14/05/2019 – FRANCE (NOVOpress)
Pour cette nouvelle émission, Frédéric Taddeï reçoit :
– Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de Regards
– Lenny Benbara, fondateur du média Le Vent Se Lève
– Alain de Benoist, philosophe
– Stéphane Rozès, président de Cap et enseignant à Sciences Po et HEC
- Page 2
-
-
Selon un sondage, l'immigration est la préoccupation n°1 des Français
Selon le sondage Harris Interactive, le Rassemblement National reste en tête des intentions de vote aux Européennes devant En Marche.Le sujet de préoccupation n°1 des Français reste l’immigration (41%), devant le pouvoir d’achat (37%), les impôts, l’environnement et le terrorisme. -
Pour tous ceux qui pensent que Nicolas Sarkozy va soutenir la liste Bellamy…
Sa décision est sans appel : lors d’un discours prononcé le dimanche 20 novembre 2016, le soir de sa défaite à la primaire, Nicolas Sarkozy annonçait se retirer de la vie politique française, comme il l’avait déjà dit… en 2012.
Mais à supposer qu’il ait dit vrai, et connaissant son attachement à sa famille politique, au rassemblement de celle-ci et à la loyauté dont chacun de ses membres devrait logiquement faire preuve, je livre à votre jugement des faits et des propos relevés par la presse qui peuvent jeter le trouble chez les militants Les Républicains, même les plus aguerris.
Et ceci, d’autant plus qu’il a donné récemment au PPE (Parti populaire européen) une petite leçon sur la nécessité du rassemblement et du sens du compromis (Paris Match du 23 mars 2019) : « Nicolas Sarkozy a pris à Budapest la défense de son “ami” Viktor Orbán et plaidé pour le “rassemblement” et le “compromis” au sein de l’Union européenne, alors que le Fidesz, parti du Premier ministre hongrois, a été suspendu mercredi par le PPE. »
Le premier coup de tonnerre, au-dessus d’une droite encore groggy par la victoire de Macron à l’élection présidentielle, est venu du nuage noir qui avait déjà mis Fillon à terre, en l’occurrence Le Canard enchaîné (7 juin 2017) : « “Avec l’âge, je suis devenu modeste. Macron, c’est moi en mieux !”, aurait confié en privé Nicolas Sarkozy. Une boutade qui montre, outre la haute estime de lui-même de l’ancien Président, que ce dernier est épaté par les premières semaines du quinquennat d’Emmanuel Macron. »
Voilà de quoi installer, a minima, le trouble dans la tête des militants !
Juillet 2017 : le supplice chinois continue pour la grande majorité des adhérents Les Républicains, avec l’info qui transpire dans les médias et selon laquelle le couple Sarkozy est reçu par le couple Macron à l’Élysée. Peu importe la raison de ce dîner (il ne sera pas le dernier… et une intimité va s’installer entre les deux hommes), l’image qui va en rester est un début de connivence entre les deux hommes.
Je passe volontairement sur les apparitions publiques des deux présidents de la République française dans des cérémonies officielles, telles que celle du 14 juillet 2017 pour commémorer, à Nice, l’attentat survenu un an plus tôt, ou encore celle pour rendre hommage à Charles Aznavour, le 5 octobre 2018. Seule celle du plateau des Glières, du 29 mars dernier, appelle un commentaire. Si les militants sont tout à fait capables de comprendre la tradition républicaine qui veut qu’un ancien président de la République soit invité dans une cérémonie officielle et que la politesse explique l’acceptation de cette invitation, ils comprennent moins facilement la proximité affichée des deux hommes.
