Samedi dernier à Nancy, Génération Identitaire Lorraine faisait face aux manifestants Algériens :
Ce qui a valu 24h de garde à vue aux 3 porteurs de la banderole :
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Samedi dernier à Nancy, Génération Identitaire Lorraine faisait face aux manifestants Algériens :
Ce qui a valu 24h de garde à vue aux 3 porteurs de la banderole :
Par Henri Levavasseur ♦ L’existence des Indo-Européens est une évidence depuis des décennies grâce aux travaux de nombreux chercheurs. Et les progrès scientifiques récents sont venus valider définitivement l’existence de ce peuple qui a eu un impact considérable sur la formation du substrat européen. La revue Nouvelle Ecole fait le point sur l’ensemble de ces données dans un numéro spécial.
Polémia
Dès 1972, la prestigieuse revue Nouvelle Ecole, fondée en 1968 par Alain de Benoist, consacrait l’un de ses numéros à l’œuvre de Georges Dumézil, contribuant ainsi à susciter l’intérêt du grand public cultivé pour l’œuvre de cet immense savant, spécialiste de la mythologie, de la religion et de la vision du monde des Indo-Européens.
En 1997, la même revue publiait de nouveau un dossier complet sur les Indo-Européens, abordant cette fois l’historiographie, les questions linguistiques et archéologiques, ainsi que la notion de « tradition indo-européenne », développée par le professeur Jean Haudry.
En marge de ces deux dossiers parus à plus de vingt ans d’intervalle, Nouvelle Ecole a par ailleurs accueilli dans la quasi-totalité de ses numéros d’importantes contributions à ce domaine de recherche, tandis que la revue rassemblait dans son comité de patronage d’éminents archéologues, linguistes, anthropologues et historiens (notamment Björn Collinder, François-Xavier Dillmann, Mircea Eliade, Marija Gimbutas, Jean Haudry, Herbert Jankuhn, Lothar Kilian, C. Scott Littleton, Manfred Mayrhofer, Edgard Polomé, Colin Renfrew, Robert Schilling, Rüdiger Schmitt et Jean Varenne).
Toujours à la pointe de l’information scientifique, Nouvelle Ecole publie aujourd’hui un numéro exceptionnel (et richement illustré en couleurs) sur la paléogénétique des Indo-Européens, présentant un bilan extrêmement précis des perspectives totalement inédites offertes par cette nouvelle discipline.
Grâce au séquençage du génome humain et au perfectionnement des techniques d’extraction des données génétiques, il devient en effet possible, en analysant les restes humains exhumés par les archéologues, de reconstituer le processus d’indo-européanisation de l’Europe et d’une bonne partie de l’Asie à partir d’un « dernier habitat commun » situé dans les steppes pontiques (entre le Dniepr et la Volga), au quatrième millénaire avant notre ère. Ce foyer de dispersion se confond plus ou moins avec la culture dite de Yamna, caractérisée par des sépultures individuelles sous tumuli (tradition des « kourganes »), par l’importance centrale du cheval et l’usage des chariots, par une économie de type pastoral ainsi qu’un modèle de société patriarcal et guerrier. Se mêlant progressivement à des populations de chasseurs-cueilleurs et d’agriculteurs, ces conquérants indo-européens imposèrent à la « vieille Europe » du néolithique leurs idiomes, leurs divinités et leur vision du monde.
Rédigé par Patrick Bouts, le premier article de ce nouveau numéro de Nouvelle Ecole, intitulé « Le peuplement de l’Europe. La révolution de la paléogénétique et les Indo-Européens », présente l’état actuel des connaissances sur ce sujet complexe. Cette étude extrêmement fouillée, fondée sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études scientifiques très récentes menées par les plus prestigieuses universités (Harvard, MIT, Berkeley, Leipzig), est opportunément complétée par un précieux index technique, de nombreuses cartes et graphiques, ainsi qu’une bibliographie.
