évidence, ce n'est pas le genre de rêve qui pourrait hanter Donald Trump. Pareil risque ne le guette pas. 

    Il renoue avec l'appétit américain de richesse, de puissance et de liberté. Entendons : La liberté de l'Amérique. « Pour être libre, dit Bainville, il faut être fort ». Telle est même la définition vraie de la liberté. Et Maurras dit quelque part qu’une liberté c’est un pouvoir. Ni plus ni moins. Trump le sait mieux que personne. Ses conseillers maurrassiens - Steve Banon, Stephen Miller … - n'auront qu'à lui confirmer ce qu'il a appris en naissant, comme l'Amérique profonde soudain réveillée par ce soudard capricieux qui siffle la fin du libre-échange. Il punit la Chine et l'Allemagne de leurs succès commerciaux qui ruinent l'Amérique, détruisent son industrie et ses emplois. Il déchire les traités. Il arrive au G7 canadien en réclamant à cor et à cri la réintégration de la Russie. Il déménage son ambassade de Tel-Aviv à Jérusalem. Il engage avec Kim Jong un, un processus de paix hautement improbable il n'y a pas six mois. Si son pouvoir se renforce à l'intérieur, demain, il se rapprochera de Poutine et, après-demain de Téhéran. Enfin - impardonnable transgression - il expulse les migrants ... Il nous conseille d’en faire autant, nous reproche de n’en rien faire … 

    Donald Trump a torpillé le dernier G7 parce qu'il déteste ces grand-messes ridicules et vaines et parce qu'il préfère négocier pour le compte des États-Unis avec chaque partenaire pris séparément. Finies les décisions censément collectives. Fini le semblant de gouvernance mondiale où rien ne se décide jamais. Retour aux nations ! Après l'esclandre canadien, les futurs G7 ne seront sans-doute plus jamais comme avant... L'Amérique de Trump reprend sa liberté. Elle a les moyens de l'exercer. Les Etats-Unis sont forts.  

    Et Trump secoue l'Europe comme un prunier. Il lui dit ses quatre vérités. Il taxe son aluminium et son acier. Le secteur automobile allemand n'a qu'à bien se tenir. Angela Merkel n'ignore pas que Trump l'a en ligne de mire. Et Trump dit à l'Europe sa faiblesse et sa lâcheté. En matière de défense [au fait, contre qui ?] mais aussi en matière d'immigration. Que l'on y regarde bien : à sa manière Trump intervient dans les affaires européennes. Son America first n'est pas nécessairement synonyme de l'isolationnisme d'antan. Trump remue la pâte européenne. Il en discerne les failles, les tendances lourdes. La permanence des nations ne lui échappe pas. La volonté identitaire des peuples non plus. Il distribue blâmes et bons points en conséquence. Il jouera des divisions inter européennes. Au besoin il les attisera. Il en tirera pour les États-Unis tout le parti qu'il pourra. « Les nations n'ont pas d'amitiés, elles ont des intérêts ». Trump ne ménagera pas les nôtres, mieux vaut le savoir. Mais sa sympathie et - en un sens à prendre avec des pincettes - son soutien va, de toute évidence, à ceux qui refusent comme lui la submersion migratoire et le nivellement des identités. A ceux qui ne veulent pas mourir.  

    Certes, ceux qui ne veulent pas mourir, qui veulent rester ce qu'ils sont, n'ont pas encore partie gagnée. Mais on voit mal aujourd’hui comment le mouvement protestataire engagé dans toute l'Europe pourrait être stoppé. Il connaîtra des avancées et des reculs. Mais des deux côtés de l'Atlantique, le vent a tourné. Désormais, il souffle dans la direction des peuples qui ne veulent pas mourir.  

    * Devise de la Maison de Clermont-Tonnerre

    ** Le jugement des juges, Poèmes de Fresnes

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    En deux mots, réflexion sur l'actualité

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