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anti-national - Page 1001

  • Henry Kissinger souhaite le démantèlement de la Syrie et des nations dissidentes

    Dans une très récente présentation à la Ford School, l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger a commenté la situation syrienne actuelle, en exprimant sa préférence pour un pays brisé et balkanisé émergeant de l’unité actuelle contrôlée par Assad [1] :

    « Il y a trois résultats possibles : une victoire d’Assad, une victoire sunnite ou un résultat dans lequel les différentes nationalités acceptent de cohabiter ensemble, mais dans des régions plus ou moins autonomes, de sorte qu’elles ne puissent pas s’opprimer les unes les autres. C’est l’issue que je préférerais voir. Mais ce n’est pas une opinion populaire. »

    Après avoir été présenté comme « l’honorable Dr Kissinger », l’ancien homme d’influence âgé de 90 ans a commencé par une leçon d’histoire intéressante. Kissinger a expliqué en détail comment l’État actuel de la Syrie avait été conçu par les puissances européennes, comme ce fut aussi le cas avec l’Irak :

    « Tout d’abord, la Syrie n’est pas un État historique. Elle a été créée sous sa forme actuelle en 1920, et elle a reçu cette forme afin de faciliter le contrôle du pays par la France, après le mandat de l’ONU. L’Irak, pays voisin, a également reçu une forme étrange, dans le but de faciliter le contrôle par l’Angleterre. Et la forme des deux pays a été conçue afin de rendre difficile aux deux pays la domination de la région. »

    En raison de ses origines anhistoriques, Kissinger a expliqué que la Syrie actuelle a été conçue comme une unité nationale plus ou moins artificielle composée de différentes tribus et groupes ethniques. Puisque la récente « révolution » devient de plus en plus chaotique, Kissinger fait des remarques sur la nature de la situation actuelle :

    « Dans la presse américaine, la situation est décrite comme un conflit entre la démocratie et la dictature – et le dictateur est en train de tuer son propre peuple, et nous devons le punir. Mais ce n’est pas ce qui se passe. Ce conflit a peut-être été lancé par quelques démocrates. Mais dans l’ensemble c’est un conflit ethnique et sectaire. [...] C’est maintenant une guerre civile entre les groupes sectaires [...]. Et je dois dire que nous l’avons mal compris dès le début. Si vous lisez nos médias, ils disent que nous devons nous débarrasser d’Assad. Et si nous nous débarrassons d’Assad, alors nous pouvons former un gouvernement de coalition. C’est inconcevable. Je suis tout à fait pour qu’on se débarrasse d’Assad, mais le conflit entre les Russes et nous sur cette question, c’est que les Russes pensent : vous ne commencez pas seulement par vous débarrasser d’Assad, ce n’est pas le problème, mais vous désintégrez aussi l’administration d’État pour vous retrouver comme en Irak – sans rien pour maintenir l’ensemble. Et puis vous aurez une guerre civile qui s’aggravera. C’est ainsi que ce désordre a pris sa forme actuelle. »

    Kissinger a auparavant fait des remarques concernant les avantages de briser les nations dissidentes en petits fragments, après quoi le chaos émergeant peut faciliter leur introduction dans un ordre mondial. C’est en substance la règle du diviser pour mieux régner. Ces observations récentes de Kissinger sont en phase avec les déclarations antérieures dans lesquelles il promulgue l’idée que les bouleversements sociaux et les troubles civils de masses doivent être utilisés comme des moyens pour fusionner les nations (y compris, par ailleurs, les États-Unis) dans un « système international ».

    « Les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national », a déclaré Kissinger au Harvard Crimson en 2012. Lorsqu’on lui a demandé quels étaient les problèmes les plus importants auxquels la société américaine devait faire face aujourd’hui, il a alors répondu :

    « Au niveau international, le problème est qu’il y a des bouleversements en cours dans chaque partie du monde, mais ces bouleversements ne suivent pas les mêmes causes fondamentales, donc les États-Unis doivent faire partie d’un système international que nous créons au niveau national. »

    Le concept consistant à s’emparer des crises et des bouleversements, dont les causes peuvent différer de nation à nation, afin de parvenir à un ordre international, suit soigneusement la règle d’or de l’élite, à savoir qu’un ordre mondial provoqué par le chaos est préférable. En outre, Kissinger nous donne un aperçu de l’intention sous-jacente, que lui et ses compagnons du Bilderberg ont à l’esprit, en indiquant en quelques mots que les troubles civils – qu’ils soient motivés économiquement, politiquement ou socialement – doivent être saisis afin de fusionner les pays en un « système international » désiré.