Jean-Michel Vivien consacre pour sa part de très belles pages au « cas français », abordant avec érudition et de manière novatrice la question de « L’indo-européanisation du territoire à travers les migrations (proto-) celtiques et leur impact génétique ».
A la suite de ce remarquable dossier sur la paléogénétique figurent également la publication de la correspondance entre Georges Dumézil et Alain de Benoist, ainsi que la traduction d’une étude de mythologie comparée due au grand savant suédois Anders Hultgård, professeur émérite d’histoire des religions de l’université d’Upsal, correspondant étranger de l’Institut (Académie des inscriptions et Belles-lettres) et membre de l’Académie royale Gustave Adolphe. L’article de M. Hultgård expose en particulier trois « études de cas », dans lesquelles l’auteur fait brillamment usage de comparaisons avec les domaines avestiques, grecs et sanscrits pour démontrer le caractère « indo-européen » de formules religieuses et de mythes scandinaves souvent rapprochés à tort de sources chrétiennes plus récentes.
En associant linguistique, histoire des religions, archéologie et paléogénétique, l’ensemble des contributions offre donc un bel aperçu des principales disciplines qui contribuent aujourd’hui à la reconstitution de la langue, de la culture et des origines des Indo-Européens. Ce dossier mérite à ce titre d’être lu, relu et médité par tout honnête homme européen en quête de ses origines ancestrales.
Le sommaire de ce 68e numéro de Nouvelle Ecole, d’une grande richesse, comprend également des articles sur « La théorie de l’institution chez Maurice Hauriou, Santi Romano et Carl Schmitt » (par Paul Matilion), « Louis Aragon et les ambiguïtés du national-communisme » (par Jean-Marie Sanjorge), « Albert Camus ou la pensée de la limite » (par Marc Muller) et « Le nihilisme, une affirmation à l’envers » (par Pierre Le Vigan).
Henri Levavasseur 18/03/2019
En savoir plus : krisisdiffusion.com
https://www.polemia.com/indo-europeens-point-avancees-scientifiques-nouvelle-ecole/
Les lampistes paieront, après le saccage des Champs-Elysées, samedi, lors de la 18e mobilisation des Gilets jaunes. Le préfet de Paris pourrait notamment y laisser des plumes. Toutefois, Emmanuel Macron et Christophe Castaner ne s’en tireront pas à si bon compte. Ils ont eux aussi à répondre devant l’opinion de leur légèreté. L’amateurisme du ministre de l’Intérieur est devenu une risible curiosité devant tant de maladresses accumulées. Il y a une semaine, Castaner se laissait voir dans une boite de nuit branchée de la capitale en train de siffler des verres de vodka. Samedi matin, il estimait devant des télévisions que les Gilets jaunes avaient perdu : une auto-persuasion visiblement insufflée par le chef de l’Etat, parti skier pour le week-end avec son épouse dans les Pyrénées, à La Mongie. Le retour précipité de Macron, samedi soir, dit à lui seul l’imprévoyance du pouvoir et sa constante incapacité à mesurer la gravité de la révolte populaire. Avant de faire le procès des Gilets jaunes, il faut s’arrêter sur l’incompétence des plus hauts dirigeants.
Macron, qui prétend représenter le parti de l’Ordre, se montre aux yeux du monde comme le président d’un Etat incroyablement fragile. Samedi, 1 500 casseurs ont été laissés en paix pour mettre à sac durant 10 heures plus de 90 commerces le long de l’avenue. Une banque a été incendiée, mettant en péril les habitants des étages supérieurs. Le Fouquet’s, célèbre restaurant, a été vandalisé. Quatre kiosques à journaux ont été brûlés. Ce lundi sur RTL, Laurent Munez, bras droit de Castaner, a estimé que tous les Gilets jaunes présents samedi à Paris (10.000) étaient des “ultras”, sans “aucune distinction”. Pour sa part, le premier ministre avait tenu à distinguer entre les manifestants et les incendiaires.
