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anti-national - Page 1042

  • La prise du Trocadéro

    PARIS (via Polémia) - Tout le monde ne parle plus que des « incidents », des « débordements » et des « dérapages » qui ont gâché la noble fête accompagnant la victoire du PSG au championnat de France, au Trocadéro. « Le Monde » du 15 mai évoque « les émeutes du Trocadéro » ; « Le Point » parle d’une répétition du futur grand soir, avec des airs tragiques. L’emballement politico-médiatique est en marche. M.G.

    Belle fête du 13 mai, en vérité, que cette célébration de la réussite d’un club de football ! Paris se devait de fêter dignement cet exceptionnel événement culturel qui traduit son rayonnement et qui améliore tant notre quotidien. On a les victoires que l’on peut

    Quel plaisir, en effet, de voir ces sportifs « parisiens » surpayés, dont une partie non négligeable d’entre eux ne connaît ni l’air ni les paroles de notre hymne national, entourés de leurs gentils sponsors, de leurs actionnaires qataris et du président du Parc des Princes, Nasser Al-Khelaïfi, sous l’œil attendri des médias et des publicitaires ! Pour un peu, tous ces héros auraient éclipsé ceux du Festival de Cannes !

    Et quel enrichissement de voir ces supporters tellement « parisiens » qu’ils brandissent les drapeaux des pays du Maghreb dans l’allégresse !

    Mais quel spectacle, en vérité, que cette exhibition d’un sport rongé par le voyeurisme, l’argent et le déracinement !

    Las,  la fête de la diversité friquée a été interrompue par de méchants hooligans ultras des banlieues. On crie à l’émeute parce qu’ils ont osé s’attaquer à ces noces du sport et de l’argent. Ils s’en sont pris aussi à l’icône de notre temps : le touriste, l’homme aux semelles de vent doté d’une carte de crédit. C’est dire s’ils ne respectent rien, les bougres !

    On trouve surtout que la police a été débordée parce que les hooligans ont commis des déprédations dans les beaux quartiers avoisinants. La tête du ministre de l’Intérieur risque même de rouler dans la sciure pour cette raison.

    Evidemment, quand de tels débordements ont lieu ailleurs, on trouve cela normal : comme quand les autos brûlent par « tradition » à la Saint-Sylvestre selon les médias. Mais ce ne sont que les autos de la France d’en bas. Au Trocadéro et sur les Champs-Elysées, c’est bien plus grave.

    Mais, après tout, si les sauvageons des banlieues se manifestent aussi de temps en temps dans les beaux quartiers, cela produit une saine pédagogie. Car s’il y a un « problème des banlieues », n’est-ce pas justement à cause des bobos de l’oligarchie ? Ceux qui ne cessent de nous expliquer que l’immigration est une chance pour la France, qu’il faut encourager la « diversité », qu’il faut toujours moins d’Etat et qu’il ne faut pas adopter une attitude « frileuse » devant la mondialisation. Et qui habitent dans les beaux quartiers, justement. N’est-il pas  juste qu’ils profitent de temps à autre des effets induits de leurs nobles  préconisations ?

     Michel  Geoffroy http://fr.novopress.info

  • Loi Fioraso : Lettre ouverte d’Albert Salon à Mme Yamina Benguigui, ministre chargée de la francophonie

     

    Madame le Ministre

    Nos associations pour le français et la Francophonie vous ont, depuis la fin de janvier, fourni tous les éléments pour vous opposer, de toute la force de votre ministère et de vos propres convictions et personnalité, à l’éventuelle adoption du funeste article 2 du projet de votre collègue Mme Geneviève Fioraso.

     

    Funeste, vous le savez, malgré toutes les déclarations lénifiantes du "MESR"...

    Avec, peut-être, Mme Aurélie Filippetti, responsable, elle, de la langue française en France, vous pouvez contribuer à sauver l’honneur de la France, qui ne peut ainsi abandonner sa langue et passer au globish, et gifler tous les francophones et francophiles du monde. Vous pouvez contribuer à éviter au Président de la République et à son gouvernement la forfaiture - et le déshonneur - d’avoir creusé la tombe du français et de la Francophonie.

    Madame, vous ne pouvez pas laisser commettre ce crime.

    Des rumeurs sur la Toile vous mettent en cause, tout comme Mme Filippetti, et vous accusent d’inaction totale, craintive, en cette circonstance dramatique.

    Je ne veux pas le croire.

    L’honneur vous commande de vous manifester maintenant avec force, publiquement !

    Qu’avez-vous à perdre, réellement ?

    Que seraient quelques mois de plus, jusqu’au prochain remaniement, d’une morne durée, à la tête d’un ministère dont vous n’auriez pas tout tenté pour sauver la raison d’être ?

    Madame, nous vous en prions : criez votre désaccord.

    Rangez-vous du côté des vraies élites de la gauche qui ont refusé le déshonneur : les Pouria Amirshahi, Jacques Attali, Jean-Pierre Chevènement, Antoine Compagnon, Claude Hagège, sans parler du Canard Enchaîné...
    - Du côté des Académies et de Bernard Pivot.
    - Du côté de M. Abdou Diouf et de votre partenaire O.I.F.
    - Du côté de tels chefs d’Etat et de gouvernement* de pays francophones qui téléphonent peut-être en ce moment même au Président et au Premier Ministre.