    Dans un article de Prisonplanet.com de décembre 2008, Steve Watson écrivait que Kissinger, dans une interview pour Charlie Rose, le chouchou des Bilderberg, « a cité le chaos provoqué à travers le monde par la crise financière et la propagation du terrorisme comme une occasion de renforcer un nouvel ordre mondial ».

    Kissinger avait dit à Rose, il y a quelques années :

    « Je pense que lorsque la nouvelle administration évalue la position dans laquelle elle se trouve, elle voit une énorme crise et des problèmes terribles, mais je considère qu’elle peut y voir une lueur d’espoir d’où pourrait sortir un système international [2]. »

    Cette conversation à propos des crises et des bouleversements comme étant de simples moyens spécifiques à chaque pays vers un objectif mondial centralisé pourrait indiquer un plan transnational sous-jacent. Un concept sinistre qui suit le cours de la dialectique hégélienne classique, à savoir que le problème (qu’il soit réel ou feint) provoque la réaction qui en retour permet à l’élite de fournir une solution sur un plateau d’argent. Les paroles de Kissinger me rappellent de façon inquiétante celles écrites par Alexander Wendt de l’université de Chicago, qui en 2003, dans son traité intitulé Pourquoi un État mondial est inévitable : la téléologie et la logique de l’anarchie, a déclaré :

    « Les luttes nationalistes pour la reconnaissance ne sont nullement terminées, et plusieurs nouveaux États – “plus d’anarchie” – peuvent encore être créés. Mais alors que davantage de fragmentations sont d’une certaine façon un recul, elles sont également des conditions préalables pour aller de l’avant, car c’est seulement lorsque les différences sont reconnues que les identités peuvent être plus stables. (...) Loin de mettre fin au nationalisme, un État mondial ne sera possible que s’il embrasse celui-ci. »

    Ces paroles peuvent faire la lumière sur celles prononcées par Kissinger et ses collègues supranationalistes, qui révèlent en substance qu’ils sont très conscients du fait que la simple proposition d’un État mondial ne se fera pas – et que cela peut même échouer si celui-ci est proposé trop directement – et que le même objectif peut être mieux réalisé par la fragmentation et la balkanisation des États-nations, que ce soit à l’Est ou à l’Ouest, pour ensuite fusionner ces fragments dans une construction globale, généralement décrite comme le Nouvel Ordre mondial.

    Source : infowars.com

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  • Affaire Snowden : accepter l’inacceptable

    Un employé des services de renseignement américains révèle la dimension paranoïaque de systèmes d’écoute et de surveillance qui visent, entre autres cibles, la France, l’Italie, la Grèce. La réaction de François Hollande est ferme. Le lundi 1er juillet, le président de la République demande aux Etats-Unis de cesser « immédiatement » leur espionnage :...

    ... « Nous ne pouvons pas accepter ce type de comportement entre partenaires et alliés ». Dés lors, les négociations transatlantiques sont remises en question : « on ne peut avoir de négociations ou de transactions sur tous domaines qu’une fois obtenues ces garanties ». Le gouvernement et la direction du Parti socialiste reprennent le mot : c’est inacceptable ! On se prend à espérer… et l’on pèche par optimisme !

    Le mercredi 3 juillet, comme l’Italie, l’Espagne et le Portugal, la France ferme son espace aérien à l’avion du président bolivien, qui est obligé de se poser en urgence à Vienne et d’y demeurer pendant 13 heures. Motif : Edward Snowden serait dans l’appareil, ce qui n’est pas le cas. L’immunité qui protège le président Evo Morales et son avion est délibérément violée sur injonction de Washington. L’humiliation des Boliviens est partagée par tous les chefs d’Etat de l’Amérique latine qui publient des réactions indignées. En deux points, la réponse de François Hollande est pitoyable : [...]

