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  • Les Bestofes – Perles de Culture

    TV Libertés a compilé pour vous les meilleurs moments de l’émission “Perles de Culture” pour l’année 2017-2018. Artistes, historiens, écrivains, critiques cinématographiques, certains célèbres, les autres à découvrir, les invités d’Anne Brassié font l’éloge de la culture française d’hier et d’aujourd’hui.

    Pour revoir des anciens épisodes de Perles de Culture, Cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/08/24619/bestofes-perles-de-culture

  • Les Bestofes – Perles de Culture

    TV Libertés a compilé pour vous les meilleurs moments de l’émission “Perles de Culture” pour l’année 2017-2018. Artistes, historiens, écrivains, critiques cinématographiques, certains célèbres, les autres à découvrir, les invités d’Anne Brassié font l’éloge de la culture française d’hier et d’aujourd’hui.

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  • Facebook, Apple, Spotify et Youtube censurent le polémiste de droite Alex Jones : la tyrannie en marche

    Alex Jones InfoWars censure Facebook Apple Spotify YoutubeIl est le premier domino à tomber. Le théoricien Alex Jones, homme de droite penchant pour la théorie du complot, vient de subir une censure coordonnée des géants d’internet à trois mois des élections de mi-mandat aux Etats-Unis. Facebook, Apple, Spotify, Youtube viennent de bannir de leurs réseaux les vidéos issues du site InfoWars de l’animateur radio, réalisateur et acteur américain sous prétexte de protéger leur public des « discours de haine ». Sur Youtube, satellite de Google, le canal Alex Jones capitalisait près de 2,5 millions d’abonnés. Un porte-parole d’Apple, qui a censuré Jones d’iTunes et de son application de podcast, affirme que si la compagnie « représente une très large palette d’opinions » c’est seulement « à condition que les gens respectent ceux qui n’ont pas la leur ». A l’évidence, nos quatre géants du contrôle des cerveaux ne répondent pas, eux non plus, à ce critère.

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  • La cause des arbres. Partie 1 : les arbres, climatiseurs des villes.

    Mercredi matin, sur RMC, un spécialiste des changements climatiques expliquait qu'un arbre, par sa simple existence, équivalait à l'efficacité de cinq climatiseurs : en période de fortes chaleurs, l'argument peut être entendu plus facilement et largement, peut-être, qu'en temps normal. Or, dans certaines villes et dans des communes périphériques où le bitume marque l'envahissement « rurbain », les arbres sont souvent victimes de politiques qui se veulent d'aménagement quand elles ne sont, trop souvent, que d'arrangements commerciaux ou « économiques ». Ainsi, à Rennes, ville devenue « trop minérale » et qui met des arbres maigrelets en pots, sans enracinement, sur des places passantes souvent irrespirables l'été, la municipalité de Gauche n'a visiblement pas connaissance des qualités indéniables des arbres et la récente canicule ne lui a, non moins visiblement, rien appris, poursuivant ainsi dans sa politique « arboricide », depuis, hier, la place Hoche jusqu'à l'avenue Janvier dans quelques mois : l'abattage des beaux arbres sexagénaires de cette dernière voie est programmé pour l'automne, semble-t-il, sans que les cautions « écologistes » de la majorité municipale ne s'en émeuvent...

    Et pourtant ! Un récent hors-série de La Vie-Sciences, encore en kiosques, est entièrement consacré aux arbres, et mérite lecture attentive. Ainsi, on y lit, sous la plume du botaniste Francis Hallé, quelques éléments qui montrent tout l'intérêt des arbres face au réchauffement climatique et à ses effets en milieu urbain : « Chacun sait bien qu'il trouve de la fraîcheur sous un arbre et encore plus dans un sous-bois. L'ombre coupe des effets du soleil, mais elle n'est pas seule responsable de la chute des températures. Cette dernière vient surtout de l'évaporation. Les arbres sont comme de formidables mèches : depuis leurs racines, l'humidité monte dans la plante, l'hydrate et finalement s'évapore par le haut, ce qui rafraîchit l'atmosphère. » Ce ne sont donc pas les misérables arbres en pot, à peine esthétiques, qui peuvent jouer le rôle de climatisation que les populations demandent parfois au cœur d'un été brûlant, puisqu'ils n'ont guère de racines, prisonniers qu'ils sont de leur carcan de plastique ou de bois peint.

