Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La France est dans un «ensauvagement général» avec un «degré de violence inédit», alerte le renseignement

    1025412849-800x445.jpg

    Le coordinateur national du renseignement a mis en garde contre «une forme d’ensauvagement général» à laquelle fait face la France et d’autres sociétés occidentales, constatant un «degré de violence inédit», rapporte l’AFP.

    Lors d’une conférence au salon dédié à la sécurité intérieure des États, Milipol, à Villepinte, en Seine-Saint-Denis, Pierre de Bousquet de Florian, le coordinateur national du renseignement, a mis en garde contre plusieurs dangers.

    «On constate une forte dégradation des rapports sociaux dans les sociétés occidentales», a observé jeudi le coordinateur national du renseignement, Pierre Bousquet de Florian, parlant d’«un degré de violence» inédit.

    Evoquant des «postures populistes de plus en plus véhémentes», il estime que l’on est face à «une forme d’ensauvagement général de notre société avec un degré de violence et une rapidité de montée vers la haine que nous n’avions jamais connus auparavant».

    La France n’est «pas la seule concernée», et le djihadisme n’est pas «la seule idéologie» préoccupante, a-t-il expliqué.

    Dans ce contexte, il a évoqué plusieurs points «d’attention majeurs» pour les services: l’ultradroite et l’ultragauche, mais aussi «les radicaux de tous bords».

    Selon lui, cela comprend tous les groupes se distinguant par des discours «de plus en plus violents» c’est-à-dire les antispécistes, les autonomistes, les identitaires, demain peut-être une marge radicale de mouvements écologistes…»

    Il a enfin évoqué «une quatrième catégorie à laquelle il faut être attentif, les Etats». Si «on n’a pas constaté de véritable terrorisme étatique contre nos intérêts ces dernières années», «il n’est pas exclu qu’un Etat acculé puisse recourir à ce type d’extrémités.»

    Source: Sputnik

    Crédit photo: © AFP 2019 Thibauld MALTERRE

    https://www.alterinfo.ch/2019/11/22/la-france-est-dans-un-ensauvagement-general-avec-un-degre-de-violence-inedit-alerte-le-renseignement/

  • Le nouveau numéro (n°81) de Terre et peuple magazine est sorti

    TP_81_couverture.jpg

    Le site de Terre & peuple cliquez là

    RAPPEL : 

    T&P Journée artisanat [1].jpg

  • Sur CNews, Eric Zemmour VS François Asselineau sur le Frexit, l'immigration, l'UE


  • JEUDI 28 NOVEMBRE, AU COURS DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS, STÉPHANIE BIGNON, PRÉSIDENTE DE TERRE ET FAMILLE, NOUS PARLERA DE La Défense DE LA RURALITÉ

    Diapositive1 copie 7.jpg

    LES PRÉCÉDENTES ÉMISSIONS CLIQUEZ ICI

  • Samedi 7 décembre à Montpellier : séminaire du Clan des Brigandes

    seminaire-rose-epee-montpellier-2019-1.jpg

    En savoir plus cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • AU-DELÀ DU POPULISME : UN TEXTE DE GABRIELE ADINOLFI

    2753196623.jpgLes récents succès du populisme en Europe, s’ils doivent être considérés comme un pas dans la bonne direction, ne constituent qu’un point de départ et doivent être complétée par une action plus approfondie, celle, en particulier, que mène le réseau européen des Lansquenets, créé et animé par notre camarade Gabriele Adinolfi. Celui-ci vient de mettre les choses au clair dans le texte que nous publions ci-dessous-ForumSi

    « AU-DELÀ DU POPULISME »

    « La forte percée de Vox en Espagne débouche sur un gouvernement minoritaire de gauche qui accentue la tension. Ce n'est pas si différent de ce qui se passe en Italie, en France, en Allemagne.

    Nous assistons aujourd'hui à une “crise de représentativité” de la classe dirigeante (progressistes et bourgeois), face aux exigences de déçus de la mondialisation s’exprimant dans le “populisme”. Entre la première et les seconds, se situe le pouvoir économique, qui n’est pas complètement unitaire et s’articule en fonction des besoins du moment historique.

    Cette divergence à trois niveaux crée une impasse apparente. Sur le plan du pouvoir réel qui, plus que des stratégies, exprime des orientations, nous avons la classe politique vétuste et obsolète, laquelle, ancrée sur l'”Etat profond”, livre une guerre civile abstraite mais constante, évoquant et provoquant des fantasmes et des climats d’urgence, et les représentants du populisme, qui avancent dans les urnes mais sans rien exprimer de concret.