Pour clôturer cette belle fresque qui rend compte de la porosité entre le clan Sarkozy et le clan Macron et en terminer avec le supplice chinois, je vous livre un extrait de l’article « Macron et Sarkozy, les dessous d’une étrange amitié » paru dans Vanity Fair, le 26 mars dernier : « Si Gérald Darmanin a rejoint le gouvernement d’Édouard Philippe, c’est aussi parce que son mentor lui a donné sa bénédiction. “Si tu n’y vas pas, je ne te parle plus”, lui avait-il assené. »
Je ne m’attarde pas sur la tentative avortée de placer le duo Frédéric Péchenard (directeur général de la police sous sa présidence) et Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur, pour succéder à Gérard Colomb…
-
Pour aujourd'hui, encore des images : celles du Cortège Traditionnel de Jeanne d'Arc 2019
On sait que chaque deuxième dimanche de mai, depuis près d'un siècle, l'Action Française rend hommage à celle qui a sauvé la France alors que tout semblait perdu.
L'Action Française a fondé, imposé le Cortège Traditionnel qui atteste de la permanence du patriotisme français.
Aujourd'hui, depuis les marches de l'Opéra, le Cortège gagne la rue de Rivoli, jusqu'à la statue de Jeanne d'Arc, place des Pyramides.
Les images qui suivent disent mieux que les mots ce qu'est ce cortège, où les jeunes sont nombreux et les anciens ne manquent pas à leur engagement de toujours.
Place des Pyramides sont remis des insignes distinctifs qui consacrent le simple dévouement d'un certain nombre de militants de différentes provinces et qui attestent des services qu'ils rendent à notre cause. Une intervention rappelant le sens de cette manifestation qui est toute de fidélité sans détours à la France et au Prince, le Chef de la Maison de France, puis la Royale concluent le Cortège. L'intervention qui a conclu le Cortège a été prononcée par Henri Bec, président de notre Mouvement. Nous en publierons cette semaine le texte intégral.
Place à quelques images qui se suffisent à elles-mêmes.
lafautearousseau
Photos : AF Paris - Pierre Builly - Marc Van de Sande
-
Au Forum n°10 : 13 mai 1958, quand les Français d’Algérie faisaient chavirer la IVème République
13 mai 2019. Ce jour marque le 61e anniversaire de la révolte spontanée, pacifique et patriotique des Français d’Algérie du 13 mai 1958 qui va conduire à la fin de la IVe République, au retour de De Gaulle au pouvoir et à la naissance de la Ve République. Une révolte populaire, devenue « révolution » en aboutissant, le 4 octobre 1958, à une nouvelle Constitution. Une Constitution qui, malgré de nombreuses et importantes modifications, régit encore, 61 ans après, notre relation de citoyen avec l’Etat. Le mouvement spontané, pacifique et patriotique des « gilets jaunes » du 17 novembre 2018 a-t-il des points communs avec celui des « Français d’Algérie » du 13 mai 1958 ? Comme en 1958, une nouvelle Constitution sera-t-elle nécessaire pour que se réalisent les attentes des gilets jaunes ? Se fera-t-elle, comme en 1958, au détriment du Peuple où la révolte actuelle saura-t-elle éviter les pièges d’une récupération politicienne ? Le passé est-il en train de rattraper le présent ? Sommes-nous devant une Histoire encore à écrire à laquelle chaque citoyen peut contribuer ? C’est ce parallèle historique, plein d’avenir, que nous vous invitons à découvrir dans le 10e AU FORUM des RAPATRIES diffusé ce soir sur TV Libertés.
-
Dimanche, avec plusieurs défilés, Paris à honorer Sainte Jeanne d'Arc
Plusieurs défilés ont marqué ce dimanche, comme chaque année, la Fête de Jeanne d'Arc à Paris.
Celui de l'Action française
Tout d'abord, à tout seigneur tout honneur, le traditionnel cortège de l'Action française. Toujours très animé, parti de l'Opéra dès 10 h, il fut le premier à arriver devant la statue de la Place des Pyramides. Enfin, presque le premier... car, dès potron minet, les autorités y avaient fort discrètement (bien que la fête de Jeanne d'Arc soit une fête nationale dont il n'y a pas à rougir) fait déposer quelques couronnes de fleurs (service minimum). Rappelons que dans les années 1920, les Camelots de Roi (les troupes de choc de l'Action française), avaient réussi, "au prix de 10 000 jours de prison" selon la formule consacrée, à imposer le deuxième dimanche de mai comme jour de cette fête patriotique.