    Dans la même revue, le géographe Bruno Sirven complète le propos de son prédécesseur : « En ville, l'arbre habite le milieu le plus hostile : air et sol viciés, chaleur, éclairage permanent, vandalisme, pare-chocs... Ses bienfaits sont particulièrement appréciés des citadins, car il leur rend la ville plus hospitalière.

    « Pour des raisons climatiques, d'abord. L'arbre abrite, il domine et offre un second toit aux immeubles. Il ombrage les terrasses et les jeux de boules, les foires et les marchés, et accompagne trajets et flâneries. Il fait chuter les températures estivales et combat les îlots de chaleur (jusqu'à 10 ° C). Que seraient nos villes sans ce parasol hors-pair ? Plus qu'un écran, il capte et diminue l'énergie solaire, ventile et hydrate l'air, le décrasse des gaz, suies, pollens et autres particules délétères. Il l'oxygène, l'ionise et même l'assainit en diffusant des molécules aseptisantes. » 

    Ce rôle majeur de climatiseur naturel, mais qui n'est pas le seul bénéfique des arbres comme on peut le voir et le constater en se promenant sous leurs branches et feuillages, ne peut désormais être négligé par les édiles locaux, de Rennes comme d'ailleurs, et il devrait amener aussi les villes à envisager une replantation massive de rangées d'arbres, en prévision d'un avenir que nombre de scientifiques, pas encore démentis par les faits, nous annoncent marqué par un sensible réchauffement climatique (même si nous savons que, en histoire du climat, comme en histoire tout court, l'imprévu est toujours possible, pour le meilleur comme pour le pire). Jean de La Fontaine, en son temps, a tout dit de cette politique qui s'enracine (c'est le cas de le dire !) dans la durée, celle-là même que néglige trop souvent le « temps démocratique » : dans sa fable intitulée « Le Vieillard et les trois jeunes Hommes », il raconte l'histoire de cet octogénaire qui plantait des arbres quand les jeunes gens moquaient cette action dont il ne tirerait, croyaient-ils, aucun intérêt, eu égard à son grand âge. « Mes arrière-neveux me devront cet ombrage », affirme le vieil homme... Une politique « dynastique », en somme, qui pourrait profiter aux générations suivantes, et cela sur plusieurs décennies, voire siècles selon les espèces d'arbres envisagées.

    Aussi, la volonté municipale d'abattage des arbres de l'avenue Janvier à Rennes, qui va à l'encontre de ce que les scientifiques prônent et de ce qu'il est raisonnable de faire ici et ailleurs, maintenant et demain, apparaît comme une absurdité écologique et, plus encore, un crime contre l'esprit et la raison : s'y opposer, c'est encore le meilleur moyen, ici et maintenant, de défendre la cause des arbres, et d'assurer celle des hommes !

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • La Démocratie et tout de suite !

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    Bernard Plouvier

    Il n’est pas de semaine, en France, sans qu’un immigré d’origine extra-européenne se croit autorisé à poignarder un « souchien », pas de jour où une Française de race européenne soit violentée par de merveilleux envahisseurs exotiques.

    Cela, c’est la réalité, d’ailleurs épicée presque chaque mois de manifestations djihadistes : profanations d’églises et de cimetières ; attentats meurtriers. Quant aux manifestations verbales de racisme antiblanc, elles sont pluriquotidiennes, pratiquement non-comptabilisables du fait de leur fréquence.

    Or, les statistiques ethniques sont interdites en France ! On ne peut savoir le nombre des citoyens d’origine extra-européenne, ni même celui des résidents étrangers. On ne peut être renseigné sur les composantes ethniques de la population carcérale. Le fait même de parler d’une évidence : la race, devient un délit s’il faut en croire les débats surréalistes de nos brillants députés. 

    Soit, l’on crie : Au fou ! Et l’on enferme en asile psychiatrique la quasi-totalité de nos excellences et autres élus de moindre importance. Soit, l’on se lance dans une véritable démarche citoyenne et l’on exige protection et information.

