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anti-national - Page 422

  • Enfants du djihad : quand la France perd leur trace – Journal du vendredi 29 mars 2019

     

    Enfants du djihad : quand la France perd leur trace

    Des centaines d’enfants de djihadistes sortis des radars français. Le secrétaire d’Etat, Laurent Nuñez, a avoué jeudi que la France était sans nouvelle d’une bonne partie des enfants qui ont évolué sur la zone irako-syrienne…

    Mineurs isolés étrangers : la plaie de la Capitale

    Depuis la crise migratoire de 2015, plusieurs milliers de prétendus mineurs isolés étrangers ont investi les rues de Paris. Cambriolages, vols et violences rythment leur quotidien et l’appareil judiciaire peine à endiguer le phénomène.

    Le gouvernement à l’assaut des contrats courts

    Alors que le nombre de CDD de moins de trois mois explose, le gouvernement planche sur une réforme pour mettre un terme à cette pratique jugée trop coûteuse. Les entreprises et les demandeurs d’emplois pourraient bien être mis à contribution pour régler la crise de l’assurance chômage.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/enfants-du-djihad-quand-la-france-perd-leur-trace-journal-du-vendredi-29-mars-2019

  • Xavier Raufer : « Chasse aux Roms en Seine-Saint-Denis : on ne nous informe pas sur les agresseurs ! »

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    Des rumeurs d’enlèvement d’enfants ont provoqué de violentes scènes de chasse à l’homme contre la communauté rom, en Seine-Saint-Denis.

    Pour Boulevard Voltaire, Xavier Raufer analyse ce fait divers inquiétant, survenu dans des « quartiers hors contrôle ».

    Une rumeur véhicule que des Roms auraient enlevé des enfants, conduisant à une véritable chasse aux Roms et à des lynchages par des habitants de quartiers dits « sensibles ». De quoi s’agit-il ?

    Ce que je dis ne concerne, bien entendu, pas tous les Roms. Certains vivent de petits boulots à droite et à gauche, mais une minorité parmi eux est criminalisée et vit de rapine. Il m’arrive, à Paris, d’être le témoin d’une scène étrange où des hommes et des femmes descendent d’une camionnette blanche, immatriculée en Roumanie, et prennent ce qui se trouve à leur portée, des vélos par exemple, et disparaissent avec. J’imagine que tous les vélos en question ne leur appartiennent pas…

    Il est possible que, faisant par hasard une allusion libidinale à une jeune habitante du quartier, comme ils ont l’habitude de le faire, les frères de cette jeune habitante se soient émus. Nous vivons dans un contexte qui a peu à voir avec la société qui est la nôtre. C’est un système encore assez largement tribalisé dans lequel la horde entière protège tous ses enfants.

    Si la jeune habitante revient en disant qu’un Rom lui a mal parlé, alors tous les frères et les cousins se coalisent, foncent sur les malotrus et leur cassent la figure. Ils font cela régulièrement avec les flics, les gendarmes, les élus municipaux et les pompiers. Je ne vois pas pourquoi ils se priveraient de le faire avec les Roms. Pour les habitants de ces quartiers, ce sont des envahisseurs, c’est leur quartier et on n’a pas à regarder leur sœur de travers.
    On est un peu dans un contexte XVIIIe siècle en ce qui concerne les mœurs. C’est très exactement cela qui s’est passé.

    Les médias ont fait preuve d’une prudence extrême pour qualifier ce fait divers. On ose imaginer leur réaction si une bande de Blancs d’extrême droite s’était amusée à faire une chasse aux Noirs ou aux Arabes. On imagine, d’office, les réactions de la classe médiatique. Pourquoi cette prudence ?