Cette faiblesse de l’Etat est aggravée par son aveuglement idéologique. Depuis le début, Macron met en garde contre la “lèpre qui monte” avec les nationalistes, tandis que des ministres alertent sur la ‘peste brune’, qu’ils assimilent aux citoyens en colère. Or la plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que l’extrême droite n’a tenu qu’un rôle marginal, sinon inexistant, dans les dernières violences. Seule Anne Hidalgo, maire de Paris, assure avoir vu, ce week-end, “des groupes d’extrême droite” à côté des pilleurs. En réalité, ce sont 1 500 black-blocs, antifas, anarchistes, zadistes, islamo-gauchistes qui ont librement semé la terreur en signant leurs actes. Parmi les tags tracés sur les Champs-Elysées : “Intifada partout”. La plaque en mémoire du capitaine Xavier Jugelé, assassiné par un terroriste islamiste le 20 avril 2017, a été recouverte du sigle de l’anarchisme.
Ces faits, observables depuis longtemps, devraient inviter les autorités à nommer les vrais coupables. Or il n’en est rien. Il y a bien eu la désignation d’un commission d’enquête parlementaire, à la demande de la France Insoumise (extrême gauche), mais elle vise… l’extrême droite : une tartufferie parmi d’autres. Reste aussi cette autre constatation inquiétante : il est exact que des Gilets jaunes excédés commencent à se laisser eux-mêmes gagner par la violence. Certains d’entre eux ont prêté main forte aux casseurs professionnels. Or cette banalisation de la brutalité risque de s’aggraver si le pouvoir persiste à jouer la montre tout en insultant quiconque lui tient tête, quitte à laisser le chaos s’installer pour décrédibiliser le mouvement. La France malade attend toujours, en urgence, un médecin. Elle n’entend pas croupir dans l’oubli. Faudra-t-il qu’elle hurle ?.
Ivan Rioufol
Texte daté du 18 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
Lors d’un débat sur CNews, Yassine Belattar s’en est pris à Éric Zemmour dont les propos, selon lui, auraient inspiré Brenton Tarrant au même titre que la théorie du Grand Remplacement.
Retour sur ce débat, qui avait pour thème « Qu’est-ce qu’être français ? », avec Charlotte d’Ornellas au micro de Boulevard Voltaire.
Le débat entre Eric Zemmour, polémiste, et Yasmine Belattar, humoriste, mais également polémiste à ses heures sur les réseaux sociaux, avait été annoncé depuis plusieurs jours et beaucoup l’attendaient. Un débat houleux et tendu. Qu’en avez-vous retiré ?
La question posée était très intéressante : qu’est-ce qu’être Français ?
Au-delà des personnalités qui aiment le débat, et notamment le débat télévisé, que sont Eric Zemmour et Yasmine Belattar, il y avait vraiment deux visions très différentes de ce qu’est être Français. D’un côté, Eric Zemmour a défendu, comme toutes ces dernières années, le modèle assimilationniste. Il a commencé cette émission en disant que pour lui, être Français c’était avoir adopté tout ce qui fait l’Histoire de France. Il est passionné par cette Histoire et la connaît bien. Ce sont aussi les 1500 ans qui ont précédé la création de la République française.
De l’autre côté, Yasmine Belattar qui a une vision très légaliste de l’appartenance à la France. Il y a ce qui est permis par la loi et ce qui n’est pas permis. Puisqu’il respecte les lois aujourd’hui telles qu’elles sont dans le pays, cela fait de lui un Français.
Ce sont deux visions très différentes. D’un côté, on a un attachement beaucoup plus charnel à ce qu’est la France, et de l’autre côté, un des tenants de la vision multiculturaliste de la France. La France est un terrain sur lequel toutes les cultures peuvent vivre telles qu’elles sont aujourd’hui sans devoirs par rapport au pays d’origine et avec tous les droits d’expression.
Deux visions s’affrontaient ce matin et depuis de nombreuses années, bien au-delà des personnalités qui étaient sur le plateau.
