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  • La passion fusionnelle capitalisme-gauchisme

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    Ex: http://www.zejournal.mobi

    Hier, dans une présentation du texte sur la situation bolivienne, nous avions noté combien l’emploi de certains termes politiques courants au XXème siècle donnait une perception faussaire de la situation :
    « Si l’auteur l’ignore, nous ne voulons pas pour notre part ignorer une seule seconde que “les progressistes”, incluant les forces sociétales et une part très importantes des gauchismes, ou “marxistes culturels” aux USA, sont de loin, de très loin au sein du bloc-BAO les meilleurs alliés, complices et frères de sang du Corporate Power, dit également woke capitalism...» (Woke capitalism ? “Capitalisme éveillé”, ou “capitalisme avancé” [politiquement, c’est-à-dire et communicationnellement “avancé” ; c’est-à-dire capitalisme doté d’un masque progressiste qui est quasiment l’équivalent d’une “conscience progressiste”, qui lui est gracieusement fourni par tant de fractions progressistes et gauchistes partageant les objectifs déstructurants et dissolvant du Système, – et le passage in extremis à l’emploi de cette dialectique Système-antiSystème étant dans notre chef extrêmement appuyée et intentionnelle.) »

    ... Notre exemple-type et institutionnalisé serait bien entendu Daniel Cohn-Bendit, autrefois plaisamment connu dans les salons et les antichambres des barricades sous le surnom de “Dany le Rouge”. Il fut si populaire qu’ils voulurent tous êtres des “juifs allemands” tandis que “Dany le Rouge” se tirait avec adresse et clandestinement de France au Luxembourg (le 28 mai 1968), couvert par l’actrice motorisée pour l’occasion (MG-B décapotable),  Marie-France Pisier qui croyait tourner un film de Godard.

    (En fait, ce n’était pas du Godard : tous deux étant un peu lassés de la révolution, ils firent après leur escapade politique, « une escapade amoureuse » selon la délicieuse expression de la Bibliothèque Rose, de quelques semaines en Sardaigne.)

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    Aujourd’hui, Cohn-Bendit s’affiche comme un soutien affirmé du néo-libéralisme et de tout ce qui l’accompagne, un parfait exemple d’intellectuel-activiste partisan du capitalisme. A-t-il trahi la “révolution” ? Il affiche également, par son comportement, son aplomb, ses poses, ses convictions sociétales évidemment radicales et son caractère joyeusement supranational, le même entrain libertaire qu’on voyait chez “Dany le Rouge”. Aucune contradiction entre ceci et cela, aucune dissimulation, aucun jeu de rôle. Il est le parfait représentant d’une “passion fusionnelle” entre capitalisme et gauchisme ; on parle du capitalisme postmoderne qui se pare volontiers de vertus progressistes qui sont devenues sa marque de fabrique, c’est-à-dire du gauchisme postmoderne dont le courant libertaire s’exprimant essentiellement du point de vue culturel et sociétal est la plus juste référence postmoderne. 

    Le professeur de Liberal Arts à l’université de New York de 2008 à 2019  Michael Rectenwald, auteur de neuf livres dont le plus récent, Google Archipelago, montre sa connaissance des mécanismes de communication postmodernes, a entrepris d’expliquer dans un article pour RT.com pourquoi le Corporate Power est devenu, notamment aux États-Unis et particulièrement dans sa politique générale de communication qui fait aujourd’hui l’essentiel de la posture politique et des engagements qui vont avec, sociétal-progressiste, – ou dit plus justement “est devenu ‘woke’”, selon le mot qui désigne dans le langage sociétal-progressiste cette posture fondamentale. (Le titre de l’article de Rectenwald : « This is the BIG reason why corporate America has gone woke (plus 4 more) ».)

    3762490973.jpgEn termes US, particulièrement à la mode, il s’agit de l’attitude “wokeness” qui, dans cette science dialectique de la postmodernité, a remplacé le terme “cool” et son dérivé “coolness”. D’une certaine façon et si l’on mesure son emprise qui inclut désormais la toute-puissance capitaliste (le Corporate Power), il s’agit de la référence absolue de la structuration de surpuissance du Système. Le Monde , qui n’en manque pas une à ce propos de la fascination qu’il éprouve pour le Système et sa représentation opérationnelle terrestre que sont la dialectique sociétale et le progressisme du système de l’américanisme, nous en a donné il y a un an une appréciation  qui fait frissonner de plaisir les conversations des salons, lors des dîners du “parti des salonards” :

    « Woke est dérivé du verbe to woke, « se réveiller ». Être woke, c’est être conscient des injustices et du système d’oppression qui pèsent sur les minorités. Ce terme s’est d’abord répandu à la faveur du mouvement Black Lives Matter (apparu en 2013) contre les violences policières dont sont victimes les Noirs aux États-Unis, pour ensuite se populariser sur le Net. »

