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  • Meilleure performance de l’économie américaine depuis dix ans : la Davocratie approuve, sous réserve…

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    Hier, c’était la Suisse. Aujourd’hui, ce sont les États-Unis. Le pays détrône, en effet, la patrie de la démocratie directe dans le tout récent classement du World Economic Forum (WEF), célèbre matrice des rencontres de Davos. Si le Vatican du mondialisme le dit, c’est donc vrai. Un changement de méthodologie a ainsi fait descendre la Suisse au quatrième rang, tandis que les États-Unis sont passés du deuxième au premier rang, suivis par Singapour, l’Allemagne, la Suisse, le Japon, les Pays-Bas, Hong Kong, le Royaume-Uni, la Suède et le Danemark. La France est au dix-septième rang.

    Faute de contrôle anti-dopage, il faut donc se contenter du résultat. Le Figaro Économie du 17 octobre précise : « Les experts du Forum ont démenti que l’étude ait été remodelée pour être au goût du président américain Donald Trump, qui a fait le déplacement à Davos en janvier pour vendre son slogan “America First” à l’élite mondiale réunie par le WEF dans la station alpestre suisse. » Car les critères ont été modifiés, faisant la part belle à la nouvelle économie technétronique californienne et aux services financiers, tout en ne jugeant plus la dette elle-même, mais plutôt la « dynamique de la dette ».

    Et « dynamique » il y a depuis moins de deux ans. Avec une économie qui, selon la Banque centrale, devient « la meilleure de l’époque moderne américaine », à contre-courant de la doxa défaitiste de l’époque Obama, celle du « nouveau normal » : croissance à 1-2 % ad vitam, impôts élevés sur les créateurs de richesses « locaux » pris en otage parce que ne pouvant se délocaliser, profits et emplois à l’étranger des groupes transnationaux compensés à l’intérieur par de vastes programmes sociaux comprenant « du pain et des jeux » ou « un salaire pour tous », doublement de la dette par Obama après que Bush l’eut lui-même doublée, etc.

    Aujourd’hui, la croissance a atteint les 4 %, il y a plus d’emplois créés que de main-d’œuvre disponible (emplois qualifiés) et l’on assiste à une renaissance des emplois industriels traditionnels, avec un taux de chômage en baisse, y compris dans les catégories traditionnellement sinistrées (Latinos et Afro-Américains), avec une diminution « automatique » de l’utilisation des coupons alimentaires par une masse importante de la population. Et le World Economic Forum d’embrasser l’idée qu’avec son nouveau moteur, l’économie mondiale s’engage à son tour sur la voie des 4 % de croissance pour 2018 et 2019.

    Nul doute qu’en cette période d’élections législatives, ces nouvelles seront abondamment exploitées par le président américain, qui a lancé un trait des plus trumpiens : « Si vous votez démocrate, c’est que vous êtes fatigués de gagner ! » Certes, mais le WEF liste une série de points fondamentalement préoccupants, en matière de guerre tarifaire, propriété intellectuelle, de corruption, de santé publique, de sécurité et criminalité, sans oublier la persistante inégalité sociale (revenus et capital) en croissance exponentielle depuis les années 80. Autant de critères où les suivants du classement font mieux que l’Amérique.

    S’agirait-il donc, ici, du rapport facilitateur d’une transition en souplesse pour celui ou celle qui succéderait à Trump ? Le futur « leader du monde libre » serait ainsi sacré leader économique mondial. Charge à lui de relancer le mondialisme des frontières ouvertes par ce trotsko-capitalisme qui a marqué la fin du XXe siècle.

    À Davos, rien n’est gratuit.

    André Archimbaud

    http://www.bvoltaire.fr/meilleure-performance-de-leconomie-americaine-depuis-10-ans-la-davocratie-approuve-sous-reserve/

  • Radars, contrôle technique, carburant : trouvez-vous que le gouvernement abuse contre les automobilistes ?

    Radars, contrôle technique, carburant : trouvez-vous que le gouvernement abuse contre les automobilistes ?

    Ne vous inquiétez pas, il a encore de bonnes idées pour faire payer les automobilistes.

    L’avant-projet de loi d’orientation des mobilités, qui doit passer en conseil des ministres le mois prochain, prévoit la possibilité d’un péage urbain pour les agglomérations de plus de 100 000 habitants.

    Selon l’avant-projet de loi, le montant « est déterminé de manière forfaitaire pour chaque entrée dans la zone soumise au tarif. Pour les véhicules légers, ce montant est au plus égal à 2,50 euros. » Pour les autres véhicules, le tarif peut être jusqu’à quatre fois plus élevé. Ces montants peuvent être multipliés par 2 « dans des unités urbaines de plus de 500 000 habitants ». Soit un maximum de 5 euros pour une voiture et 20 euros pour un camion dans des villes comme Paris, Lyon ou encore Marseille.

