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anti-national - Page 1046

  • Monsieur Hollande, de quel droit ?...

    Certains sites présentent cette lettre comme ayant été écrite par Philippe Bouvard. D’autres l’attribuent à Carole Farjala. Malgré ses recherches, « Le Gaulois » n’est pas en mesure d’en préciser le véritable auteur. Il n’empêche que ce texte mérite bien sa place dans nos colonnes tant il est criant de vérité, de colère et de bon sens.

    L’élection démocratique a fait de vous un Président. Elle vous a donné des Droits, certes, mais pas TOUS les Droits. Elle vous a surtout donné des Devoirs : garantir et défendre les valeurs fondamentales de notre Nation. En aucun cas, elle ne fait de vous un dictateur, menteur et manipulateur de surcroît.
    Alors, de quel droit ?... 
    De quel droit faites-vous disparaître les couleurs de notre drapeau du site de l’Élysée ? L'’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il appartient aux Français qui vous l’'ont prêté pour la durée de votre mandat.
    Rendez-nous nos Couleurs !
    De quel droit faites-vous disparaître les archives de l'’Élysée ? La mémoire de la France ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui vous l’'ont confiée pour la durée de votre mandat. Faire croire que l'’Histoire de France commence le 6 Mai 2012 et qu’avant, c’était le néant est une trahison de haut niveau.
    De quel droit détournez-vous notre argent pour promouvoir sur le site de l’'Élysée une personne dont vous avez scellé vous-même le sort et le statut, c'’est-à-dire « RIEN DU TOUT », et d'’affecter à ce « fantôme de la République » un service et des employés à nos frais ? Le budget de l’Élysée ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Il vous a été concédé par les Français pour régler les dépenses afférentes à vos fonctions pour la durée de votre Mandat. Rendez- nous notre Argent !
    De quel droit osez-vous influencer la Justice en interférant dans une affaire personnelle, vous qui promettiez une « République Irréprochable » (engagement 53 : je garantirai l’'Indépendance de la Justice). La Justice ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de la bafouer.
    Rendez-nous notre Justice !
    De quel droit abusez-vous des pouvoirs qui vous sont conférés en plaçant vos amis à la tête de toutes les institutions, en recevant en cachette le chef du PS, en faisant de la République l’'antichambre du Parti Socialiste ? (Engagement 48 : 'j’augmenterai les pouvoirs du Parlement, notamment sur les nominations aux plus hauts postes de l'’État afin de les rendre irréprochables) et (engagement 51 : la désignation des responsables des chaînes publiques de télévision et de radio dépendra d'’une autorité indépendante et non plus du Chef de l'’État).
    Rendez-nous notre Indépendance, MENTEUR !
    De quel droit privilégiez-vous une communauté religieuse et ignorez ostentatoirement les autres, vous qui prônez la laïcité (engagement 46 : je proposerai d'’inscrire la laïcité dans la Constitution). Vous qui prétendez être le Président de tous les Français (Je veux rassembler toute la France). La religion ne vous appartient pas Monsieur Hollande. Elle appartient aux Français qui ne vous permettront pas de l'’instrumentaliser à des fins électorales.
    Honorez nos fêtes chrétiennes !
    De quel droit un de vos ministres impose-t-il aux établissements privés le principe de neutralité en empêchant les débats sur le mariage homosexuel alors qu'’une autre en assure la promotion dans les écoles, aux côtés d’un membre de l'’Inter LGBT ?
    Rendez-nous nos écoles Monsieur Hollande !
    De quel droit supprimez-vous du Code Civil, du Code de la Famille et d'’une douzaine d’'autres Codes des termes qui sont le fondement même de notre société ?
    De quel droit détruisez-vous les valeurs de la famille ? Libre à vous et Ségolène de demander à vos enfants de vous appeler parent 1 et 2, de bafouer les valeurs de votre propre famille L’héritage de notre modèle de société ne vous appartient pas, PARENT Hollande. Il appartient aux Français qui ne sont pas dupes de tous les mensonges proférés publiquement par la double condamnée à qui vous avez confié la Justice de notre Pays.
    Rendez-nous nos Papas et nos Mamans.
    Rendez-nous notre Famille !
    Cela fait des Semaines que vous voulez faire croire aux Français que les mots de Père et de Mère vont disparaître du Code Civil, « mais ces mots demeurent dans le Titre 7 du Code Civil relatif à la filiation et dans le Chapitre 8 », avait répliqué la Ministre de la Justice Christiane Taubira.
    « Mais il serait bien misérable de notre part d’ouvrir le mariage sans en tirer les conséquences dans le Code Civil. Nous ne toucherons pas à ces mots quand cela ne sera pas nécessaire », avait-elle assuré.
    De quel droit recevez-vous une association représentant une minorité au premier claquement de doigts et menaces, et refusez cette rencontre aux élus de notre République ? Les élus ne vous appartiennent pas Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qu'’ils représentent.
    Respectez nos Parlementaires !
    De quel droit vos ministres, surtout le 1er d’entre eux, insultent-ils les chefs d'’entreprises qui réussissent, les Français qui quittent le pays par votre faute, avec à leur actif des dizaines de créations d’emploi, des années de loyauté et une renommée internationale ?
    Qu’avez-vous à votre actif Monsieur Hollande, sinon un poste en or à la Cour des Comptes pour un rendement nul (c’est vous qui l'’avouez), un département des plus endettés, un parti que vous avez réussi à anéantir, une fausse déclaration de patrimoine et aucune expérience du pouvoir ?
    Rendez-nous la valeur du travail !
    De quel droit mettez-vous en danger l'’économie de notre pays en refusant d’écouter tous les Indicateurs de votre mauvaise gestion ? (Rapport cinglant de la Cour des Comptes, Rapport Gallois, mises en garde de la Commission Européenne et 'j’en passe).