    Vous serez estimée, citée, révérée.

    Comme les 80 députés qui, en juillet 1940, avaient refusé de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

    Vous savez que la France, lorsqu’elle était trahie par une partie de ses élites, a toujours trouvé, pour la défendre et la relever, à la fois d’humbles bergers sortis des profondeurs de son peuple, ainsi que de grands esprits et de personnages venus d’une immigration ou adhésion récente, de Léon Gambetta au M.O.I.(main d’oeuvre immigrée dans la Résistance), de Max Gallo de parents italiens et Léopold Sédar Senghor né en Casamance, de Romain Gary et André Makine nés en Russie, à Pouria Amirshahi né en Iran.

    Vous d’abord, et peut-être Mme Aurélie Filippetti, pouvez, au poste en vue où vous êtes, marquer un coup d’arrêt salutaire à la descente aux enfers, en tout cas : marquer les esprits, marquer un sursaut de fierté partagée.

    Vous serez alors dans l’estime et le coeur de beaucoup de Français qui tiennent à leur langue et à ce qu’elle porte, à leur pays, à sa vocation de voix originale dans le monde, à tout le potentiel d’humanité que la Francophonie représente.

    Au secours, Madame !

    Albert Salon, docteur d’Etat ès lettres, ancien ambassadeur, commandeur du Mérite national, président d’associations de promotion du français et de la Francophonie.

    http://www.actionfrancaise.net/

  • Les premiers pas du courage civique : refuser le mensonge

    Par A. Soljenitsyne, à Moscou, le 12 février 1974.

    Il fut un temps où nous n’osions piper mot, fût-ce d’un chuchotement. Maintenant, voyez, nous écrivons pour le Samizdat, nous le lisons ; réunis dans les fumoirs d’un institut de recherche, nous ne nous lassons pas de nous plaindre : qu’est-ce qu’ils ne vont donc pas encore aller chercher, où ne vont-ils pas encore nous entraîner ! Et cette vantardise cosmique inutile, quand on n’a rien dans son propre pays à se mettre sous la dent, et ces régimes barbares qu’ils renforcent aux antipodes, et les guerres civiles qu’ils attisent, et Mao qu’ils ont fait grandir (à nos frais), et c’est encore nous qu’ils vont jeter contre lui, et il faudra bien marcher. Où aller, d’ailleurs ? Et ils font un procès à qui ils veulent, et les gens bien portants, qu’ils transforment de force en débiles mentaux, toujours et toujours eux, et nous, nous sommes impuissants.

    C’est déjà le fond de l’abîme, la mort universelle de l’esprit est imminente, la mort physique aussi dans le brasier qui nous engloutira tous, nous et nos enfants. Et nous continuons, comme devant, de sourire peureusement et de balbutier indistinctement :
    — Mais comment pourrions-nous bien nous y opposer ? Nous sommes sans forces.

    Nous sommes si irrémédiablement déshumanisés que pour toucher notre modeste ration de nourriture aujourd’hui, nous sommes prêts à sacrifier tous nos principes, notre âme, tous les efforts de nos ancêtres, toutes les espérances de nos descendants, tout, pourvu qu’on ne touche pas à notre chétive existence. Nous avons perdu toute fermeté, toute fierté, toute chaleur du cœur. Nous ne craignons même plus la mort atomique, nous n’avons plus peur d’une troisième guerre mondiale (on trouvera bien toujours un recoin pour se cacher), nous avons peur simplement de faire les premiers pas du courage civique ! Ah ! ne pas s’écarter du troupeau, ne pas faire un pas solitaire, pour risquer de se retrouver tout d’un coup privé de petits pains blancs, privé de chauffe-eau, interdit de séjour à Moscou !
    Or, nous pouvons tout ! Mais nous nous mentons à tiques, et cela est bien entré en nous, cela nous fait une existence commode, cela suffit pour toute la vie : le milieu, les conditions sociales, impossible d’y échapper, la réalité objective détermine la conscience, que sommes-nous, nous autres, là-dedans ? Nous n’y pouvons rien.

    Or, nous pouvons tout ! Mais nous nous mentons à nous-mêmes pour nous tranquilliser. Ce n’est pas leur faute à eux, c’est la nôtre, la nôtre SEULEMENT !

    Objection : mais, de fait, que pourrions-nous bien inventer ? Nos bouches sont bâillonnées, on ne nous écoute pas, on ne nous demande pas notre avis. Comment les contraindre à nous écouter ?

    Les convaincre qu’ils ont tort ? Impossible.

    Le plus naturel: les soumettre à de nouvelles élections, mais cela n’existe pas dans notre pays.

    En Occident, les gens connaissent les grèves, les manifestations de protestation, mais nous, nous sommes trop abattus, cela nous fait peur : comment ? Comme cela, brusquement, refuser de travailler ! comme cela, descendre dans la rue !

