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La diversité, par NB
On ne cesse de parler de l’« Autodestruction des peuples d’Europe ». C’est faux, archi-faux ! En fait, les peuples ne sont pas masos, ils sont toujours détruits par un autre, et en l'occurrence par un autre qui se fait passer pour eux.D’où, l’apparence d’un suicide. Mais il est interdit de prononcer le mot meurtre. C’est à peine si l’on peut le dire, le murmurer, le susurrer. Alors je le dis doucement, très doucement, le plus doucement possible : avec le progrès, la terre promise est devenue la Terre promise… avec un T majuscule, c'est-à-dire la planète.Dans une Terre promise, il ne peut y avoir de Nations. Il faut donc tout mélanger, malaxer, broyer, triturer, pétrir, aplatir, piétiner, bref, désidentifier.Un esclave n’a bien sûr pas de couleur, pas de passé, pas d’avenir et bien évidemment pas de Nation. La diversité est le poison mortel dont LEURS médias nous abreuvent tous les jours et qu'ils vont jusqu'à instiller dans le biberon de nos enfants.
Il faut à tout prix lutter CONTRE la diversité.Chez moi tout est propre, clair, net, ordonné, rangé, fonctionnel et efficace. Il fait bon y vivre.Les outils sont dans le garage, les fauteuils dans le salon, les chaises dans la salle à manger, les lits dans les chambres et partout chaque chose a sa place et chaque place a sa chose.Si vous ouvrez les tiroirs et les portes des placards, vous verrez : les couteaux son avec les couteaux, les fourchettes avec les fourchettes, les cuillères avec les cuillères, les draps avec les draps, les couvertures avec les couvertures, les sous-vêtements avec les sous-vêtements, les chemises avec les chemises, les pantalons avec les pantalons, les torchons avec les torchons, les serviettes avec les serviettes.Chez moi tout est propre, clair, net, ordonné, rangé, fonctionnel et efficace. Il fait bon y vivre.Il n’y a pas de diversité… sinon dans un endroit, un seul : LA POUBELLE ! -
Egypte : un copte retrouvé décapité
L’islam est une religion de paix, d’amour et blablabla….
Lu sur le Figaro :
Un chrétien d’Egypte (copte) a été retrouvé mort, après avoir été décapité, aujourd’hui dans le nord de la péninsule du Sinaï, plusieurs jours après son enlèvement par des hommes armés, ont affirmé des responsables de sécurité et des témoins.
L’homme, dont l’âge n’a pas été précisé, avait les pieds et poings liés, ont-elles précisé.
D’après une source de sécurité, il avait été enlevé par des « groupes extrémistes » samedi dernier, le jour même où un prêtre copte a été tué par des hommes armés.Lien permanent Catégories : actualité, anti-national, insécurité, international, lobby, religion 1 commentaire -
Le mariage qui fait honte à la France
Lui se nomme Sofiane Ben Ahmed, elle Yamina El Attari. Leur récent mariage, à Orange, n’est pas passé inaperçu. On y a hissé les couleurs, mais pas celles de la France. Celles du Maroc et de l’Algérie. Pour le mariage d’un soldat avec une gendarmette, voilà qui fait désordre.C’est une histoire symptomatique des ravages de la double allégeance ; une histoire de Français de « la France d’après »; une histoire comme on en voit tous les samedis ou presque mais qui cette fois, par la personnalité singulière des protagonistes, touche le corps social dans ce qu’il devrait avoir de plus fiable : ses forces armées.Nous sommes le samedi 22 juin à Orange, la cité du Vaucluse connue pour son théâtre antique, ses chorégies et son député-maire, Jacques Bompard, à cheval sur les principes et le respect du drapeau tricolore. Dans la salle des mariages de la mairie a lieu l’union de Sofiane Ben Ahmed et de Yamina El Attari. Il n’y a rien de secret : conformément à la loi, les bans ont été affichés publiquement durant les dix jours précédant leur union.Deux signatures pour rien au bas d’une charte
