Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Fallon (70) : une victoire contre les éoliennes

    613466186.jpg

    Salle des fêtes de Fallon, le vendredi 9 mars 2018...

    À l'initiative de l'association locale contre les éoliennes présidée par Luc Vermot-Desroches et de notre Ami Daniel Cavalotti, au début du mois de mars dernier, s'est tenue à Fallon (Haute-Saône) cliquez ici une conférence d'Alban d'Arguin, auteur du livre choc Éolienne, un scandale d'État cliquez là. Près de 200 habitants du canton sont venus assister à cette réunion et le maire, qui était présent, a entendu la légitime colère de ses administrés. Il a alors promis un référendum local, ainsi que dans la commune voisine d'Abbenans, sur l'implantation de 5 éoliennes sur le territoire de celles-ci.

    Ces deux consultations viennent de se tenir et les habitants se sont prononcés largement contre le projet du consortium éolien. Espérons que le maire tiendra ses promesses et que Fallon et sa région garderont ainsi leur charme naturel. Félicitons le Président Vermot-Desroches et Daniel Cavalotti pour cette initiative qui prouve a elle seule que les combats perdus sont ceux qui ne sont pas menés. 

    SN

    2018 01 ÉOLIENNES.jpg

    Le commander en ligne cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La profonde désillusion des policiers

    800px-Police-IMG_4105-800x475.jpg

    Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter la police. Seul ne les retient que le fait de vivre dans un pays où végètent 7 millions de chômeurs et où près de 8,5 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté. Alors, face à ce dilemme, ils tentent de tenir bon, coincés entre la nécessité de pouvoir vivre dans des conditions à peu près décentes et la difficulté d’un métier qui peut, du jour au lendemain, les conduire à l’hôpital, devant un juge, voire encore pire…

    Pour beaucoup, cependant, ce métier, ils l’aimaient. Ils l’avaient choisi, sinon par vocation, au moins avec l’envie d’être utiles à leur pays et à leurs concitoyens. Parfois, sous la désapprobation de leur famille et de leurs amis, ils s’étaient engagés dans une carrière, persuadés que, bras armé de la Justice de leur pays, ils seraient soutenus par une hiérarchie compétente et courageuse. Protégés par une Justice impartiale et ferme. Encouragés par des politiques intègres, désintéressés et responsables. Mais ce fut une longue descente aux enfers. L’installation d’une profonde désillusion n’ayant d’égale que leurs espérances passées. Désormais, chaque prise de service est devenue une corvée, un quasi-traumatisme.

    Jamais ils n’auraient imaginé que le président de la République lui-même, figure institutionnelle sacrée il y a peu de temps encore, irait poser, tout sourire dehors, avec des repris de justice chevronnés et incurables. Et puis il y eut ce doigt d’honneur adressé à la France entière, mais qu’ils prirent en priorité pour eux-mêmes, tant la complicité du chef de l’État paraissait évidente. Pouvait-il y avoir à leur endroit insulte plus grande ?

    Plus récemment encore, retransmises par toutes les chaînes de télévision, il y a eu les vociférations du leader de La France insoumise. À l’occasion de la perquisition conduite par la Justice dans les locaux de son parti et au domicile de certains de ses responsables, les policiers présents lors de l’opération se virent conspués par des individus prétendant représenter la République alors qu’ils se conduisaient en véritables voyous. Et cela, toujours sous les yeux de la France entière. Enfin, il y a eu, ces dernières heures, cette vidéo tournant en boucle sur le Net, relayant les graves injures dont firent l’objet des policiers qui procédaient à un contrôle de police dans un quartier du Val-de-Marne, en région parisienne. Heureusement, ces derniers surent conserver leur sang-froid mais y laissèrent sans doute une nouvelle part de leur dignité et de celle de la France entière.

    Trois exemples, donc, survenus en peu de temps, mais qui attestent de manière incontestable de la grave dérive morale que connaît notre société. De cette fameuse inversion des valeurs, qui veut que du plus haut sommet de l’État au cœur des quartiers perdus de la République, en passant par la représentation nationale, toute forme de respect, de retenue, de dignité a disparu au profit d’une démagogie de circonstance qui n’en finit plus de conduire notre pays vers un chaos désormais inéluctable.