    Quant aux autres voies, ces voies fatidiques dont l’histoire russe, au siècle dernier, a fait l’amère expérience, à plus forte raison, elles ne sont pas pour nous. Sincèrement, on ! Aujourd’hui que toutes les haches ont fini de faire leur travail, que tout ce qui avait été semé a levé, nous voyons dans quelle erreur étaient tombés, dans quelles fumées s’étaient égarés ces jeunes gens si sûrs d’eux-mêmes qui pensaient au moyen de la terreur, d’un soulèvement sanglant et de la guerre civile, apporter au pays la justice et le bonheur. Non, merci, ô dispensateurs de lumières ! Car maintenant, nous savons que l’infamie des méthodes se multiplie dans l’infamie des résultats. Que nos mains restent pures !
    Ainsi, le cercle est fermé ? Et, de fait, il n’y a pas d’issue ? Et il ne reste plus qu’à attendre, les bras croisés, que quelque chose arrive de soi-même ?…

    Mais ce qui nous colle à la peau ne se détachera pas de soi-même si nous continuons, jour après jour, à l’admettre, à l’encenser et à l’affermir, si nous ne nous arrachons pas à ce qui lui est le plus sensible.

    Au MENSONGE.

    Quand la violence fait irruption dans la vie paisible des hommes, son visage flamboie d’arrogance, elle porte effrontément inscrit sur son drapeau, elle crie : « JE SUIS LA VIOLENCE ! Place, écartez-vous, ou je vous écrase ! » Mais la violence vieillit vite. Encore quelques années et elle perd son assurance, et pour se maintenir, pour faire bonne figure, elle recherche obligatoirement l’alliance du mensonge. Car la violence ne peut s’abriter derrière rien d’autre que le mensonge, et le mensonge ne peut se maintenir que par la violence. Et ce n’est ni chaque jour, ni sur chaque épaule que la violence pose sa lourde patte : elle n’exige de nous que notre obéissance au mensonge, que notre participation quotidienne au mensonge et c’est tout ce qu’elle attend de ses loyaux sujets.

    Et c’est là justement que se trouve, négligée par nous, mais si simple, si accessible, la clef de notre libération : LE REFUS DE PARTICIPER PERSONNELLEMENT AU MENSONGE ! Qu’importe si le mensonge recouvre tout, s’il devient maître de tout, mais soyons intraitables au moins sur ce point : qu’il ne le devienne pas PAR MOI !

    Et cela, c’est une brèche dans le cercle imaginaire de notre inaction, pour nous : la plus facile à réaliser, pour le mensonge : la plus destructrice. Car lorsque les hommes tournent le dos au mensonge, le mensonge cesse purement et simplement d’exister. Telle une maladie contagieuse, il ne peut exister que dans un concours d’hommes.

    Nous ne sommes pas appelés à — nous ne sommes pas mûrs pour — aller sur la place publique et proclamer à grands cris la vérité, et dire tout haut ce que nous pensons tout bas. Ce n’est pas pour nous, cela fait peur.
    Mais refusons au moins de dire ce que nous ne pensons pas !

    Voilà donc notre voie, la plus facile, la plus accessible, étant donné notre couardise organique et enracinée, c’est une voie bien plus facile (chose terrible à dire) que la, désobéissance civique à la Gandhi.

    Notre voie : NE SOUTENIR EN RIEN CONSCIEMMENT LE MENSONGE ! Conscient de la frontière au-delà de laquelle commence le mensonge (chacun la voit de façon différente), reculer en deçà de cette frontière gangrenée. Ne pas renforcer au moyen des baleines de corset ou des écailles de l’idéologie, ne pas coudre de loques pourries, et nous serons frappés de voir avec quelle rapidité, quelle absence de résistance le mensonge tombera à terre, et ce qui doit être nu apparaîtra au monde dans sa nudité.

    Ainsi donc que chacun d’entre nous, au travers de notre pusillanimité, que chacun d’entre nous fasse son choix : ou bien demeurer un serviteur conscient du mensonge (oh ! bien sûr, pas par penchant naturel, mais pour nourrir sa famille, pour élever ses enfants dans l’esprit du mensonge !), ou bien considérer que le temps est venu de se secouer, de devenir un homme honnête, digne d’être respecté et par ses enfants et par ses contemporains. Alors, à dater de ce jour :
    — il n’écrira plus désormais, ni ne signera, ni ne publiera d’aucune façon aucune phrase constituant, selon lui, une déformation de la vérité ;
    — des phrases de ce genre, que ce soit au cours d’une conversation privée ou publiquement, il n’en prononcera ni de lui-même, ni en répétant une leçon, ni en qualité de propagandiste, de professeur ou d’éducateur, ni sur scène dans un rôle de théâtre ;
    — que ce soit picturalement, sculpturalement, photographiquement, musicalement, il ne représentera, n’accompagnera, ne diffusera la moindre idée mensongère, la moindre déformation qu’il aura distinguée de la vérité ;
    — il ne produira ni oralement, ni par écrit, aucune citation « directive », par désir de plaire, à titre de contre-assurance, pour assurer le succès de son ouvrage, s’il n’est ,pas entièrement d’accord sur la pensée citée ou bien si elle n’est pas exactement pertinente à son propos ,
    — il ne se laissera pas contraindre à aller à une manifestation ou à un meeting contre son gré ou sa volonté. Il ne prendra, il ne portera aucune banderole, s’il n’est pas entièrement d’accord sur le slogan qui figure sur elle :
    — il ne lèvera pas la main en faveur d’une motion à laquelle il ne se rallie pas sincèrement ; il ne votera ni publiquement ni à bulletin secret pour une personne qu’il tient pour indigne ou douteuse ;
    — il ne se laissera pas entraîner de force à une réunion où il peut s’attendre à voir discuter une question de façon coercitive, déformée ;
    — il quittera sur-le-champ toute salle de séance, de réunion, de cours, de spectacle, de cinéma, dès qu’il aura entendu un orateur y proférer un mensonge, une ineptie Idéologique ou des phrases de propagande impudente ;
    — il ne s’abandonnera pas (ni n’achètera au numéro) à un journal ou à une revue qui déforme l’information ou passe sous silence des faits essentiels.
    Notre énumération, cela va de soi, ne recouvre pas tous les cas possibles et nécessaires où il faut s’écarter du mensonge. Mais quiconque sera entré dans la voie de la purification n’aura aucune peine à discerner d’autres cas avec une clairvoyance nouvelle.

