La sujétion des femmes en islam s'explique-t-elle seulement par un machisme méditerranéen, ou plonge-t-elle ses racines dans le Coran et les textes. Le plus simple pour le savoir est de se renseigner à la source.
« Nous l’avons dit, nous sommes loin d'appliquer comme il se doit les enseignements de l'islam en ce qui concerne les droits et le rôle des femmes dans nos sociétés. Les discriminations sont légion et dans tous les domaines éducation, mariage, travail etc. »
Ces lignes ont été publiées dans un petit opuscule de 80 pages par Tariq Ramadan, petit-fils de Hassan al-Bannâ, fondateur des Frères musulmans, qui sont à l’origine de l'islamisme. Ramadan lui-même est le maître à penser des fondamentalistes musulmans de l'Union des Organisations Islamiques de France (UOEF). Ses propos laissent entendre que l'assujettissement des femmes dans les sociétés musulmanes serait la conséquence de dérives fâcheuses. Pour s'en assurer, le mieux est de se reporter aux textes fondateurs sur lesquels est bâtie la religion musulmane. Ils sont de plusieurs ordres le Coran, livre de la Révélation mais aussi la sunna (Tradition), qui rassemble les « dits du Prophète » (hadiths) la charia, Loi divine qui s'appuie à la fois sur le Coran et la sunna et le fiqh, jurisprudence musulmane précisant la charia.



À en croire Robert Spaemann, ancien professeur de philosophie à l'Université de Munich, Louis de Bonald nous a joué un drôle de tour. Ce chantre de la contre-révolution, alter ego de Joseph de Maistre serait, en fait, un moderne qui s'ignore.

L'historien Yves Chiron publie une biographie novatrice de l'auteur des Pensées et des Provinciales. On y découvre un Blaise Pascal plus complexe et complet que ce qu'en laisse connaître son image traditionnelle.