    Quand tous, unanimement, réclamons d’'urgence une baisse drastique des dépenses publiques et la réduction du coût du travail, vous faites exactement le contraire ; vous dépensez comme un fou et matraquez les Français de taxes en plombant la compétitivité. Rendez-nous notre économie  !

    De quel droit profitez-vous de notre armée pour redorer votre image désastreuse ?
    De quel droit insultez-vous les Français en déclarant au Mali que c’était le plus beau moment de votre vie politique ?
    De quel droit faites-vous le paon lorsque le Vice-Président des US honore nos soldats ? C’est un scandale Monsieur Hollande. Honte à vous. Les Français ne sont pas derrière votre petite et mesquine personne. Ils sont derrière leur armée et soutiennent leurs soldats lorsque le pays est en guerre. Il leur appartiendra de vous demander des comptes lorsque nos enfants qui se battent pour la liberté seront hors de danger, pas avant.
    Rendez- nous notre Armée !
    De quel droit voulez-vous accorder un droit de vote aux étrangers, sans exiger une réciprocité de la part des autres pays ? Le droit de vote est un acte citoyen Monsieur Hollande. Il ne vous appartient pas. Les étrangers travaillant dans notre pays souhaitent l’'exercer ? Que n’'ont-ils demandé la citoyenneté française ?
    Rendez- nous notre Identité Nationale !
    De quel droit votre Gouvernement refuse-t-il la liberté de vote aux députés socialistes ?
    De quel droit empêche-t-il la volonté du peuple de s’exprimer ?
    De quel droit tord-il le bras aux parlementaires en refusant les débats de fond, en court-circuitant les procédures législatives, en confisquant la démocratie, en refusant toutes les propositions telles que le référendum, l'’union civile, le renforcement du Pacs ?
    Les députés ne vous appartiennent pas, Monsieur Hollande. Ils appartiennent aux Français qui les ont élus pour défendre leurs choix et qui sauront s'’en souvenir lors des prochaines élections.
    Rendez-nous nos voix !
    Rendez-nous notre démocratie!
    Monsieur Hollande, vous avez volé nos Couleurs, notre Histoire, notre Économie, notre Justice, nos Valeurs, notre Démocratie, notre Armée et notre Identité.
    GARE À LA COLÈRE DU PEUPLE FRANÇAIS. IL N’A PLUS RIEN À PERDRE. VOUS LUI AVEZ TOUT PRIS !
  • Au nom de toutes les victimes : “Quand la justice crée l’insécurité”

    Ce livre n’est ni un brûlot ni un réquisitoire contre notre Justice. Xavier Bébin, secrétaire général de l’Institut pour la Justice, tente simplement un audit pour expliquer le malaise et les dysfonctionnements de l’institution judiciaire.

    La récente affaire dite du Mur des cons où, dans les locaux du Syndicat de la magistrature, se trouvaient épinglées des personnalités de droite mais aussi des pères de victimes de tueurs en série, a eu le mérite d’identifier le malaise. Ce dazibao, absolument hors de saison dans des locaux fréquentés par des juges, c’est-à-dire par des hommes impartiaux, qui, par profession, récusent toute idéologie, n’indique pas seulement une nostalgie soixante-huitarde un peu immature mais d’abord un engagement politique, qui fait fi même de l’élémentaire respect des personnes: « Mettre fin à la politisation des juges, écrit Xavier Bébin, ce n’est pas seulement indispensable à ce grand corps malade qu’est la justice. C’est aussi un levier pour atteindre un objectif plus important: rendre la justice aux citoyens. »

    En France, l’institution judiciaire, il faut se rendre à cette évidence désagréable, est trop souvent confisquée par l’idéologie, annexée par des idéologues.