    Eh oui, les premiers temps seront difficiles. Il en est qui se retrouveront momentanément sans travail. Les jeunes gens qui voudront vivre selon la vérité se verront fortement compliquer les premiers pas de leur jeune existence : jusqu’aux leçons qu’il faut réciter à l’école, tout est truffé de mensonges, il faut choisir. Mais pour quiconque veut être honnête, il n’existe pas d’échappatoire : il ne se passe pas de jour où chacun de nous, fût-ce dans les matières scientifiques tiques et techniques les plus exemptes de danger, ne soit contraint à faire l’un ou l’autre des pas que nous venons de dire, du côté de la vérité ou du côté du mensonge ; du côté de l’indépendance spirituelle ou du côté de la servilité spirituelle. Celui qui manquera de courage au point de renoncer à défendre son âme, que celui-là n’aille pas s’enorgueillir de ses idées d’avant-garde, se targuer d’être académicien ou « artiste du peuple », personnalité émérite ou général, qu’il se dise : je suis un veau et un poltron, je n’ai besoin que d’une chose : avoir mangé et être bien au chaud.

    Cette voie elle-même, la plus modérée des voies de la résistance, sera difficile à suivre pour les hommes encroûtés que nous sommes. Combien plus facile, tout de même, que de faire la grève de la faim ou de s’arroser d’essence, le corps enveloppé de flammes, les yeux éclatés sous l’effet de la chaleur ; nous autres, nous trouverons toujours du pain noir et de l’eau claire pour notre famille.

    Trahi par nous, trompé par nous, ce grand peuple d’Europe, en vérité, le peuple tchécoslovaque ne nous a-t-il pas montré qu’une poitrine sans défense peut tenir même contre un char, s’il bat en elle un cœur digne ?

    Une voie difficile ? La moins difficile, pourtant des voies possibles. Un choix difficile pour le corps, le seul choix possible pour l’âme. Une voie difficile, certes, mais Il y a d’ores et déjà chez nous des hommes et des femmes, par dizaines même, qui tiennent bon DEPUIS DES ANNÉES sur tous nos points, qui vivent selon la vérité.

    Il ne s’agit donc pas d’être les premiers à s’engager dans cette voie, mais de SE JOINDRE AUX AUTRES ! La route sera d’autant moins longue et pénible que nous serons plus unis, plus nombreux à nous y engager ! Si nous sommes des milliers, personne ne pourra venir à bout de nous. Des dizaines de milliers, et notre pays deviendra méconnaissable !

    Mais si nous cédons à la peur, cessons alors aussi de récriminer contre ceux qui ne nous laissent pas respirer librement : c’est nous-mêmes qui nous en empêchons ! Courbons l’échine, attendons encore, et nos frères biologistes ne tarderont pas à trouver le moyen de lire dans nos pensées et de modifier nos gènes.

    Si nous cédons là aussi, nous prouverons que nous sommes des nullités, des irrécupérables et c’est à nous que s’applique le mépris de Pouchkine :

    Que sert à des troupeaux d’être libres ?
    Le lot qui leur échoit est d’âge en âge
    Un joug, des grelots et un fouet.

    http://www.printempsfrancais.fr

  • Ce n’est pas en Syrie, c’est dans la France du dictateur Hollande

    La vidéo présentée sur NDF nécessite une deuxième article, bien différent du premier pour montrer la gravité des enjeux. Voici les deux seules hypothèses de travail à envisager à froid, hors tout sentiment.

    Risquer sa vie au Panthéon

    Première hypothèse : tout est fabriqué avec des acteurs plus ou moins manipulés.

    Techniquement, cela n’a rien d’impossible. On a déjà vu le coup avec les bébés prétendument arrachés des couveuses, les armes de destruction massive, et la suite. D’autres exemples sont à disposition, dont le célèbre et morbide « coup de Carpentras » au profit de la bande du François alors en place, à qui se réfère l’actuel. Mais alors pourquoi ? Et au profit de qui ? Dans ce cas, les grosses caisses médiatiques auraient déjà sonné leur tocsin de circonstance.

