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  • Une journaliste danoise : «Je vois des femmes en Hijab tous les jours et elles me regardent comme si j’étais une prostituée. Je ne veux pas de ça dans mon pays !»

    La journaliste danoise Ingrid Carlqvist approuve l’interdiction de la Burqa entrée en vigueur fin juillet au Danemark et qui vient de voir une première amende prononcée : « Cette question est très importante parce qu’au début quand nous avons commencé à voir des femmes en Hijab, nous nous sommes dits “Elles ne sont pas si nombreuses, c’est pas un problème”. Je veux dire, je vois ces femmes tous les jours et elles me regardent comme si j’étais une prostituée. Je n’aime vraiment pas ça. Je n’aime pas quand dans mon propre pays, on me regarde comme si j’étais une prostituée. Et ensuite, on a eu ce problème avec le Niqab, la Burqa, et si nous nous disons qu’elles ne sont pas si nombreuses et que cela ne pose aucun problème, je ne suis pas d’accord. Je pense que c’est un problème si nous voulons garder nos pays occidentaux dans l’état dans lequel ils sont. Nous sommes un pays scandinave, nous avons toujours eu l’égalité entre les femmes et les hommes, même depuis les Vikings. Je ne veux pas de ça dans mon pays! »
    – RT France, 7 août 2018, 17h11

    http://www.fdesouche.com/1054631-une-journaliste-danoise-je-vois-des-femmes-en-hijab-tous-les-jours-et-elles-me-regardent-comme-si-jetais-une-prostituee-je-ne-veux-pas-de-ca-dans-mon-pays

  • L’heure de la libération ?

    caspar-david-friedrich.jpgLa bêtise, la basse propagande, la partialité ne prennent décidément pas de vacances.  Dans Le Point, Fabien Roland Lévy relatait il ya quelques jours  que Lucette Destouches, née Lucie  Almansor, âgée de 106 ans et  veuve de Louis-Ferdinand Destouches, alias Louis-Ferdinand Céline, venait de vendre leur maison de Meudon (Hauts-de-Seine)  en viager afin d’éponger ses dettes et de pouvoir y finir ses jours. Le journaliste  indique que  « le pavillon Second Empire, passablement décati, ne devrait donc pas se transformer un jour en musée Céline. D’autant qu’il ne reste rien à montrer, ni objets ni souvenirs de l’écrivain, après les ravages causés par deux incendies.» «Une manière aussi d’éviter» , tient-il à préciser, « que le lieu ne devienne un but de pèlerinage pour des admirateurs du pamphlétaire antisémite de Bagatelles pour un massacre ou Les Beaux Draps.»  Une réflexion caricaturale et pavlovienne, comme le fut l’attitude récente du ministre de la Culture  ( voir  ici et ici) ,   qui consiste très bêtement à  réduire Céline,  un  des plus grands écrivains français, aux trois pamphlets susnommés et le cercle de ses admirateurs à des nostalgiques des heures les plus sombres.  D’une  indignation l’autre, la gauche , les ONG politisées, Soros, les médias progressistes, bref le camp du bien, se sont émus de ce qu’un navire commercial italien (le ravitailleur Asso Ventotto) aurait enfreint le 31 juillet les règles du droit international en ramenant sur les côtes libyennes 108 immigrés clandestins (« migrants ») recueillis dans les eaux internationales au large de Tripoli.

    «La Libye n’est pas un port sûr et cela peut conduire à une violation du droit international», a affirmé le Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR).  Bref, il eut fallu  débarquer  ces immigrés illégaux  en Europe ont assuré  les pleureuses et autres donneurs de leçon(s)  professionnels qui tentent de donner mauvaise conscience aux Européens. Les Italiens, comme les autres habitants de la rive nord de la Méditerranée,  sont eux  très majoritairement en phase avec les propos du ministre de l’Intérieur  et chef de la Ligue Matteo Salvini qui s’est félicité la semaine dernière  sur twitter   « les garde-côtes libyens (aient) secouru et  ramené 611 migrants en Libye. » «Les ONG protestent et les trafiquants perdent leur business? C’est bien, nous continuons. »

