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Autorité ou autoritarisme (ou autocratie)?
M. Charles de Courson est de toute évidence l’homme de l’heure, l’homme de la situation présente. Il est l’un de ceux qui ont dénoncé avec le plus de fermeté l’imposture des « 64 ans ». Le choix de la vérité et l’absence d’esbroufe et d’obséquiosité, le refus de la courtisanerie qui le caractérisent apportent une bouffée d’oxygène dans l’étouffoir politique actuel. Entré en dissidence contre les magouilles destinées à bâillonner la représentation parlementaire (article 47, 40, 49-3, de nouveau article 40), il parle de l’urgence de contrer une « dérive autoritaire« . Mais est-ce vraiment la meilleure formule? L’autorité, d’où dérive le mot autoritaire, peut être une valeur positive. En effet elle suppose une adhésion, en accord dans les profondeur du pays. L’autorité n’est jamais jupitérienne, verticale ou à sens unique. Elle n’existe pas sans la confiance. Autorité et confiance sont comme les deux faces d’une pièce de monnaie. [Je te suis et non je t’obéis, parce que je te fais confiance]. La société actuelle a besoin d’autorité – impliquant la confiance – et non d’autocratie. Or ce qui se passe aujourd’hui ne relève pas de l’autorité, mais d’autre chose: autoritarisme, autocratie sont des mots mieux adaptés. Une caste de petits marquis hors sol, ivres d’eux-mêmes, qui s’estiment (à tort) plus intelligents et plus éclairés que les autres, détenteurs du savoir et de la lumière, prétend soumettre une Nation, un peuple en lui imposant et en trichant des normes qu’il refuse à 80 ou 90%. Il ne les refuse pas par paresse ou par refus de l’effort, comme le prétendent les petits marquis – dont beaucoup n’ont jamais travaillé -, mais parce qu’il les juge inefficaces, inutiles et injustes – avec raison. La logique de ce processus est tout le contraire de l’autorité – supposant la confiance. Elle relève de l’autoritarisme absurde ou de l’autocratie débile qui conduit à la désintégration et au désastre.
MT
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Toutes les raisons de désespérer
Chronique de Paysan Savoyard (n° 299 – Mai 2023)
Pour nous Français de souche européenne, pour nous les Blancs, en ce premier quart du vingt-et-unième siècle, les raisons de désespérer sont nombreuses et accablantes.
Le cadre de vie et les structures publiques sont profondément dégradés, qu’il s’agisse du système de santé, de l’école, des paysages et du patrimoine naturel, du logement, de l’emploi, du secteur industriel, de la sphère publique, de la défense, des finances publiques, des prélèvements obligatoires, du niveau de vie ou de la délinquance (voir cette chronique).
La société elle-même est en pleine décadence. Ses principales institutions sont écroulées ou en voie de l’être : la famille, la religion, le travail, la culture et les règles de comportement (voir cette chronique). De même le sentiment d’appartenance à une quelconque patrie a presque disparu.
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Wagner a libéré Artiomovsk, un an jour pour jour après la libération totale de Marioupol
Le 20 mai 2023 dans l’après-midi, Evgueni Prigojine a publié sur Telegram une vidéo le montrant avec ses soldats, portant des drapeaux russes et ceux du groupe Wagner dans les ruines d’Artiomovsk (Bakhmout), dans laquelle il annonce la libération officielle de la totalité de la ville. Le symbole est d’autant plus fort, que cette date coïncide avec l’anniversaire de la fin de la reddition des soldats ukrainiens qui s’étaient retranchés à Azovstal (Marioupol), le 20 mai 2022.
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Immigration : l’exemple danois
A l’origine, le Danemark, ce petit pays de 5 millions d’habitants, était l’un des plus accueillants d’Europe en matière d’immigration. Avec la Suède qui est en train de revoir, elle aussi, sa politique migratoire. Quelques années plus tard, en raison des dégâts sociaux que provoque cette immigration, le pays a fait marche arrière et n’a pas fait dans la dentelle, elle est drastique. Sa politique anti-migratoire est mise en œuvre, non pas par un régime fasciste, mais les gouvernements sociaux-démocrates, à l’image de sa première ministre, Mette Frederiksen. Cotti, Marleix, Retailleau en rêvent…
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Source : Journal du dimanche, 21/5/2023
http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/05/21/immigration-l-exemple-danois-6444116.html
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Bordeaux. «On bafoue le principe de laïcité et c’est assumé» : le menu halal du collège Émile Combes inquiète des parents d’élèves
Au collège Émile Combes à Bordeaux, lundi, le menu de la cantine présente un sauté de bœuf halal. Une connotation religieuse qui suscite une vive inquiétude chez certains parents d’élèves. Le mouvement Parents vigilants de la Gironde, fondé par Reconquête ! en 2022, alerte sur la politisation des enfants dans l’assiette.
Émile Combes (1835-1921), homme politique français, a mené a une politique très anticléricale, qui aboutira en 1905 à la loi de séparation des Églises et de l’État et à l’instauration de la laïcité dans les établissements scolaires. [NDLR]
Lien permanent Catégories : France et politique française, immigration, islamisme, lobby 0 commentaire -
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Pour Henri Guaino : il faudrait revenir à l’indexation des salaires
Pour Henri Guaino l’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy l’augmentation automatique des salaires en proportion de la hausse des prix est nécessaire pour répondre à la hantise du déclassement de la classe moyenne.