Tous deux sont français. Leur métier exige qu’ils le soient. Sofiane Ben Ahmed est sous-officier dans l’armée. Yamina El Attari est gendarme. Honneur et patrie. Lever des couleurs. Hymne national. Ordre. Discipline. Force à la loi. Ils ont choisi Orange pour s’unir parce que leurs parents y sont domiciliés.Comme tous les futurs époux, ils ont signé une charte. Echaudé – et exaspéré, comme les habitants du centre ville – par quelques mariages qui ont transformé les abords de la mairie en défilé de la victoire un soir de victoire de l’équipe algérienne de football, Jacques Bompard a décidé, en décembre 2011, de soumettre une charte de bonne conduite aux futurs époux. Depuis, plusieurs villes ont fait de même comme Nice, Beauvais, Cavaillon ou Forbach.La Charte pour le bon déroulement de la cérémonie de mariage, longue de deux pages, rappelle les règles élémentaires de la politesse (veiller à être à l’heure, par exemple) et attire l’attention des futurs époux sur le nécessaire respect du Code de la route par le cortège. Elle se conclut ainsi: « Je reconnais avoir pris connaissance des instructions ci-dessus énoncées et je m’engage à les respecter et à les faire respecter par les participants. » On date et on signe, ce qui fut fait.Pour les voitures, y’a pas mieux que les Allemands
Le mariage s’est bien déroulé; c’est après que ça s’est gâté. Quand les mariés et leurs invités ont repris leurs voitures – ou celles qu’ils avaient louées, ou empruntées. De bien beaux véhicules. Qualité allemande (BMW, Audi…) mais exubérance nord-africaine. Les Orangeois n’en ont pas cru leurs yeux. Les caméras de surveillance non plus…Les amis du soldat et de la gendarmette, son épouse, faisant ronfler leurs puissants véhicules – dont un, allez savoir pourquoi, immatriculé en Roumanie – se sont déployés dans la ville avec des drapeaux marocains et algériens ! Comme on dit dans la gendarmerie: « Pour la patrie, l’honneur et le droit. »Et ni le soldat, ni la gendarmette son épouse, n’ont fait quoi que ce soit pour faire respecter les engagements qu’ils avaient pris.Deux signatures au bas d’une feuille de papier de la mairie, qu’est-ce que ça vaut ? « Gendarme de France, soldat de la loi », à d’autres ! Le souk, pour rester dans le ton, a gagné la Nationale 7, qui traverse la ville. « Tout excités, on chante, on fête/Les oliviers sont bleus, ma p’tite [Yamina], L´amour joyeux est là qui fait risette/On est heureux Nationale 7. » Puis la rue de la République. Y’a des jours comme ça où les symboles parlent d’eux-mêmes.Tandis que scooters et motos bloquaient un carrefour pour faire passer le cortège (tutut et youyous), la voie de gauche était occupée par un véhicule remontant (à contresens donc) la petite dizaine de voitures archi-pleines pour les filmer. Le cameraman amateur a dû avoir du mal à ne manquer personne car il y en avait partout : assis sur le coffre, assis ou debout, nez au vent, aux portières grandes ouvertes, sur le capot et même sur un pare-brise. C’était à qui ferait le plus le guignol et à qui brandirait le mieux, le plus haut, son drapeau marocain ou algérien.La police municipale, qui ne s’attendait pas à de tels débordements vu la personnalité des mariés, a été débordée. Mais à Orange, les caméras de vidéosurveillance sont bien faites : elles enregistrent.Plainte a donc été déposée auprès de l’officier du ministère public, avec un descriptif détaillé des faits, films des événements, nom et qualité des époux. Théoriquement, Sofiane Ben Ahmed et Yamina El Attari, responsables des infractions commises par leurs invités, devraient être convoqués devant le tribunal de police. Et écoper d’une amende.Et Yamina El Attari devrait se faire remonter sérieusement les bretelles. Un courrier a été envoyé au colonel de gendarmerie commandant le département, histoire qu’il localise la donzelle. Idem pour le beau militaire, qui n’avait pas indiqué son affectation. Il serait caporal dans les troupes de Marine. Et il s’est vanté, à la mairie, d’avoir servi… au Mali. -
Nous devons lui dire merci…
Un grand merci à Nicolas Bernard-Buss. N'a-t-il pas renvoyé dos à dos l'UMP et le PS, acteurs de la «déshumanisation ambiante» ? N'a-t-il pas justement dressé le constat de bien de nos maux terribles ? Employant des mots simples, compréhensibles par tous : «En République française, l'argent est roi, Dieu rejeté, et le peuple soumis»
Nous ne connaissons pas Nicolas Bernard-Buss alias « Berns ». Si forte soit notre sympathie pour lui, nous ne lancerons pas des Nicolas à tous vents. Nous lui disons merci du fond du cœur. Nous ne sommes pas assez grand clerc pour dire de lui qu'il est un « martyr ». Nous ne savons pas plus si, prisonnier politique il est... Nous savons qu'il a été et qu'il est fort maltraité. Mais ce que nous percevons par-dessus tout, c'est sa lucidité.