    M. Salvini est bien évidemment dans le vrai affirme Bruno Gollnisch et Marine Le Pen rapportait  à bon escient en fin de semaine le cri d’alarme devant l’immigration illégale hors-contrôle, poussé  par  José Ignacio Landaluce Calleja, membre du Parti Populaire, député de Cadix,   maire de la ville espagnole d’Algésiras,  située à l’extrémité est du détroit de Gibraltar. M.  Landaluce Calleja a lancé   « un  appel au secours et pense que sa ville est en train de devenir le nouveau Lampedusa  : le seul moyen de mettre fin à cette embolie migratoire, c’est la fermeté totale, à l’italienne ou à l’australienne !»  a rappelé la présidente du RN.

    Mais cette prise de conscience là par les peuples de notre continent est-elle seulement permise et envisageable par les gardiens du dogme cosmopolite?  A l’heure ou Le Figaro relayait une étude réalisée par trois économistes d’Harvard  tendant à prouver que les Français auraient une vision   plus juste de la réalité quantitative de l’immigration musulmane,  dont l’ampleur serait exagérée par les autres occidentaux, l’Italie plongerait dans la violence raciste. Pour preuve  emblématique de ce climat dégradé, les médias français et internationaux ont abondamment commenté  le fait que les exactions contre les immigrés auraient augmenté chez nos voisins transalpins  de 10% par rapport à l’an dernier.  A l’appui de cette thèse,  a été évoqué ce triste fait divers qui a vu  l’athlète d’origine nigériane  Daisy Osakue,  lanceuse de disque dans l’équipe d’Italie, très méchamment blessée à l’œil par un jet d’ œuf lancé depuis une voiture près de Turin. Le Huffington Post qui cite deux autres cas  d’agressions,  indique que pour la  jeune femme de 22 ans « il n’y a pas de doute: son ou ses agresseurs cherchaient une cible noire car l’attaque a eu lieu dans une zone fréquentée par des prostituées africaines,  des femmes sans défense qu’ils pensaient viser selon elle.»

    Ce même article donne aussi la parole à Matteo Salvini qui a apporté son soutien à cette jeune athlète lui souhaitant un prompt rétablissement et indiqué  sa volonté très ferme de faire respecter  l’état de droit:  «Toute agression sera punie et condamnée, je serai toujours au côté de qui subit des violences. »  L’ensemble du gouvernement italien a fait bloc derrière le ministre de l’Intérieur qui a rappelé un  certain nombre de vérités:  «Alerte au racisme en Italie? Ne disons pas de bêtises! La nouveauté c’est que les médias évoquent les épisodes de ce genre même si le nombre d’agressions n’a pas évolué (…). Qui les utilise contre le gouvernement ne s’attaque pas vraiment au problème du racisme. » « Je rappelle qu’il y a environ 700 délits commis chaque jour en Italie par des immigrés, soit près d’un tiers du total, et ceci est la seule vraie urgence pour laquelle je me bats en tant que ministre. »

    « Son ministère a confirmé lundi: sur les quelque 857.000 personnes arrêtées et/ou dénoncées depuis le début de l’année, tous chefs confondus, 30% étaient de nationalité étrangère (33% des détenus au 30 juin (pour plus de la moitié Marocains, Albanais, Roumains ou Tunisiens), alors que les étrangers représentent 8,3% de la population en Italie.»

    Oui mais voilà est-il encore indiqué,  « le discours antimigrants de Salvini lui vaut aussi les foudres catholiques, résumées par la une du magazine Famiglia Cristiana la semaine dernière: Vade retro Salvini. Mais l’intéressé, adepte des provocations constantes sur les réseaux sociaux, a répondu à ces critiques à sa manière: Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur (Molti nemici, molto onore, NDLR)  a-t-il écrit  (le 29 juillet), en ajoutant l’émoticône d’un baiser. Cette variante d’un slogan de Benito Mussolini très connu des Italiens, utilisée le jour de l’anniversaire de la naissance du Duce, a fait sensation. » 

    Rappelons pour l’anecdote qu’il fut  reproché  à Jean-Marie Le Pen d’avoir lui aussi utilisé cette devise en févier 2012 ce qui l’avait contraint, s’adressant aux « aux incultes et aux ignares », d’expliquer que « la paternité » de celle-ci  «  n’est pas attribuable à Mussolini mais,  quatre  siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l’Armée d’Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513 ». « Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l’exclusivité et l’empêcherait-elle d’être citée jusqu’à la fin des temps ?»