    Et c’est le fait non seulement du Syndicat de la magistrature, dont les options sont connues, mais du syndicat majoritaire, l’Union syndicale des magistrats, qui, début 2012, n’a pas hésité à produire une étude au titre tout en nuances: « 2007-2012, les heures sombres. » Du vitriol !

    Xavier Bébin s’applique à repérer les différents aspects du credo idéologique qui meut beaucoup de juges aujourd’hui. Il souligne avant tout que le Parquet ne suffit pas pour représenter les victimes: les exemples qu’il donne, en particulier autour de crimes sexuels sont éloquents. Il plaide pour la reconnaissance d’un droit des victimes à tous les niveaux de l’instruction: « Il n’existe aucune raison purement juridique pour priver la victime de droit au stade de l’enquête pénal », dans le cas par exemple d’enquêtes qui seraient potentiellement à charge pour elle.

    C’est toujours la victime qui subit un véritable traumatisme

    Au nom de toutes les victimes : "Quand la justice crée l'insécurité"

    Quand la justice crée l’insécurité

    De la même façon, il faudra bien en venir à ménager « les mêmes droits de recours » pour le prévenu et pour la victime.

    « Il ne s’agit pas de donner à la victime un droit de veto » mais de prendre en compte le fait que « la victime est personnellement et directement concernée par les décisions pénales qui seront prises à l’encontre de son agresseur présumé. C’est elle qui risque des représailles immédiates si le juge refuse d’incarcérer celui qui l’a agressée. C’est elle qui sera condamnée à vivre dans le même quartier que son agresseur sexuel si la justice “oublie“ de prononcer une peine complémentaire d’éloignement. C’est toujours la victime qui subit un véritable traumatisme psychologique si son agresseur bénéficie d’une remise en liberté dix ans plus tôt que prévu ».

    De nombreux exemples sont donnés de telles circonstances dans les quelles il est clair que la justice a oublié le droit des victimes, sans doute parce que la victime, aujourd’hui, réduite au rôle de « partie civile », ne peut pas faire appel d’une décision injuste. Elle est devenue la grande muette.

    Dans cet audit, qui est avant tout un tissu de faits, de jugements prononcés et de dénis de justice enregistrés, Xavier Bébin entend parler au nom des victimes. Il est important pour nous tous qu’il soit entendu.

    Joël Prieur http://fr.novopress.info/

    - Xavier Bébin, Quand la justice crée l’insécurité, éd. Fayard, 294 pp., 19 euros.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 15 mai 2013 reproduit avec son aimable autorisation. Minute disponible en kiosque ou sur Internet.

    Au nom de toutes les victimes : “Quand la justice crée l’insécurité”

  • “Aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh” : le scénario du pire

    Par Paul Jorion

    Parler de “réformes structurelles de compétitivité”, c’est accepter le principe d’un moins-disant salarial au plan international : c’est admettre qu’il existe un pays où le niveau du salaire de subsistance est le plus bas, et que ce salaire de subsistance du travailleur le plus misérable de la planète doit jouer le rôle d’un “attracteur” pour l’ensemble des salaires à la surface du globe.

    Le salaire moyen au Bangladesh étant aujourd’hui cinq fois plus faible qu’en Chine, j’ai choisi de traduire dans mes conférences l’expression obscure “réformes structurelles de compétitivité” par “aligner les salaires français sur ceux du Bangladesh”, une phrase dont la signification est identique, mais présente l’avantage d’être comprise aisément par tous mes auditeurs.

    En utilisant cette expression polémique, je ne pensais cependant pas qu’une actualité tragique en ferait à ce point résonner la pertinence.

    Le 24 avril, l’effondrement à Savar, un faubourg de Dacca (Bangladesh), du Rana Plaza, un immeuble de huit étages rassemblant un grand nombre d’ateliers de confection aux conditions de travail dickensiennes, a causé la mort de plus de mille personnes, des femmes essentiellement.

    A la vue d’étiquettes de marques familières mêlées aux corps sans vie au milieu des gravats, l’indignation est à son comble. La presse financière internationale n’est pas en reste : à de telles situations où des ouvrières et des ouvriers sont renvoyés dans des locaux en voie d’effondrement et aux issues de secours bloquées par une “police industrielle”, elle connaît la réponse. Son nom, affirme le Financial Times, c’est la syndicalisation, qui permet aux travailleurs de faire valoir leurs droits.

    HAVRES FISCAUX

    Tout occupés à échapper à l’enfer du monde rural pour découvrir la paix relative des ateliers urbains (migration qui en vingt ans a fait baisser la pauvreté de moitié), les Bangladais auraient négligé la protection qu’offrent les syndicats. Sans doute, mais peut-être ont-ils en mémoire le syndicaliste Aminul Islam, dont le cadavre portant les marques de sévices fut retrouvé l’année dernière abandonné sur une autoroute.