    Dès lors, comment s’étonner de ce que celles et ceux qui ont fait le choix de se poser en gardien de la paix et de l’ordre républicain perdent peu à peu toute confiance dans un système qui les abandonne, voire qui les lâche à la première occasion venue. Ils sont pourtant le dernier rempart encore en place, face au tsunami qui se prépare. Et ça, nos gouvernants frileux, inconstants et lâches seraient inspirés d’en prendre rapidement conscience.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/la-profonde-desillusion-des-policiers/

  • Livre : Devenir un barbare, de Jack Donovan

    41ZAzMSPASL._SX333_BO1204203200_-335x475.jpgOn peut être gay, américain et porter une vision massivement illibérale du monde. La preuve par Jack Donovan, figure de l’alt-right américaine, provocateur ultraréactionnaire, homosexuel et néo-païen. Pour Jack, la voie des hommes, c’est « la voie de la chasse en horde ». Jack Donovan s’oppose aux chimères d’une évanescente « conscience globale » et pulvérise l’imposture de la bonté universelle. Dans Devenir un barbare, il s’attaque à « l’Empire du Rien » et enseigne avec pédagogie les fondamentaux de la pensée tribale. Voilà donc un livre qui tombe à point nommé, c’est-à-dire au moment précis où notre Europe est livrée sans combattre aux hordes ethniques, l’accueil de l’« autre » s’effectuant au nom d’un bien étrange universalisme compassionnel.

    Ontologiquement, « l’Empire du Rien », c’est le vide émasculé de la vie moderne, le déracinement et le désespoir rédimés par un moralisme à prétention universelle.

    Matériellement, c’est le syndicat des intérêts croisés des sociétés transnationales, des médias, des institutions financières.

    Dans ce monde, la veulerie supplante l’honneur. Plus de dieux ni de héros, puisqu’il n’y a plus de monstres ni de dragons (cela effraye les consommateurs).

    Le peuple de l’Empire a été persuadé que liberté est synonyme de licence. Il croit donc qu’il est libre parce qu’on lui permet de se défoncer ou de changer de sexe ad libitum. L’inclusion, c’est bon pour le business.

    Les mouvements de justice sociale « travaillent à imposer des “droits humains” qu’ils ont élaborés sur la tête de gens qu’ils n’ont jamais vus ».

    Ce non-sens paralysant conduit les hommes à se disputer sur des questions sur lesquelles ils n’auront jamais aucun contrôle. La manipulation de masse est au bout de ce chemin de bonne volonté universelle. Des institutions internationales placent une morale hors-sol abstraite au-dessus des exigences concrètes de leur mandat. Voir le traitement de la question migratoire par l’Union européenne.

    Mais que se passerait-il si nous cessions de prétendre nous soucier de tout ?

    L’universaliste, qui n’a pas à s’occuper concrètement de ses proches, revendique la responsabilité du bien-être de l’humanité entière. Mais l’universaliste n’a rien d’un dieu omniscient ; il n’est qu’une « faillite nauséabonde ».

    Le barbare reconnaît que d’autres ont des intérêts et des valeurs irréconciliables avec les siens.

    Il « met fin aux relations sans signification, unilatérales et fantasmatiques ». Car l’amour est un choix, un acte discriminatoire.

    Adopter le style de vie barbare, c’est devenir plus lié à la communauté et moins lié à l’État.

    C’est en défendant la frontière tribale, en tuant la bête qui menace ses proches que les hommes trouvent l’accomplissement de leur « voie virile ». Car il ne suffit pas de simplement rejeter la douceur méprisable de la modernité et la solution ne consiste pas à revenir à l’individualisme atomisé, mythe libéral. Dans l’état de nature, les hommes n’ont aucun droit. La tribu offre une protection contre les dangers et un mécanisme communautaire permettant de régler les différends. « Le vagabond individualiste est une anomalie déviante. »

    Le barbare ne s’excuse pas pour sa virilité et ne se satisfait pas de la médiocrité. Il deviendra donc un paria et ne pourra survivre seul ; sa seule option est celle du tribalisme. « On ne peut s’opposer au broyeur de viande de l’ensemble universel que par la séparation tribale. »

    S’agit-il d’être fair-play avec « l’Empire du Rien » ? Certes pas. Le barbare « prend à l’Empire pour son peuple et ne donne rien à l’Empire en retour » ; il passera donc le changement de vitesses moral, cessant de penser en citoyen d’un Empire qu’il n’hésitera plus à piller.

    Pas mon peuple, pas mon problème.

    Thierry Thodinor

    http://www.bvoltaire.fr/livre-devenir-un-barbare-de-jack-donovan/