À qui appartient la décision en temps de crise ? Les citoyens savent combien la parole des scientifiques doit être écoutée dans une situation où ils sont censés avoir les armes que nous n’avons pas. Pour autant, est-ce si simple ? Nous voyons que les médecins eux-mêmes sont divisés. Pis, nous découvrons que certains peuvent être guidés par leur ego ou par quelque vieille querelle. Le débat mondial autour de l’usage de la chloroquine prend des allures de guerre de tranchées idéologique. S’il est vrai que nous sommes en guerre, faut-il respecter les procédures habituelles ou parer au plus pressé, tenter des choses, accepter les risques ? C’est là que le politique reprend le pas sur le discours d’experts, pour assumer au nom des citoyens les choix difficiles mais allant dans le sens du bien commun.
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Humour Caustique : SIBETH GRANDIOSE!!!
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« Le Crépuscule de l’universel », selon Chantal Delsol
Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ On ne présente pas Chantal Delsol, professeur émérite des universités en philosophie, membre de l’Institut et auteur de chroniques souvent bien senties au Figaro. Mais son dernier essai, Le Crépuscule de l’universel [1], mérite que l’on s’y arrête.
De quel universel s’agit-il en effet ? Tout simplement, de la modernité occidentale, qui a rompu avec l’humanisme classique, pour se muer en humanitarisme et en individualisme fanatiques. Et pourquoi un crépuscule ? Parce plusieurs cultures mondiales s’opposent désormais clairement et fermement à cet humanitarisme idéologique. Et parce qu’il se trouve aussi contesté en Europe même par ce qu’on nomme le « populisme » et les « démocraties illibérales ». Pour cette raison, nous vivons une nouvelle « guerre des dieux », entre des paradigmes de plus en plus irréductibles.
La modernité occidentale en question
Est-ce une catastrophe ?
Oui, répondent les tenants du Système, qui voient les racines intellectuelles et morales de leur pouvoir remises en cause, et qui, pour cette raison, se réfugient de plus en plus dans le raidissement idéologique, la diabolisation et la répression de toute pensée ou parole dissidente en Occident.
Une situation paradoxale car ceux qui vantent la diversité récusent en réalité l’altérité « puisque [pour eux] l’autre est voué à devenir comme nous donc à disparaître en tant qu’autre [2] ». Donc le courant humanitariste « récuse les séparations mais réintroduit le clivage entre lui et ses adversaires, les antimodernes. Il est pacifiste mais fait la guerre sous toutes ses formes pour lutter contre ceux qui ne le sont pas [3] ».
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Marine Le Pen (RN) sur le confinement des quartiers sensibles: « Il est acquis que, dans certains nombre de quartiers, la loi française n’existe pas » (Vidéo)
Marine Le Pen s’attaque de front au gouvernement qui a menti sur les masques et les tests. Extrait tiré de la chaîne Youtube de Sud Radio.
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Armées françaises comme hôpital public : mensonges et faillite d’Etat ?
Les connaisseurs du milieu militaire ne peuvent que sourire (avec tristesse) devant la communication outrancière et surtout exagérée sur le rôle des armées françaises dans la crise COVID 19 que traverse la France aujourd’hui. Cette communication est exagérée dans un seul et unique but : redorer l’image du pitoyable président Macron qui, non content d’avoir été imprévoyant, cherche à être comparé à Clémenceau dans les tranchées.
Tout comme l’hôpital public, l’armée française n’a plus les moyens depuis longtemps pour faire face de manière massive à une telle crise. Bien sûr, la responsabilité doit être recherchée, au minimum chez les trois derniers présidents qui ont diminué de manière drastique les moyens régaliens pour les rendre “rentables” : Sarkozy, Hollande et Macron.