    Notre auteur Michael Rectenwald expose (en sens inverse dans son article, du n°5 au n°1) les cinq arguments qui expliquent la raison de cette fusion du capitalisme et du gauchisme-sociétal. Les quatre premiers exposés (du n°5 au n°2) sont des arguments de circonstances, qui relèvent d’une politique délibérée :
    • les dirigeants postmodernes du Corporate Power sont eux-mêmes “woke”, comme l’on dirait des “enfants de mai 68” ;
    • la clientèle la plus intéressante, la plus riche, la plus branchée-consommatrice, est elle-même “woke” (les pseudo-élites des côtes Est et Ouest aux USA, qui composent par ailleurs la clientèle principale du parti démocrate) ; le reste, ce sont les “deplorables” comme les identifia Hillary Clinton, et « les déplorables ont moins d’argent de toutes les façons et ils peuvent aller se faire voir s’ils n’apprécient pas le wokeness du Corporate Power » ;
    • « Être woke coûte moins cher que d’augmenter les salaires des employés» : on s’affirme woke, on agit woke, on s’applaudit woke, on fait de la pub woke et tout le système de la communication, la presseSystème, Hollywood applaudissent et travaillent à la promotion des produits ainsi vertueusement fabriqués ;
    • l’attitude “wokeness” agit comme un formidable argument face aux élites politiques, aux pressions des gouvernements et à tous leurs relais, terrorisés par tout acte qui paraîtrait mettre en cause un producteur de cette attitude-PC (Politiquement Correcte). 

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    Puis l’auteur arrive au cinquième argument, qui est en fait le premier dans l’ordre de l’importance, qui englobe tous les autres et tranche décisivement la question de cette apparemment étrange fusion entre capitalisme et gauchisme.  (« Ci-dessous, je passe en revue certaines des explications possibles du capitalisme modernisé avec la tendance gauchiste du ‘Corporate Power’, – les cinq dans l’ordre inversé, de 5 à 1, –  quatre étant diversement convaincantes, et une [la n°1] étant la plus décisivement convaincante. »)

    Michael Rectenwald nous explique alors pourquoi et comment le “wokeness” est si parfaitement constitutif de cette alliance entre la très-grand capitalisme globalisé et le gauchisme postmodernisé. Cette attitude postmoderne et sans précédent pour qui a l’habitude des classifications politiques classiques, représente en fait une synthèse (postmoderne, cela va de soi) de courants bien connus de cette attitude politique classique tout au long du XXème siècle. Il s’agit d’un recyclage massif de tout ce qui a échoué au XXème siècle, pris sous une autre forme, et donnant au capitalisme globalisé la clef d’accès à son rêve globaliste : c’est la victoire du marxisme (ou “marxisme culturel”) sur le capitalisme et la victoire du capitalisme sur le marxisme (ou “marxisme culturel”), – parce que, finalement, l’un est dans l’autre et inversement, puisqu’il s’agit finalement de la même chose, de la même nature, de la même ontologie-Système, puisqu’il s’agit enfin du Système lui-même...

    « L’attitude dite-“wokeness” fait elle-même partie du capitalisme globaliste. La politique de gauche est parfaitement compatible avec les agendas des géants mondiaux de l'entreprise et les soutient. Les multinationales et les militants de gauche veulent les mêmes choses :
    » • Le globalisme, – ou, en termes marxistes, l’“internationalisme”, – a toujours été un but de la gauche et il est devenu un but des entreprises multinationales. Les seconds élargissent leurs marchés et les premiers pensent qu'ils font avancer l'objectif marxiste du “Travailleurs du monde entier, unissez-vous !”.
    » • Immigration sans restriction : Fournit une main-d'œuvre bon marché aux entreprises et donne aux gauchistes le sentiment d'être politiquement branchés et moralement supérieurs pour être des antiracistes qui accueillent tout le monde, –- quelle que soit leur race, leur religion, leur sexe ou leur orientation sexuelle, – y compris les membres de gangs mexicains qui vendent de la drogue et des enfants , – tout cela à la campagne, mais pas vraiment pour camper dans leur salon.
    » • Le transgendrisme ou le polygendrisme, la pointe de la politique identitaire de gauche, est également bonne pour les affaires. Elle crée de nouveaux créneaux pour les produits d'entreprise, divise la main-d'œuvre et distrait les gauchistes par des arcanes et des absurdités quotidiennes.
    » • Se débarrasser des nations, du genre stable, de la famille, de la culture occidentale et (pourquoi pas ?) du christianisme, –  la marque du “progrès” gauchiste et de la politique d'avant-garde, – favorise également les objectifs corporatistes mondiaux, éliminant tout obstacle à la domination mondiale des entreprises. »

