L’exaspération et la colère sont évidentes, mais que faire, maintenant ?
Bernard Plouvier
Les manifestations n’ont jamais entraîné de recul chez nos petits rois : les énormes mouvements de foule n’ont pas empêché Gras Hollande de faire voter une loi antinomique instituant le « Mariage » pour les homosexuels.
L’agitation stérile avait alors procuré beaucoup de publicité aux leaders des pro et des anti. Le résultat voulu par les maîtres de la manipulation mondialiste avait été obtenu, comme cela le fut pour l’abolition de la peine de mort des grands criminels, pour l’avortement de complaisance remboursé par la SS, pour l’Europe des économies unies faisant le malheur des peuples autochtones ou pour ce phénomène dangereux qu'est l’immigration-invasion de millions d’extra-Européens.
Ces manifestations dites « spontanées » (alors qu’elles sont organisées par des agitateurs professionnels) ne servent en rien la cause des Nations. En outre, les inévitables débordements hystériques occasionnent des morts : on ne doit pas oublier qu’une « gilet jaune » a été massacrée par une toquée utilisant un véhicule-bélier comme un vulgaire djihadiste.
De deux choses l’une : ou l’on se lance dans une véritable révolution - cela se prépare en sachant que cette option coûtera obligatoirement beaucoup de vies humaines et de dégâts matériels - ou l’on choisit l’accès démocratique au Pouvoir et l’on intensifie la propagande honnête et véridique, de façon à obtenir l’adhésion de 60 à 80% de l’électorat de souche européenne… qui, à terme, doit redevenir le seul chef légitime de l’État.
Il est évident que le cirque de Macron et de sa femme est insupportable, venant après les deux mandats de Chirac le Nul-Président des Black-Beurs, après Sarkozy aux bonnes idées, mais uniquement préoccupé de son ego et de son train de vie, après Hollande le grotesque Hyper-Nullard.
Chacun sait les ravages de l’immigration-invasion et la honte des deux mille cités de non-droit sur le sol métropolitain. Chacun connaît les ravages de l’économie globale qui ont fait de la France un désert industriel, où traînent une vie lamentable six millions de chômeurs pleins ou partiels.
Les problèmes (que les savants disent « structurels ») sont infiniment plus importants et lourds de risques qu’une taxation, même si la charge fiscale, directe et indirecte, devient ridiculement forte en comparaison du désengagement croissant de l’État dans la gestion du Bien Commun, singulièrement pour ce qui est de la sécurité des personnes et des biens.
Nous sommes gouvernés par des clowns incompétents. C’est une évidence. Mais ces clowns ont été élus par une majorité de suffrages exprimés.
Au-delà des « manif. » à la petite semaine il faut se décider une bonne fois. Le choix est simple : Révolution ou prise démocratique du Pouvoir et, dans un cas comme dans l’autre, s’en donner les moyens.
[GILETS JAUNES] DÉJOUER LES MÉCANISMES DE LA SOCIÉTÉ CONSOMMATION
62 gilets jaunes par rassemblement ? De Mélenchon au RN, les premiers chiffres officiels contestés
© CHARLES PLATIAU Source: ReutersLe rassemblement des Gilets jaunes aux Champs-ElyséesLes oppositions se sont offusquées des premiers chiffres de la mobilisation des «gilets jaunes» dévoilés par le ministre de l'Intérieur, faisant état de 124 000 manifestants. Le nombre a ensuite été revu à la hausse, pour atteindre 244 000 personnes.
244 000 manifestants : c'est l'estimation de la mobilisation des «gilets jaunes» en France communiquée par le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner le 17 novembre en fin d'après-midi. Le même ministre avait, à la mi-journée, affirmé qu'il y avait eu plus de 2 000 rassemblements mobilisant 124 000 personnes contre la baisse du pouvoir d'achat dont la goutte d'essence, faisant déborder le réservoir, a été l'annonce gouvernementale des hausses des taxes sur les carburants. En moyenne, selon cette première estimation officielle, cela faisait 62 manifestants par lieu de contestation. Des chiffres qui avaient surpris, sur les réseaux sociaux, plusieurs hommes politiques opposés au gouvernement.
A droite d'abord, le président du Rassemblement national au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur Frédéric Boccaletti s'était moqué de cette moyenne par rassemblement, en montrant une photo d'une manifestation aux abords d'un péage à Bandol, comprenant plusieurs dizaines (voire centaines) de personnes. Son message a été retweeté par le compte officiel du Rassemblement national.