    Payer impôts et taxes à la consommation n’a de sens que si, en contrepartie, la sécurité des personnes et des biens est assurée. Ce n’est plus le cas en Macronie, où l’on assassine du Français de souche européenne avec une fréquence qui dépasse tout ce que l’on avait connu.

    La presse aux ordres poursuit sa noble tâche de désinformation, mais les réseaux sociaux sont là pour témoigner de l’insécurité grandissante en presque toutes les villes de France. Paris aussi bien que Nantes (entre bien d’autres exemples possibles) sont devenues des cités à la fois insalubres dans certains quartiers et infréquentables, non seulement la nuit, mais aussi de jour. Les déclarations d’autosatisfaction de leurs mairesses « de gauche » amusent peut-être les badauds, mais le quotidien est moins drôle : on est poignardé à Paris pour un oui pour un non, et à Nantes, les incendies criminels des voyous de l’immigration ont servi de féérie urbaine estivale.

    Si le « Pouvoir » est incapable d’assurer la protection des citoyens, que Génial Président Macron fasse appel à des Milices citoyennes, il sera exaucé. L’on comprend bien que le nettoyage de 2 000 cités de non-droit sera une affaire d’assez longue durée, mais nous ne manquons ni de chômeurs ni de retraités encore verts qui ne demandent qu’à être utiles à la Nation, en aidant une police surmenée à force de garder les immeubles des beaux quartiers et de verbaliser les automobilistes.

    Surtout, il est un point sur lequel l’on doit obtenir satisfaction immédiate : l’information exacte sur l’invasion migratoire qui est une évidence d’observation à qui circule dans n’importe quelle ville de France. Aucune restriction à l’information véridique ne peut être tolérée dans une Démocratie. Si Grand Président Macron l’ignore, qu’il relise ses manuels de Droit constitutionnel.

    Évidemment, il est plus simple de se pavaner au milieu de foules sélectionnées d’admirateurs, de sourire et de distribuer des baisers à de petits enfants dont la sécurité immédiate n’est pas plus assurée que l’avenir professionnel.

    Il serait bon pour notre Grand Timonier de se remuer, avant que la situation ne devienne explosive.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Facebook pourrait avoir accès aux données bancaires de ses utilisateurs

    Lu sur Economie Matin :

    "Pour ce faire, le réseau social a approché de grandes banques américaines, notamment avec Chase, la banque de détail de JPMorgan, Citi (Citigroup) et Wells Fargo, pour leur demander de partager des données de leurs clients abonnés au réseau social, afin de proposer de nouveaux services sur son service de messagerie Messenger. Cette réunion au sommet avait pour but de permettre au groupe de Mark Zuckerberg d'obtenir des informations sur toutes les transactions financières effectuées par carte bancaire et connaître les soldes des comptes courants de clients. En échange de ces informations, Facebook a offert aux établissements bancaires de placer certaines de leurs offres sur Messenger, qui revendique 1,3 milliard d'utilisateurs actifs."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le « non » de la Tunisie aux centre d’accueil pour migrants

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    La crise migratoire n’affecte pas que l’Europe. Certains pays méditerranéens africains se trouvent eux-aussi confrontés à une vague d’immigration sub-saharienne sans précédent bien qu’ils ne soient qu’une étape de transit pour des ‘migrants’ décidés à rejoindre le Vieux Continent. Il existe en revanche une différence de taille entre eux et elle concerne la gestion des clandestins. Les pays du Nord de l’Afrique ne font pas dans le sentiment : de ‘migrants’ à demeure chez eux ils ne veulent pas !

    La Tunisie et les autres pays de l’Afrique du Nord disent « Non » à l’idée européenne d’implanter les centres d’enregistrement pour ‘migrants’ au-delà des frontières de l’Europe, soit précisément en Afrique méditerranéenne.