Les hôpitaux militaires ne pèsent que 1% de l’hôpital public (lui-même déjà débordé et sans moyen). Il aura fallu 6 jours pour que cet hôpital militaire de campagne prenne en charge son premier patient et il ne possède que 30 lits en capacité de réanimation. Savez-vous que l’hôpital historique du Val de Grâce, qui a été fermé contre l’avis des spécialistes, est aujourd’hui à l’abandon et abrite une section sentinelle de 30 soldats ?
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Régis Debray, penseur de droite ?
C’est peut-être un signe des temps mais en tout cas il est suffisamment significatif pour être noté ici avec force. Le dernier grand penseur de droite qui demeure en France n'est rien d'autre que la dernière figure hexagonale illustre qu'ait engendrée chez nous la mythologie marxiste-léniniste aux temps lointains de la Guerre froide Régis Debray, ancien compagnon du Che et de Fidel Castro puis conseiller personnel de François Mitterrand.
Il convient de comprendre pourquoi : Le Moment Fraternité, qui prolonge et amplifie la réflexion amorcée dans les Communions humaines ainsi que dans plusieurs autres essais, nous en offre l'occasion.
Debray a cessé d'être un révolutionnaire messianique pour devenir (ou redevenir ?) un nationaliste conservateur conséquent en raison d'une évolution récente mais certaine, dont il ausculte les causes depuis longtemps la gauche, dès avant la mort du marxisme, en France et en Occident, a perdu ou renié l'essence communautaire et religieuse que les cultes rougeoyants de la République jacobine et de la Révolution ouvrière lui avaient léguée au XIXe siècle pour se convertir à l'individualisme moralisant de l'idéologie des Droits de l'Homme, consommant ainsi, avec une joie d'autant plus obscène qu'elle est assumée et voyante, sa double réconciliation avec les valeurs de la bourgeoisie d'une part, et avec le néo-impérialisme américain d'autre part.
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Confinement – Ces Parisiens chez les ploucs…
Les bobos des villes se sont carapatés chez les ploucs des champs. Une satire signée Isabelle Marchandier.
Ils ont eu une journée top chrono pour fuir Paris et les grandes villes avant que l’épée de Damoclès du confinement ne les oblige à rester confinés chez eux. On les a vu prendre d’assaut les gares, les aéroports, les loueurs de voitures et faire la queue aux stations-services. Une sorte d’exode qui n’était pas sans rappeler celui de Juin 40.
La grande évasion
Les bobos des villes se sont carapatés chez les ploucs des champs. Ils ont trouvé refuge chez ceux dont ils méprisaient le mode de vie anti-écolo. Mais quelle ne fut pas leur galère pour quitter la capitale. Voyons concrètement ce qui s’est passé pour l’un d’entre eux. Prenons l’archétype de ce col blanc, écolo dans l’âme, filant à toute allure chaque matin sur sa trottinette électrique pour se rendre à la station F, le Q.G de la Tech made in France et des élites mondialisées. Mais voilà, ne connaissant pas les frontières, le virus made in China s’est exporté en Europe. Faisant fi des classes sociales et des tranches d’âges, il touche tout le monde. Devant l’ampleur de la crise sanitaire et l’impréparation des pouvoirs publics à la gérer, le citoyen de la start-up nation applique les injonctions du management agile : il s’adapte… et se barre.
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La guerre pour sauver l'économie, et sauver l'économie pour sauver la France ? Oui, mais...
Comme d'habitude, il faut tout écouter et nous ne relèverons ici que quelques points particulièrement significatifs.
1) Zemmour a beau jeu - et bien raison - de déclarer "ridicule" la façon dont Macron parle de "guerre" : certains dans son entourage vont même jusqu'à le comparer à Clemenceau ! On touche le fond de l'absurde.
2) Zemmour a encore raison lorsqu'il note que cette mobilisation demandée aux français pour sauver l'économie est "tellement contradictoire" avec le confinement et le "restez chez vous"...