Le geste de l’ancien ministre de la Justice de Roumanie à la Commission européenne
En Roumanie, le vice-président (social-démocrate) de la chambre des députés Florin Iordache, ancien ministre de la Justice, a défendu la réforme de la Justice mise en œuvre par le gouvernement. Et il a répondu aux critiques de Bruxelles :
« Nous continuerons malgré l’opposition de la Commission européenne. Nous voulons être indépendants, nous voulons prendre les décisions conformément à notre Constitution et non pas à cause des pressions exercées par d’autres milieux. »
Et il a redescendu les marches ainsi :
Comme le dit Théo dans Les Tontons flingueurs, je ne dis pas que c’est pas injuste, je dis que ça soulage.
«Gilets jaunes» : plus de 2 000 rassemblements l'action continue
«[Emmanuel Macron] prend les Français pour des cons. Il a menti aux Français. La hausse des taxes jusqu'en 2022, ce n'est pas pour la transition écologique, c'est pour renflouer les caisses de l'Etat», explique un manifestant au micro de RT France.
suivre ici => https://francais.rt.com/france/55474-17-novembre-gilets-jaunes-manifestent-plusieurs-villes-france
La République s’apprête à traiter avec l’islam ...
Le concordat inutile
Droit public de l'islam. La République a été capable de casser tous ses liens avec l’Église catholique qui a façonné et accompagné l’histoire de France, au nom de la laïcité, et elle s’apprête à traiter avec l’islam en lui accordant pour assurer sa paix des privilèges exorbitants.
La conclusion du Rapport de l’Institut Montaigne sur La fabrique de l’islamisme est claire : si l’on veut éviter le séparatisme islamiste, il faut arracher les musulmans de France à l’idéologie islamiste, imaginée, promue et financée par l’étranger ; il faut créer un islam de France, et cet islam de France doit avoir une structuration française et un financement français pour garantir son indépendance. « En France, une réorganisation du culte pour lutter contre l’islamisme est indispensable et se traduirait par la création d’une institution chargée d’organiser et de financer le culte musulman (formation et rémunération des imams, construction des lieux de culte, travail théologique et lutte contre l’islamophobie et l’antisémitisme) : l’association musulmane pour l’islam de France (AMIF) (1). Cette institution viendrait pallier les lacunes organisationnelles et les conflits d’intérêts des organes actuels. En effet, la place prépondérante laissée aux pays d’origine des familles musulmanes et la mauvaise gestion de l’argent lié au commerce du halal, du pèlerinage et des dons individuels empêchent l’émergence d’un islam géré en France par des Français en fonction des intérêts des musulmans de France ».
Et qui mieux que les musulmans serait capable de porter cette structure, son discours ? Personne. L’État doit donc s’engager dans la voie concordataire, avec les musulmans de France, et déployer son action anti-islamiste, et donc pro-musulmane, dans toutes les dimensions de son pouvoir : culturelle, éducative, diplomatique. « Il convient aussi d’assurer avec l’Arabie saoudite que l’AMIF aura un rôle central dans l’organisation du pèlerinage […] Plus largement, une coopération religieuse avec le Maghreb et les pays du Golfe est à envisager sérieusement ».
Le concordat théorique
Le Rapport, dans sa conclusion, évoque les quartiers arrachés à la loi républicaine et la masse des musulmans modérés, inaudibles et invisibles : « [L’État doit] mettre en place des dispositifs et plans d’action interministériels de reconquête républicaine dans les quartiers où c’est nécessaire. Il doit enfin assurer un travail de communication intense, qui encourage les musulmans modérés, jusqu’ici trop silencieux, à s’emparer des débats qui agitent l’islam. ». Le Rapport examine assez brièvement quartiers et musulmans dans leur différentes qualifications dans le premier chapitre L’islamisme en France : de la communauté au communautarisme de la partie IV du rapport Situation de l’islamisme en Occident. Il constate la sécession de fait, la compare avec d’autres « quartiers » européens, démontre que le halal commercial est un outil de soupçon permanent par rapport à la pureté et la licéité des mœurs mais aussi des produits comme des agents de l’État ! Enfin il dénonce la manière dont les élus ont acheté une fragile paix sociale aux « grands frères » (ceux qui avaient engagé la guerre…). Dans son rapport de 2016, 28% des musulmans seraient des sécessionnistes, selon Hakim El Karoui : ces opposants « se définissent davantage par l’usage qu’ils font de l’islam pour signifier leur révolte que par leur conservatisme. […] 28 % des musulmans de France peuvent être regroupés dans ce groupe qui mélange à la fois des attitudes autoritaires et d’autres que l’on pourrait qualifier de “sécessionnistes”. » C’est un groupe composé à 50% de jeunes.