    Le précédent socialiste

    Dans les cours et recours historiques, les analogies offrent parfois des scénarios inversés.

    Avec des différences dues notamment à la démographie, nous nous trouvons un peu dans la situation d’il y a cent ans. À l'époque, la rébellion était vaguement prolétarienne et socialiste ; aujourd'hui, elle est populiste et petite-bourgeoise. Mais le manque de préparation de ses représentants politiques est le même.

    Le socialisme a erré entre deux chimères. Il y a eu les revendications maximalistes (c'est-à-dire la révolution, et rien de moins) qui, faute de réalisme, se sont réfugiées dans le mythe de l'effondrement du système. Il en va de même pour les populistes, qui attendent à tout moment la capitulation des banques et des structures en place. Il y avait aussi le réformisme, qui reposait sur cette illusion que la négociation allait transformer progressivement le capitalisme en socialisme. Mais il n'a même pas eu la force de négocier, les représentants syndicaux n'étant ni les représentants de l'ensemble du prolétariat, ni organisés comme il aurait dû l'être.

    Aujourd’hui, les politiciens populistes espèrent, avec le vote, changer des relations de pouvoir consolidées, alors que le succès électoral ne peut à lui seul atteindre cet objectif, comme l’a prouvé l’après-guerre 14-18, lorsque les socialistes étaient majoritaires en Allemagne et en Italie, et ont fini par perdre toute confrontation politique.

    La leçon de Lénine et Mussolini

    Seuls deux révolutionnaires ont émergé à cette époque.

    L'un d’ eux, Lénine, expliqua même aux représentants d'autres nations de l'Internationale communiste combien les deux voies empruntées jusqu'alors étaient fallacieuses et comment un processus révolutionnaire devait être accompagné par la création d'un parti-stratège capable de se doter des moyens de confrontation, de bataille et de négociation, et, surtout, de ne pas se diluer dans sa dialectique avec le front opposé.

    L'autre, Mussolini, est allé beaucoup plus loin, en comprenant que le schéma élémentaire de la lutte des classes était invalidant et qu'il devait être remplacé par le conflit entre producteurs et parasites, pour l'introduire dans le concept révolutionnaire de la nation.

    En l’occurrence, les producteurs ne sont pas ici seulement les petits entrepreneurs, mais toutes les forces impliquées dans un processus de production.

    Mussolini, comme Lénine, théorisa la stratégie du parti et lui permit de pratiquer l'organisation des producteurs, comme le faisait le Russe avec le seul prolétariat.

    Sans les mettre au même niveau, il ne faut pas oublier qu'ils ont tous deux gagné et que les faits leur ont donné raison.

    Le rôle joué par les Lansquenets

    Telle est la leçon à tirer avant qu'il ne soit trop tard.

    Il faut, en Europe, un  parti-stratège, de cadres plutôt que de masse, qui se mette en relation avec les composantes sociales de producteurs par le biais de leur organisation politico-économique, et qui puisse donc jouer un rôle positif d'avant-garde stratégique et porteuse de propositions.

    Notre tâche principale est d’aller dans cette direction.

    Je peux dire avec une pointe de fierté que cette ligne, que j'essaie d'étayer depuis quelques années maintenant, commence à être mise en œuvre dans plusieurs pays européens. Il ne s’agit pas de construire un parti (ou un mouvement) qui s'impose aux autres, mais d’opérer là où les éléments favorables existent déjà, de les diriger et de leur donner corps et âme, en les retirant des illusions maximaliste et réformiste.

    Il ne s'agit donc pas de recruter des personnes dans un nouveau conteneur, mais de les activer dans des synergies opérationnelles partageant une “cosmovision”, ainsi qu’une mentalité pratique et clairvoyante. » 

    Gabriele Adinolfi

    http://forumsi.fr/2019/11/au-dela-du-populisme-un-texte-de-gabriele-adinolfi.html?fbclid=IwAR0q82niVDDEF4SpisOn_WWE3ssK-pn4a9kMDJp54Fqd0DdNoUVFqxnSEtE

  • Le Samedi Politique – Gilets Jaunes, crise sociale : Que fait la Police ?


    Après un an de mobilisation des Gilets Jaunes, le bilan sécuritaire du ministère de l’Intérieur de Christophe Castaner est calamiteux. Les ordres donnés à la police sont incompris voire honnis par les manifestants et une partie des Français. Les blessés parmi les Gilets Jaunes se comptent par dizaines quand des révoltes violentes de banlieues restent souvent impunies par peur de l’embrasement.

    Alors que le pouvoir politique d’Emmanuel Macron tremble, les forces de l’ordre sont devenues des garde-fous, écrasées entre leurs faibles moyens et la colère sociale à affronter. A quelques jours de la grande manifestation du 5 décembre contre la réforme des retraites, l’exécutif retient son souffle.

    Philippe de Veulle, avocat au barreau de Paris et défenseur de nombreux Gilets Jaunes, et Eric Roman, secrétaire national du Syndicat France Police – Policiers en colère, reviennent sur cette situation complexe où le peuple des deux côtés des barricades souffre souvent des mêmes maux.

    https://www.tvlibertes.com/le-samedi-politique-gilets-jaunes-crise-sociale-que-fait-la-police

  • Les alternatives à Facebook et Twitter

    Vk => https://vk.com/feed

    GAB => https://gab.com/home

    Minds => https://www.minds.com/newsfeed/subscriptions

  • Congrès EELV : Yannick Jadot, à peine couronné et déjà guillotiné !

    images.jpeg

    Nicolas Gauthier

    Si certains en doutaient encore, le congrès d’EELV, tenu ce week-end à Saint-Denis, vient d’administrer la preuve que les écologistes persistent à communier dans la haine du bonheur et la détestation du vivre ensemble.

    En effet, avec Yannick Jadot, leur candidat aux dernières élections européennes, tout juste auréolé de ses 13,5 %, se trouve désormais sur la sellette, sachant que l’une des quatre motions qu’il soutenait, « Le temps de l’écologie », menée par l’ancienne députée Éva Sas, ne recueille que 26,2 % des suffrages. Aux deux phobies plus haut évoquées, on peut donc en ajouter une autre : celle du succès.

    Les résultats des trois autres motions en lice ? « Démocratie écolo », de Philippe Stanisière et Christine Juste, se contente de 8,5 %, « Le Souffle de l’écologie », d’Alain Coulombel, de 21,5 %. Quant à la « vainqueuse » ou la « vaincrice », pour causer en dialecte local, menée par Julien Bayou, de la direction sortante, elle caracole en tête avec 43 % des vot.e.s exprimé.e.s. Son intitulé ? Un concept navigant à vue entre Sibeth Ndiaye et Laurent Gerra : « L’écologie au pouvoir, grandir ensemble pour gagner enfin ». Ce qui n’est pas exactement « inzepocket », objectera-t-on.

    Abel Mestre, du Monde, entomologiste réputé des espèces politiques menacées, note, tout en litote : « Avec un retard compris entre 15 et 20 points, c’est un désaveu pour l’aspirant présidentiable. » Éva Sas – qui, malgré de trompeuses apparences, n’entretient aucun lien de parenté avec le prince Malko Linge, plus connu sous l’acronyme de SAS – tient néanmoins à préciser, toujours selon la même source : « La direction sortante n’a pas la majorité, c’est aussi un désaveu ! Nous sommes satisfaits, notre objectif est rempli. […] La ligne Jadot est représentée dans toutes les motions, ce n’est pas un pour contre Jadot. Et désormais, il a près d’un quart du parti qui le soutient. Ça le conforte. »

    Un quart du parti seulement ? Mais présent partout ailleurs ? Yannick Jadot, ou l’imam caché d’EELV, en quelque sorte. Culture gauchiste et basiste oblige, ce n’est pas la première fois que nos amis Verts couperaient toute tête émergeant de la meute et, surtout, susceptible de mener le parti à la victoire. « Pour gagner enfin », disaient-ils…

    Mais toujours à propos de victoire, c’est évidemment sur les prochaines élections municipales que nos winners comptent pour se refaire la cerise. Pourtant, les temps ont changé, depuis celui où un Jean-Vincent Placé parvenait à faire croire à un Parti socialiste alors puissant que les hordes vertes pouvaient faire et défaire les maires, entrants ou sortants. Dans son enthousiasme et sa rage de convaincre, il évoquait alors des scores écologistes à deux chiffres, oubliant souvent qu’il y avait une virgule au milieu.

    Une équation qui se complique davantage quand on sait que ce vote est principalement circonscrit dans les villes de plus de cent mille habitants ; là où l’écologie est plus un prêt-à-penser urbain qu’un mode de vie rural. Les voilà donc condamnés à jouer les forces d’appoint.

    Néanmoins, et ce, à leur manière, les Verts ont gagné la bataille des idées, les préoccupations écologiques ayant été prises en compte par l’ensemble des autres partis en présence ; ce qui n’est pas fondamentalement une mauvaise nouvelle. Mais, au passage, ont également perdu de leur spécificité d’origine, ayant depuis belle lurette abandonné le retour à la terre, cet aimable revival maréchalo-woodstockien, pour se tourner vers des luttes sociétales – théories du genre, post-féminisme, antispécisme, collapsologie – dont le moins qu’on puisse prétendre est qu’elles n’affolent pas plus que ça une majorité de Français plus préoccupés par les fins de mois que par celle du monde.

