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"Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours le plus intelligent ?"... En fin de compte, que retenir d'autre des quelque 2h15 de conférence de presse d'hier soir ? Discours-fleuve, logorrhée, pensum, pensée magique, autosatisfaction, autocélébration, cynisme, foutage de gueule... Les mots et les expressions ne manquent pas pour résumer ce numéro d'équilibrisme...
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Ursula Von Der Leyen, surnommée par quelques mauvaises langues dont je fais partie « Cruella » Von der la hyène, la chef de meute d’une troupe terrible mangeant et dévorant tous les gentils moutons qui croyaient pouvoir gambader librement dans les prés, en chantant, en dansant, en parlant et en lisant comme bon leur semblaient.
Non.
Pour la présidente de la grosse commission (de Bruxelles), le principal danger auquel nous sommes confrontés ce n’est pas le vilain Poutine (surnommé Palpoutine) ou la guerre en Ukraine.
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Que vous inspire l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon et le remaniement ministériel ?
Les commentateurs politiques sont intarissables sur la popularité de ce jeune Premier ministre, suite à ses déclarations tonitruantes lors de sa prise de fonction précédente au ministère de l’Éducation nationale. Soit !
À part extrémistes de gauche et philo-islamistes – plus ou moins la même chose, désormais – tout le monde a été heureux d’entendre qu’on allait interdire l’abaya à l’école et lutter contre les élèves harceleurs d’autres élèves ; d’ailleurs, sauf erreur, un ou deux harceleurs ont été dans la foulée exclus des établissements où ils sévissaient, dont acte ! Cela changeait agréablement de son prédécesseur Pap Ndyaye qui semblait à peine comprendre ce dont il était question… Maintenant, attendons de voir si dans les mois qui viennent, on ne signale pas ici ou là des cas d’abaya laissée arborer en toute impunité au sein des établissements scolaires par des directeurs complaisants ou ne voulant pas d’histoires avec les islamistes… et lors de tout cas avéré de harcèlement, si les auteurs seront immédiatement mis hors d’état de nuire…
Le nombre de naissances n’a jamais été aussi bas depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Selon les données de l’Insee, l’année 2023 a été marquée par la naissance de seulement 678 000 bébés, une diminution de 6,6% par rapport au dernier bilan. Face à ce défi démographique, une partie de l’échiquier politique propose plus d’immigration contre la baisse de la population. Un sondage CSA pour CNews, Europe 1 et le JDD révèle cependant que près de 70% des Français rejettent l’idée de recourir à l’immigration pour augmenter le taux de natalité. (…)
Un peu à l’instar de ce qui se passe en France, les responsables politiques allemands peinent à contenir les conséquences de leur choix passés en matière d’immigration.
Outre-Rhin, l’ascension de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), formation ayant fait de la lutte contre l’immigration extra-européenne l’un des axes principaux de son programme politique, est criminalisée. Au point de voir le ministre de l’Intérieur de l’État de Thuringe, le social-démocrate (SPD) Georg Maier, demander au mois de décembre dernier un amendement à la constitution de l’État afin d’empêcher l’AfD d’obtenir un poste de haut niveau au parlement de l’État tandis que des élections doivent avoir lieu l’année prochaine dans trois États de l’Est, le Brandebourg, la Saxe et la Thuringe.
On pourra dire ce qu’on voudra sur la Corse : pays de cocagne aux panoramas sublimes, terre bénie qui donne des menus complets à tomber par terre (charcuterie, châtaignes, clémentines, figues, vin...), conservatoire du chant polyphonique préchrétien, contrée aussi ombrageuse et susceptible que les personnages de la BD d’Astérix… Tous ces clichés ont la vie dure, mais après tout, si les clichés étaient faux, on les appellerait des mensonges. Il y a cependant quelque chose que l’on oublie de dire, la plupart du temps : si la Corse a donné à la France des policiers, des terroristes, des fonctionnaires territoriaux, des mafieux, des empereurs, des propriétaires de casino, des hommes politiques et – parfois - plusieurs de ces paramètres en une seule fois, elle lui donne aussi des raisons d’espérer.
Dans son récent ouvrage, Petit traité de l'immigration irrégulière, le fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, Maxime Guimard, spécialiste des questions migratoires, décrit avec précision l’ampleur de ce phénomène et bat en brèche l’idée selon laquelle l’Europe serait une « forteresse ».
Amélie Oudéa-Castéra aurait sans doute rêvé d’une prise de fonction plus sereine. Cinq jours après sa nomination à la tête de l’Éducation nationale, la polémique sur son choix de scolariser ses enfants à Stanislas, un établissement privé catholique, et non dans une école publique, ne s’essouffle toujours pas. Au contraire, le ministre, acculé par une gauche faussement indignée, a même été contraint de se rendre, ce 16 janvier, dans l’ancienne école publique de quartier fréquentée par son fils aîné afin de présenter ses excuses. Dans ce brouhaha médiatique, quelques voix profitent de l’occasion pour vanter les mérites de l’enseignement privé sous contrat, remède miracle, selon eux, contre le naufrage de l’Éducation nationale. Mais qu’on ne se leurre pas. À l’exception de quelques rares écoles privées sous contrat - dont, notamment, l’école Stanislas -, la très grande majorité des établissements privés, contraints de suivre les programmes et méthodes de l’Éducation nationale, connaissent malheureusement la même dérive - certes en léger différé - que l’école publique.
En dernière nouvelle, le tueur froid et sans remords, Nordhal Lellandais vient d’être un heureux papa alors qu’il est incarcéré pour plusieurs crimes.
On pouvait croire que la prison était faite pour punir les malfrats et les amener à se remettre en question. Mais pas du tout ! Plus un individu est dangereux, plus il est soigné aux petits oignons.