Il faut donc, d’après le rapport, réintégrer les sécessionnistes et donner une voix aux musulmans sécularisés, ces 46% qui sont « soit totalement sécularisés, soit en train d’achever leur intégration dans le système de valeurs de la France contemporaine ». Hubert Champrun remarquait alors, dans Monde & Vie, que les sécularisés étaient quand même réputés, de l’aveu même du Rapport, « faire évoluer [les valeurs républicaines] par leurs spécificités religieuses. » La solution concordataire permettrait donc d’homogénéiser toute la population musulmane en continuant à lui laisser développer ses spécificités : l’islam de France sera un islam en France, organisé et financé par les musulmans de France sous le contrôle diplomatique de l’État en charge de coordonner les discussions théologiques avec les autres grands pays musulmans, autrement dit de réguler le flux intellectuel qui justifiera l’évolution douce des mœurs françaises ! Comme il est dit ailleurs, il n’est pas certain que c’est de ce genre de concordat qu’a besoin la France.
Le concordat de fait
Mais ce concordat à la mode AMIF est inutile… car il existe déjà un concordat de fait. La France n’a pas jugé bon de procéder comme le Canada à d’officiels accommodements raisonnables ; elle s’est contentée de promulguer des lois tout en incitant à ne pas les faire respecter. Si Redoine Faïd a pu rester caché trois mois en se déplaçant en burqa, dont le port dans l’espace public est illégal, c’est que personne ne contrôle, verbalise, arrête les femmes en burqa – parce que la hiérarchie conseille de ne pas contrôler, comme en témoignent les policiers. Si Gérard Collomb parle de deux populations « côte à côte » (tout en laissant son successeur face à face avec ce problème), c’est que tout a été fait pour que la population musulmane, sécularisée ou non, puisse se constituer de manière autonome. Manuel Valls parlait d’apartheid, ce qui avait effarouché les bons esprits). D’une part, en refusant tout traitement statistique qui aurait pu alerter officiellement sur les mutations démographiques en cours. D’autre part, en favorisant l’afflux d’immigrés musulmans, le sommet de l’absurdité étant atteint avec la Fraternité comme principe d’absolution des passeurs qui introduisent illégalement des immigrés (cf. Politique Magazine n° 172). Tout l’appareil judiciaire fonctionne en permanence dans la validation des mœurs islamistes, voile ou burkini par exemple, en amont et en aval, dans l’installation de zones de non-droit par le laxisme des jugements prononcés et des peines effectuées, les juges refusant de considérer et la lettre de la loi et le contexte sécessionniste des infractions. Les procédures sont compliquées à loisir et détournées à l’envi sans que jamais elles soient modifiées dans un sens efficace. Même le combat intellectuel est mené par la Justice contre les adversaires de l’islamisme, comme en témoigne le procès Bensoussan : non seulement le parquet avait jugé recevable la première plainte, mais il a fait appel du jugement de relaxe ! Et a laissé plaider le CCIF, pourtant irrecevable… Le CCIF et le PIR instrumentalisent une justice qui leur aplanit toute difficulté.
L’islamisme a gagné
Plus le péril est avéré, moins les politiques suivent, plus les discours de tolérance sont gravement pontifiés aux tribunes officielles. L’examen du budget prouve qu’aucun moyen n’est réellement dégagé pour les expulsions ; la police et la gendarmerie crient famine ; et Muriel Pénicaud, ministre du Travail, débloque 15 millions pour l’intégration professionnelle des « réfugiés »… terme dont on sait qu’il ne veut plus rien dire. Tout le discours politique, sans parler du monde des médias et de la culture, sur les bienfaits économiques de l’immigration, sur les bienfaits culturels de la diversité et du multiculturalisme, n’est qu’une justification de la constitution d’une « nation islamiste », aux niveaux local, régional et national. C’est fait.
Dans ces conditions, pourquoi un concordat ? Quels bénéfices réels la France tirerait-elle d’une population musulmane constituée en bloc officiel, les activistes libérés de leurs pénibles devoirs de besogneuse infiltration ou de harcèlements judiciaires, les indécis encouragés à basculer dans la revendication identitaire ; et la majeure partie des musulmans qui n’ont que faire d’un islam de France, car ils sont bien prêts de se laisser dissoudre dans la société telle qu’elle est – curieuse vertu de ses défauts, puisqu’elle dissout tout ! –,découragés et assignés à une soumission labellisée par l’État ?
Le concordat arrimerait irrémédiablement les Français musulmans et les musulmans résidant en France à l’islam sans détacher le prétendu islam de France de la communauté des croyants, rattachés à leurs commandeurs saoudien ou marocain ou leurs califes. Le concordat ferait de la France une « terre de fidèles », avec ce que cela signifie, dans le fantasme et la règle islamiques, comme droits nouveaux et possibilités nouvelles.