    Mais il y a un paradoxe à cette évolution assez rapide et qui s’est imposée avec une puissance inimaginable, de l’alliance entre le gauchisme (gauchisme-sociétal, pour parer cette mouvance des colifichets bling-bling des singularités humaines à caractère sexuel-absolument-libéré) et l’hypercapitalisme néo-libéraliste. Il s’agit de la position de forces marxistes de vieille souche, c’est-à-dire ces vieilles souches soi-disant inspiratrices de nos néo-révolutionnaires alliés au capital, qui restent redevables, à plus ou moins bon escient, et parfois même ridiculement mais qu’importe car seul nous importe le paradoxe, à cette fameuse doctrine. Ces vieilles forces marxistes qui ont gardé du marxisme ce qui leur importait, n’entendent pas une seconde y renoncer, et elles se font implicitement les plus virulents critiques de ces nouvelles forces gauchistes-sociétales, ou “marxistes-cultuelles”. Petite revue non limitative...

    • La plus “pure et dure” de ces forces, parmi nos connaissances et nos fréquentations, est le siteWSWS.org de la IVème Internationale trotskiste, extrêmement bien documenté et très largement suivi et influent. Les trotskistes de WSWS.orgn’aiment pas qu’on leur rappelle que les neocons viennent du trotskisme, et de toutes les façons ils les considèrent comme des déviants pathologiques, des traîtres absolus servant d’avant-garde de l’impérialiste capitaliste et américaniste ; ils considèrent de toutes les façons qu’ils ont trahi le trotskisme. La fureur sinon la haine qu’ils entretiennent à l’encontre du gauchisme-sociétal, palpable dans la façon qu’ils dénoncent le mccarthysme des divers mouvements sociétaux type #MeToo et autres sphères de dénonciation du même type, est incommensurable. La défense furieuse qu’ils assurent du cas Julian Assange, victime expiatoire du Système et du gauchisme-sociétal et artisan d’un antiSystème héroïque, est caractéristique de cette position opposée complètement au néo-“marxisme culturel” complice de l’impérialisme.

     • Il y a l’exemple du communisme chinois, qui reste politiquement intraitable à la tête polkitique de cette puissance. Même si la référence marxiste est chez lui purement ornementale, son développement effréné du capitalisme ne nous paraît nullement aller dans le sens du Système, et même au contraire, jusqu’à laisser se développer une finalité qui fait de cette puissance un adversaire potentiel à mort du capitalisme dans sa composante gauchiste-libérale. En Chine, la dimension sociétale caractérisant le gauchisme du Bloc-BAO est traitée par le mépris le plus complet. Nous laissons de côté toutes les tares de l’hypercapitalisme qu’on retrouve chez les Chinois (corruption, immenses fortunes des oligarques) parce que c’est l’inévitable conséquence du Système imposant à tous ses tares, parce qu’enfin il nous paraît probable que cette dimension ne parviendra pas à subvertir la direction communiste, à moins d’un effondrement qui se placerait nécessairement dans le cadre d’un phénomène global et catastrophique d’effondrement emportant tous les rangements actuels pour nous amener devant des perspectives inconnues balayant toutes les analyses et tous les constats présents. 

    • Le PC russe est un autre exemple de l’évolution d’un mouvement hérité du marxisme soviétique et qui s’est transformé en une force farouchement nationaliste et souverainiste.

    3978532730.jpg... Cette revue de détail nécessairement partielle et non limitative ne signifie en aucune façon qu’il existe, ou que va se créer un front vraiment “marxiste” contre le gauchisme-sociétal qu’on a tendance à assimiler au “marxisme culturel” pour le marier encore plus aisément à l’hypercapitalisme. (Leur “marxisme culturel” est un “marxisme de spectacle”, comme il y a la “société de spectacle” de Debord.) Seule importe cette position d'opposition très diverse à la passion fusionnelle capitalisme-gauchisme-sociétal, comme un socle continuel de critique, de mise en évidence et de dénonciation du simulacre capitalisme-gauchisme-sociétal.

    Cela veut dire que l’alliance fusionnelle entre les gauchistes-sociétaux, ou “progressistes-sociétaux”, et l’hypercapitalisme/néolibéralisme est totalement, absolument faussaire par rapport à ses prétentions in fine doctrinales, et qu’elle draine tout ce qu’il y a de pire dans la production du XXème siècle parmi les forces qui ont survécu aux terribles soubresauts de ce siècle. Elle est totalement dépendante du Système, à la fois, enfant et idiote utile du Système, et elle connaîtra nécessairement son sort.  Elle est totalement de son temps catastrophique, et comme lui rangement pseudo-politique, faussaire et catastrophique, qui passera à la guillotine de la métahistoire.- Source : dedefensa

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2019/11/21/la-passion-fusionnelle-capitalisme-gauchisme-6192290.html

  • LR : le dernier éteindra la lumière

    LR : le dernier éteindra la lumière

    LR n’a jamais voulu exclure Balkany, malgré tous ses déboires. En revanche, LR veut exclure Erik Tegnér car il est trop à l’écoute de l’électorat de droite. Erik Tegnér compte demander un recours.