Celui des nationalistes
Une fois la commémoration monarchiste terminée, vinrent les organisations nationalistes au premier rang desquelles se distinguait, avec ses nombreux drapeaux noirs frappés de son emblème, le fer de lance, la Dissidence française de Vincent Vauclin. La DF réalise actuellement un joli coup en présentant la liste de la Reconquête aux élections européennes du 26 mai prochain. Des délégations du mouvement belge francophone Nation, des jeunes camarades lillois d'Action nationale radicale, des monarchistes dissidents de l'AF étaient aussi présentes. Le Parti nationaliste français d'Ivan Benedetti, venu en force, bouclait ce défilé. Devant la statue de la Sainte les responsables des différents mouvements ainsi que le directeur de la revue Synthèse nationale, Roland Hélie, qui dans un esprit de synthèse avait bien volontiers répondu à l'invitation amicale de Vincent Vauclin (tout comme à celle d'Alain Escada l'après-midi), prirent la parole pour expliquer le sens profond de cette manifestation.
et celui de Civitas
L'après midi, c'était au tour de Civitas de battre le pavé parisien. Comme c'est le cas depuis plusieurs années le cortège catholique est parti de la Place Saint Augustin... là où la veille Carl Lang, au nom du Parti de la France, avait aussi organisé une cérémonie.
Avant le départ de cette manifestation, plusieurs responsables politiques et associatifs, parmi lesquels Alexandre Cabriac et Pierre Studer de Civitas ainsi que l'historienne Marion Sigaut, Clément Gautier au nom des royalistes, Alexandre Simonot des Comités Jeanne et Roland Hélie pour Synthèse nationale, intervinrent sur une tribune spécialement installée pour ce meeting en plein air et en plein soleil.
En tête du cortège qui rassemblait plus d'un millier de participants, trois cavaliers dont une Jeanne d'Arc en armure avaient fière allure. Cela n'échappa pas aux milliers de Parisiens qui flânaient en ce bel après-midi sur les Boulevards. Beaucoup manifestèrent d'ailleurs leur sympathie au passage de la procession. Les slogans : "La république est maçonnique, la France est catholique", "Nous voulons la vérité sur Notre-Dame" ou encore "Dissolution du CRIF et de la LICRA" ne laissaient pourtant pas planer l'ombre d'un doute sur la nature de celle-ci.
L'abbé Xavier Beauvais et Alain Escada, président de Civitas, prononcèrent leurs remarquables discours au cours desquels l'un et l'autre n'hésitèrent pas à émettre de sérieux doutes sur la version officielle de l'incendie "accidentel" de la Cathédrale Notre-Dame de Paris, avant la dispersion, sans incident, en fin d'après-midi place des Pyramides.
Le succès rencontré par ces différents rassemblements nous confirme que quelque chose est en train de changer dans notre beau pays de France...
S.N.
-
Paris samedi 11 • Images du Colloque : « Vers la désunion européenne » Intense présence de l'A.F. dans le débat public
Un colloque important ou un après-midi de réflexion politique intense, dense, mené par l'Action Française avec la participation d'un panel significatif d'intellectuels et d'acteurs politiques ou sociaux de haut niveau. Limitons-nous pour aujourd'hui à des images et à leurs légendes. Elles en disent déjà beaucoup.
Espace Charenton : Ouverture du colloque Vers la désunion européenne ? par François Marcilhac.
Première table-ronde. Interviennent : Philippe Murer, Frédéric Rouvillois, Alain de Benoist, Pierre-Yves Rougeron et Charles de Meyer.
De la cause du peuple à la haine du peuple : L'Europe contre les peuples une superbe intervention de Patrick Buisson s'intercale entre les tables-rondes. Un moment d'intense réflexion politique.
Vient aussi le tour des jeunes de prendre la parole sur différents thèmes en rapport à l'Europe.