    Évidemment, on peut toujours envisager le coup du billard à huit bandes : les flics piégés par un faux manifestant, on monte une enquête interne, on condamne trois lampistes, on fait donner la publicité nécessaire, on charge les juges de gauche de mettre le paquet pour faire oublier leur mur des cons, le Valls gazeur se refait une virginité, sur laquelle rebondit le président délégitimé.

    En faveur de cette hypothèse, il y a la rapidité d’apparition de ce faux faisant croire que le blessé est mort. Et la disparition du dit blessé jusqu’à ce jour (à ma connaissance), alors que nous sommes submergés de communiqués médicaux sur les deux malheureux malades atteints d’un virus potentiellement mortel. [...]

    La suite sur Nouvelles de France

    http://www.actionfrancaise.net

  • Le budget de l’UE à court d’argent en novembre

    Le Parlement européen a jugé mercredi “inacceptables” les conditions posées par les Etats de l’UE pour une augmentation du budget 2013 et a averti qu’il n’y aura plus d’argent disponible en novembre pour financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    “Dès novembre, il manquera 2,5 milliards d’euros pour financer les actions du Fonds Social Européen”, a affirmé à l’AFP l’eurodéputé conservateur français Alain Lamassoure, président de la Commission des Budgets du Parlement européen.

    Le budget européen pour la période 2014-2020 approuvé en février par les dirigeants européens prévoit 960 milliards d’euros en crédits d’engagements et 913 milliards en crédits de paiements. Une enveloppe de 6 milliards d’euros doit financer des actions en faveur de l’emploi des jeunes.

    Mais le compromis trouvé par les dirigeants de l’UE doit encore être approuvé par le Parlement européen, qui juge les montants insuffisants.

     

    Le chef de l’Etat français François Hollande et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont plaidé mercredi lors d’une rencontre à Bruxelles pour un accord rapide avec le Parlement européen.

    “Le budget 2013 est trop bas. Dès le 1er janvier, il a fallu régler 16 milliards d’arriérés impayés en 2012. Il n’y a pas de marge de manoeuvre”, a averti Alain Lamassoure.

    Le Parlement européen a conditionné son accord au budget pluriannuel à un engagement des Etats d’augmenter le budget 2013 de 11,2 milliards d’euros afin de solder les impayés de 2012.

    Les Etats ont concédé mardi un accord politique pour augmenter le budget 2013 de 7,3 milliards d’euros à condition que le Parlement européen marque son accord sur le budget pluriannuel.

    “C’est inacceptable”, s’est insurgé Alain Lamassoure. “Nous voulons engager le fer dès la semaine prochaine pour voir le degré d’ouverture de nos partenaires sur nos demandes pour plus de flexibilité et une clause de révision”, a-t-il expliqué.

    Le groupe des Libéraux présidé par l’ex-Premier ministre belge Guy Verhofstadt a annoncé mercredi être sur cette même ligne.

    7 sur 7.be  http://fortune.fdesouche.com/

  • Des comités d'accueil pour les représentants de l'UMP ?

    Le débat semble être lancé au sein de l'UMP à propos due la loi Taubira en cas d'alternance comme l'explique Le Point :

    "Que faire de la loi sur le mariage homosexuel en cas d'alternance en 2017 ? Cette question, qui pèse déjà sur les municipales de 2014, divise l'UMP, dont le président, Jean-François Copé, navigue entre partisans et adversaires d'une abrogation. Dans l'immédiat, si la participation à la manifestation du 26 mai pour la défense de la famille constitue un autre point de clivage - Jean-François Copé ira, mais pas François Fillon -, les responsables du parti se retrouvent en revanche pour ne pas embrayer sur la position du maire UMP de Vienne (Isère), Jacques Remillet, qui a déclaré lundi dans le Figaro refuser "de célébrer les mariages de même sexe"."

    Au sein de l'UMP, la plupart des responsables (Fillon, Juppé, NKM, Copé) semble avoir déjà renoncé à considérer ce débat comme un changement de civilisation puisque très peu voire aucun ne parlent d'abrogation. A quoi cala aura-t-il donc servi pour des millions de Français de descendre dans la rue si, au final, il faut abandonner le combat 4 ans après ? Ainsi, Luc Chatel, ancien ministre de l'Education et responsable de l'introduction du gender à l'école déclare :

    "Je crois qu’il faut, si nous voulons reconquérir le coeur des Français, si nous voulons retrouver leur confiance, je crois qu’il faut être crédibles et responsables. C’est un texte que nous avons condamné, sur lequel je me suis opposé mais je ne crois pas qu’on reviendra en arrière. Sur des sujets aussi sensibles que cela, qui sont des sujets de société, très personnels, il faut respecter la sensibilité, l’avis de chacun"

    En clair, nous avons fait semblant d'être d'accord avec les millions de Français scandalisés par cette loi pour retrouver des électeurs perdus mais pas au point d'être courageux en 2017. François Hollande sera ravi de savoir qu'il pourra ainsi être réélu haut la main en 2017... Et ce n'est pas la poudre aux yeux de l'union civile, véritable arnaque sémantique, lancée par certains, dont Hervé Mariton, qui changera quoi que ce soit !