    La suite sur le blogue de Bertrand Renouvin

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  • Vincent Peillon a le mérite de ne pas cacher sa fureur révolutionnaire

    Guillaume Bernard, maître de conférence en histoire contemporaine, décrypte cette vidéo de 2008 dans laquelle Vincent Peillon s'en prend violemment à l'Eglise catholique :

    "[...] Monsieur Vincent Peillon a le mérite de retourner aux principes fondamentaux. Dans le fonds, tout le système politique moderne (que vous soyez libéral ou socialiste) repose sur une hypothèse : il n’existe pas d’ordre naturel des choses. Par conséquent, il n’y a de société que créée par les hommes : leur volonté ne sert pas à s’inscrire dans des corps sociaux existant naturellement (comme la famille) mais à les produire (ainsi, le mariage peut-il voir sa définition évoluer). La sociabilité est artificielle. De même que la société n’existe pas sans contrat social, l’homme peut et doit, lui aussi, se construire lui-même. L’école, telle qu’elle apparaît dans cette prise de position de Monsieur Peillon, a pour objectif de réaliser les promesses contenues dans l’artificialisme social : libérer l’homme, de manière particulière, de l’héritage des communautés d’enracinement et, de manière générale, de l’emprise de l’ordre cosmologique.

    Les droits de l’homme étaient, à l’origine, au XVIIIe siècle, déclarés inscrits dans la nature humaine : tous les hommes ayant la même nature, ils ont donc les mêmes droits. Dans cette pensée, seul l’homme abstrait et  décontextualisé (d’aucuns diraient déraciné) a, véritablement, droit de cité : le bon citoyen est celui qui accepte de se dépouiller de toutes ses particularités culturelles et sociales pour épouser les seules valeurs de l’ordre politique artificiel. Mais, dans ce contexte intellectuel constructiviste, voici qu’est « naturellement » en train d’éclore une nouvelle génération des droits dits fondamentaux : celle des droits de l’homme sans la nature de l’homme, voire contre elle. En effet, de même que la société est pensée artificielle, il est logique que l’homme puisse prétendre se définir lui-même : telle est la parfaite logique des théories constructivistes comme celle du gender.

    JOL Press : « C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi ». Ce propos est-il en cohérence avec l'esprit de 1905 ?

    Avant tout, il faut noter le vocabulaire très catholique (comme le terme « transsubstantiation ») utilisé dans cette citation. Cela accrédite l’interprétation de certains selon laquelle la loi de séparation des églises (essentiellement l’Eglise catholique) et de l’Etat était un moyen au service d’une religion de substitution : les droits de l’homme. La laïcité est, la plupart du temps, présentée comme la mise en œuvre d’un principe de neutralité (religieuse) de la puissance publique, la religion n’étant nullement persécutée mais son expression étant simplement reléguée dans la sphère privée.

    Il s’agit, là, d’une vision quelque peu simplificatrice et, pour le moins, idyllique. Elle passe sous silence la confiscation (sans indemnité) des biens du clergé sous la Révolution (ce qui explique, par la suite, le compromis du concordat de 1801, l’Eglise acceptant de ne pas revendiquer les biens dont elle a été spoliée contre, notamment, la rémunération des clercs) ainsi que la lutte acharnée contre les congrégations religieuses (en particulier enseignantes) commencées quelques années avant la loi de 1905 (notamment avec la fameuse loi de 1901 sur les associations permettant de priver ces institutions de personnalité juridique).

    Si, en raison de la transformation des circonstances, la laïcité peut apparaître, de nos jours, comme un rempart contre les empiètements publics des communautarismes et l’influence sociale du multiculturalisme (et donc au final comme un moyen de défense de l’identité du lieu), elle n’avait pas été conçue, à l’origine, dans ce but mais bien comme un moyen de transformer l’identité traditionnelle de la France.

    JOL Press : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec l'Eglise catholique »... François Hollande savait-il bien ce qu'il faisait en le nommant à l'Education ?

    Monsieur Vincent Peillon est non seulement un intellectuel mais il est aussi un militant politique. J’ignore totalement si le président de la République et le Premier ministre ont lu ses travaux et s’ils les ont pris en considération lorsqu’ils ont débattu de la composition du Gouvernement. Il y a sans doute plus à parier que c’est son poids personnel au sein du PS et celui du courant auquel il appartient (l’aile gauche du parti) qui a été surtout pris en considération. [...]