    La révélation spectaculaire des conditions dans lesquelles est produit dans le tiers-monde notre low cost occidental modifiera-t-elle la philosophie de nos dirigeants ? Il en faudrait certainement plus, car nous vivons dans un monde où, si les individus sont encore ancrés dans une logique territoriale, les entreprises ont cessé de l’être depuis plus d’un siècle.

    Par le biais de l’instrument juridique qu’est le “trust” anglo-saxon, les individus les plus fortunés, grâce à des montages fondés sur l’anonymat qu’autorisent les havres fiscaux, ont le moyen d’accéder à titre personnel au pouvoir dont disposent les transnationales : pouvoir économique, mais aussi pouvoir politique en raison du poids que l’argent permet d’exercer sur le mécanisme démocratique.

    Dans le cadre actuel, la logique du moins-disant salarial est l’un des principes de base de l’économie de marché, à preuve l’indifférence des populations à l’annonce de ces “réformes structurelles de compétitivité”.

    L’horreur de Rana Plaza restera-t-elle sans conséquences ? Rien n’est moins sûr cependant, car c’est la philosophie du “moins-disant” sous toutes ses formes qui se retrouve aujourd’hui sur la défensive, depuis que l’affaire Cahuzac a mis sur la sellette le moins-disant juridique et fiscal des havres fiscaux, et que l’inviolabilité qui faisait leur force s’est vue compromise dans la résolution de l’affaire de Chypre.

    Si en effet les sommes déposées sur un compte dans un havre fiscal ont cessé d’y être en sécurité, c’est l’édifice entier qui s’effondre.

    TALON D’ACHILLE

    Et c’est là que se situe le talon d’Achille du moins-disant salarial : dans le fait que les opinions publiques sont désormais en rébellion ouverte contre la philosophie du moins-disant dans toutes ses manifestations.

    Ce ne sont pas les dirigeants eux-mêmes qui ont mis le holà, mais la réprobation générale les a obligés d’installer des coupe-feu dans l’urgence pour contenir la vague d’indignation. Qu’on pense à la promptitude de la réponse, même si ce n’était pas une transparence voyeuriste que réclamait de la classe politique, l’opinion, mais, bien plus banalement, des gages d’honnêteté.

    Le moins-disant juridique et fiscal a atteint le seuil de l’intolérable, parce qu’il instaure en régime idéal la piraterie que les grosses entreprises – transnationales de fait – exercent sur l’économie mondiale : prédation par elles des entreprises plus petites, quant à elles confinées de par leur taille sur le territoire national et contribuant seules par le versement de l’impôt aux frais de maintien de l’ordre commercial, ordre dont les transnationales bénéficient sinon gratuitement, du moins avec un rabais considérable.

    Ces transnationales n’en voient pas moins le contribuable voler à leur secours en période de vaches maigres, pour régler non seulement leurs pertes économiques réelles, mais également leurs paris spéculatifs perdus, illustration tragique du principe de “privatisation des profits, socialisation des pertes”.

    Le moins-disant salarial des “réformes structurelles de compétitivité” relève de la même logique exactement que le moins-disant fiscal : il s’agit là aussi, par la baisse des salaires, de maximiser la part de la richesse créée, qui passera en dividendes et en bonus extravagants que les dirigeants des plus grosses entreprises s’octroient à eux-mêmes.

    Le Monde  http://fortune.fdesouche.com

  • Français en colère à la Sorbonne

    Des flics en civil tentent d'attraper un manifestant et sont repoussés par la foule

  • FN/UMP : J.-F. Copé prend ses électeurs pour des benêts !

    Souvenez-vous, c’était le 27 mars devant le bureau politique de l’UMP. Son président Jean-François Copé rappelait qu’il ne « donnerait pas de consigne », que « la liberté était tout à leur honneur » et qu’il était « important que chacun puisse exprimer sa position sur le sujet ».

    Il s’agissait du vote de la loi par les sénateurs sur le mariage pour tous. Bien sûr, à l’UMP, aucun sénateur, aucun député ne serait sanctionné pour avoir aidé le gouvernement à faire passer le mariage gay. Pensez-vous, à l’UMP, on ne mange pas de ce pain-là. Jean-François Copé est bien trop épris de démocratie, de liberté (sur mes cahiers d’écolier, j’écris ton nom) et tutti quanti. Seulement voilà, les postures de poète façon Paul Éluard, c’est sympa, mais c’est comme tout, ça a ses limites. Et Jean-François Copé, il faut bien le dire, ne fait pas toujours preuve d’autant d’ouverture d’esprit magnanime. Il y a, à l’UMP, des dogmes de foi indiscutables avec lesquels on ne transige pas, des péchés mortels qui vous valent de facto une excommunication immédiate : Arnaud Cléré, représentant de L’UMP à Gamaches, dans la Somme, vient de le comprendre. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Interpellations : selon que vous manifesterez contre le mariage gay ou que vous serez casseur

    Interpellations : selon que vous manifesterez contre le mariage gay ou que vous serez casseur

    PARIS (NOVOpress via Bulletin de réinformation) – Avant-hier soir, les manifestants opposés à la destruction du mariage n’ont une fois de plus, rien lâché. Un premier rendez-vous était donné près de l’Hôtel Matignon pour débuter la soirée. Déjà sur place, les forces de l’ordre ont rapidement appelé les CRS et gendarmes mobiles en renfort.

