par Oleg Egorov.
Moscou aurait dû faire face à d’énormes difficultés si Tokyo avait lancé une attaque et ouvert un front à l’Est en 1941. Toutefois, après une défaite militaire cinglante en 1939, le Japon a décidé de ne plus chercher querelle à l’Armée rouge.
« Chaque jour était identique : les Japonais attaquaient à l’aube et ne s’arrêtaient que lorsqu’il faisait nuit, se souvient Ivan Karpenko, qui commandait une escouade de mitrailleurs pendant la bataille de Khalkhyn Gol entre l’URSS et le Japon. Je ne me souviens pas que nous ayons capturé des prisonniers. Nous ne les prenions pas. Mais chaque jour, pendant une heure, nous les laissions récupérer leurs morts, ce qu’ils faisaient ».