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  • 17 novembre réussi. Et maintenant ?

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    Jean-François Touzé

    Délégué national du Parti de la France

    Malgré les pitoyables mesurettes cosmétiques annoncées par le Premier ministre, malgré les tentatives d'intimidation de l’exécutif ou le matraquage déstabilisateur de la propagande médiatique, malgré l’inorganisation d'un mouvement resté spontané, puissant dans sa révolte mais sans structure, sans porte parole, sans coordination, sans encadrement ni planification, en dépit du caractère hétéroclite des soutiens aux analyses antagonistes et au comportement suiviste, la mobilisation des Gilets jaunes ce 17 novembre aura été forte et considérable.

    Mis à part des incidents regrettables et parfois dramatiques dans lesquels la responsabilité des manifestants ne saurait être mise en cause, la journée d'action fut une incontestable réussite tant par le nombre des manifestants très évidemment sous-estimé par le ministère de l’Intérieur, que par l’étendue territoriale des actions.

    Rien pourtant qui ne soit, pour le moment, en mesure d'ébranler les murs du pouvoir. Rien qui ne puisse faire trembler le Système sur ses bases.

    Les réseaux sociaux montrent ainsi leurs limites qui permettent l'expression d’une révolte et de réussir une action ponctuelle mais ne peuvent agir sur la durée : vecteurs d'initiatives et caisses de résonance utiles ils ne sauraient se substituer aux mouvements organisés dés lors qu'il s’agit de sortir du virtuel et de la simple démonstration de défoulement pour venir durablement sur le terrain avec des objectifs définis et une stratégie établie.

    Le gouvernement aurait cependant grand tort de se rassurer et de croire le danger écarté : les causes de la colère des Français - colère qui ne tient pas seulement, loin de là, à la hausse des taxes sur le carburant – subsistent et le mécontentement ne peut aller qu'en s’accroissant. Il trouvera tôt ou tard une traduction décisive et organisée à ce « ras le bol » en voie de généralisation. 

    Le combat continue donc.

    Le Parti de la France qui soutenait pleinement et sans arrière pensée l'appel à la mobilisation et dont un très grand nombre de militants formés et disciplinés ont participé aux actions dans toute la France, continuera d’appuyer et d'encourager le spontanéisme de la colère qui devra nécessairement prendre d’autres formes, une persistance des blocages au-delà du raisonnable n’ayant aucun sens

    Il invite néanmoins tous ceux qui veulent inscrire leur légitime révolte dans une vraie démarche politique et globale à prendre contact avec lui pour que s'initie enfin le grand mouvement de libération fiscale, de changement réel, de rétablissement des droits du peuple, de restauration sécuritaire, de reconquête identitaire et de relèvement national dont le Pays a besoin.

    Et bientôt, les Gilets Bleu Blanc Rouge !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Quand Edouard Philippe parle à la TV, les gilets jaunes viennent bloquer les locaux

    Quand Edouard Philippe parle à la TV, les gilets jaunes viennent bloquer les locaux

    Vidéo intégrée
    LINE PRESS@LinePress

    des tentent de bloquer en ce moment les locaux de où s'exprime en direct le sur la crise.

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  • Liberté de la presse : quand Vladimir Poutine fait la leçon à Emmanuel Macron …

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    En marge des célébrations du 11 Novembre, le président Poutine s’est permis d’envoyer une belle pique à Emmanuel Macron au micro de RT France, dont les équipes sont interdites à l’Élysée. « Nos collègues occidentaux ont toujours dit que l’un des principes essentiels de la démocratie était la liberté de l’information. Mais est-ce démocrate que de constituer des listes de médias et de décider quels sont les bons et les mauvais médias ? C’est inacceptable. Parce que si nous voulons respecter le libre accès à l’information, nous ne pouvons pas fermer des médias sur décision administrative. Si on n’est pas d’accord avec quelque chose, il faut présenter un point de vue opposé donnant aux citoyens la possibilité d’y voir plus clair et de décider par eux-mêmes où est la vérité et où cette vérité est déformée. »

    Que voilà, en effet, une belle leçon envoyée au Président français !

    Cela paraît totalement farfelu qu’une telle réprimande soit faite par un ancien officier du KGB devenu conseiller de Boris Eltsine pour la sécurité et qui, à ce titre, n’encouragea certainement pas la liberté de la presse soviétique. Mais l’affront n’en est que plus grand ! Et pourquoi s’offusquer que RT France soit ou non financé par le gouvernement russe ? Notre chaîne France 24 l’est bien à 100 % par le gouvernement français.

    Alors, que penser de ce tweet signé Emmanuel Macron, publié ce lundi soir, après une entrevue avec le fondateur de Facebook : « Aujourd’hui, Internet est beaucoup mieux utilisé par les extrêmes, les régimes autoritaires ou la propagande terroriste que par nos démocraties. C’est une réalité contre laquelle nous devons lutter » ?

    Le Président qui demande à la Justice de décider, pendant la période électorale, de la réalité d’une information diffusée sur Internet est-il un Président démocrate ? Ce Président qui a demandé à Mark Zuckerberg d’élaborer avec Facebook des propositions sur la lutte contre les contenus haineux… Lundi, au Forum sur la gouvernance de l’Internet, organisé par l’UNESCO, il a longuement expliqué qu’il fallait que nos valeurs fondamentales ne soient pas attaquées par les réseaux sociaux. Oubliant de citer les ravages que fait le fondamentaliste islamique.

    « Il faut réguler l’information, a-t-il répété, c’est la condition pour que vive l’Internet libre, ouvert et sûr. » Pensée bizarre du « en même temps » ! « Si nous ne régulons pas Internet, nous bousculons les fondements de la démocratie. » Parole, parole. Du charabia… Toujours est-il qu’avec la loi sur les « fake news » que les députés ont votée en octobre pour faire face, selon Mme Nyssen, « à la multiplication des tentatives de manipulation » (car, bien sûr, nous savons tous que le gouvernement ne nous manipule pas à longueur de journée et d’antenne), voilà une nouvelle menace sur la liberté de pensée et de parole.

    N’est-il pas dangereux de savoir que Macron souhaite « ne pas laisser aux plates-formes numériques le soin de définir les limites de la liberté d’expression » ?

    Il ne s’agit pas, pour nous journalistes libres, de défendre les contenus « haineux, racistes, antisémites, homophobes ou sexistes », comme les appelle Emmanuel Macron, mais tout est mesure de jugement. Quid des propos violemment racistes contre les Blancs ? Quid de ceux, antisémites, de certains imams ou jeunes de banlieues ? Quid des vidéos violentes diffusées sur les réseaux sociaux par des jeunes en manque de valeurs ?

    Mais comme l’a déclaré le président Poutine, lundi, à Paris, ce n’est pas une mesure administrative qui doit faire taire la vérité telle que peut la ressentir un internaute, un journaliste ou un média. Ou alors, nous sortons de la démocratie pour doucement entrer en dictature.

    Floris de Bonneville

    http://www.bvoltaire.fr/liberte-de-la-presse-quand-vladimir-poutine-fait-la-lecon-a-emmanuel-macron/