    Avant même d’avoir pu déployer une banderole, les manifestants étaient traqués

    La centaine de manifestants s’est rapidement déplacée vers les Invalides. Une dizaine d’interpellations ont eu lieu. Puis des groupes se sont constitués dans différents lieux parisiens. Un premier est parti de la gare de Lyon pour rejoindre la place de la Bastille en bloquant la rue de Lyon. Sept personnes ont été alors interpellées. Puis un deuxième groupe s’est formé devant le Lutetia, manifestant bruyamment sur le carrefour Sèvres-Raspail. Environ quinze personnes ont encore été interpellées. Les deux groupes ont ensuite convergé vers la rue de Rivoli où une quinzaine de manifestants ont à nouveau été raflés par les forces de l’ordre.

    Au total dix camions de gendarmes mobiles et cinq à sept cars de CRS traquaient ces manifestants pacifiques.

    Une cinquantaine d’interpellations pour avoir déployé une banderole et marché sur les rues parisiennes. Par comparaison, lors des émeutes de lundi (image en Une) suite à la victoire du PSG, seuls trente-six casseurs ont été interpellés.

    Crédit photo : DR.http://fr.novopress.info/

  • Convention entre le ministère de l'éducation nationale et une association raciste

    Bulletin officiel de l'éducation nationale du 16 mai :

     

    "Partenariat entre le ministère de l'éducation nationale et l'association « Le Planning familial » [...]

    Article 1 - Objet de la convention
    Par la présente convention, les deux parties s'engagent, en cohérence avec les objectifs des politiques publiques mentionnés ci-dessus, dans la construction de projets. Ces derniers porteront tant sur l'éducation à la sexualité, l'amélioration de l'information en matière d'accès à la contraception ou à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) que sur la lutte contre les stéréotypes de genre, les comportements sexistes et homophobes. [...]"

     

    Pour mémoire, l'idéologie du Planning familial, centrée sur la culture de mort, appelait, jusque dans les années 50, en des termes violents à la ségrégation et à la stérilisation des "incompétents", des "asociaux" et des "races génétiquement inférieures". Le Docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé, fondatrice en 1956 de la Maternité heureuse devenue plus tard le Mouvement Français pour le Planning familial (MFPF), s'était séparé de ce mouvement, estimant que "Le "droit de la femme" à l'avortement est une expression qui ne consacre en réalité que son esclavage."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com

  • Esclavage : Repentances, exigences et Black mic-mac

    Une chronique de Claude Lorne -

     

    Il fallait s’y attendre : instituée par Jacques Chirac en 2006, la « Journée de la mémoire de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions » a, cette année, donné lieu au déluge de repentances et de mensonges par omission de la part du pouvoir, et d’exigences ahurissantes de la part des « victimes ».

     

    Motus sur la traite arabo-africaine, les chrétiens razziés et l’esclavage moderne

    Le 12 mai, après ses deux prédécesseurs, François Hollande a battu sa coulpe – sur la poitrine des Français dont la quasi-totalité n’a en rien profité de la traite, au contraire des « dynasties bordelaises » (1), comme l’a rappelé le même jour Jean-Yves Le Gallou sur Polémia (2) – à l’occasion de ce nouveau « devoir de mémoire » pour ce qui a été qualifié de « crime contre l’humanité » dans la loi Taubira de 2005.

     

    Mais pas un mot, bien sûr, de la traite négrière arabo-africaine, sujet d’ailleurs désormais tabou dans nombre d’ « écoles de la République » sous la pression des élèves et des parents musulmans ; et encore moins des « captifs d’Allah » : plus d’un million de chrétiens razziés de la Dalmatie à l’Ecosse par les Barbaresques entre le XVe et le début du XIXe siècle (3). Silence total également sur l’esclavage moderne pratiqué en France même par des résidents, voire des naturalisés, originalres du Maghreb, du Moyen-Orient ou d’Afrique noire. Bien que plus de cent vingt procès soient actuellement pendants de ce chef devant la seule Cour d’appel de Paris, pas question d’ulcérer par un rappel inopportun « ceux qui sont chez eux chez nous », et moins encore les richissimes investisseurs du Golfe arabo-persique.