Il prend le soin de dire « En République française » et non pas « En République... ». Convenez qu'il fait preuve d'une grande finesse d'esprit ! D'une connaissance certaine de notre histoire...
Sa phrase simple ne fait-elle pas écho à la réflexion du « vieux » poète de Martigues qui dressait lui aussi un constat ?
« Quelques centaines de familles sont devenues les maîtresses de la planète. Les esprits simples qui s'écrient : « révoltons-nous, renversons-les », oublient que l'expérience de la révolte a été faite en France, il y a cent quinze ans ; et qu'en est-il sorti ? De l'autorité des princes de notre race, nous avons passé sous la verge des marchands d'or, qui sont d'une autre chair que nous, c'est-à-dire d'une autre langue et d'une autre pensée. Cet Or est sans doute une représentation de la Force, mais dépourvue de la signature du fort. On peut assassiner le puissant qui abuse ; l'Or échappe à la désignation et à la vengeance. Ténu et volatil, il est impersonnel. Son règne est indifféremment celui d'un ami ou d'un ennemi, d'un national ou d'un étranger. Sans que rien le trahisse, il sert également Paris, Berlin et Jérusalem. »
http://maurras.net/textes/92.htmlIl se dit que Nicolas Bernard-Buss est un « Veilleur » de la première heure. Nombreux sont ceux qui louent cette belle réponse à la « déshumanisation ambiante » couronnée par une loi... Belle réponse donnée par toute une jeunesse française que personne n'attendait.
En son temps, le poète de Martigues pressentait-il une telle réponse en nous disant :
« Il suffirait de supposer qu'une lucide conscience du péril, unie à quelques actes de volonté sérieuse, suggère à l'Intelligence française, qui, depuis un siècle et demi, a causé beaucoup de désastres, de rendre le service signalé qui sauverait tout. » Charles Maurras- L'avenir de l'Intelligence.
http://maurras.net/textes/92.htmlOui, nous disons merci à Nicolas Bernard-Buss, un très grand merci ! A Nicolas Bernard-Buss qui s'insurgeait en lançant :
«Quand est-ce que les forces prétendument de l'ordre cesseront-elles d'obéir à des ordres absurdes? Quand prendront-elles enfin conscience que les voleurs et les menteurs ne sont pas le peuple pacifiste en face d'eux, mais les vieillards malades au-dessus d'eux? C'est après cette oligarchie qui s'en prend aux enfants qu'il faut courir, Messieurs les policiers!»
Source :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/20/01016-20130620ARTFIG00745-nicolas-23-ans-anti-mariage-gay-deux-mois-de-prison-ferme.phpNicolas Bernard-Buss ne fait-il pas écho à celui qui lançait en son temps :
«Enfants de France, ce n'est pas votre pays qui s'est écroulé sur vous, c'est le règne des vieux. Le règne des vieux s'écroule d'ailleurs partout dans le monde et les dictatures qui se vantaient d'être jeunes travaillaient aussi pour lui en exploitant et en déshonorant l'enfance. Le monde a failli périr d'une espèce d'usurpation universelle de l'esprit de vieillesse contre l'esprit d'enfance, voilà la vérité.» Georges BernanosLe pire n’est jamais certain. Des « Enfants de France », d’instinct pourrions-nous dire, se lèvent et disent Non ! Nicolas Bernard-Buss est l’un d’eux. En lui disant merci, nous les remercions tous !
Portemont
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Les crimes d'état du mondialisme
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14 juillet pour tous…
Invitez tous vos amis ! On continue !
Le 14 prévoyez de venir suffisamment tôt pour être en première ligne sur le parcours du défilé ! Hollande tu vas nous entendre ! -
Le 14 juillet 2013, on leur rend la Bastille, on ne lâche rien !