    On ne lâche rien : ni loi Taubira, ni union civile, abrogation pure et simple ! 

    Philippe Carhon  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mariage homosexuel : pourquoi l’UMP se moque-t-elle du bon peuple ?

    Louis Tode entraîne son lecteur dans un vaste retour en arrière implacable.
    Dans un long entretien donné à trois journalistes du « Monde » et publié dans ce quotidien des 19-20 mai 2013, Jean-François Copé annonce qu’ « une fois au pouvoir, il nous faudra réécrire le texte sur le mariage gay » et il « appelle les partisans de La Manif pour tous à “ transformer cet engagement ” dans les urnes », sous entendant, bien évidemment, avec un bulletin de vote pour l’UMP. Il ne se prive d’ailleurs pas, à l’occasion de cet entretien, de déclarer que le seul recours contre cette loi socialiste, c’est l’UMP et rien d’autre.
    Polémia

    Retour en arrière

    L’UMP court après la Manif pour tous, cherche à tout prix à se réapproprier ce grand mouvement populaire contre la dénaturation du mariage, la préservation des valeurs face à un pouvoir voulant à tout prix écraser ce qui reste de civilisation, d’ordre et de beauté dans notre société, afin de mieux la guider vers la médiocrité, la décadence et l’hédonisme. Les Français seront-ils dupes ? Il reste à souhaiter que non !
    Mais malgré cette écœurante tentative d’OPA du mouvement par le prétendu principal parti de droite, celui-ci, à la lumière de ses votes et de son histoire, est il crédible pour défendre la famille et la vie ?
         C’est sous la droite qu’a été voté l’avortement en 1974, et l’ensemble des gouvernements et majorités de droite depuis maintenant 40 ans ne l’ont jamais supprimé ; les conditions n’ont jamais été alourdies, jamais un grand projet de soutien à la vie pour encourager à ne pas avorter n’a été pensé et mis en place, malgré 10 ans de majorité absolue de la droite (Elysée, Sénat, Assemblée nationale, entre 2002 et 2012) ;
         C’est encore sous la droite qu’a été votée la loi sur le divorce, déstructurant totalement la cellule familiale ; au lieu d’opérer une reconquête de la morale et de défense de la famille, le pouvoir « de droite » se plie déjà à l’idéologie de la déconstruction et du néant ;
         C’est sous un président de droite qu’a été voté le PACS, en 1998, auquel la droite a au début fait semblant de s’opposer, pour aujourd’hui l’invoquer avec fierté et proposer de l’améliorer pour contrer le mariage homosexuel, alors même qu’il est bien évident que le premier mène inexorablement vers le second ;
         En 2006, Nicolas Sarkozy se déclare favorable à un « contrat d’union civique », faisant un pas vers la mariage gay ;
         En 2008, plusieurs députés UMP, dont Alain Milon, Henri de Richemont et Nadine Morano s’expriment en faveur de la Gestation pour autrui (GPA, plus vendeur que « mères porteuses »…) ;
         En 2009, une trentaine de députés UMP emmenés par André Wojciechowski proposent de légaliser l’euthanasie, arguant que « les mœurs doivent évoluer » ;
         Toujours en 2009, l’UMP propose un texte de loi visant à reconnaître le statut du beau parent ; encore un pas vers le mariage gay en reconnaissant alors l’homoparentalité et en lui donnant un statut juridique. L’une des opposantes qui se fait connaître est alors Béatrice Bourges, porte parole du collectif pour l’enfant.
         Le 11 mai 2011, le gouvernement français, UMP, signe la convention d’Istanbul, qui impose d’ « éradiquer toute pratique fondée sur un rôle stéréotypé des femmes et des hommes » (Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique). La théorie du genre est officiellement reconnue par l’UMP et le gouvernement français.
        Le projet de loi visant à autoriser le mariage entre personnes du même sexe a été voté grâce au vote pour ou abstention des députés et sénateurs UMP (NKM, Apparu, Lellouche, etc.). Ces parlementaires n’ont toujours pas été suspendus (à la différence de le tête de liste UMP de Gamache qui a passé une alliance avec le FN, preuve du sens des priorités à l’UMP ) ;
         L’UMP a durant ses années d’exercice du pouvoir grassement financé le lobby lesbiennes/gay/bi/trans, notamment, entre autre, par le biais de son association interne Gaylib, promouvant l’homosexualisme au sein de l’UMP.
    Malgré ses grandes déclarations de soutien à la Manif pour tous, n’oublions pas que l’UMP a tout d’abord déclaré qu’elle ne reviendrait pas sur le mariage homosexuel (comme elle a accepté le PACS), avant, constatant l’ampleur du mouvement, d’envisager, comme le fait Jean-François Copé aujourd’hui, à « réécrire la loi », en cas de victoire en 2017.
    Les Français doivent ouvrir les yeux sur ce qu’est vraiment la fausse droite, et ne plus se laisser bercer d’illusions.
     Louis Tode 14/05/2013 http://www.polemia.com