     

    De l’impudence du CRAN…

     

    En revanche, le CRAN, Conseil représentatif des associations noires de France calqué sur le CRIF, Conseil représentatif des institutions juives de France, a parlé ou plutôt gueulé pour deux. Son nouveau président, le Martiniquais Louis-Georges Tin, a ainsi annoncé en fanfare avoir « assigné en justice la Caisse des dépôts et consignations, la banque d’Etat qui a joué un rôle considérable dans l’esclavage » et s’est ainsi rendue « complice de crime contre l’humanité » en encaissant « des sommes équivalant à 21 milliards de dollars » entre 1825 et 1946 en échange de l’indépendance de Haïti qui aurait ainsi été frappée d’ « une double peine » car « cette rançon a précipité Haïti dans une spirale infernale d’instabilité et de misère ».

     

    En conséquence de quoi la CDC, qui se serait également « enrichie grâce à l’exploitation colonialiste », est sommée « d’abonder à hauteur d’au moins 10 millions d’euros un fonds de dotation pour financer des recherches », sans parler du montant des « réparations », avec intérêts cumulés.

    L’agitateur Tin, par ailleurs militant homosexuel qui s’illustra dès l’Ecole normale supérieure en y créant l’association « Homonormalités » avant de diriger le Dictionnaire de l’homophobie (publié en 2003 aux Presses universitaires de France avec une préface de Bertrand Delanoë), n’oublie qu’une chose : la somme de 150 millions de francs-or que devait acquitter Port-au-Prince avait été fixée conjointement par le président haïtien Pétion et Charles X le 11 juillet 1825 en compensation de l’expropriation et de l’expulsion des colons français, consécutives à la déclaration unilatérale d’indépendance de l’île.

    Cette somme, d’ailleurs ramenée par Louis-Philippe en 1838 à 90 millions de francs, ne paraissait pas extravagante. Haïti n’était-elle pas à l’époque la colonie française la plus riche de toute l’Amérique grâce aux immenses profits résultant d’une industrie sucrière très dynamique et de celle de l’indigo ?

    … à l’hypocrisie de Christiane Taubira

    Mais qu’importent ces « points de détail de l’histoire » ? Le camarade Tin, qui a été à bonne école, celle de « l’industrie de l’Holocauste » (dénoncée par Norman Finkelstein dans le livre éponyme, paru en 2001 aux éditions de La Fabrique), tient à ses indemnisations léonines et, sous couvert de corriger le tir, sa copine Christiane Taubira a aussitôt apporté sa pierre à la stèle de la « mémoire » en préconisant une gigantesque réforme foncière.

    « Il faudrait envisager, sans ouvrir de guerre civile, des remembrements fonciers, des politiques foncières », expliquait le garde des Sceaux dans Le Journal du dimanche. « Il y a des choses à mettre en place sans expropriation, en expliquant très clairement quel est le sens d’une action publique qui consisterait à acheter des terres. En Guyane, l’Etat avait accaparé le foncier, donc là, c’est plus facile. Aux Antilles, c’est surtout les descendants des “maîtres” qui ont conservé les terres, donc cela reste plus délicat à mettre en œuvre. » Mais, ajoutait Mme le ministre en tablant sur la mauvaise conscience systématiquement instillée aux Français, « les temps sont mûrs pour faire cette politique intelligemment et de façon équitable… Cela fait dix ans que je le dis, je crois que c’est vraiment possible. »

    Les Antilles et la Guyane menacées de « haïtisation » ?

    En quelques décennies, du fait de la corruption, de l’impéritie, de l’incompétence et des rivalités sanglantes entre Noirs et Mulâtres, la si enviable prospérité de la « Perle des Antilles » ne fut plus qu’un souvenir et Haïti, indépendante depuis plus de deux siècles maintenant, est devenue l’un des Etats les plus pauvres du monde, ne subsistant, de manière végétative, que de l’aide internationale, des subventions des ONG et de l’argent envoyé au pays par des immigrés (au Canada, aux Etats-Unis et en France) dont l’exode est continu.

    Les « descendants d’esclaves » antillais et guyanais menacés par la redistribution des terres souhaitent-ils vraiment connaître ce glorieux destin ? Et la grande bourgeoise Taubira elle-même qui, dans sa déclaration de patrimoine, faisait état de propriétés en Guyane, est-elle prête à morceler ses terres pour les offrir aux plus pauvres ?

    Mais tout cela n’est que gesticulations même si, au final, celles-ci risquent de nous coûter très cher. Avec sa réforme foncière, le ministre de la Justice essaie de redorer son blason, bien terni en Guyane par sa défense du mariage gay auquel sont opposés presque tous ses compatriotes. Quant à Louis-Georges Tin, son coup d’éclat s’inscrit dans la sombre lutte qui se livre pour la direction du CRAN, entre ressortissants des Dom-Tom et Africains : un tel Black mic-mac (4) que Libération, caution antiraciste s’il en est, titrait le 6 mai sur « Le Cran à l’arrêt et à couteaux tirés ».