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« L’Europe ne veut plus de ses jeunes »
“Je n’ai plus d’espoir”. Qu’ils s’appellent Javier, Vasilis ou Sarah, qu’ils soient espagnols, grecs ou allemands, le sentiment de résignation est partout le même. Alors que le taux de chômage des jeunes Européens varie de 8,1 % en Allemagne à 59,2 % en Grèce, installant une moyenne de 22,6 % dans l’Union européenne, ce sont les mêmes mots qui reviennent.
“Le futur n’attend que toi : il est brillant, il t’appartient. Tu as un diplôme ! Tu auras un bon travail, une vie agréable, ironise le Grec Argyro Paraskeva, 29 ans, dans un appel à témoignages publié par le Guardian et relayé par Le Monde. Et puis là, tu te rends compte que ce n’est pas vrai.“
Multiples diplômes, chômage long et pas de première expérience
Argyro dénonce une situation désespérée : titulaire d’un master en biologie moléculaire, il n’a pas trouvé d’emploi fixe cinq ans après l’obtention de son diplôme. Sans expérience, il ne bénéficie pas des aides de l’État et dépend ainsi des 30 euros que lui donnent ses parents chaque semaine. Et le cercle vicieux ne s’arrête pas là : sans premier emploi, au chômage de longue date, il lui est quasi impossible de trouver un travail dans le domaine qui l’intéresse. “J’accepterai n’importe quel travail maintenant, je n’ai plus le choix”, dit-il.>> Lire : Les jeunes, victimes surexposées du chômage
Même constat pour Javier, 28 ans, et Nerea, 21 ans, tous deux espagnols, qui dénoncent les attentes surréalistes des employeurs. Javier, bardé de deux masters et d’un doctorat spécialisé dans l’agriculture de précision, est trop diplômé pour travailler comme vendeur. Nerea manque d’expérience pour être embauchée comme infirmière.
“Créer des quotas de diplômés”
Alors, comme l’Italienne Gaia, 29 ans, au chômage depuis trois ans, ou le Français de 21 ans, Ed, au chômage depuis deux ans, ils enchaînent les stages non ou peu rémunérés et les jobs étudiants, dépendant encore largement de la solidarité familiale.
>> Lire : “Le dilemme cornélien des petits boulots”
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé ailleurs : Ed au Royaume-Uni, Gaia un peu partout dans l’UE. La seule chose qui retient encore Jesus, 26 ans, en Espagne, “c’est l’orgueil”. “L’Europe ne veut pas de ses jeunes”, lâche Gaia.
>> Lire : “Chômage des jeunes dans l’UE : diplômés du Sud cherchent emploi au Nord”
Il n’y a pas que la jeunesse méditerranéenne qui est pessimiste. “Chercher un travail en Allemagne est extrêmement frustrant parce que les médias n’arrêtent pas de dire à quel point notre économie est en bonne santé, raconte un jeune anonyme de 26 ans. Mais, en réalité, aucun de mes amis diplômés ne trouve de travail décent ni même de travail simplement rémunéré.” Rare témoignage positif, celui de la Danoise Jenny, 24 ans, qui espère que “quelque chose finira bien par arriver”.
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La reconnaissance de cette caricature ouvre la porte à toutes les unions possibles
Lu dans Politique Magazine à propos de la dénaturation du mariage:
"Quoi qu'on pense de sa forme juridique, son imitation du mariage hétérosexuel n'appartient pas au mode de la reproduction, mais au mode de la simulation. Pour une raison qui est plus biologique que sémantique : il est impossible que deux personnes de même sexe parviennent à reproduire un être humain. À défaut de réussir cette reproduction réelle, elles en sont réduites à une simulation virtuelle. De ce fait, le « mariage homosexuel », cet étrange oxymore, reste sous la dépendance du mariage hétérosexuel, ce curieux pléonasme. Loin d'assurer leur liberté aux couples homosexuels, qui ont déjà la possibilité de vivre ensemble et de s'aimer, la juridicisation de leur lien affectif sous la forme d'un mariage les soumet au modèle dominant du mariage hétérosexuel. À la différence des personnages de contes de fée qui, après bien des vicissitudes, se marient à la fin du récit et ont beaucoup d'enfants, les homosexuels qui, après bien des efforts, obtiendront le mariage gay n'auront connu qu'un simulacre d'union civile puisqu'ils ne pourront pas avoir d'enfants.