    Avec doigté et diplomatie, les Souverains pontifes ont essayé de définir, à destination des titulaires du pouvoir politique, une « saine laïcité » (expression utilisée par Pie XII en 1958) acceptable pour l’Eglise catholique : rejetant l’augustinisme politique, elle s’appuie sur la distinction évangélique des domaines spirituel et temporel préservant, ainsi, les domaines de compétence, différents et légitimes, de l’Eglise et de l’Etat. Cette approche a été développée par l’Eglise à une époque où la laïcité perdait quelque peu son caractère agressif envers le catholicisme. En effet, plusieurs étapes sont généralement distinguées dans l’histoire de la laïcité. Après une période d’agressivité (laïcité de combat), un modus vivendi s’est peu à peu dégagé (laïcité-neutralité) pour aboutir, selon certains, à une certaine maturité et donc à la possibilité de mettre en place des relations non plus de défiance mais de collaboration entre le politique et le religieux : c’est la « laïcité positive » (le politique y trouvant un intérêt puisque le religieux contribue culturellement, au-delà du cultuel, à la solidité du lien social).

    Ce concept a été élaboré non pour affirmer l’identité religieuse, sinon ontologique du moins historique, du corps politique, mais pour permettre à la puissance publique d’organiser le multiculturalisme et, au besoin, d’acheter la paix sociale. En tout état de cause, dans sa stricte acception, la laïcité suppose la réunion de plusieurs éléments : la neutralité de l’Etat vis-à-vis des diverses religions susceptibles d’exister sur son territoire, la relégation de la religion dans la sphère privée (ce qui n’exclut pas des manifestations publiques mais devant être étrangères à l’ordre public) et l’autonomie du pouvoir politique vis-à-vis de toute morale qui n’émane pas de lui même (sa légalité est, par principe, légitime). La laïcité (même assagie dans sa forme) suppose donc le monopole du politique sur l’ordre public : celui-ci peut donc apparaître incompatible avec la distinction évangélique des domaines qui, tout en excluant le sacerdotalisme, suppose que le lien social soit nourri de spiritualité (la miséricorde, par exemple, ne rend pas inutile la justice mais peut la dépasser)."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mieux vaut en rire ! : ne dites plus... mais dites....

    ane-qui-rit.jpgIls sont 85% dans les médias, les journalistes "de gauche et d'extrême gauche"; ils ont inventé leur sabir, leur nov'langue, alors, pour les comprendre, apprenez à parler (!) comme eux ! On ne disait déjà plus "un aveugle " mais un mal voyant, un "sourd" mais un malentendant,  un "handicapé", mais une personne a mobilité réduire, une caissière, mais une hôtesse de caisse, un balayeur mais un technicien de surface etc... Mais maintenant...
    * Ne dites plus ... "clandestin" mais "candidat à l'immigration" (Figaro)
    * Ne dites plus ... "Gitans, rôdeurs, Monte en l'air", mais "gens du voyage" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "clandestin, immigré illégal, ni même sans-papiers", mais "privés de papiers" (La Dépêche)
    * Ne dites plus ... "quartier à majorité immigrée" mais "quartier populaire" (Tous les médias)
    * Ne dites plus ... "crimes, agressions, violences" mais "actes de délinquance", "incivilités", "bêtises" (Le Parisien) ou "faux-pas" (France 2), et plus récemment "les inconduites" (CNRS)
    * Ne dites plus ... "émeutes" ou "guerre des gangs" mais "incidents" (Partout)
    * Ne dites plus ... "immigration" mais "mobilité européenne" (Frattini, commissaire européen)
    * Ne dites plus ... "bandes" mais "identités de quartier" (LCI.fr)
    * Ne dites plus ... "Des bandes de noirs et d'arabes" mais "Des jeunes qui se regroupent souvent sur des considérations ethniques"
    * Ne dites plus ... "enfants d'immigrés" mais "enfants issus de familles d'éducations éloignées"
    * Ne dites plus ... "attraper les voleurs" mais "lutter contre les délits d'appropriation" (Midi Libre)
    * Ne dites plus ... "des vauriens font des graffitis" mais des "graffeurs habillent la ville de couleurs"
    * Ne dites plus ... "un voyou notoire" mais "un individu défavorablement connu de la justice"
    * Ne dites plus ... "mosquée" mais "centre culturel et religieux"
    * Ne dites plus ... "fusillade" mais "bagarre par balles" (TF1)
    * Ne dites plus ... "invasion" mais "excès d'immigration" (Claude Guéant, notre ministre de l'intérieur)

    * MAIS SURTOUT, ne dites plus "un Français attaché à son Pays, à sa Culture, à ses Traditions et Fier de son Drapeau" ... mais dites " un RACISTE  " ...