Autre table-ronde Demain quelle Europe ? animée par Philippe Mesnard et qui réunit Jean-Luc Schaffhauser et Bernard Monot, tous deux députés européens, tous deux favorables à une Europe des nations - mais par des voies différentes. Un débat passionnant.
Il est revenu à Jacques Trémolet de Villers de conclure ce colloque en tous points remarquable et constructif.
Vue de la salle.
-
Emmanuel Macron recrute chez NKM
le recrutement comme conseiller politique au cabinet du chef de l’État de Jérôme Peyrat, 56 ans, figure de la droite, ancien conseiller de Chirac à Paris et à l’Élysée, de Sarkozy à l’Intérieur et à l’Élysée, suscitera les « oh » de son ancienne famille politique, les « ah » de la macronie, et les questions des observateurs.
Celui qui fut également directeur général de l’UMP sous la présidence de Nicolas Sarkozy et conseiller de Nathalie Kosciusko-Morizet rejoint le pôle politique élyséen recomposé, après le départ de Stéphane Séjourné, autour du conseiller spécial Philippe Grangeon. Maire de La Roque-Gageac en Dordogne depuis presque vingt-cinq ans, Peyrat possède la double culture, que les mauvais esprits disent trop rare en macronie, du haut fonctionnaire et de l’élu local. […]
Membre de France audacieuse, mouvement de maires et d’élus locaux lancé par Christian Estrosi en octobre 2017,Peyrat a pris ses distances avec les Républicains de Laurent Wauquiez, dont il a toujours combattu la ligne politique.
En 2013, Jérôme Peyrat préférait voter communiste que FN. Emmanuel Macron est bien entouré…
-
Radars embarqués : un bide, mais on continue…
Après les radars fixes, les radars travaux, les radars tronçons, fut annoncé, il y a un an, un nouveau « progrès décisif » dans la répression routière : les radars embarqués confiés au secteur privé. Le nec plus ultra de la technologie, flashant par devant, par derrière, de jour comme de nuit, par pluie ou par neige, aussi bien les excès de vitesse que les téléphones à la main et peut-être, demain, les conducteurs qui lâcheraient le volant d’une main pour se gratter le nez…
L’affaire partait mal dès le début puisque, selon une note du ministère de l’Intérieur, le contrat passé entre l’État et les sociétés privés pouvait s’interpréter comme du « prêt de main-d’œuvre illicite » dans une « activité matérielle de police ». Ce qui n’empêcha pas de commencer une expérimentation en Normandie, dont on a aujourd’hui les résultats : un bide !
Dans la Manche, par exemple, ça n’a flashé que 965 fois en trois mois, soit à peine plus de dix fois par jour : pas de quoi rembourser les 120.000 euros par an pour chacune des 26 voitures banalisées appartenant à des sociétés privées. Et ce, alors que, dans le même temps, le nombre total d’excès de vitesse enregistrés dans le département a augmenté de moitié. Même Chantal Perrichon, présidente de la Ligue contre la violence routière, y alla de sa critique du système. C’est assez dire le succès…
On conviendra qu’ici, tout entrepreneur rationnel aurait décidé qu’il était temps d’arrêter les frais. Mais pas les hommes de l’État, ontologiquement victimes du syndrome « trop investi pour faire marche arrière », doublé de la conviction que si ça ne marche pas, c’est qu’ils n’y sont pas allés assez fort. Et c’est logique : ce n’est pas leur argent qu’ils balancent, c’est le vôtre…
Conclusion, la Sécurité rentière routière nous annonce, aujourd’hui, que la conduite des voitures radars par des contrôleurs privés allait bientôt être étendue à trois nouvelles régions : Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire.
Des régions chères à Breizh Info qui, il y a un an jour pour jour, et six mois avant les premiers gilets jaunes, prophétisait « Limitation de vitesse à 80 km/h, radars embarqués, et si la politique de répression routière menée par le gouvernement finissait par provoquer sa perte ? »
https://www.bvoltaire.fr/radars-embarques-un-bide-mais-on-continue/