    Le texte prévoit également la possibilité d’instaurer des tarifs réduits, voire la gratuité, pour certaines situations particulières, « notamment ceux dont le domicile ou le lieu de travail est situé dans la zone soumise à tarif de congestion ». La gratuité est d’ores et déjà prévue pour les véhicules « d’intérêt général », les ambulances, ceux du ministère de la Défense, ainsi que ceux assurant « un service public de transport », sans que le texte précise à ce stade si cela inclut les taxis et les VTC.

    https://www.lesalonbeige.fr/radars-controle-technique-carburant-trouvez-vous-que-le-gouvernement-abuse-contre-les-automobilistes/

  • Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Jean-Marie Le Pen aimerait voir Bruno Gollnisch tête de la liste RN aux européennes

    Dans son journal de bord, Jean-Marie Le Pen estime que Bruno Gollnisch

    «paraît de loin le plus qualifié. Les élections européennes sont des élections capitales […] elles seront considérablement en faveur du Rassemblement national, surtout si la personnalité qui en est la tête de liste est capable de gouverner un groupe parlementaire de plus d’une centaine de membres.»

    Par ailleurs, il suggère de faire partie de la liste :

    «J’accepterai moi-même d’y figurer […] je serai le doyen des doyens, même si l’âge ne compte pas. Il faut que les anciens soient représentés»

    Sur ce dernier point, il a peu de chance d’être exaucé. Ce qui devrait lui laisser le temps de terminer le 2e tome de ses Mémoires. Le 1er tome a en effet laissé un goût de trop peu.

    https://www.lesalonbeige.fr/jean-marie-le-pen-aimerait-voir-bruno-gollnisch-tete-de-la-liste-rn-aux-europeennes/

  • Zoom – Charles Gave :”La fin de l’Euro enrichira la France”

  • Le migrant est l’avenir de Libération, par Francis Bergeron

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    Le manifeste lancé lundi par Libération : « Le migrant est l’avenir de l’homme » entend réinjecter dans l’air du temps un discours qui n’a plus guère la cote, celui selon lequel l’immigration serait « une chance pour la France », selon la formule de Bernard Stasi datée de 1984. A l’époque, ce slogan passait mieux. Mais c’est un discours de ce type que veut réhabiliter le quotidien du milliardaire israélien Patrick Drahi. Libération nous annonce donc que « le migrant est l’avenir du monde ».

    Remarquez que Libération ne parle pas d’« immigrés », de « sans-papiers », de « clandestins », ni même de « réfugiés ». Toutes ces appellations concernent a priori des hommes qui arrivent temporairement dans un pays, qui n’y étaient pas attendus, qui n’y sont pas forcément accueillis dans la joie et l’allégresse. Le mot « migrant », lui, recouvre une tout autre réalité. Il s’agit de populations que des phénomènes climatiques, économiques ou autres, transportent vers de nouvelles contrées, sans idée de retour.

    C’est un peu cette image que Libération veut imposer. L’Europe – la France tout particulièrement –, est une nouvelle « bonne frontière », pour des peuples en transhumance depuis l’Afrique et l’Asie.

    Parce que cet élan vers la vieille Europe a été souhaité, voulu, sans garde-fous, sans limites qualitatives ou quantitatives, il est possible de parler de grand remplacement. Le « pseudo-grand remplacement », comme écrivent parfois nos médias.

    Mais Libération, lui, ne truque pas son discours. Ce grand remplacement, il l’appelle de ses vœux. Pourquoi ? « Pour que la Méditerranée cesse d’être un cimetière. » Nous entrons alors dans le volet culpabilisateur du manifeste de Libération. Depuis 18 ans, 50 000 personnes auraient trouvé la mort en Méditerranée. Ces morts seraient donc, à en croire Libération, un nouveau crime commis par les hommes blancs d’une Europe égoïste. Comme l’écrit Hugues Moutouh dans une récente tribune du Figaro, il s’agit d’empêcher de « traiter du sujet comme il devrait l’être : uniquement sous l’angle politique et non à travers un prisme déformant, exclusivement humanitaire ».

    « Notre Europe vieillissante a besoin d’une population active renouvelée », écrit Libération. Si ce n’est pas du grand remplacement, cela y ressemble terriblement : renouveler la population active ; pousser les Français à ne plus avoir d’enfants… Faire ainsi de la place pour ces jeunes hommes venus de pays aux ressources plus limitées. « Nos budgets sociaux ont besoin de ces actifs cotisants dont le régime de la clandestinité les prive. »

    Une tendance anti-immigration de gauche

    Il s’agit clairement d’un appel à la régularisation générale des clandestins… au nom du renflouement des caisses sociales. Or nul n’ignore pourtant que la paupérisation actuelle et le taux de chômage qui ne se réduit pas ont notamment pour origine, en France, cette immigration non choisie, peu ou pas qualifiée. Régulariser les illégaux, ne pas viser à les renvoyer, serait, aujourd’hui, mettre en faillite l’ensemble de nos régimes de protection sociale.

    Libération se plaint également de l’apparition d’une tendance anti-immigration de gauche, en Europe : « La vieille droite y faisait son ordinaire, rejointe aujourd’hui par une ancienne gauche qui, en Allemagne, en France ou en Italie, espère ainsi sa part de gâteau électoral. »

    Le message de Libération s’adresse en fait à ce peuple de gauche qui met au premier rang de ses préoccupations la survie des systèmes sociaux, au risque de rejoindre « l’orthodoxie identitaire, l’archaïsme culturel, la crispation néo-nationaliste ». Que d’inquiétudes pour le bon vieux Libé !

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/212349/le-migrant-est-lavenir-de-liberation-par-francis-bergeron/