L’explosion du nombre de visiteurs oblige les parcs à subir un public souvent novice et à chercher un équilibre précaire entre activité économique et protection de l’environnement. Au point qu’une difficile question vient à l’esprit : du troupeau d’animaux ou du groupe de vacanciers, qui est le plus difficile à canaliser ? La réponse pourrait être désobligeante pour nos congénères !
Dans les parcs naturels, refuge des touristes français en quête d’espace, on fait cette curieuse expérience depuis le début de la pandémie de Covid-19 : « Autant on peut travailler avec les éleveurs pour éviter que leurs animaux aillent boire dans la rivière, autant c’est plus compliqué avec les touristes », constate Thibaut Thierry, directeur du développement du parc naturel régional d’Armorique (Finistère), qui s’étend de l’île d’Ouessant aux monts d’Arrée.