  • Le SIEL manifestera le 26 mai à Paris

    IL FAUT QUE LE SIEL MOBILISE UN MAXIMUM
    DERRIÈRE "LA MANIF POUR TOUS" ET "LE PRINTEMPS FRANÇAIS" !
    Rendez-vous aux prochaines manifestations des collectifs
    "La Manif pour tous" et "Printemps Français"
    Le SIEL appelle à participer (sur Paris)
    à la manifestation du dimanche 26 mai
    consacrée "à la défense de la famille"
    (Point de convergence : soit les Invalides, soit le Champ-de-Mars)

    Communiqué de Souveraineté Indépendance et Libertés

    Devant la situation du pays et l'extrême faiblesse de la légitimité gouvernementale, l'idée d'un Gouvernement de Salut Public dépassant les rigidités des partis s'impose aux esprits. Le 9 mai, M. Dupont-Aignan appelait de ses vœux une Union Nationale regroupant aussi bien des personnalités du Front National que du Front de gauche.
    Le SIEL juge intéressante cette proposition, mais estime que sa base politique ne saurait procéder que d'une alliance ouverte entre les différentes oppositions de droite, alliance qui s'esquisse d'ores et déjà dans plusieurs villes de France en vue des prochaines élections municipales.
    Pour beaucoup d'élus, cadres ou membres de l'UMP, cette alliance parait s'imposer, lors des scrutins locaux, face à une gauche qui pour sa part sait s'allier malgré d'importantes divergences de vues entre ses composantes.
    Un exemple vient d'en être donné à Gamaches (Somme), où un candidat UMP, Arnaud Cléré, ouvre sa liste à des membres du FN. La très brutale mesure d'exclusion dont il a aussitôt fait l'objet témoigne significativement de la hantise des états-majors de l'UMP devant la multiplication de telles initiatives, qu'ils savent potentiellement nombreuses.
    Elle témoigne aussi du désarroi d'un parti sans véritable chef, et profondément divisé, notamment entre ses dirigeants et leur base.
    Le SIEL, auquel M. Cléré a d'ailleurs adhéré ce jour, regrette cette réaction, comme il regrette que MM Copé et Fillon se montrent plus ouverts aux propositions de gauche (voir la liberté de vote sur le « mariage homosexuel ») qu'au dialogue avec les formations de droite. Il regrette aussi que les personnalités de l'UMP qu'il convie à ses manifestations dédaignent de s'y rendre, tout en se réjouissant d'exceptions notables, en particulier d'élus UMP de la région parisienne.

    Soucieux qu'il ne soit pas fait obstacle à un mouvement d'union largement spontané et comme naturel, le président fondateur du SIEL, Paul Marie Coûteaux, a écrit aux dirigeants de l'UMP, et à travers eux à ses cadres et militants, leur proposant d'explorer les voies d'un PROGRAMME COMMUN DE SALUT PUBLIC que la catastrophique situation du pays rendra tôt ou tard nécessaire, et inévitable.