    Certes, le Français Jean-Marie Le Pen n’est pas  l’Italien Salvini et dans la bouche du ministre de l’Intérieur  le clin  d’œil aux années mussoliniennes est lui très certain et évident. Il peut surprendre ou choquer si l’on ne connait pas le sentiment souvent  très ambivalent des Italiens sur l’ex instituteur  socialiste  qui joua le rôle que l’on sait entre sa prise de pouvoir en 1922 et son assassinat en 1945.

    On rappellera  à  ce sujet cette réflexion (en janvier 2013)   de Silvio Berlusconi , ancien président du conseil italien et chef de file du parti «Peuple de la Liberté» (PDL) qui avait horrifié les grandes consciences bruxelloises. En marge d’une cérémonie à Milan à l’occasion de la journée (internationale) de la mémoire de l’holocauste, M. Berlusconi avait dénoncé  les « lois raciales » antisémites, « la pire faute de Benito Mussolini », édictées par le pouvoir fasciste en Italie en 1938.  Mais il avait tenu à préciser   que l’Italie « (n’avait) pas les mêmes responsabilités que l’Allemagne », et que « Mussolini (avait) aussi  fait de bonnes choses dans tant d’autres domaines. »

    Un sentiment partagé par une nette majorité  d’Italiens  comme en attestent des sondages récurrents.  Italiens qui mettent notamment  au crédit des années noires du fascisme  les  politiques  sociales, familiales qui furent alors édictées,  certes beaucoup plus avancées que celles conduites en France par un Front Populaire au bilan très majoritairement négatif, mais toujours chez nous  très largement mythifié.

     Nous l’avons déjà écrit sur ce blogue, coller le mistigri du totalitarisme noir, brun, voire rouge-brun   aux   défenseurs des identités, des souverainetés nationales, des valeurs traditionnelles,dénoncer leur inhumanité,   reste une méthode éprouvée  de diabolisation. Il s’agit de  rendre infréquentables et illégitimes les courants patriotiques. Une démonisation de l’adversaire politique qui est d’ailleurs le ressort de tous les totalitarismes…Stigmatisation qui touche ainsi en premier lieu les opposants au totalitarisme bruxellois. Dénoncer les ravages de l’idéologie mondialiste, aimer son peuple, défendre l’authentique civilisation européenne, c’est de facto être suspect de  fascisme belliciste.

    Tout sursaut identitaire doit donc être frappé d’infamie, et les Européens qui entendent le rester sont invités à faire leur autocritique et à se laisser « châtrer » sans moufter…Oui mais voilà, les peuples se réveillent et les Père fouettard du microcosme politico-médiatique qui agitent de mauvais fantasmes pour leur faire plier l’échine et les faire rentrer dans le rang  sont  de moins en moins craints et  écoutés.Nous pouvons encore gagner cette course contre la montre… l’heure de la libération est peut-être plus proche qu’on ne le croit! 

    https://gollnisch.com/2018/08/07/lheure-de-la-liberation/

  • Éric Piolle, le maire « rouge-vert » de Grenoble, n’a pas eu un mot pour Adrien

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    Mercredi 8 août, une marche blanche pour Adrien Perez est prévue, organisée par ses amis place de Verdun, pour dénoncer son meurtre et l’insécurité de plus en plus présente dans l’agglomération grenobloise et en France.