    Ainsi la semaine dernière, après avoir recueilli le bateau Sarost 5 avec à son bord une quarantaine d’immigrés, leur avoir fourni de la nourriture et des soins, le ministre des Affaires étrangères tunisien Jhinaoui a insisté sur le fait que cette action humanitaire ne devait pas être perçue comme la voie libre pour ouvrir des centres d’accueil pour ‘migrants’ comme le demande l’Europe :

    « Nous ne voulons pas être un centre d’accueil pour migrants venant de l’Afrique sub-saharienne. »

    « La Tunisie protège ses propres frontières et s’acquitte de ses devoirs de la meilleure façon qui soit. »

    Et si l’Europe prenait, sur cette question de la gestion migratoire, exemple sur la Tunisie…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/le-non-de-la-tunisie-aux-centre-daccueil-pour-migrants/96265/

  • Fabien Bouglé : « Plus le gouvernement développe ses projets d’éoliennes, plus il cristallise la résistance ! »

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    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

    Fabien Bouglé* analyse les raisons de la montée en puissance de la fronde anti-éoliennes, qui rassemble des personnes de toutes tendances, y compris des zadistes. Il revient aussi sur les différentes pollutions produites par les éoliennes et la véritable catastrophe que représenterait l’éolien côtier.

    La fronde anti-éolienne prend de l’ampleur et revient dans la presse. Qui sont les anti-éoliennes ?

    Le combat éolien regroupe une sociologie très diverse, de l’extrême gauche à l’extrême droite et de la droite à la gauche. On retrouve à gauche des anarchistes et des mélenchonistes, et à droite, des châtelains et des personnes qui souhaitent préserver les paysages et le patrimoine architectural.

    Plus le gouvernement développe ses objectifs en matière d’éolien, plus il cristallise la résistance à l’éolien, qui devient une véritable guerre.

    Les éoliennes profitaient jusqu’ici d’une image écologique. Y a-t-il une prise de conscience sur la réalité de l’empreinte écologique des éoliennes ?

    En réalité, derrière les éoliennes, il y a une véritable pollution.

    La fabrication des éoliennes nécessite des terres rares qui sont ponctionnées en Chine.

    Le recyclage des fibres de carbone des éoliennes est impossible. Les déchets des éoliennes allemandes sont balancés dans des décharges en Afrique.

    Concernant le fonctionnement lui-même des éoliennes, cela génère de la pollution. On croit souvent que les éoliennes fonctionnent tout simplement avec le vent. C’est totalement faux. L’éolienne fonctionne en moyenne 20 à 25 % du temps. On est donc obligé de compenser l’intermittence du vent pendant les 75 % restant par de l’énergie thermique, gaz, pétrole ou charbon. C’est pour cette raison que plus l’Allemagne a fabriqué d’éoliennes, plus elle a produit de gaz à effet de serre. En France, c’est exactement la même chose. Depuis la mise en place de la politique de l’éolien, la France continue d’augmenter sa production de gaz à effet de serre.

    L’image de l’éolien écologique est totalement écornée. La notion de ‘’pollution éolienne’’ était jusqu’à présent maîtrisée par quelques initiés de polytechniciens et d’ingénieurs qui en connaissaient le fonctionnement. Cette notion de pollution éolienne est désormais démocratisée, dans les villes comme dans les campagnes, tout milieu socioculturel confondu, grâce notamment au développement de la littérature sur le sujet. C’est la raison pour laquelle on constate désormais une augmentation de la contestation et une forte résistance face à l’éolien en France.

    Cela fait 10 ans que les éoliennes sont installées en France. La pollution sonore et visuelle est assez évidente. Cette autre pollution peut-elle également expliquer le regain de contestation actuel ?

    Lorsqu’on est un bobo parisien, qu’on se balade en France et qu’on voit une éolienne à 20 km, on peut trouver cela joli une fois de temps en temps.

    Je vous rappelle que la distance limite légale entre une éolienne et une habitation en France est de 500 mètres seulement, alors que d’autres pays ont prévu des limites bien plus importantes.

    Lorsqu’on habite dans un village et qu’on a une éolienne à 500 mètres de son habitation, on subit de plein fouet la gêne qu’induit ces monstres d’acier de 200 mètres de haut, pâles comprises, qui émettent des infrasons. Les nuisances pour la santé ont d’ailleurs été démontrées au travers du syndrome de l’éolien particulièrement documenté en Allemagne. Les gens des champs, ceux qui subissent de plein fouet l’installation des éoliennes commencent à être saturés.

    L’effet de saturation des éoliennes a d’ailleurs été souligné par dix députés, toutes tendances confondues, La République en Marche, l’UDI et Les Républicains. Ils ont contesté cette politique à outrance d’installation des éoliennes.