    Et, si possible, avec un "sale", devant, ce sera encore plus apprécié chez les bobos/gauchos/trotskos....

    http://lafautearousseau.hautetfort.com
  • Convergence libérale-libertaire : Goldman Sachs, Monsanto et le lobby LGBT

    Dans les années 70, le philosophe Michel Clouscard expliquait dans son ouvrage Critique du libéralisme libertaire que la stratégie néo-capitaliste doit, sur le plan idéologique des principes, de la morale, des conduites de consommation – pour conquérir des marchés – casser, broyer les valeurs éthiques ; la « société d’abondance » doit promouvoir la liquidation des règles (ce « moralisme répressif à la papa ») afin de proposer un modèle d’une nouvelle consommation qui sera l’émancipation par la transgression.

    Mai 68, avec ses valeurs d’émancipation contre la « morale bourgeoise » fut en réalité le véritable cheval de Troie de ce mouvement néo-capitaliste. Les anciens étudiants se retrouvaient en effet aux postes décisionnaires, une fois intégrés au corpus économique (publicité, starts-up…) pendant les années Mitterrand, appliquant ainsi leurs « idéaux de jeunesse » aux nouvelles réalités économiques, et créant ainsi de nouveaux marchés pour la société de consommation.

    Récemment, le patron de la Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, avouait soutenir financièrement le lobby LGBT [1], souhaitant sans doute passer pour un progressiste auprès des médias, mais qui reste surtout attaché aux revenus des dividendes des nouveaux marchés que le lobby LGBT permettra de conquérir une fois ses revendications appliquées dans la politique. En cassant le mariage traditionnel, on pourra créer des nouvelles modes très « gender » toujours en accord avec les magazines, eux aussi vendus dans cette optique, qui les mettront en avant, comme le montre le premier Salon pour les époux homosexuels qui vient de s’achever, et ce, malgré son insuccès.

    Mais ce n’est pas seulement la grande banque de Wall Street qui avoue mettre le lobby LGBT dans ses prérogatives. L’entreprise Monsanto travaille aussi dans le sens de « l’égalité des droits homosexuels » en finançant ce même lobby [2].

    Une convergence libérale-libertaire devenue aujourd’hui doxa du néo-capitalisme, dans un échange de « bons procédés » propice dans tous les cas aux dividendes du Marché, qui se crée lui-même son avant-garde en interagissant avec le politique et la société via les lobbies qu’il finance.

    Par Simone Choule http://www.egaliteetreconciliation.fr

    notes:

    [1] http://www.businessinsider.com/goldman-sachs-ceo-speaks-up-for-same-sex-marriage-2012-2

    [2] http://www.monsanto.com/newsviews/Pages/monsanto-recognized-as-a-best-place-to-work-for-lgbt-equality.aspx

  • La pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur

    Madame Clotilde Lebreton, maire de Challain la Potherie dans le Maine-et-Loire, a été saisie d’une demande de « mariage », en application de la « loi » Taubira. La paire concernée avait poussé le militantisme et la manipulation jusqu’à demander une messe (des défunts) le jour de leur « union » civile, logiquement refusée par le diocèse d’Angers (communiqué du 17 juin).

    Madame Lebreton a lu hier publiquement un communiqué dans lequel elle donne les raisons de sa revendication de l’objection de conscience et de son refus de « célébrer » une parodie de mariage. Le communiqué a été lu en présence d’une foule nombreuse venue soutenir madame Lebreton, des représentants LMPT 49 et 44, d’un représentant de l’association Objection et de nombreux officiers d’état civil (dont neuf maires) : Messieurs Michel Villedey maire de Thorigné d’Anjou (49), Jean-Yves Clouet maire de Mésanger (44), Jean-Daniel Lécaillon maire de  St Sulpice des Landes (44), Daniel Gendry maire de Niafles (53), Stéphane Belley, maire de Peuton (53), Marcel Pichavant de Bécon les Granits (49), Hubert Derouet  maire de Chazé sur Argos (49), Christian Baron maire de St Augustin des bois (49)  accompagné d’une adjointe, monsieur Stéphane Bouillé, adjoint de Challain la Potherie et monsieur Eric Gilles conseiller municipal d’Angrie (49) et madame Maryline Boivin maire de La Jaille-Yvon (49), empêchée.