    Un front noir plutôt fissuré

    Dès l’annonce de l’assignation de la CDC, le pharmacien d’origine béninoise Patrick Lozès, ancien président du CRAN et aspirant à le redevenir, déplorait « cette dérive qui consiste à réduire la mémoire de l’esclavage à une transaction matérielle et à des considérations financières » et il condamnait solennellement « cette initiative intempestive » qui s’appelle « un rendez-vous manqué avec l’Histoire ». Et toc !

    Cette polémique constitue le nouvel épisode d’un feuilleton dont le clou avait été précédemment la tentative de Madeira Diallo, « militant historique de la cause noire, qui s’était proclamé publiquement président du CRAN » en lieu et place de Tin. Du coup, ce dernier avait, selon Libération, « qualifié la manipulation de “coup d’Etat” et immédiatement saisi en référé le Tribunal de grande instance de Paris », lequel a rendu fin avril un arrêté « faisant défense » à Madeira Diallo d’usurper la présidence sous peine d’une astreinte de 100 euros par infraction constatée.

    Pour M. Tin, le doute n’est pas permis : Diallo n’est que « l’homme de paille » de Lozès aujourd’hui menacé par une enquête de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) pour blanchiment et abus de confiance. Lui serait en effet reproché un détournement de subventions publiques, à concurrence de « 130.000 euros perçus entre janvier 2009 et août 2011 sur son compte », ainsi que des « virements de l’ordre de 240.000 euros versés sur le compte de sa société par World Children’s Fund » ; on se demande bien, d’ailleurs, quel était l’intérêt dans cette affaire de cette dernière organisation humanitaire internationale créée par  Joseph Lam, un Chinois originaire de Hong Kong, la protection de l’enfance malheureuse ne figurant pas dans les statuts du CRAN.

    Culpabiliser à tout prix les Français

    Ces sommes ont-elles été détournées pour financer la (très éphémère) campagne de Lozès à la présidentielle de 2012 sous l’appellation « Allez la France »-sic ? En tout cas, on sait qu’une partie importante a été versée en 2007 à la Sofres pour « un coûteux sondage, dans lequel 56% des Noirs de France assuraient subir des discriminations ».

    Voilà à quoi sert notre argent : à financer des opérations destinées à culpabiliser toujours plus les Français. Et tel est aussi l’objectif de Louis-Georges Tin : convaincre les descendants des « colonialistes français » qu’ils sont – et eux seuls – responsables et coupables de la faillite haïtienne et, d’une manière générale, de toutes les banqueroutes, disettes, guerres tribales et autres fléaux ravageant de manière endémique leurs anciennes possessions.

    Claude Lorne http://www.polemia.com
    16/05/2013

     Notes :

    (1) Titre d’une étude de Paul Butel parue en 1991 aux éditions Perrin. Parmi les fondateurs de dynastie : Jacques Adami, Alexandre Jacob, Jacob Azevedo, les frères Bethmann et Eschenauer, M. Hirschfeld, David et Moïse Gradis, la famille Journu-Kappelhoff, Edouard Kerstein, Jacob Mendès (ancêtre de Pierre Mendès-France), Edouard Weiss, etc.
    (2) « Descendants d’esclaves ou descendants de maîtres d’esclaves ? »
    (3) A quand une repentance pour les « captifs en Barbarie » ?
    Giles Milton,
    Captifs en Barbarie, Petite Bibliothèque Payot, 2008 :

    (4) Il ne faut voir aucun racisme dans cette expression : il s’agit du titre d’un film réalisé en 1986 par Thomas Gilou avec une kyrielle d’acteurs noirs dont Cheikh Doucouré, Sidi Lamine Diarra, Khoudia Seye.

  • La violence ne devient intolérable que quand elle est d’extrême droite

    Les supporters du PSG ont été dernièrement les auteurs de « bousculades » finalement bien innocentes à côté de la violence d’extrême droite qui s’exerce au sein de la Manif pour tous. Bousculades, en effet, vous avez bien lu, c’est le mot choisi par le ministre de l’intérieur et rapporté par Le Point pour qualifier les débordements provoqués par les bandes aux champs Elysées puis au Trocadéro pour fêter la victoire du PSG.

    Plus de vingt policiers blessés, monsieur Valls, des vitrines brisées, des véhicules fracassés, des cars de touristes pillés.

    Belle image de nos institutions suprêmes qui envoient par ailleurs la police contre des femmes, des enfants et des vieillards, seulement coupables de ne pas partager les idées du pouvoir idéologique et sectaire.

    Belle image de la République qui n’est pas capable de contenir une manifestation de trente mille personnes, parmi lesquelles un certain nombre transforme des quartiers entiers de Paris en champ de bataille.