On pervertit à la fois la nature, la logique et le droit en admettant un « mariage pour tous » qui est en réalité une « parenté pour personne ». Un homosexuel ne peut être un véritable « parent » puisque le terme de « parent », issu du verbe latin parere, désigne celui ou celle qui « enfante ». Aussi les partisans du mariage généralisé substituent-ils au terme de « parenté » le nouveau terme de « parentalité ». Mais le changement de mot ne fait rien à l'affaire. La parenté restera l'affaire des hétérosexuels qui peuvent engendrer, et la prétendue « parentalité » ne sera que l'imitation stérile de la véritable « parenté ». Le droit de se marier ne sera suivi du droit d'élever des enfants qu'à la condition qu'une union hétérosexuelle étrangère au couple homosexuel intervienne. Où se situe alors la différence sexuelle recherchée par les partisans du « mariage pour tous » sinon dans la différence sexuée que ne peuvent assumer les homosexuels ?
La reconnaissance de cette caricature de mariage ouvre la porte à toutes les unions civiles possibles. Pourquoi ne pas légaliser la polygamie et l'inceste ? N'importe quel homme et n'importe quelle femme auraient le droit de se marier avec n'importe qui en bouleversant toutes les filiations. Ce mariage nouveau conviendrait à tous les êtres vivants ou non. Internet indiquait récemment qu'un Australien catholique, Joseph Guizo, s'était marié avec son labrador, Honey. Émily Mabou, au Ghana, s'était déjà mariée avec son chien de 18 mois en présence d'un prêtre en juillet 2009. Quant à Hermione Wayle, une Anglaise de 24 ans, elle a tenté sans succès de se marier, le 31 janvier 2010, avec son ordinateur MacBook nommé Alex.
Si la réalité est source de droits, la virtualité ne l'est pas puisqu'elle emprunte les droits qu'elle réclame à la réalité. Les homosexuels mariés civilement ne pourront fonder une famille qu'en faisant usage de la Procréation médicalement assistée et de la Gestation pour autrui, à un père géniteur et à une mère porteuse. Mais ils ne pourront se passer d'une reproduction biologique pour compenser leur simulation juridique. Loin de donner des droits réels aux couples homosexuels par la simulation d'un mariage et d'une famille virtuels, le mariage entre deux personnes de même sexe les mettra sous la dépendance de personnes de sexes différents. On a beau jouer, enfant, au papa et à la maman, on n'échappe pas, adulte, à la nécessité de reproduire réellement une humanité qui ne sera pas virtuelle."
Vous trouverez dans ce numéro un entretien avec sur blog préféré.
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« Les indigènes de la République et la fin de la France européenne par Pierre LE VIGAN
De même qu’il n’y a pas au sein de la droite au pouvoir un seul partisan sincère et cohérent de l’identité nationale, ou un seul partisan sincère de la fin de la repentance, il n’y en a pas à gauche. Le « socialiste » Manuel Valls affirme : « Je suis favorable à une immigration régulée, contrôlée, et en même temps nous devons affirmer que l’immigration peut être une chance pour notre pays. » Et il explique que la droite pratique « une politique non avouée de régularisation de la plupart des sans-papiers » (in Valeurs actuelles, 5 novembre 2009). Droite et gauche vont toutes deux à l’encontre de la nécessaire inversion des flux migratoires. De son côté, Houria Bouteldja de l’association Les Indigènes de la République écrit : « Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise, nous transformons la France. En d’autres termes, elle aussi, s’intègre à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité » (19 septembre 2009).
Ces propos provocateurs ne font en fait que dire ce qui se passe vraiment. Ils ne sont pas une menace, ils disent le vrai. On doit ajouter que le paradoxe est que Mme Bouteldja représente par ailleurs exactement les immigrés tels que je les souhaite : intégrés, pas voilés pour ce qui est des femmes, parlant français, politisés, intéressés par la politique extérieure et non pas zombies. L’ennui c’est que la nouvelle que nous annonce Mme Bouteldja n’est pas bonne : c’est la fin d’une France européenne.
Pierre Le Vigan http://www.europemaxima.com