    http://www.francepresseinfos.com/

  • François Hollande : Des coups de canif dans le Contrat social

    La loi sur le mariage des individus de même sexe a été votée en deuxième lecture à l'Assemblée nationale mardi 22 avril en grande pompe, toutes les formes de la légalité paraissant parfaitement respectées. 331 voix pour ; 225 contre et 10 abstentions. Circulez, rien à voir, tout cela est parfaitement républicain...
    Entre dix-mille, le maire PS de Reims, Adeline Hazan, n'a pas tardé à exprimer sa satisfaction : « C'est un grand et beau jour pour la République Française. Je suis fière que la France, patrie des Droits de l'Homme, devienne le 14e pays à légaliser le mariage et l'adoption pour tous les couples dans le monde (...) Aujourd'hui, par cette loi, la société française renoue avec ses plus belles valeurs : celles de liberté, d'égalité et de fraternité ». Pour Adeline Hazan, comme pour l'ensemble des élus socialistes, la loi Taubira est parfaitement légitime, puisqu'elle permet plus de liberté (ceux qui ne pouvaient pas se marier le peuvent), plus d'égalité (si un homme peut épouser une femme, pourquoi une femme n'aurait-elle pas le droit d'en faire autant?), plus de fraternité (plus de lien social)... Elle est donc dans le sens de l'histoire.
    La légitimité de cette loi, pour les socialistes, qui ont scandé « Egalité » depuis leurs bancs au Palais Bourbon lorsqu'ils ont appris le résultat du vote, est une légitimité absolument idéologique, qui remonte aux idéaux abstraits de la Révolution française. Seulement, cette fois, l'idéologie s'éloigne tellement de l'expérience commune de la vie que, entre ridicule (il tue encore !) et dénaturation, l'image que la loi Taubira est censée promouvoir ne passe plus. Résistance à ce qui est perçu comme une violence !
    Violence ? Le mot n'est pas de moi. Dans un récent entretien avec Manuella Affejee au micro de Radio Vatican, Marcel Gauchet, qui dirige la prestigieuse revue Le Débat, souligne : « Il y a un climat de violence et de ressentiment violent contre un gouvernement qui ne fait pas son travail, puisqu'en fait, on a l'impression qu'il ne sait pas ce qui se passe dans la société, et qu'il ne se rend pas compte des énormes problèmes qu'il traite, sans en mesurer l'importance. »
    Depuis le début, François Hollande a sous-estimé l'importance du problème qu'il pose à la conscience commune, j'allais dire, pour reprendre une formule de George Orwell, à la « décence commune ». Il s'est rassuré en pensant au peu d'impact réel de cette loi (combien de mariages homosexuels à prévoir chaque année ?). Il a sous-estimé le choc qu'elle représente dans les consciences.
    La vraie question est désormais : jusqu'où va aller le divorce entre le Pays et ses élites ? En imposant cette loi antinaturelle, François Hollande perd encore de sa crédibilité, j'allais dire dans l'inconscient des Français, quelque chose que les sondages ne mesurent pas... Et les opposants à la loi Taubira peuvent jeter à la figure du président : « On ne lâchera rien, jamais ». Ils se savent appuyés sur la loi naturelle la plus élémentaire et sur la légitimité que donna jadis à Antigone la défense de cette « loi non-écrite ».
    Une République antidémocratique
    En effet, la République a montré son vrai visage en contredisant la nature de l'homme au point d'imaginer le mariage de deux hommes ou de deux femmes. Vrai visage ? L'affaire Cahuzac nous montre aussi celui d'une République moralisatrice pour les petits mais profondément immorale avec les grands. Dans ce contexte, les mensonges éhontés sur le nombre des manifestants (300 000 au lieu d'un million et demi) ont revêtu pour ces derniers une gravité particulière. Il est sans doute plus grave - chacun le perçoit obscurément - de mentir sur l'expression de la volonté populaire que de mettre son argent dans un paradis fiscal. C'est plus grave parce que cela constitue une attaque terriblement efficace contre le régime. La République a fait voter à main levée l'assemblée sénatoriale, selon une pratique que l'on croyait révolue, elle a supprimé tout échange d'arguments lors de la deuxième lecture du vote de la loi Taubira, en faisant taire les députés socialistes et en laissant les députés UMP parler dans le vide, elle a fait gazer ses opposants sans discuter avec eux, elle a introduit des provocateurs dans le mouvement comme agirait une Police politique. Bref le premier résultat de ces manifestations est un discrédit jeté sur ce que l'on n'appelle plus que « le système », considéré à l'évidence comme largement antidémocratique.
    Que faut-il faire pour que la République soit démocratique ? Avant tout respecter le contrai social et non en préjuger.
    La démarche des socialistes consiste à dire : le contrat social est constitué par l'unanimité des citoyens adultes qui vont dans le sens de l'histoire, c'est-à-dire qui veulent plus de liberté d'égalité ou de fraternité. Or la loi Taubira réalise plus d'égalité. Donc la loi Taubira est une exigence du Contrat social. Ceux, parmi les citoyens qui ne voudraient pas aujourd'hui de cette loi l'accepteront forcément demain. D'ailleurs, s'ils ne l'acceptent pas, ils ne sont pas des citoyens dignes de ce nom, ils refusent le Progrès de l'Histoire sur lequel repose l'Idée républicaine.
    Cette démarche vaut bien celle des communistes rêvant à la société sans classe. Elle est typiquement idéologique, c'est-à-dire à la fois religieuse et politique.
    Mais cette fois, alors que la Crise est à nos portes et que l'appauvrissement européen nous est imposé par les mêmes voies idéologiques de l'unanimité républicaine présumée, la dictature du relativisme dans laquelle nous sommes est devenue tangible pour l'homme de la rue. Comme il est devenu clair que le Contrat social n'est plus ce qu'il devrait être : un pacte de gouvernement - un ensemble de perspectives concrètes autour desquelles se cristallise une grosse majorité de citoyens; il s’est sclérosé en une idéologie de l'individualisme triomphant et du nihilisme heureux qui ne recueille pas l'assentiment de la population, mais seulement celui des élites autoproclamées, qui profitent de ce système d'une façon ou d'une autre.
    À force d'idéologiser le Contrat social, François Hollande est en train, bien malgré lui, d’en supprimer l'impact.   
    Joël Prieur monde & vie 30 avril 2013

  • Tensions au sein du gouvernement néerlandais à propos de l’immigration clandestine

    AMSTERDAM (via le site de Lionel Baland) - Aux Pays-Bas, la politique d’asile et de détention des étrangers provoque des tensions au sein du gouvernement regroupant le VVD (Parti libéral de droite) et le PvdA (Parti travailliste). Lors du congrès du PvdA qui s’est déroulé il y a quelques semaines, le parti s’est déclaré presque à l’unanimité contre le fait que le fait d’être un immigré clandestin devienne légalement punissable.

    Pourtant, le fait de rendre la clandestinité juridiquement punissable a été inscrit dans l’accord de gouvernement. Pour le PvdA, cette mesure est seulement le symbole de la volonté d’une politique plus stricte en matière d’immigration.

    Les partis d’opposition, parmi lesquels le PVV de Geert Wilders, ne sont pas content car le VVD et le PvdA refusent l’organisation d’un débat sur le sujet à la Chambre.

    http://fr.novopress.info/