    Belle image d’un pouvoir qui en revanche ne distille que haine pour la France réelle, laquelle à plus d’un million de manifestants ne détruit rien mais se voit agressée sans ménagement par des policiers, subit des centaines de gardes à vue ainsi que des poursuites pour « rébellion » (sic).

    Dimanche dernier un journaliste de France Info me demandait si je cautionnais les violences de l’extrême droite pendant la manif pour tous. Je le questionnais à mon tour : Quelles violences, combien de blessés parmi les forces de l’ordre, combien de voitures incendiées ? Et j’attends, côté PSG, les professionnels de l’excuse, dépêchés par les oligarques du consensus obligatoire, qui vont monter à l’assaut de nos médias pour justifier ces « incidents » par la crise économique et sociale, par le chômage et le désarroi d’une jeunesse privée de repères. Aucune allusion au grand remplacement en cours, rien à propos de la surenchère consumériste, matérialiste et individualiste. Nous connaissons tous ces discours « tarte à la crème » (et question repères, je ne suis pas certain que le mariage homosexuel apporte plus de clarté).

    Le pouvoir « autruche », la tête dans son trou idéologique incapable de voir le réel, espérait refaire le coup de la coupe du monde « black blanc beur », pour redonner le moral aux Parisiens déprimés et par là-même se refaire un peu la cerise dans les sondages. C’est manqué…

    Je m’interroge sur la crédibilité de la République après les brillantes démonstrations des derniers gouvernements qui se succèdent tout les cinq ans. Continuez comme ça messieurs et l’alternative monarchique s’imposera d’elle-même.

    Pour une dernière mobilisation après cette année très militante , rendez-vous est pris avec tous nos amis de l’Action française le 26 mai pour peut-être enfin donner le coup de grâce à ce régime vermoulu.

    Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française http://www.actionfrancaise.net

  • Interpellations arbitraires : Quand la police exécute « les ordres de là-haut »…

    Témoignage d'un lecteur :

    "Le 14 mai au soir, nous sommes six jeunes professionnels qui décidons, après notre sport hebdomadaire d’ « ultimate fresbee », d’aller boire un verre au café Vauban, dans le 7ème arrondissement de Paris. En sortant de la brasserie vers 23h, nous remarquons à une centaine de mètres plus loin des mouvements de jeunes proclamant des slogans à connotation anti « mariage pour tous», mouvement auquel nous assistons fortuitement de loin, en simples spectateurs.  Une dizaine de camions de CRS se déploient sur toute la place. Les jeunes fuient en courant.

    À ce moment-là, tandis que nous sommes devant la sortie de la brasserie, un capitaine de police visiblement énervé nous demande si nous faisons partie de ce groupe de manifestants. Nous répondons que nous sortons à l’instant de la brasserie et que nous n’avons rien à voir avec ces jeunes. Le capitaine de police en prend acte et les CRS se replient, la place est vide. Quelques minutes plus tard, tandis que nous sommes toujours devant la brasserie, une vingtaine de CRS, menés par ce même capitaine de police, arrivent soudain en courant et nous encerclent tous les six, sans nous donner de motifs.

    Nous leur indiquons alors que nous sommes sortis quelques minutes auparavant de la brasserie. Nous demandons naturellement des explications de la part des officiers sur les raisons de « l’encerclement » dont nous faisons l’objet, en vain.

    Des jeunes sans doute issus de la manifestation sont ensuite amenés par des policiers en civil et rejoignent notre groupe encerclé d’agents de police. Nous demandons explicitement à plusieurs reprises aux agents de nous séparer de ces jeunes.  Le barman du Vauban, constatant tout comme nous le caractère absurde de la situation, sort de la brasserie, nous identifie tous les six, un à un, et indique aux agents qu’effectivement nous venons de sortir de son établissement, dans lequel nous étions venus en simples consommateurs. Suite à ce témoignage, nous réitérons auprès des agents de police notre demande, à savoir nous séparer en deux groupes pour nous distinguer des manifestants. Les agents de police ne veulent cependant rien entendre, et nous indiquent qu’ils ne font « qu’exécuter les ordres  venus d’en haut ».  

    Toujours privés de la moindre explication sur les raisons de notre interpellation, nous sommes emmenés par le bus des CRS dans différents commissariats de police de Paris. Nous sommes fouillés, privés de nos effets personnels (téléphone portable, portefeuilles notamment) et parqués sans explication dans une pièce fermée avec des verrous, en attendant notre libération.

    Lorsque nous sommes menés devant les officiers de police judiciaire, nous sommes enfin informés du motif de notre arrestation forcée dans les locaux de police : « participation à une manifestation illicite ». Nous sommes libérés aux alentours de 2h du matin aux quatre coins de Paris, après avoir passé trois heures en compagnie des forces de police françaises, pour un motif expressément incorrect. Les métros étant fermés, nous rentrons chez nous à pieds."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com