    Tandis qu’au niveau local certaines digues sont prêtes à céder entre des élus LR et d’autres du Rassemblement national, la direction veut poursuivre le suicide engagé par Chirac et faire savoir qu’aucune porosité ne sera tolérée entre les deux formations politiques. Aurélien Pradié, le nouveau secrétaire général de LR, indique :

    «Erik Tegnér sera exclu d’ici la fin de l’année. Ce monsieur est le porte-parole de Marion Maréchal. Il n’habite pas chez nous, donc on va le soulager».

    «On lui reproche d’avoir accepté un poste au sein du Rassemblement national, ce que l’on ne saurait tolérer chez LR».

    Une information contestée par Erik Tegnér qui, «abasourdi» affirme «ne rien avoir reçu» pour l’heure et avoir appris la nouvelle dans les médias.

    Je n’ai évidemment accepté aucun poste au Rassemblement national. On me reproche ma proximité avec une personne (Marion Maréchal) qui n’est pas élue et a indiqué qu’elle ne se présenterait pas en 2022. On ne peut pas m’exclure pour cela. Je déposerai un recours». «C’est une véritable chasse aux sorcières, la droite est censée défendre la liberté d’expression, et pourtant chez LR on sanctionne la liberté de penser».«En m’excluant, on adresse un message aux 57% des militants qui sont favorables à une union des droites»

    Julien Aubert, député du Vaucluse, est défavorable à cette exclusion :

    «Je suis défavorable à ce qu’on exclue des gens sur leurs idées». «On a aujourd’hui des gens favorables à une fusion avec La République en marche, et on ne les exclut pas pour autant. Il faut sanctionner les actes, pas les idées, et avoir la même rigueur pour tous».

    Si LR veut purger, il va y avoir du boulot… Plusieurs élus LR militent pour une union des droites dans le Sud en vue des municipales à Béziers et Sète.

    Henri Gas, responsable LR de cette circonscription, a envoyé un message pour prendre la température sur une éventuelle alliance avec le maire sortant Robert Ménard en vue des municipales de mars à Béziers.

    « Chers amis, vu le contexte actuel, le moment est venu de se poser des questions et de prendre les bonnes décisions ».

    Selon Henri Gas, 90 % des personnes interrogées « veulent qu’on rejoigne Ménard, la messe est dite ! ».

    « Les Biterrois en ont assez des divisions et des querelles internes. Si l’on veut vraiment avancer, il vaut mieux être dans la majorité municipale que dans l’opposition. Et pour garder des territoires, on a tout intérêt à s’allier plus largement avec des gens qui ont des convictions de droite. »

    Comme lui, plusieurs élus locaux LR sont favorables à un rapprochement avec Ménard. Un repas en ce sens avait été organisé avec des membres de l’UDI, du RN et des Républicains début octobre.

    Ce rapprochement n’est pas du goût des Républicains, qui ont investi un candidat : Lewis Marchand, 35 ans, préféré à Henri Gas, qui avait demandé l’investiture, et à Antoine About, qui a décidé finalement d’y aller en solo. Des sanctions pourraient être prises contre les élus acceptant la main tendue de Robert Ménard. « Les Républicains n’existent plus à Béziers », balaye le maire de Béziers :

    « Leur électorat vote pour nous, ils sont pour faire tomber les frontières. Et dans les autres municipalités, ils n’en pensent pas moins, seulement, ils n’ont pas le courage de le dire. »

    Cette union des droites pourrait également aligner un candidat à Sète, dans le but de faire tomber le maire en poste François Commeinhes, ancien LR et désormais proche d’Emmanuel Macron. Ce candidat pourrait être Sébastien Pacull, président des Républicains de l’Hérault. En juin dernier, il militait déjà pour une ouverture plus à droite :

    « Ça ne me dérange pas de parler à des gens qui sont ou ont été au RN pour voir ensuite ce qui peut se passer. Il faut en finir avec les complexes. »

    Quand LR aura viré tous ces gens-là, il restera à éteindre la lumière et à jeter la clé.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-le-dernier-eteindra-la-lumiere/

  • Lettre ouverte à Didier Lallement, chien de garde du système néolibéral déguisé en préfet de police.

     
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    Philippe Bailly
    Monsieur Lallement,
    Il est des jours où la lumière apparaît, où la vérité ose se montrer, telle qu’elle est, sans fard.
    Incontestablement la journée du 16 Novembre 2019 est à ranger dans cette catégorie.
    À une dame se revendiquant « Gilet Jaune » vous avez, dans une morgue mal contenue, sèchement rétorqué « eh bien, nous ne sommes pas dans le même camp, Madame ».
    Ce faisant, vous indiquez que, à vos yeux, et donc aux yeux du pouvoir, nous ne sommes plus dans une logique de lutte sociale ou de lutte des classes mais bel et bien dans une guerre plus ou moins larvée entre deux France qui se font face, deux France irréconciliables.
    Dans cet élan de sincérité, probablement à votre corps défendant, vous ne faites, finalement, que dévoiler ce que nous subodorions déjà.
    Quiconque dans ce pays a une once de sens politique comprend vite que l’actuel pouvoir est dans une pure logique de répression.
    Vous le savez aussi car, en votre qualité de préfet de police, vous êtes à la tête du bras armé de ce pouvoir.
    Vous exercez cette fonction avec zèle et surtout sans état d’âme.
    Les cris des gilets jaunes éborgnés ou des manifestants aux mains arrachés, les arrestations arbitraires de syndicalistes ou de membres d’association ou de collectifs, les morts d’une femme qui a eu pour seul tort de fermer sa persienne au mauvais moment ou d’un jeune homme qui voulait prolonger un peu plus tard la fête de la musique sur les bords de la Loire, vous touchent la visière de la casquette sans faire bouger le bouton de votre caleçon.
    Tout ces gens ne sont à vos yeux que des riens qui doivent subir dans le silence ou être sévèrement sanctionnés.
    Fort de l’autorité que vous confère votre poste et du peu de cas que vous faite de la condition humaine des plus modestes, vous-vous en donnez à cœur-joie : des nassages et des gazages de foule, des tirs tendus de flash-ball, des milliers de gardes à vue qui conduisent fréquemment à de la prison pour de braves gens qui, à travers leurs manifestations, ne faisaient qu’alerter sur le drame social qui s’accentue en France, ne faisaient qu’accomplir un devoir somme toute citoyen en nous éclairant sur les injustices de ce pays.
    Eclairer, alerter, accomplir un devoir citoyen sont des actes forts de démocratie.
    Mais de cela, ni vous, ni ceux qui nous gouvernent n’en veulent.
    Il suffit de voir, lorsque vous fûtes préfet de police en Gironde, les chaleureuses félicitations que vous avez prodigué aux force de l’ordre après qu’elles eurent tabassé un député, c’est-à-dire ni plus ni moins qu’un représentant élu du peuple souverain, pour comprendre à quel niveau d’importance vous situez la démocratie.
    Vous vous présentez comme un rempart qui protège l’ordre.
    Oui, vous êtes un rempart, je n’en disconviens pas.
    Vous êtes le rempart qui protège un système économique où une infime minorité se gave au-delà de toute raison, au-delà même du vertigineux et au détriment de l’intérêts général.
    Vous êtes le rempart qui protège les délocalisations sauvages et les licenciements boursier qui jettent des centaines de milliers de nos compatriotes dans la misère et la précarité.
    Vous êtes le rempart qui protège le démantèlement systématiques de nos services publics dans l’optique à peine voilée de leur privatisation.
    Vous êtes le rempart qui protège toutes les dérégulations qui font qu’actuellement, à un rythme quasi quotidien, des salariés du privés et du public, des agriculteurs, des petits artisans, des chômeurs indemnisés ou non, sombrent dans un tel désespoir qu’ils mettent fin à leur jour.
    Vous êtes le rempart qui protège la casse du droit du travail qui ubérise notre société et fait que, chaque année, plus de 500 salariés perdent leur vie accidentellement en essayant de la gagner. Vous êtes le rempart qui protège la fraude fiscale des milliardaires, les spéculations boursières les plus obscures et la corruption d’une partie de notre élite politique qui place l’intérêt général à niveau proche du néant.
    Vous êtes le rempart qui protège les conflits d’intérêts et les marchés truqués toujours aux profits des mêmes.
    Vous êtes le rempart qui protège celles et ceux qui jettent à la vindicte populaire, le noir, le musulman, le migrant ou tout autre bouc-émissaire commode.
    Avec un tel pedigree on en arrive presque à se dire que si vous aviez vécu à des périodes plus sombres de notre histoire vous auriez été un monstre.
    Mais, ayant le sens de la mesure et de l’honnêteté de ce peuple que vous méprisez tant, je nous ferai pas ce procès d’intention.
    Monsieur Lallement, en ce 16 novembre, vous avez, d’un pas guilleret, foulé les tous premiers mètres du sentier, certes encore très long, qui mène à cette guerre civile dont personne, ou presque, ne veut.
    Grand bien vous fasse.
     Laissez moi cependant vous dire que parfois, ce sont les communards qui gagnent la semaine sanglante, et ce, plus souvent que vous ne le pensez.“

  • Jacques Villemain : "Oui, des crimes de guerre, contre l'humanité, et de génocide ont été commis en Vendée"

    Au coeur du salon du livre de la Durbelière, Thomas Cauchebrais a reçu le diplomate et juriste Jacques Villemain, qui a mis un point final à la controverse de génocide en Vendée par son ouvrage monumental, "Vendée, 1793-1794" paru en 2017 aux éditions du Cerf. Jacques Villemain a travaillé pendant plusieurs années sur les questions de justice et de droit pénal international. Haut-fonctionnaire du Quai d'Orsay en poste à la Haye auprès des tribunaux pénaux internationaux et de la Cour pénale internationale, grâce à son expertise dans les génocides rwandais ou d'ex-Yougoslavie, il a abordé de manière nouvelle ce qui s'est passé en Vendée en 1793 et 1794.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/23/jacques-villemain-oui-des-crimes-de-guerre-contre-l-humanite-6191809.html#more

  • Sur CNews, Eric Zemmour : "Les gilets jaunes ont tué Emmanuel Macron"

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un éleveur bovin condamné à 8.000 euros d’amende à cause de l’odeur de ses vaches !

    Nicolas Bardy, un éleveur bovin du Cantal de 39 ans, a été condamné mercredi à Limoges à une amende de 8.000 euros pour « nuisances olfactives » liées à son exploitation, après avoir été attaqué en justice par un couple de retraités néoruraux arrivés de Saint-Étienne et gênés par l’odeur et la proximité de ses vaches. Ce n’est pas tout : en plus des 10.000 euros de frais de procédure dépensés avec les années, l’éleveur de Lacapelle-Viescamp a dû investir 120.000 euros dans la construction de deux nouveaux bâtiments plus éloignés de ses voisins.

    “Au fur et à mesure des procédures, (les voisins) sont arrivés à nous faire déménager (à plusieurs centaines de mètres). Et en plus de nous faire déménager, aujourd’hui, ils vont nous faire payer pour les nuisances olfactives des années passées”, a déclaré l’éleveur vendredi au micro de TF1. “Cela me met en colère. Les odeurs font partie du folklore et de la campagne”, a-t-il déclaré dans le quotidien La Montagne. Une pétition et une cagnotte en ligne ont témoigné du large soutien à l’éleveur.

    7sur7 / La Montagne

    https://www.tvlibertes.com/actus/un-eleveur-bovin-condamne-a-8-000-euros-damende-a-cause-de-lodeur-de-ses-vaches

  • Emmanuel Macron, ou l’art de jeter de l’huile sur le feu

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    Nicolas Gauthier a dit avec talent l’insondable maladresse d’Emmanuel Macron quand il s’adresse à ce qu’il faut bien appeler… le peuple. Peuple dont il s’est lui-même séparé depuis cette fameuse admonestation du « Je traverse la rue et je vous en trouve » (un emploi). Séparation validée et revalidée constamment depuis deux ans, par lui-même ou ses hommes. Dernière réussite en la matière : celle du préfet de police de Paris à une gilet jaune : « Nous ne sommes pas dans le même camp. » Armé d’un tel florilège, allez faire pleurer dans les chaumières sur la France en archipel et essayez de vous faire passer pour le grand rapiéceur providentiel… Emmanuel Macron n’a décidément peur de rien.

    Donc, la visite du Président dans sa ville natale d’Amiens ne s’est malheureusement pas limitée au couplet – fort recevable, par ailleurs – sur la positive attitude, repris avec enthousiasme par Sibeth Ndiaye, dénonçant une France « trop négative », trop souvent encline à la « sinistrose », et nous rappelant que la France était un pays formidable, qu’il « faut aimer aussi ». Nouvelle façon, enjouée, de tracer des limites, des camps ? Qui ne serait pas pour eux n’aimerait pas assez cette France qu’il faut aimer ?

    Emmanuel Macron aurait dû s’en tenir là et faire profil bas mais, fidèle à son naturel qui l’avait poussé, l’automne dernier, à jouer les provocateurs avant que ne se déclenche l’orage des gilets jaunes, il a voulu faire la leçon à ceux qui s’apprêtent à protester, le 5 décembre prochain, contre sa . Nouvelle façon de délimiter ce « camp », le discréditer, le rendre repoussant pour ceux qui hésiteraient encore à rejoindre le mouvement. Vous n’allez tout de même pas faire grève avec ces gens-là, voyons ?

    Ces gens sont des corporatistes, engagés dans une « une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux », a affirmé, ce vendredi 22 novembre, Emmanuel Macron.

    Ces gens font de la politique : « Cela fait quelques mois que les uns ou les autres, inspirés par une logique de politique politicienne ou par une vision de la société que je ne partage pas. »

    Ces gens sont pris dans une « mobilisation étrange » dirigée contre une réforme « dont on ne connaît pas les termes exacts ».

