Yves Laisné auteur de "Le Ve Empire ou la face obscure de l'exception française" aux éditions VA Press au micro d'André Bercoff.
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/05/19/sur-sud-radio-avec-andre-bercoff-yves-laisne-en-allemagne-il-6239383.html -
Procès en appel de l’occupation de la mosquée UOIF de Poitiers
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Les libertés individuelles sont-elles menacées par le Covid-19 ?
18/05/2020 – FRANCE (NOVOpress)
Alors que l’Europe se déconfine, de nombreux pays misent sur l’utilisation de technologies de surveillance afin de contrôler la circulation du coronavirus.Un traçage numérique qui pourrait toutefois bouleverser l’avenir du droit à la vie privée et des libertés individuelles, selon certains experts.
https://fr.novopress.info/217694/les-libertes-individuelles-sont-elles-menacees-par-le-covid-19/
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La Chine veut sanctionner Apple, Cisco et Boeing en réaction aux sanctions américaines
Le torchon brûle entre la Chine et les Etats-Unis et j’ai toujours dit que la démondialisation était un processus progressif et itératif.
Les accords commerciaux intermédiaires vaguement signés entre les deux géants de la planète ne servent pas à se mettre réellement d’accord mais à piloter, avec une relative finesse, la vitesse de la démondialisation.
Le coronavirus rebat les cartes et les Etats-Unis de Trump comptent bien mettre à profit cette crise sanitaire pour avancer les pions de l’Amérique conquérante.
La réponse de Pékin ne s’est pas faite attendre, et la guerre commerciale risque de reprendre de plus belle surtout si la Chine sanctionne Apple, Cisco et Boeing en rétorsion aux mesures américaines.
Nous vivons la fin de la mondialisation et elle sera malheureuse.
Ce sera la « démondialisation malheureuse ».
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Le Cahier d'Histoire du nationalisme n°18, consacré à Honoré d'Estienne d'Orves, sortira à la fin de cette semaine...
Très attendu, ce Cahier n°18 cliquez ici, que nous devons à l'historien Didier Lecerf, sortira enfin dans les jours qui viennent. Il est actuellement à l'imprimerie. Initialement prévue pour la mi-mars, sa parution a dû être différée en raison de la crise sanitaire. Les choses rentrant petit à petit dans l'ordre, vous pourrez bientôt le recevoir.
Nous remercions celles et ceux qui l'ont commandé depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour leur patience et leur compréhension.
Le livre Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là sera, lui aussi, disponible très prochainement.
Commander :
le CHN 18 cliquez ici
Réflexions pour un nouveau corporatisme cliquez là
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Nanterre : des émeutes ont éclaté après un guet-apens tendu aux forces de l’ordre dans la nuit du 16 au 17 mai. Un policier et un pompier ont été légèrement blessés
Un policier et un pompier ont été légèrement blessés dans la nuit du 16 au 17 mai dans un guet-apens tendu dans la cité Pablo-Picasso à Nanterre. Des affrontements ont eu lieu entre jeunes et policiers de la cité, rapporte Le Parisien. À l’issue, un jeune homme de 29 ans a été interpellé et placé en garde à vue pour violences en réunion avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et rébellion.
Dans les affrontements qui ont duré plus d’une heure, un policier et un pompier ont été légèrement blessés, et les camions des sapeurs-pompiers ont été abîmés par des pavés. Quelques heures plus tard, un incendie a touché un Carrefour Market situé à proximité.
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Gestion de la crise du coronavirus par l'UE : les technocrates en action !
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Accusations d’homophobie, de racisme et de sexisme : les ex-collaborateurs de Laetitia Avia portent plainte (MAJ)
Accusée d’avoir tenu des propos racistes, sexistes et homophobes par d’anciens collaborateurs parlementaires, la députée LaREM de Paris Laetitia Avia devra s’expliquer lundi devant le bureau exécutif de son parti. Ses ex-collaborateurs, eux, envisagent de porter plainte.
Laetitia Avia nous disait ne tolérer « aucun propos raciste », « nulle part ».
Dans cet enregistrement, les propos de la députée LREM ne sont ni des blagues, ni tronqués et ni tenus dans un cadre privé :...
Mediapart révèle de nouveaux documents qui contredisent la défense de la députée LREM Laetitia Avia.
Un enregistrement sonore par exemple, qui montre que certains de ses propos à connotation raciste ne sont ni des blagues, ni proférés dans un cadre privé. https://www.mediapart.fr/journal/france/140520/la-defense-de-laetitia-avia-fait-pschitt … -
Affronter rationnellement les dangers, mais se libérer de la peur !
« La seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même, l’indéfinissable, la déraisonnable, l’injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant. » Ces mots prononcés par F.D. Roosevelt le 14 Mars 1933 mériteraient d’être répétés aujourd’hui, car la peur n’est plus seulement la crainte d’une crise économique qui a tué la confiance, détruit les entreprises, volatilisé les valeurs monétaires et réduit des foules entières au chômage comme lors de la crise de 1929. Roosevelt est l’élu de la crise après trois présidents républicains « libéraux ».