    Pourquoi pas, plutôt, une manifestation de colère devant la mairie ? Car Grenoble, aujourd’hui, c’est le Chicago des années 30 : dans la nuit de samedi à dimanche, un adolescent âgé de 16 ans s’est involontairement brûlé en tentant d’incendier une voiture. France Bleu ajoutait naïvement dans son article : « La faute sans doute au liquide inflammable qui s’est répandu sur lui. » Non, messieurs de la radio d’État : la faute à lui-même. Cette radio indiquait que, la même nuit, un jeune homme de 27 ans avait été retrouvé gravement blessé à l’arme blanche dans le parc Mistral. Son pronostic vital était engagé. Un suspect s’est rendu à la police, il est actuellement en garde à vue, cela, juste une semaine après la mort d’Adrien.

    Disons-le, la dégradation progressive de la qualité de vie à Grenoble est patente. Comme l’expliquaient des Grenoblois sur un site de collectif citoyen :

    « La place Condorcet est devenue, depuis quelque temps déjà, le lieu de réunion favori d’un groupe de jeunes peu sympathiques qui, sous prétexte de ne rien avoir à faire et de s’ennuyer, empêchent tout le monde de dormir : scooter, musique, cris… jusque très tard dans la nuit. Les menaces sont courantes, on vous demande de descendre vous battre, on vous dit qu’on voit où vous habitez et que vous allez le payer. Les habitants terrorisés se plaignent à la police mais rien ne change. »

    « De même les façades et garages sont tagués, les vitrines des commerces ont été cassées, le quartier est jonché de détritus et, dans certains coins, les déchets et encombrants abandonnés s’entassent pendant des semaines. »

    Toujours sur le même site, on peut lire :

    « Place des Géants, excédé par le bruit la nuit, un habitant a répandu de l’huile partout où on pouvait s’asseoir, y compris sur les jeux d’enfants. Piscine Jean-Bron, les familles ont dû abandonner les bassins parce qu’une rixe avait éclaté entre une vingtaine de personnes. Quartier Hoche, un restaurateur a été dans l’obligation de fermer, ne pouvant plus faire face aux menaces. Rue de Strasbourg, un commerçant a donné sa caisse à un homme armé. Rue Dr-Mazet, pendant des semaines, une bande pénétrait dans les magasins pour voler de la marchandise. Grenoble bat des records de délinquance. Déjà, en 2014, le niveau était supérieur de 63 % à la moyenne nationale. »

    Le père d’Adrien Perez ne disait pas autre chose :

    « Le niveau de violence dans l’agglomération grenobloise est inadmissible. »

    Mais que fait alors la mairie ?

    Elle s’oppose… à la pose de caméras de vidéoprotection et refuse d’augmenter les effectifs policiers (103 agents pour 160.000 habitants) et de les armer. Même Jean-Yves Coquillat, le procureur de la République, a publiquement déclaré qu’il n’avait « jamais vu une ville aussi pourrie et gangrenée ». Par contre, « Piolle Pot », comme on appelle le maire ici, est prêt à accueillir tous les migrants et les « étrangers » du monde. Entre 2006 et 2014, il y a eu 2.243 Français de plus à Grenoble, contre 2.429 étrangers (aujourd’hui, c’est certainement plus d’étrangers).

    Le plus monstrueux est que notre Khmer vert, deux mois avant l’assassinat d’Adrien (qu’il n’a à notre connaissance, d’ailleurs, officiellement pas condamné, comme le montre son compte twitter qui ne parle que de pic de pollution et d’éco-mobilité…), remettait, contre l’avis du préfet, la médaille de la ville à Cédric Herrou, jugé pour passage illégal de migrants dans la vallée de la Roya : Tout un symbole !

    http://www.bvoltaire.fr/eric-piolle-le-maire-rouge-vert-de-grenoble-na-pas-eu-un-mot-pour-adrien/

  • Dans Présent d'aujourd'hui : un article sur "le Guide sulfureux du Paris réac et facho" de Patrick Parment

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    Lire Présent cliquez ici

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  • Les Bestofes – Livre-Libre

    TV Libertés a repris les meilleurs moments de son magazine “Livre-Libre”, animé par Gilbert Collard. L’avocat et homme politique reçoit célébrités et inconnus du grand public pour mettre en lumière leur ouvrage.

    Pour revoir les épisodes de livre libre, cliquez ici

    https://www.tvlibertes.com/2018/08/07/24616/bestofes-livre-libre

  • La nation française, mais aussi la civilisation européenne

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle 

    La nation est en danger et la droite nouvelle doit se positionner clairement comme son défenseur. Mais, dans le monde multipolaire d’aujourd’hui, les nations européennes ne peuvent pas faire face seules aux dangers qui les menacent. Ce n’est qu’en constituant un pôle de puissance qu’elles pourront défendre leur civilisation et s’assurer un avenir digne de leur histoire. Aussi Ligne droite estime-t-elle indispensable que la droite nouvelle se positionne comme une force attachée non seulement à la nation française mais aussi à l’Europe et à sa civilisation.

    La droite nouvelle doit défendre la nation

    La droite nouvelle doit en effet défendre notre nation d’abord. Mise en cause par les entreprises idéologiques du Système, la nation est attaquée de toutes parts. Elle est mise en cause par l’Europe bruxelloise qui ne construit pas une souveraineté européenne mais cherche à la fondre dans un grand melting pot mondial. La nation est également menacée par une immigration massive et incontrôlée qui s’apparente de plus en plus à une colonisation à rebours détruisant notre identité et déracinant notre peuple sur sa propre terre. Aussi, la droite nouvelle doit-elle se positionner clairement comme le défenseur de la nation. La nation qui demeure, au-delà de la famille, la communauté fondamentale, celle qui donne aux hommes leur place dans l’espace et dans le temps.

    Le monde, devenu multipolaire, est soumis au choc des civilisations

    Pour autant, dans le monde d’aujourd’hui, ce positionnement national, aussi important soit-il, n’est pas suffisant. Car nous ne sommes plus au siècle dernier, encore moins au XIXe siècle, lorsque les nations européennes se querellaient pour la domination de la planète. Nous vivons dans un monde différent, caractérisé par l’émergence de nouvelles puissances et soumis au choc des civilisations. En effet, les grandes nations, telles la Chine ou l’Inde, fortes de leur assise continentale, de leur population innombrable et du dynamisme de leur économie, s’imposent désormais sur la scène mondiale. Or, toutes ces entités émergentes, y compris le monde musulman solidaire dans le cadre de l’Oumma islamique, affirment avec assurance leur propre civilisation.

    Les nations européennes n’ont un avenir que toutes ensemble

    Dans ce monde nouveau, les vieilles nations d’Europe ne font plus le poids prises isolément. Leurs dimensions, tant territoriale, démographique que militaire et même économique, ne sont plus à la hauteur des enjeux actuels. En revanche, prises toutes ensemble, elles représentent une force considérable capable de rivaliser avec les plus grandes des puissances émergentes.

    De surcroît, les peuples européens partagent une même civilisation dont ils ne ressentent pas toujours la réalité mais qui constitue pourtant l’essentiel de leur univers. Car les Européens se distinguent des autres pôles de puissance par une identité commune qui est beaucoup plus forte que les différences culturelles qui peuvent les séparer les uns des autres. Aussi, pour rester fidèles à leur génie propre, les nations européennes doivent-elles se rassembler autour de leur héritage commun. Ce faisant, elles pourront retrouver collectivement la puissance qui garantit l’indépendance, la souveraineté et l’identité.

    La droite nouvelle doit s’affirmer européenne et civilisationnelle

    La droite nouvelle doit donc se positionner clairement comme européenne, non pas au sens où l’entendent les européistes, mais dans l’esprit d’une Europe puissance.  Il ne s’agit en aucun cas de cautionner l’organisation bruxelloise qui n’assume ni ne défend la civilisation dont les États qui la composent sont les héritiers. Il s’agit en réalité d’œuvrer, comme le propose par ailleurs Ligne droite, à l’émergence d’un pôle de puissance européen sous la forme d’une confédération libérée de la bureaucratie européiste et dirigée par les États ( lire un texte à ce sujet ). Une démarche qui doit s’appuyer sur la dimension européenne de notre identité pour faire face à la réalité civilisationnelle des défis d’aujourd’hui. Tant il est vrai que la plupart des menaces que subissent les nations européennes, qu’il s’agisse de l’immigration, du terrorisme, de la concurrence économique sauvage ou de l’américanisation de notre société, relèvent toutes d’un antagonisme civilisationnel.