Gilets jaunes : quand Macron fuit et envoie le peuple contre le peuple
Un mort, des blessés, des interpellations, plus de 150 000 Français pacifiquement dans la rue un jour gris et froid de novembre et le gouvernement est aux abonnés absents, et Macron le grand muet de cet appel du peuple. Louis XVI lui-même avait accepté d’être réveillé un certain 14 juillet soir :
“Mais c’est une révolte ? — Non, Sire, c’est une révolution !”
Pitoyable et honteuse fuite des responsables et absence totale d’autorité et de compassion. la dictature du “cause toujours” est en Marche.
829 personnes parlent à ce sujet"Il faut prendre l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux". Alphonse Allais, inspirateur de #Macron et de ses technocrates de Bercy #GiletsJaunes
https://www.lesalonbeige.fr/gilets-jaunes-quand-macron-fuit-et-envoie-le-peuple-contre-le-peuple/
Gilets jaunes : une mobilisation en forme de test – Journal du vendredi 16 novembre 2018
Société / Gilets jaunes : une mobilisation en forme de test
C’est parti pour la grande mobilisation des “gilets jaunes”. Ce mouvement d’automobilistes parti en croisade contre les augmentations du prix des carburants dans toute la France pourrait bien être la première manifestation à faire vaciller Emmanuel Macron.Social / Françoise Le Clanche, une Française à la rue
La descente aux enfers se poursuit pour Françoise le Clanche ! Expulsée de son HLM à la veille de la trêve hivernale, la bretonne de 66 ans pourrait se retrouver à la rue alors que l’appareil judiciaire menace de lui faire payer les frais de sa propre expulsion.Economie / La SNCF à la croisée des chemins
Les élections professionnelles à la SNCF ont débuté et se dérouleront jusqu’au 22 novembre. Un scrutin qui pourrait voir les syndicats de collaboration dépasser les syndicats de contestation…International / VOX, la voix qui monte en Espagne
Serveur TVL
Lien dailymotion
Gilets jaunes. Entretien avec Christophe Guilluy
Il est prévu plus de 1 500 points de blocage. Y a-t-il une homogénéité dans cette contestation ?
Christophe Guilluy. Oui. A chaque fois, la grogne vient de territoires moins productifs économiquement, où le chômage est très implanté. Ce sont des zones rurales, des petites et moyennes villes souvent éloignées des métropoles : ce que j’appelle la « France périphérique ». Y vivent les classes moyennes, les ouvriers, les petits salariés, les indépendants, les retraités. Cette majorité de la population subit depuis vingt à trente ans une recomposition économique qui l’a desservie.
La grogne contre la hausse des prix des carburants n’est donc qu’une goutte d’eau ?
Leur colère vient de beaucoup plus loin. Cela fait des années que ces Français ne sont plus intégrés politiquement et économiquement. Il y a eu la fermeture des usines puis la crise du monde rural. Le retour à l’emploi est très compliqué. En plus, ils ont subi la désertification médicale et le départ des services publics. Idem pour les commerces, qui quittent les petites villes. Tout cela s’est cristallisé autour de la question centrale du pouvoir d’achat. Mais le mouvement est une conséquence de tout ça mis bout à bout.
S’agit-il d’une énième contestation populaire, comme celle des Bonnets rouges, ou d’un mouvement qui peut s’ancrer dans la durée ?
Difficile à dire, mais le ressentiment est gigantesque. Les problèmes sont désormais sur la table. Et si la contestation des Gilets jaunes ne perdure pas, un autre mouvement émergera de ces territoires un peu plus tard car rien n’aura été réglé.
Le dialogue entre ces populations et la classe politique semble coupé...
Oui. Le monde d’en haut ne parle plus au monde d’en bas. Et le monde d’en bas n’écoute plus le monde d’en haut. Les élites sont rassemblées dans des métropoles où il y a du travail et de l’argent. Elles continuent de s’adresser à une classe moyenne et à une réalité sociale qui n’existent plus. C’est un boulevard pour les extrêmes.
Les mesures d’accompagnement à la conversion d’un véhicule propre n’ont pas atténué la colère. Que faudrait-il faire ?
Les réponses du gouvernement sont à côté de la plaque. Les gens ne demandent pas des solutions techniques pour financer un nouveau véhicule. Ils attendent des réponses de fond où on leur explique quelle place ils ont dans ce pays. De nombreux élus ont des projets pour relancer leur territoire mais ils n’ont pas d’argent. Il faut se retrousser les manches pour développer ces régions, partir du peuple, plutôt que de booster en permanence les premiers de cordée.
Source : le Parisien 17/11/2018