    Communiqué du maire :

    "Le 17 juin 2013, un dossier a été déposé à la mairie, en vue d’obtenir des officiers d’état civil de notre commune une « célébration de mariage », selon les nouvelles dispositions prévues par le texte promulgué le 17 mai dernier. Cette demande est régulière au regard des conditions fixées par la « loi Taubira ». Elle me pose cependant en ma qualité d’officier d’état-civil un douloureux problème de conscience. Je pourrais me taire mais je me sens redevable, vis-à-vis de vous, mes concitoyens, et de vous tous aujourd’hui présents, d’une explication transparente que vous méritez, sur mon objection de conscience s’agissant d’une telle union, que je ne peux consentir à célébrer. Je veux rester fidèle aux principes les plus fondamentaux de ma conscience, que le Président de la République avait, devant les maires de France, officiellement promis de protéger. Il ne s’agit pas là d’une simple opinion ou d’émotions passagères et encore moins d’un jugement sur les personnes qui ont déposé la demande. Il s’agit de justifications rationnelles et objectives qui me conduisent à réaffirmer aujourd’hui ma fidélité au mariage, union d’un homme et d’une femme, qui a pour première finalité l’accueil et l’éducation d’enfants, dont la conception relève naturellement de l’altérité sexuelle des époux.

    Parmi les élus régulièrement présents en conseil municipal aucun n’a pu ou n’a souhaité célébrer ce mariage. La liberté de conscience est garantie par notre Constitution. Cette liberté devrait donc me permettre aujourd’hui d’user de mon droit inaliénable à l’objection de conscience. Pour la demande du 13 juillet, c’est finalement l’un de mes adjoints, à son initiative et pour m'éviter des sanctions, opposé lui-même à la « loi Taubira », qui accepte de « célébrer » cette union, compte tenu de la pression intolérable exercée par le ministre de l’Intérieur. Cela n’empêchera pas les officiers d’état-civil de continuer à revendiquer résolument la liberté d’objection de conscience. Pour ma part, et avec tous les officiers d’état civil qui partagent mes opinions, je continuerai à prendre une part active aux actions qui seront organisées afin que la liberté d’objection de conscience soit reconnue pour tous, dans le respect des opinions de chacun. Par respect pour le mandat qui m’a été confié, cette communication m’a paru indispensable pour que ma position soit connue et comprise de tous."

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les charmes de la diversité culturelle…

    Le commissaire européen Michel Barnier a déclaré récemment sur LCI : « Quand on défend la diversité culturelle, [...] on est dans un combat d’avenir. » Corollaire : quand on critique la diversité culturelle, on est dans un combat du passé. Cela s’appelle la dialectique…

    Il se trouve que la seule diversité culturelle palpable consiste en un brassage forcé et subi de populations européennes et extra-européennes dans le cadre d’une « construction » européenne elle-même inscrite dans une « mondialisation », le tout agrémenté de flux migratoires notoirement hors de contrôle. Sous couvert de diversité culturelle, cette idéologie vise à forcer les cultures « d’accueil » à renoncer à toute exigence d’intégration ou d’assimilation à l’égard des cultures « arrivantes », faute de temps, d’argent et surtout de courage politique. [...]

    Silvio Molenaar - La suite sur Boulevard Voltaire

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  • Les bons conseils du Père Ubu : Vive ta Démocrassie ! (8)

    François, on te rabaisse, si on te croit un président « normal ». En réalité, de par ma chandelle verte, tu es un inventeur. Tu as génialement conçu, tu appliques tout aussi génialement un régime politique d’un type nouveau. Appelons ça, entre nous, la démocrassie. Mais, pour ceux qui ne sont pas nos copains et nos complices, nous garderons le t. Ne désespérons pas les contribuables. Où irions-nous chercher la phynance ?

    La démocrassie, ça rime avec « démocratie », ça maintient la façade de la démocratie, des foultitudes de naïfs prennent ça pour la démocratie, mais ça n’est pas la démocratie. C’est beaucoup plus rigolo. Pour toi et pour moi. Et pour nos potes. C’est tellement une gouvernitude de ton invention que j’appellerai ça ta démocrassie. Rendons à Tyrannichou ce qui est à Tyrannichou, Cornegidouille !