    Un positionnement national et européen

    Ce positionnement national et européen de la droite nouvelle est donc stratégique et doit innerver l’ensemble de son projet de redressement. Ainsi, par exemple, l’impératif de préférence nationale doit-il être étendu à la notion de préférence civilisationnelle. De même, le renouveau du patriotisme doit-il se traduire par l’émergence d’un authentique patriotisme européen. C’est en effet à travers cette vision civilisationnelle que la droite nouvelle sera crédible dans son projet. C’est grâce à ce positionnement qu’elle apparaîtra comme seule capable de défendre les valeurs et les idées de la droite tout en prenant en compte le monde d’aujourd’hui. Une démarche qui assure la synthèse entre tradition et modernité.

    Ligne droite considère que son positionnement national et européen constitue pour la droite nouvelle le gage le plus important de l’efficacité et de la pertinence de son projet.

    Ligne droite 06/08/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Domaine public, via PixaBay

    https://www.polemia.com/nation-francaise-civilisation-europeenne-ligne-droite/

  • Fake canicule

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    Canicule, canicule : elle a tout envahi, tous les journaux, toutes les infos et, donc, deux tiers des départements français, dont le mien, dans le Sud-Ouest et la chaude vallée de la Garonne. J’avais connu celle de 2003. Et, donc, celle-ci, dans la même petite ville, à la même période, dans la même maison. Et depuis une semaine, ma perception de l’événement est en décalage complet avec ce qu’en disent les médias et, en partie, Météo France.

    Mon ressenti subjectif ? Jamais les températures n’ont atteint les sommets de 2003, et les nuits et les petits matins ont toujours permis de rafraîchir les maisons. Dois-je vous avouer que j’ai dû mettre une veste ce matin à 7 h car j’avais froid sur ma terrasse en écrivant ce papier et en lisant, dans Le Monde, ce qui est, vu d’ici, une « fake news » : « La canicule atteint son pic, la baisse des températures attendue pour jeudi » ? Ici, la température a commencé à baisser – et fortement – dès ce lundi matin. En 2003, tout était chaud, les sols à l’intérieur, les nuits, les murs, et il était impossible de se promener en ville ni le matin tôt ni le soir tard. Il n’y avait pas d’air. Or, cette année, même dans les après-midis les plus chauds, nous avons toujours bénéficié d’un air qui changeait la donne, nous avons toujours pu sortir et profiter de la fraîcheur de la rivière et de la campagne alentour qui se répandait jusqu’en ville – ce qui n’était pas le cas en 2003.

    Mais vous me direz que ceci n’est que ma perception subjective, forcément erronée. Regardez donc les chiffres de Météo France. Justement, j’ai régulièrement constaté que ses prévisions avaient été surévaluées et qu’au final, les températures réellement enregistrées étaient inférieures à celles prévues. Tant mieux ! Et tout le monde sait que la prévision météorologique n’est pas une divination exacte. Et puis on comprend qu’après les ratages de 2003 et la persistance des comportements inconscients, les autorités et Météo France préfèrent surestimer le phénomène face à une opinion toujours prompte à chercher un responsable.

    Mais ici, jamais les 37° n’ont été atteints, et les 35° que très rarement dépassés. Les matinales n’ont jamais été supérieures à 21°. Or, c’est là le critère fondamental – et bien choisi, d’ailleurs – pour parler de canicule : quand les nuits n’arrivent plus à rafraîchir et que ces températures nocturnes stagnent à 25°. Jamais nous ne nous sommes retrouvés dans cette situation. Pour ce lundi, on m’annonce 18°/37° (et la minimale vient d’être révisée après-coup à 17° : j’avais bien raison d’enfiler ma veste !). Demain : 20°/32°. Mercredi : 17°/27°. Jeudi : 15°/23°. Vendredi : 14°/27°. Vous avez dit canicule ? Elle est déjà finie et, en fait, n’a jamais commencé. Ici, il n’y a eu ni la durée ni l’intensité ni la chaleur nocturne qui définissent le phénomène.