Il introduira de la planification, du contrôle, et une supervision de l’Etat et des Etats fédérés dans les domaines économique et social, bien loin toutefois de la dérive socialiste. Mais ce qui est le plus important en amont de cet interventionnisme qui a marqué l’histoire, c’est l’enveloppe éthique qui l’entoure. Elle est conservatrice, et même réactionnaire. Que dit Roosevelt ? « Nous devons rendre ce temple de notre civilisation aux anciennes vérités. » Il y en a trois : d’abord « la fausseté de la richesse matérielle en tant qu’étalon du succès », ensuite « notre véritable destinée n’est pas d’être secourus mais de nous secourir nous-mêmes, de secourir nos semblables », enfin, « la confiance… ne prospère que sur l’honnêteté, sur l’honneur, sur le caractère sacré des engagements… » Supériorité des valeurs spirituelles et morales sur les biens matériels et l’argent, responsabilité personnelle, confiance collective fondée sur des hommes intègres et responsables…
Il n’est pas difficile de voir à quel point le monde dans lequel nous vivons est aux antipodes de celui que dessinait le président Roosevelt le jour de son investiture. Si nous nous trouvons devant une situation économique angoissante, non seulement en raison de la panne imposée à une grande partie de l’économie mondiale par le confinement, mais aussi à cause du caractère de plus en plus factice de la prospérité fondée sur la création monétaire et la consommation qu’elle facilite, la peur ne semble pas la conséquence de la crise, qu’elle entretient, mais sa cause première. Or, cette peur n’est pas accidentelle. Elle est, sous différentes formes, la marque principale de notre époque. La peur de la mort, raisonnable, et transcendée par les croyances spirituelles, est devenue irrationnelle dans nos sociétés matérialistes. C’est ce qui explique que des responsables politiques du monde entier ont pu imposer des contraintes sans précédent face à une épidémie inquiétante, certes, mais qui n’égale pas, et de loin, certaines qui l’ont précédée. Dans les Etats de culture occidentale, dont la population est vieillissante, le virus a suscité une panique que n’a pas diminuée l’idée que la mort fauchait davantage des personnes que leur âge approchait déjà d’une fin inéluctable. En Europe, cette crainte a suivi celle qui était née du terrorisme islamiste capable à tout moment d’assassiner à la kalachnikov, au camion ou au couteau, n’importe qui, n’importe où. En France, la peur du désordre et des violences liés à des manifestations avait été, entre deux, entretenue savamment par le pouvoir, et sur la planète, mais toujours en Occident plus qu’ailleurs, c’est la frayeur écologiste identifiée désormais à Greta Thunberg qui sévissait depuis un bon moment, soutenue par des dirigeants politiques, des instances internationales, et de nombreux médias… Difficile d’avoir peur de la peur dans un monde qui passe d’une peur à une autre comme on change de mode…
Le résultat c’est la disparition de la confiance pourtant indispensable au bon fonctionnement d’une économie libérale et de pays démocratiques. La peur, loin d’engager à accroître la responsabilité des citoyens les conduit à se tourner vers l’Etat protecteur, à accepter les contraintes qu’il impose et bien sûr, non sans raison, à ressentir méfiance et suspicion devant l’inefficacité de ses dirigeants. La déception suscitée par les Etats engendre deux mouvements qui ne sont qu’en apparence contradictoires : déplacer les espérances de l’Etat vers les organisations non gouvernementales, réputées moins corrompues et plus éthiques, ou vers un gouvernement mondial, sauveur suprême. La vraie solution était celle de Roosevelt : ce sont les nations et leurs Etats qui doivent éteindre la peur et ils ne peuvent le faire que par l’exemplarité morale de leurs élus. On se rend compte à quel point le président français par effraction du printemps 2017 offre le contre-exemple du discours de Roosevelt… La richesse matérielle est bien pour lui l’étalon du succès, face aux gens qui ne sont rien : » Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires » avait-il lancé comme si la réussite se résumait à de l’argent plutôt qu’à l’inventivité ou à la créativité qui peuvent de surcroît rendre riche sans que ce soit l’essentiel. La France a besoin de savants, d’ingénieurs, de chercheurs, de médecins etc… L’exemple de ces derniers montre que l’on peut réussir en exerçant le mieux possible son métier plutôt qu’en s’associant à de riches et « généreux » laboratoires. La réussite modeste et sereine du Professeur Raoult qui a fait face au péril sanitaire en soignant, et en contredisant ceux qui entretenaient la panique, est un excellent exemple ! Quant à la responsabilité et à la confiance, elles ont laissé place à une infantilisation systématique du peuple français, sur lequel on va faire tomber des milliards pour faire oublier les pénuries causées par l’imprévoyance du pouvoir, mais que l’on va aussi surveiller et contrôler davantage, et dont on va museler la liberté d’expression !
« La seule réelle prison est la peur et la seule vraie liberté est de se libérer de la peur » disait Aung San Suu Kyi. Aux Français de méditer cette pensée et de se délivrer de ceux dont le règne les fait passer d’une peur à l’autre.
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ON A TOUCHÉ LE FOND... (CONSÉQUENCES ÉCONOMIQUES DU COVID-19)