    En attendant, EELV offre un assez réjouissant spectacle. La relève de la bande du Splendid est enfin assurée. C’est déjà ça de gagné pour la planète. Celle des humoristes, évidemment.

    Source cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/11/22/congres-eelv-yannick-jadot-a-peine-couronne-et-deja-guilloti-6192504.html

  • Les black-blocs, fidèles fils de 1789

    6a00d8341c86dd53ef0240a4a71468200b-800wi.jpg

    Nombreux sont ceux qui s’offusquent face à la violence présente dans les manifestations de gilets jaunes. Ça condamne à tout va. Le dernier exemple que l’opinion publique retient est le saccage, à Paris, du monument rendant hommage au Maréchal Juin, le 16 novembre dernier.
    Plusieurs questions se posent ? S’agissait-il de gilets jaunes ? S’agissait-il de black blocs ? Ou bien de « casseurs ».

    Le casseur passe bien, c’est à la fois un gilet jaune et un black bloc. Les uns voient dans ces manifestations, seulement des black-blocs d’extrême gauche et d’autres pensent que les gilets jaunes sont tous des casseurs. Et ceux-ci demandent qu’il serait mieux que les choses se règlent autour du fameux « débat démocratique ». « Il faut s’asseoir autour d’une table et discuter » nous dit-on. À chaque fois qu’un média parle d’une manifestation, on a l’impression que la violence ne devrait plus exister au XXIe siècle et que c’est chose étrange de voir des heurts, des troubles et des dégâts surgirent à cette occasion !

    Mais il ne s’agit pas ici de légitimer la violence, il s’agit surtout de ne pas se donner cet air suffisant et hautain comme ces journalistes qui s’érigent en moralisateur de la sainte raison et qui répondent à la violence par un méprisant « mais quand même, il faut mieux discuter, enfin ! » Comme si c’était évident.

    Alors, il faut se faire l’avocat du diable et se mettre à la place d’un militant d’extrême gauche, par exemple. C’est toujours plus intéressant de bien comprendre ceux qui agissent différemment. Le militant d’extrême gauche, qui s’organise en black bloc lors d’une manifestation et perçoit la violence comme une fin. La lutte qu’il mène doit aboutir à un état de chaos qui est plus préférable au capitalisme, règne de l’argent. La guerre civile qu’il semble promouvoir est, de son point de vue, bien plus proche de la paix que l’état actuel des choses dans lequel les dominants exploitent les dominés (en extrapolant la simple dichotomie bourgeois/prolétaire, la lutte est infinie : spéciste antispéciste, lutte des genres, lutte des sexes, minorités etc.).

    Le casseur d’extrême gauche ne lutte pas seulement pour rétablir, par le chaos, l’égalité entre les différentes portions de l’humanité, il lutte pour sauver l’humanité elle-même. En effet, quand le GIEC donne des chiffres alarmant sur le réchauffement climatique – il faut limiter de toute urgence la production de CO2 pour sauver une partie du « vivant » comme le dit Aurélien Barreau – là, évidement, un casseur d’extrême gauche a tout compris. Il faut accélérer la chute des institutions et de l’ordre établi parce qu’il est trop tard, et un État ne pourra jamais reprendre les choses en mains. Mieux vaut détruire que périr.

    Et de toute manière, un antifasciste est quand même un fils de 1789 ! Qui peut reprocher à quelqu’un d’être un fils de la Révolution ? C’est l’essence même de notre République, nos droits en sont issus, nos droits sont ceux de l’Homme, ils sont nés dans la tourmente, la Convention a mis en place un régime de terreur en leur nom. Qui n’a pas envie de chanter la Marseillaise en levant le point ? C’est un chant de lutte, c’est un chant de révolutionnaire. Si un sang impur doit abreuver nos sillons, il faut bien que ce sang coule de quelque part. Les racines les plus profondes de nos constitutions invitent à chaque moment le peuple à se soulever.

    Alors soyez honnêtes, les moralisateurs de la sainte raison ! Les black-blocs et autres antifascistes sont les plus fidèles fils de la République et des institutions en place. Ils rappellent à chaque manifestation que c’est dans la terreur que se préservent les droits humains.

    Erwan de Pavelle

    https://www.bvoltaire.fr/les-black-blocs-fideles-fils-de-1789/