par Mikhail Gamandiy-Egorov
La guerre multiforme lancée par l’axe otano-occidental contre la Russie non seulement n’a pas suivi le scénario recherché par ses instigateurs, mais au contraire place le petit monde occidental devant des choix difficiles et douloureux, avec des conséquences qu’il ressent déjà, mais dont l’intensité sera beaucoup plus puissante dans un avenir pas du tout lointain.
Le front de la guerre économique engagée par les régimes occidentaux contre Moscou a été sans aucun doute celui de la désillusion la plus totale pour l’axe otano-occidental, ayant longtemps considéré que l’économie serait prétendument le maillon faible de l’État russe. Et au lieu de l’espoir massivement propagé à pouvoir mettre la Russie «à genoux», les deux dernières années ont été synonymes d’une très large réorientation des échanges économiques de la part de l’État russe, en direction des pays des BRICS, du grand espace eurasiatique et du Sud global. Avec comme résultat le remplacement plus que total des volumes des échanges économiques avec l’Occident au profit des alliés et partenaires stratégiques dignes de ce nom.