    Ta démocrassie, c’est l’art de réprimer sans que ça se voye. La dictature soft, la tyrannie bon-enfant, l’autoritarisme sympa. Dans l’histoire universelle, aucun despote n’a cumulé comme toi un sourire béat qui désarme tout le monde, un aspect rondouillard qui n’effraie personne, des froncements de sourcils qui ne feraient pas peur au moindre marmot de la maternelle, et des lapsus publics (tiens, pas mal, celui de Tunis !) qui, en te rendant opportunément ridicule, te préservent durablement de paraître odieux.Ajoute à ça que tu es censé être de Gôche, donc un zentil par définition. Alors, tu peux laisser le petit Nicolas croupir dans sa petite cellule ; tu peux employer contre des zozos non-violents des matraqueurs-gazeurs trois fois supérieurs en nombre ; tu peux, dans un autre registre, couler d’un seul coup le navire de la blonde Delphine – bref, tu peux multiplier les vilenies sans avoir l’air d’un vilain. Tu es un autocrate sans la gueule de l’emploi. Une chance inestimable pour toi, Cornephysique !

    Ta démocrassie, c’est une magnifique manière de te payer la tête des petits, des prolos et des pauvres. Officiellement, tu es socialiste. Moi, je sais que tu es sociétaliste. Nuance ! Tu as compris que les ouvriers ne sont plus à la mode. Les masses laborieuses, ç’a eu payé, mais ça paye plus. Les héros du travail, c’est fini. Dans ta démocrassie, il n’y a plus de héros (ils seraient encombrants), et pas beaucoup de travail non plus. Plutôt que de tenir tes promesses à de candides trimardeurs des usines et des chantiers (z’avaient qu’à être banquiers, merdre !), plutôt que de passer tes nuits à chiader des plans contre la désindustrialisation (y a déjà le petit Arnaud qui se monte le bourrichon avec ça : tu pourras le pousser un jour dans la trappe-à-ministres), tu sais qu’il vaut mieux faire plaisir au Père Berge-Hait et à ses copains. Le social est mort, vive le sociétal ! Tant pis pour les prolos, pensons aux zomos (enfin, à ceux qui ont de la phynance, et en abondance, pas vrai ?). En chœur, toi et moi, nous disons merdre au Père Hugo, merdre à Marx, à Jaurès, à toute la pensée socialiste des deux siècles derniers, et merdre à toute l’interminable philanthropie judéo-chrétienne. Sabre à finances, ça fait du bien !

    Ta démocrassie, c’est une sublime politique des pulsions en tout genre. Toi et moi, nous disons merdre à Montesquieu, qui liait la démocratie à la vertu, ce raseur. La vertu est morte, vive le caprice ! Le principe de réalité est ringard, vive le principe de plaisir, bougre de merdre ! Laisse-les jouir sans entraves, tes sujets, et ils sentiront moins d’autres entraves, ils oublieront que les grands médias t’obéissent, ils ne feront plus attention au phoutage de gueule généralisé, ils ne penseront plus que tes anaphores étaient du bidon, ils te rééliront les yeux fermés. Quand des gonzesses écrivent sur des murs de Paris « Ni Dieu ni mec », elles ne savent pas de quel maître (z’ont peut-être oublié le mot) elles se font les esclaves. Quand les mêmes défilent dans les rues en hurlant qu’elles veulent un zizi (si, si, je les ai entendues de mes oneilles), c’est autant d’heures qu’elles ne passent pas à se battre pour leurs salaires. Quand des mouvements d’une Gôche un peu moins décolorée que la tienne manifestent pour le droit à changer de sexe comme de culotte, ils ne peuvent pas gueuler en même temps des slogans pour les retraites, pour la justice sociale ou pour la liberté d’expression.On peut pas tout faire à la fois ni penser à tout. Le plaisir, François, c’est encore plus efficace que la matraque. Tes sujets, tiens-les par le sexe comme d’autres monarques tiennent les leurs par la vodka. Tu as bien commencé. Ton règne pourra durer longtemps, Cornegidouille !