    Tout cela est en partie vrai. Mais réversible comme un gant et, finalement, accablant pour le Président et sa réforme. Une réforme non seulement des régimes spéciaux – qui se défendait mais qu’il fallait mener autrement, sans la noyer dans une réforme « systémique » (quelle idée…) – mais qui impactera tout le monde, entraînera des incertitudes et des baisses de pension pour une majorité de Français. Et Emmanuel Macron voudrait que les choses se passent tranquillement sans qu’on connaisse, en plus, « les termes exacts » de l’arnaque ?

    Mais l’argument massue – ou LBD – n’a pas tardé, comme il y a un an, à surgir du chapeau, ou de la casquette de M. Lallement, peut-être : ces gens-là « veulent à chaque occasion créer le désordre ». Emmanuel Macron a dénoncé « tous ceux qui essaient de jouer avec les peurs [qui] non seulement se trompent de combat », mais aussi « prennent des responsabilités au regard de la démocratie. Le droit de manifester doit être respecté, dans un cadre, celui de la non-violence. Tous ceux qui franchissent cette ligne sont les ennemis du droit de manifester. »

    Emmanuel Macron essaie de faire peur avec la moustache de M. Martinez, la chevelure de Marine Le Pen mais surtout les cagoules des Black Blocs. Quelque chose me dit qu’il y aura plus que ces trois « camps » à protester le 5 décembre. N’a-t-il pas compris que cette diabolisation grossière ne fait qu’accroître la mobilisation ?

    L’un de ses partisans, M. Villani, qui sait compter, l’a bien compris, lui, et a proposé l’organisation d’un référendum sur les retraites. Pas idiot. Dans l’immédiat, on pourrait suggérer à MM. Macron et Castaner de s’occuper enfin des Black Blocs.

    Pascal Célérier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-ou-lart-de-jeter-de-lhuile-sur-le-feu/

  • Manifestation contre l’islamisme à Paris : pas un mot dans les grands médias !

    Une semaine après la manifestation identitaire des musulmans (10 novembre 2019) à Paris, ultra-médiatisée avec la participation d'hommes politiques de premier plan, une contre-manfestation elle-aussi identitaire, anti-islamiste cette fois, était organisée dans la capitale, le 17 novembre 2019.

    Dans un soucis d'impartialité et de justice, on pouvait s'attendre à quelques images de l'évènement sur les chaines d'information. Or, pas un mot sur ce défilé à la télévision et à la radio. Seuls quelques timides articles sur le web ont relaté les faits, en l'occurence quelques centaines de militants proches de "génération identitaire", un groupe classé à l'ultra-droite.

    Son délégué, Clément Gandelin, a déclaré que cette manifestation était surtout une réponse à l'attentat de la préfecture de police de Paris et au phénomène de l'infiltration par les islamistes de nos structures administratives, économiques et autres (y compris les médias ?). Aucune personnalité d'ampleur ne s'est déplacée. En croisant les sources, on apprend que les participants étaient plutôt jeunes, mais pas seulement (un prof de collège à la retraite aborde la question des repas hallal dans les cantines). Des photos des terroristes ont été brandies aux côtes des drapeaux tricolores. Aucun incident n'est à signaler, hormis un drapeau algérien sorti d'une fenêtre au passage du cortège. A noter que la LDJ (ligue de défense juive) appelait à rejoindre le cortège.

    Pas de voitures brûlées, pas de mobilier urbain saccagé ni d'affrontement avec les forces de l'ordre : il est vrai que ce défilé paisible contrastait avec les démonstrations des barbares d'ultra-gauche sur la Place d'Italie la veille, retransmises en direct sur BFM-TV et plus portrices sur l'audience qu'un défilé de braves gens inquiets par la montée des violences islamistes et gauchistes : c'est le principe de l'audimat et de la logique publicitaire.

    Deux poids deux mesures. Pas de couverture médiatique pour des gens suspectés d'extrêmisme et de "racisme", alors qu'aucune croix celtique ou insulte raciste n'ont été rapportées. Un nombre assez faible de manifestants ? Certes, les médias pouvaient considérer comme anecdotiques cette marche sur ce critère, mais alors pourquoi relater régulièrement les rassemblements pro-migrants de quelques dizaines de gugusses ? Pourquoi assurer une couverture médiatique aux associations subventionnées qui soutiennent les sans-papiers ? Aux quelques étudiants qui bloquent l'entrée des universités ? Aux individus qui défilent contre les "violences polcières" ? Tout est question de choix journalistiques, liés à la formation culturelle et idéologique des gens chargés de l'information en France.