    Enfin, dernière objection : vous me direz que j’ai eu la chance de vivre cette « canicule » dans une petite ville, dans une maison avec jardin et, peut-être, dans une oasis de la carte des 67 départements. À vous de nous dire (dans vos commentaires sur Facebook ou sur Twitter) ce qu’il en était chez vous, dans ces 66 autres départements placés en « vigilance canicule ». Mais, pour moi, c’était déjà les conditions de ma canicule de 2003, et là, c’était vraiment la canicule, dans mon vécu comme dans les chiffres. Pas la fake canicule de 2018.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/fake-canicule/

  • Migrants, l’Allemagne insiste pour tous les renvoyer… en Italie ou en Grèce !

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    Le ministre allemand de l’Intérieur Seehofer se bat pour rejoindre un accord sur les renvois vers l’Italie et la Grèce mais les discussions sont au ralenti.

    Horst Sehofer et Matteo Salvini, le ministre italien de l’Intérieur, ne sont pas très éloignés l’un de l’autre politiquement : les deux contraires à l’immigration, les deux décidés à prendre des mesures.

    Dommage cependant qu’ils gouvernent deux pays différents et que sur le thème des migrants leurs intérêts respectifs s’affrontent. Car si ni l’Italie ni l’Allemagne ne veulent accueillir plus de clandestins, l’affrontement est inévitable puisque ceux-ci arrivent quand même en Europe : qui va les récupérer ?

    Au dernier Conseil de l’UE sur les migrations, l’Italie et de l’Allemagne se sont opposées sur la questions des renvois des migrants qui ont franchi la frontière allemande après avoir été enregistrés en Italie ou en Grèce. Selon le règlement du Traité de Dublin, Rome et Athènes devraient les reprendre en charge et c’est ce que désire Seehofer. C’est ce que conteste l’Italie qui demande plus d’aide et de solidarité de la part des autres pays européens, les clandestins étant des étrangers autant sur son sol que sur celui des autres pays européens. Le ministre allemand a annoncé que si un accord n’est pas trouvé avant fin août sur la question des renvois, il mettra en place son propre plan d’expulsion.

    Le fait est que son homologue italien, Salvini, ne veut en aucune manière reprendre les clandestins qui ont quitté l’Italie. Cette dernière en a déjà pris suffisamment estime-t-il. Ce qu’il demande est donc qu’ils soient redistribués et non d’être contraint de leur ouvrir les portes une deuxième fois. Intelligemment, il a également montré la solution au problème :

    « Si les Allemands et les Autrichiens au lieu de ne penser qu’à nous renvoyer les migrants nous aidaient à fermer frontières extérieures nous ferions vraiment un pas en avant », a-t-il déclaré.

    Cependant aujourd’hui le ministre allemand Seehofer est revenu à la charge en annonçant que son pays n’accueillera pas d’autres clandestins :

    « Nous ne pouvons l’accepter. Les Allemands ne comprendraient pas si nous nous mettions à accueillir plus de réfugiés que nous en renvoyons. »

    L’ennui est que les Italiens ne comprennent pas pourquoi ce sont eux qui devraient recueillir tous ces « migrants » uniquement parce que ceux-ci ont décidé de débarquer sur leurs côtes qui sont les plus proches de l’Afrique.

    Le meilleur moyen de respecter les aspirations de ces deux peuples européens, aspirations partagée d’ailleurs par d’autres en Europe, reste donc la solution de Salvini : fermer les frontières extérieures du Vieux Continent ! Mais cette décision qui serait réellement efficace pour combatte l’invasion migratoire actuelle est si contraire aux intérêts des mondialistes et des financiers qui dirigent l’UE que le ministre allemand, tout opposé à l’immigration qu’il soit, n’ose pas encore l’adopter…

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/migrants-lallemagne-insiste-pour-tous-les-renvoyer-en-italie-ou-en-grece/96150/