    Le Père Ubu http://www.printempsfrancais.fr

  • IMMIGRATION ET CONFLIT AU MOYEN ORIENT

    Dans les années 85-86... les juifs de France défendaient les immigrés musulmans en faisant le pari qu'ils se protégeaient eux-mêmes en défendant les immigrés. C'était l'époque de SOS Racisme qui flamboyait avec Harlem Désir et Bernard-Henri Lévy. Actuellement on peut se demander si avec le conflit israëlo-palestinien, la communauté juive se sent protégée par la présence d'une importante communauté musulmane qui ne fait que croître. Les Juifs de France ont aussi joué avec le feu sur l'immigration. On annonce sans cesse des incendies de synagogues dans les banlieues sans que cela ne mette la France entière dans la rue alors qu'avant, il suffisait qu'un skinhead dessine une croix gammée sur une synagogue pour que tous les médias s'emparent de l'affaire, avec manifestations dans les rues, et interventions politiques et syndicales dans les écoles...
    Dans la série chère à Bernard Stasi « l'immigration : une chance pour la France », on s'aperçoit qu'à chaque conflit existant sur la planète cela donne prétexte à toutes sortes de communautés de s'étriper sur la place publique devant des Français ébahis.
    Le conflit israëlo-palestinien est aussi riche en enseignements pour la France. Lorsque 20 % d'une population (pourcentage des Palestiniens en Israël) ne fait pas corps avec le pays dans lequel elle vit cela se retourne toujours contre ce pays. On est hélas en France dans une situation similaire. Les Palestiniens peuvent difficilement se sentir chez eux en Israël dans un pays fait uniquement par des Juifs pour des Juifs. Les Palestiniens de Gaza et de la Cisjordanie ont naturellement été solidaires de leurs frères.
    En France, vue la juxtaposition de communautés différentes, le service militaire n'a plus de sens et on l'a donc supprimé. On ne pouvait pas apprendre pendant le service militaire à tuer et à saboter dans les commandos de l'armée française et instruire ainsi de jeunes islamistes de banlieues. On a donc stoppé le service pour tous, jugé trop dangereux.
    Certains à juste titre ne croient pas à la guerre entre Israël et les Palestiniens car le rapport de forces est trop disproportionné (lance pierres et quelques pétoires contre une armée organisée avec chars et hélicoptères blindés). Pour se battre, il faut être deux partenaires de force comparable ce qui n'est pas le cas. Il faudrait alors qu'un pays arabe puissant accepte d'envoyer ses soldats mourir au service de la Palestine. Le conflit ne pourra donc qu'être un harcèlement perpétuel dans le but de gêner Israël et de faire pression sur ce pays et la communauté internationale. La seule force «guerrière» des Palestiniens est d'être (très) pauvres et de n'avoir donc rien à perdre. Cette situation de guérilla pourrait exister en France dans les banlieues. Au lieu d'attaquer les droites nationales et de voir la main de l'extrême droite partout, ce qui est commode, les dirigeants français feraient mieux de réfléchir et prévoir, plutôt que de nous servir une fois de plus un discours bêlant. Comme si le vocabulaire creux et vide de Chirac « indignation, actes inacceptables, valeurs républicaines... » changeait le cours des événements et avait la moindre prise sur les jeunes Arabes des banlieues.
    La culpabilité vis à vis de la seconde guerre mondiale ne joue absolument pas.
    Le général Sharon a compris que la paix est plus dangereuse pour son pays que la guerre. Car vue l'évolution démographique, un peuple riche et embourgeoisé comme le sont devenus les Israéliens ne peut être qu'appelé à disparaître. Sharon a donc décidé de casser le processus de paix pour de nouveau aguerrir son peuple. La petite promenade sur l'esplanade des mosquées a été bien calculée. La similitude avec la France existe. Dans un contexte où l'on parle sans cesse de construction européenne qui garantit la paix et de prospérité économique, le peuple français engraissé et totalement anesthésié disparaît à petit feu. Depuis cinquante ans la paix sur le sol français a infiniment plus détruit le peuple français et même les peuples européens que n'importe quelle guerre. Selon les démographes, il y a environ six millions de musulmans en France, chiffre qui double tous les vingt ans. Donc au milieu du XXIe siècle, la religion musulmane sera la première religion de France. On ne peut que souligner la lâcheté des dirigeants français qui cachent la vérité aux Français. Le réveil s'il existe sera d'autant plus brutal. Il faut souhaiter que l'homme blanc finisse par se réveiller au bord de la tombe.
    par Patrice GROS-SUAUDEAU  2000