Ces deux personnalités qui s’affrontent sont deux personnalités à part entière. Représentent-ils vraiment quelque chose ?
Est-ce la France de la patrie charnelle d’un côté et l’aspect mondialisé de l’autre ?
Monsieur Belattar a déclaré qu’il se sentait européano-africain ou africano-européen.
Ce qui était intéressant dans ce débat c’est qu’ils ont des parcours qui pourraient être assez similaires. Ils viennent pour l’un de l’Algérie et pour l’autre du Maroc à l’origine. En revanche, ils ont des parcours très différents. Eric Zemmour s’est assimilé complètement à la culture française. Yasmine Belattar se dit aujourd’hui : ‘’ j’ai le droit de rester comme je suis dans mes origines et dans ma tradition culturelle différente de la France tout en étant Français’’.
C’est intéressant de comparer des parcours très différents. Quand Eric Zemmour lui dit que c’est un choc de génération, je crois que c’est assez juste. Eric Zemmour ne fait que répéter ce qu’était le discours républicain de l’assimilation. On a tendance à l’oublier aujourd’hui, mais c’est quand même la République qui a prôné l’assimilation pendant de très nombreuses années. Yasmine Belattar représente le pendant beaucoup plus progressiste que mondialiste sur ce débat précis qui est de dire ‘’ je viens d’un peu partout’’. Quand Yasmine Belattar nous dit : ‘’ je suis afro-européen, je me sens autant Italien que Malien, que Sénégalais et qu’Espagnol’’. À la fin, on comprend bien que cela ne veut rien dire. Quand Eric Zemmour lui répond :‘’ moi, je suis Français point barre’’. Yasmine Belattar lui répond : ‘’ c’est bien cela votre problème !’’.
Les frontières sont trop étroites et finalement on est ce qu’ on veut où on veut. En réalité, dans la vision de Yassine Belattar, il y a un côté totalement relativiste et totalement déraciné.
Bien que le thème portait sur l’être Français, le public a davantage retenu la séquence où Yassine Belattar assimile les propos d’Eric Zemmour et l’attentat de Nouvelle-Zélande. Peut-on assimiler Eric Zemmour à la théorie du Grand remplacement et aux agissements de ce terroriste ?
Quand Yassine Belattar dit : ‘’vous avez fait tuer 50 personnes en Nouvelle-Zélande’’, c’est insupportable ! On dit souvent que les propos d’Eric Zemmour sont violents. Je ne vois pas alors comment on peut qualifier ceux de Yassine Belattar à son encontre.
On a affaire aux mêmes personnes qui nous expliquent d’un côté que l’islam et ses textes, qui pourtant contiennent des appels explicites à la violence, ne peuvent pas être tenus pour responsable des attentats islamistes, et de l’autre que Renaud Camus, et sa théorie du Grand remplacement, serait responsable de l’attentat de Christchurch. C’est totalement incohérent et profondément malhonnête.
Je ne crois pas que ce sont les idées qui tuent. Toute théorie peut être discutée rationnellement. Et les gens peuvent être d’accord avec le constat dressé ou la théorie du Grand remplacement, selon le sens que l’on met derrière ces mots-là et ne pas cautionner le meurtre de Nouvelle-Zélande.
C’est donc malhonnête et injuste. On sent bien que certains sont contents de se concentrer sur certaines tueries plutôt que sur d’autres. Soit il y a une cohérence et je veux bien discuter des idées qui conduisent à cela.
En réalité, Eric Zemmour fait partie des gens qui disent qu’une société multiculturelle est une société multiconflictuelle et que des personnalités, au nom de certaines théories, vont aller tuer les uns ou les autres parce qu’ils seraient représentants de ce qu’ils veulent viser. On voit bien que le tueur de Christchurch est bien plus un miroir des djihadistes, qu’il n’est un disciple d’Eric Zemmour. Dire le contraire n’a aucun sens et est totalement malhonnête.