    Autre motif de cette censure : les "mauvaises idées" des militants de génération identitaire : souverainistes, partisans de la préférence nationale, contre l'immigration, pour le droit à la sécurité et la tranquillité. Autant de thèmes classés très à droite dans l'hexagone, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Qui sont-ils ces militants ? D'après les photos, essentiellement des jeunes, mais aussi des retraités comme ce prof d'anglais qui aborde la question des repas hallal dans certaines cantines scolaires. On ne voit ni nazillon, ni fou furieux encagoulé près à en découdre. Pas de black block, antifas et autres toqués tout de noir vêtu prêts à tout casser :

    Résultat de recherche d'images pour "génération identitaire"

    Alors pourquoi ce silence télévisuel sur le sujet ? Peur de faire de la promo pour des gens politiquement incorrects ? Peur des islamistes ? Consignes du pouvoir en place ? Certes, on a le droit de désapprouver les mots d'ordre de ce défilé, mais on a aussi le devoir de laisser les gens exprimer leurs inquiétudes, surtout trois cents morts après les attentats jihadistes. De plus, les manifestants paient aussi la redevance télévisuelle (140 euros !) et ils ont le droit à un peu de respect de la part des journalistes. Soit chacun a la parole, soit on sélectionne : c'est la démocratie sous contrôle des opinions... La France est bien le pays des blocages culturels, où une caste de bobos reproche aux autres son propre refus de s'ouvrir aux points de vue contraires. 

    Sur la question de l'islamisme, il est utile de parcourir cet article déroutant évoquant l'opinion des algériens sur la manifestation du 10 novembre dernier :

    https://www.lepoint.fr/afrique/manifestation-contre-l-islamophobie-ce-qu-en-disent-des-algerois-12-11-2019-2346815_3826.php

    Si le racisme et le choc culturel entre Europe et Maghreb sont évoqués, beaucoup d'algériens insistent sur la pratique personnelle de la religion qui ne doit pas s'imposer aux autres, ni interférer sur les lois en place. Surtout, le musulman ne doit pas choquer quand il émigre dans un pays qui a la générosité de l'accueillir. Des opinions qui contrastent avec celles de la majorité de nos journalistes télévisuels. Il est vrai qu'en Algérie, leurs confrères ne sont pas formés par des nervis d'extrême-gauche et des frères du Grand Orient de France. Tout est question de climat culturel. A voir des "fascistes" partout, on finit par en fabriquer !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manifestation-contre-l-islamisme-a-219332

  • 5 décembre 2019 : journée à très haut risque pour la Macronie si la convergence des luttes se poursuit

    5 décembre macron edouard philippe castaner manifestation police gendarmerie.png

    Le 12 décembre 1995, au plus fort de la contestation, deux millions de Français étaient descendus dans les rues pour dire NON au Plan Juppé.Vingt quatre ans plus tard, le premier ministre Edouard Philippe exhume les cendres d’une politique massivement rejetée par les Français de l’époque.
    La Macronie espère bien réussir ce qu’Alain Juppé, « droit dans ses bottes », avait partiellement raté en 1995..
    Imposer aux Français une politique d’austérité pendant qu’ultras-riches et politiciens s’en mettent toujours plus dans les poches..
    Au prix d’une terrible répression ayant infligé des blessures de guerre à des manifestants, le gouvernement a tenu bon malgré une année de contestation des Gilets jaunes, bien aidé, il faut l’avouer, par des casseurs ayant largement affaibli le mouvement.
    Mais il va être beaucoup plus délicat pour l’exécutif de réprimer de la même manière des grévistes, surtout si leur nombre est important.
    Paralysie des transports routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, blocage des raffineries..
    Il n’en faut pas davantage pour totalement scléroser un pays et son économie.
    Non structurés sur le plan syndical, les Gilets jaunes ne peuvent manifester qu’en dehors de leur temps de travail, sur leur temps libre personnel.
    C’est toute la différence avec des grévistes qui utilisent leur emploi, leur temps de travail, comme un moyen de lutte.
    Une grève bien menée est un moyen particulièrement efficace pour faire plier un gouvernement.
    Ce n’est pas pour rien que les personnels actifs de la police nationale n’ont pas le droit de grève et que ce droit de grève, de manière générale, est très régulièrement attaqué.
    Les grandes centrales syndicales et notamment la CFDT jouent, tout comme les syndicats de police, au poker menteur, tant avec le gouvernement qu’avec les Français.
    Ils posent un ultimatum sachant qu’à deux semaines du jour J, on ne peut plus rien obtenir de sérieux de la part de cet exécutif, si ce n’est des miettes.
    Soit les syndicats vont encore une fois se coucher devant quelques pseudos concessions faites par le gouvernement et trahir à nouveau les Français tout en criant victoire, soit ils vont devoir aller jusqu’au bout du bras de fer engagé.
    Il n’y a pas d’autre alternative possible.
    Pour des millions de Français, la qualité de vie et le pouvoir d’achat ont disparu comme pour une majorité de policiers, au bout du rouleau..
    La fracture sociale de 1995 est devenue un gouffre abyssal en 2019..

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/5-decembre-2019-journee-tres-haut.html