Michel Festivi
Tous les chiffres, d’années en années, font état d’une augmentation vertigineuse de la délinquance, surtout celle des mineurs ou de soi-disant mineurs. Parallèlement, la justice est en faillite absolue. Darmanin peut bien se tortiller dans tous les sens et faire des circulaires que personne ne lira, les juges sont majoritairement à gauche et font de la carcérophobie. De toute façon, des milliers de peines ne sont pas exécutées chaque année, et faute d’avoir depuis 15 ou 20 ans construits des places de prison, le laxisme judiciaire ne peut que perdurer, les exemples sont quotidiens. C’est là, l’effroyable résultat d’une politique pénale générale de l’excuse qui perdure depuis les années 1970, avec la gauchisation constante de l’École de la magistrature, aggravé par des personnalités comme Robert Badinter, Pierre Arpaillange, Christiane Taubira, Nicole Belloubet, Éric Dupond-Moretti qui ont fait du ministère de la justice, une entreprise tenant à justifier le crime et le criminel, victime de la société, avec de surcroit cette mansuétude permanente visant en miroir, à déconsidérer les victimes qui osent réclamer justice.