3) Mais surtout, Zemmour rappelle avec raison la grande différence entre l'esprit public patriotique de 1914 et l'esprit public d'aujourd'hui. Il suffit de lire les lettres des Poilus ("Je me bats pour la France", "Je crois en Dieu"...) : aujourd'hui, dit Zemmour, on a tellement démoli le patriotisme qu'il va être très dur d'envoyer les gens au combat économique. Ce "on" c'est le ministère de la des-éducation nationale, c'est le Système qui s'acharne depuis 1875 à démolir tout ce qui faisait l'homme ancien pour le remplacer par l'homme nouveau, sans Dieu et sans Roi, sans Racines et sans Traditions, sans Passé et qui déteste son Histoire parcequ'on la lui a raconté d'une façon mensongère...
4) Et donc maintenant, on nous sort 25 ordonnances pour sauver l'économie (dit-on) sinon c'est la ruine de la France ! La semaine pourra aller jusqu'à 60 heures, au lieu des 48 heures maximales d'aujourd'hui (seul point positif, ce sera peut-être la fin - enfin ! - des 35 heures)...; il faudra travailler 7 jours sur 7 (donc le Dimanche) : "on va nous demander Germinal !" s'exclame Zemmour. En 1914, les français ont répondu présent, on peut rester dubitatif pour aujourd'hui lorsque l'on voit l'état de l'esprit public, créé par le Système !
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/03/26/zemmour-6223769.html
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Le megakrach qui arrive nous prépare des lendemains qui déchantent
Voila trois mois, j’ai publié, sur YouTube, une vidéo intitulée « Le mégakrach aura bien lieu », et un article du même titre sur Boulevard Voltaire. Je répondais, dans cet exposé, à une interview, pour le journal Les Échos, de David Solomon, patron de Goldman Sachs, qui se voulait rassurant quant à la situation financière mondiale. Selon lui, les bases étaient très solides et seules les politiques populistes de Trump et des autres risquaient de conduire à une récession.
À travers cette interview, j’ai senti qu’il s’agissait avant tout de trouver des boucs émissaires à la catastrophe en gestation qui viendrait infailliblement, compte tenu de la situation totalement dégradée de la finance mondiale, déréglée par une spéculation débridée, encouragée par les politiques laxistes des banquiers centraux et totalement hors de contrôle des gouvernements, incapables de mettre un frein à tout cela, de réguler les activités financières. Et les populistes, abhorrés par le monde de la finance, étaient un bouc émissaire idéal.
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RAPPEL : PLUSIEURS RENDEZ-VOUS AVEC "SYNTHÈSE NATIONALE" REPORTÉS
Communiqué de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale :
Pour des raisons bien indépendantes de notre volonté que vous comprendrez aisément, nous sommes dans l'obligation de reporter plusieurs rendez-vous programmés ces prochaines semaines par Synthèse nationale.
Il s'agit :
- du dîner annuel des Amis franciliens qui devait se tenir à Paris le samedi 4 avril avec comme invité Jean-Gilles Malliarakis (les nombreuses réservations déjà reçues seront renvoyées dans les jours qui viennent),
- de la réunion préparatoire des 14èmes Journées " Bleu Blanc Rouge " des 10 et 11 octobre prochains qui devait elle aussi avoir lieu à Paris le 4 avril dans l'après-midi,
- de notre journée régionale de Nieppe, près de Lille, prévue fin avril.
Il en va de même pour les émissions "Synthèse" sur Radio Libertés. La prochaine devait être diffusée jeudi 19 mars avec comme invité l'économiste Bernard Monot.
Mais, rassurez-vous, ces rendez-vous ne sont pas annulés, loin s'en faut, ils sont seulement reportés à des jours plus cléments.
Notre service VPC synthèse-éditions, quant à lui, continue à fonctionner. Profitez de cette période de retraite forcée pour vous procurer nos différents livres. Par la même occasion, vous aiderez Synthèse nationale à passer cette période difficile cliquez ici.
Nous continuerons aussi, bien entendu, à vous donner régulièrement des informations sur ce site.
En attendant, prenez soin de vous et de vos proches car le combat continue.
18:56 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent