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  • Les trois fautes de Didier Raoult

    Le professeur Raoult au placard ? C’est en tout cas la volonté du nouveau DG des hôpitaux de Marseille. Au-delà des querelles d’égo,  c’est bien l’exécution politique d’un gêneur que tente le pouvoir.

    Le professeur Raoult a été invité a quitter l’IHU Méditerranée début septembre. Olivier Véran, le ministre de la Santé, a beau affirmer que « c’est l’âge de la retraite qui le frappe, ce n'est pas une décision politique ni une volonté de lui nuire », on a du mal à le croire.

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  • Vous en doutiez peut-être encore mais Anne Hidalgo est bien décidée à détruire l’âme de Paris.

    Et sa dernière trouvaille consiste à défigurer l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, dans le XIVème arrondissement de Paris.

    Désaffecté depuis onze ans, le site en question doit, d’ici à 2025, voir naître un nouveau quartier sur 3,4 hectares. La Ville de Paris, chargée du projet, a imaginé un vaste ensemble conservant tant bien que mal une partie de l’architecture actuelle du lieu et de ses bâtiments : il comptera essentiellement des logements (600), ainsi qu’une crèche, une école, un gymnase et des commerces mais aussi et surtout un vaste centre d’accueil d’urgence, essentiellement pour les migrants recueillis par la municipalité… La Mairie prétend que ce nouveau quartier respectera des normes « zéro carbone, zéro déchet, zéro rejet ». 

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  • Laurent de Médicis, le Magnifique (1449-1492)

    Laurent de Médicis, le Magnifique (1449-1492)

    Par l’intensité de sa vie culturelle et politique, Florence est au Moyen Âge la ville la plus exceptionnelle d’Europe. Patrie de Dante et de Boccace, de Pétrarque et de Giotto, ses lettrés et ses artistes ont joué un rôle majeur dans les débuts de la Renaissance italienne. Les Florentins voient dans cette floraison une conséquence de la liberté et de l’indépendance de leur état. L’antique cité romaine, déjà maîtresse de la Toscane, voue il est vrai une véritable passion à son autonomie et à sa république. Aux mains de la nouvelle aristocratie des banquiers et des marchands, elle peut s’enorgueillir d’avoir résisté par le passé à la vieille noblesse féodale, aux pressions de l’empereur, aux cités voisines ou encore aux innombrables séditions populaires qui ont ensanglanté son histoire.

    Dans la guerre civile qui embrase l’Italie depuis le début du XIIIe siècle entre guelfes (partisans des papes) et gibelins (partisans des empereurs)[i], Florence a nettement pris position pour les premiers. À la fin du XVe siècle, elle se donne un maître en la personne de Laurent de Médicis. Il se satisfera d’un pouvoir absolu sur la cité, sans juger nécessaire la vanité d’y ajouter un titre. Incarnation de la figure du prince de la Renaissance, tout à la fois homme politique, banquier, mécène et poète, cet homme surnommé en dépit de sa laideur le « Magnifique » illustre l’apogée d’une dynastie de marchands métamorphosés en quasi-monarques.

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  • Le Samedi Politique avec Pierre-Yves Rougeyron : Macron reconduit par le Système pour achever la France ?

    Depuis son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron a su saper méthodiquement des pans entiers de l’équilibre déjà fragile de la France. Les Gilets Jaunes puis encore davantage la crise sanitaire ont fracturé l’unité du pays. Les libertés ont sans cesse été rognées au profit d’un Bien Commun perverti et distillé par la classe médiatique aux ordres. Le Système a su se défendre en divisant chaque fois qu’il était en danger.

    Le peuple, malgré une partie des Français toujours révoltée, s’est plié à une forme d’hygiénisme confortable au mépris de sa liberté ; une réussite pour Emmanuel Macron après un véritable coup de force le 12 juillet dernier annonçant l’instauration du pass-sanitaire.

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  • Une histoire de l’Europe (Michel Fauquier)

    Michel Fauquier, professeur de chaire supérieure, est chargé de cours sur la civilisation européenne à l’Institut Albert-le-Grand, où il est directeur de recherches. Il est également membres de nombreux jurys (Ecoles supérieures de commerce, Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr/Coëtquidan, Agrégation d’histoire).

    Désormais, l’Europe n’évoque plus, bien souvent, qu’une structure chargée d’assurer la jouissance du temps présent à quelques privilégiés, régnant sur des masses asservies par des systèmes d’assistance ou de subvention assurant leur survie, ainsi que par des divertissements faisant taire leur souffrance et leur inquiétude.

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  • EXIGEONS UN RÉFÉRENDUM SUR LE “SERVICE PUBLIC” AUDIOVISUEL !

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    “Le poisson pourrit toujours par la tête” se traduit en politique par la stratégie du marxiste italien Gramsci qui consiste à faire gagner la révolution en investissant ni le ministère de l’intérieur, ni le central téléphonique, mais le monde de la formation, de la culture de l’esprit. C’est dans notre pays, chose faite, à deux réserves près. D’abord, il y a de la résistance, et le succès de Zemmour et de CNews qui s’éloigne de la meute des médias conformistes la révèle.

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  • Bienvenue dans le monde de Big Brother

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    Entre la surveillance permanente en Chine :


    et la reconnaissance faciale associée à la géolocalisation en Australie, le monde de la surveillance généralisée s’installe.

    https://www.lesalonbeige.fr/bienvenue-dans-le-monde-de-big-brother/

  • Contre la fin de l’histoire ou comment ne pas en sortir 5/6

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    Nietzsche et l’éternel retour

    C’est à Friedrich Nietzsche (1844-1900) que l’on doit, d’une part, la réduction du christianisme et de toutes les variétés idéologiques de socialisme au dénominateur commun de la pensée égalitaire, et, d’autre part, la restitution, sous une forme sublimée, de la conception de l’histoire qui fut celle de l’Europe antique. Au travers de son œuvre, Nietzsche jette en effet les bases d’un projet diamétralement opposé à la conception égalitaire et segmentaire de l’histoire. Il le fait à sa manière, non d’une façon conceptuelle, mais d’une façon imagée, en ayant recours à la poésie et au mythe. Affirmant que le devenir historique est commandé par l’Éternel Retour de l’Identique, il écrit : « Tout vient et se tend la main, et rit, et s’enfuit — et revient. Tout va, tout revient : la roue de l’existence tourne éternellement. Tout meurt, tout refleurit ; le cycle de l’existence se poursuit éternellement. Tout se brise, tout s’assemble à nouveau, éternellement se bâtit le même édifice de l’existence. Tout se sépare, tout se salue de nouveau, l’anneau de l’existence reste éternellement fidèle à lui-même. À chaque moment, commence l’existence ; autour de chaque Ici se déploie la sphère Là. Le centre est partout. Le sentier de l’éternité est tortueux ».

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