    C’est la raison pour laquelle, on constate une résistance accrue de cette lutte contre la pollution éolienne. Cette pollution visuelle extrêmement importante vient en effet s’ajouter à la pollution technique due à l’intermittence du vent. Et elle aurait une part encore plus importante si les éoliennes côtières venaient à être effectivement installées au bord de notre magnifique littoral français. En effet, monsieur Macron veut faire construire six centrales éoliennes côtières de plus de 200 mètres de haut à quelques kilomètres des côtes. J’espère que le projet ne se fera pas, mais si c’était le cas, cela dégraderait de façon épouvantable le littoral français et aura sans aucun doute un impact extrêmement négatif sur le tourisme. C’est un très grand danger.

    * Conseiller municipal de Versailles - Groupe d’opposition Versailles Familles Avenir, Porte-parole du réseau Ulysse, réseau national anti-éolien.

    Pour information :

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    NDLR : sur le scandale éolien, lire (et faire lire)  le livre choc d'Alban d'Arguin 

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    En savoir plus cliquez là

    Le commander en ligne cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/08/08/fabien-bougle-plus-le-gouvernement-developpe-ses-projets-d-e-6071180.html

  • En Afrique, tout est toujours à recommencer…

    De Bernard Lugan :

    "Alors qu’ils sont inscrits dans la longue durée, les conflits africains sont paradoxalement analysés à travers une trilogie idéologique étroitement contemporaine : « déficit de développement », absence de « bonne gouvernance » et manque de démocratie.

    Prisonniers de ces trois concepts européocentrés, journalistes et « experts » sont incapables de prendre la véritable mesure des crises africaines. Emblématiques à cet égard, les exemples de l’Ituri et du Mali sont étudiés dans ce numéro de l’Afrique Réelle.

    En Ituri, le 13 juillet 2018, l’ONU a dénoncé des « violences barbares » commises, entre autres, par les miliciens Lendu. Quinze ans après l’opération française Artemis (juin à septembre 2003), en dépit de la présence de plusieurs milliers de casques bleus, et après les procès devant la CPI de La Haye de chefs miliciens impliqués dans les massacres des années 2000, tout a donc recommencé…

    Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement quand les tueries inter-ethniques y sont d’abord la reprise de mouvements précoloniaux ? La lutte pour les richesses naturelles n’est en effet pas la cause des actuels massacres, mais un facteur aggravant se surimposant à la longue durée historique régionale.

    Voilà donc pourquoi aucun intervenant extérieur ne pourra régler la question de l’Ituri puisque c'est celle des relations séculaires entre les Lendu, les Héma, les Alur et les Bira. Voilà également pourquoi le « remède » électoral y sera sans effet.

    Au Mali, les jihadistes ont perdu leurs sanctuaires sous les coups de boutoir de l’armée française. Contraints de réduire leurs capacités d’action, pourchassés nuit et jour et incapables de lancer des opérations coordonnées d’ampleur notable, il ne leur reste plus que le terrorisme. Ayant échoué à constituer un califat régional, eux qui voulaient dépasser les ethnies, sont tout au contraire contraints d’enraciner leur survie sur elles. Mais, ce faisant, ils ont réveillé les chaînes de solidarités et d’inimitiés séculaires dont ils se trouvent désormais prisonniers…

    A supposer que les jihadistes soient définitivement éliminés, aucune paix durable ne sera pour autant instaurée au Mali puisque le problème de fond, celui de l’incompatibilité nord-sud, n’y sera pas réglé. Tous semblent avoir oublié qu’en 2012, c’est en effet sur la permanence de l’irrédentisme touareg que s’est opportunément greffé l’islamo-jihadisme.

    En Ituri comme au Mali et en bien d’autres parties de l’Afrique, les interventions étrangères sont sans issue. Parce qu'elles ne sont pas en mesure de régler la question de la cohabitation de populations que tout sépare  et qui sont condamnées à vivre ensemble dans des Etats artificiels. Elles peuvent donc éteindre des incendies, mais, comme elles sont incapables de s'attaquer à leurs causes, tout est donc toujours à recommencer..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html