    On n’est pas dans la prudence, on est dans la censure à 100 %. J’ai lu tous les articles qui parlaient de cette affaire. Le vocabulaire est éloquent. Un individu, c’est un homme, donc ce n’est pas politiquement correct. Une personne, c’est merveilleux. À la fois, ça anonymise et c’est féminin. Ça a toutes les qualités du monde.
    Quand vous lisez les grands médias d’information ou les sites d’information, il n’y a absolument aucune espèce d’information sur les agresseurs et sur les lyncheurs. Il n’y a rien. Seule une dépêche de l’agence Reuters – ils sont peut-être un peu moins coincés de ce côté-là. Cette dépêche dit que « dans les banlieues, des bandes sont intervenues à l’encontre des Roms ». Je vous l’ai dit tout à l’heure et cela ne fait absolument pas l’ombre d’un doute.
    Je connais un certain nombre de policiers et de magistrats de terrain. Ils me disent que la bande de la cité X ou Y a l’habitude de vendre du cannabis ou des objets volés au marché aux voleurs. Ils servent aussi, le cas échéant, de milices islamistes quand il faut protéger, ou au contraire attaquer des gens qui ne sont pas de leur goût. Ces gens-là sont descendus dans la rue et s’en sont pris à des gens qui étaient censés avoir kidnappé des enfants.
    Qu’ils volent des bicyclettes ou qu’ils pillent les poubelles, pourquoi pas. D’ailleurs, ils le font. Je n’ai pas l’impression que la crainte du kidnapping d’enfants pour faire de la chirurgie ou leur enlever les organes ou pour la prostitution soit une crainte médiévale…

    Nous ne faisons pas partie des médias « mainstream », mais nous avons été étonnés de ne pas voir cette question-là se poser. Est-ce une preuve de la libanisation de la société française ? On revient, comme vous l’avez évoqué, à des phénomènes de guerres tribales.

    C’est simple. On nous chante la même chanson depuis trente ans.
    Les quartiers perdus de la République, la reconquête des quartiers de la République… Depuis le rapport Bonnemaison, jusqu’au moment où Mitterrand a été élu, on nous chante la même chanson. Toujours est-il que les quartiers en question sont hors contrôle !
    Au moment où on a fait le premier décompte de ces quartiers, il y en avait une petite centaine. Chaque année, nous en avons de nouveaux et, maintenant, nous en avons plus de 700. On y retrouve vente de drogue, contrôle sur ces quartiers et règlements de comptes entre malfaiteurs, c’est-à-dire tout ce qu’on voit quotidiennement dans l’actualité.
    Dans un quartier, une maison avait été squattée par les Roms. Cela ne plaisait pas aux jeunes du coin, alors ils les ont virés. Là, d’un seul coup, ils sont passés au stade supérieur. Quand on est hors la loi, quand on est hors du système légal stricto sensu, l’échelle des peines est extrêmement limitée. C’est une échelle avec deux barreaux, « Je vous casse la gueule ou je vous tue ». Naturellement, les jeunes en question n’ont pas la capacité de donner une contravention à qui que ce soit ou même de mettre quiconque en prison, ils vous cassent donc la figure une première fois pour montrer leur mécontentement. Ensuite, ils vous tuent.
    Une fois de plus, tout cela est normal quand on laisse une telle situation se développer. Il ne faut pas s’étonner qu’ultérieurement, des exactions comme celles-ci s’y commettent.

    Le président de la République actuel, monsieur Macron, a commencé vaguement du bout des lèvres à faire semblant de s’intéresser à l’affaire des politiques de la ville et des quartiers sensibles. Il utilise tous les euphémismes pour éviter de parler de quartiers hors contrôle et de racailles déchaînées. On voit ce que cela donne. Il a très vite dédaigné tout cela et a envoyé monsieur Borloo à ses chères études. Tout ce que disait monsieur Borloo n’était pas idiot. Il faut, prioritairement, remettre de l’ordre dans ces quartiers et ensuite mettre à disposition des maisons pour les mamans, pourquoi pas. Il faut rétablir l’ordre. Tant que l’ordre ne sera pas rétabli dans les quartiers, il y aura des exactions, comme à Grenoble ces derniers temps.

    On fait un peu attention parce que l’angoisse des médias est terrible. Il y a deux sortes de gentils qui se sont affrontés et qui se cassent la gueule les uns les autres. Ces victimes de l’exclusion et du racisme devraient s’adorer les unes les autres et être sous la houlette d’une espèce d’abbé Pierre métaphysique. Au lieu de cela, ils s’entre-tuent. Cela ne va pas du tout. Ne sachant pas quoi dire, ils ne disent rien, et surtout pas la réalité.

    Est-ce cette réalité qui fait buggerle logiciel idéologique de ces gens-là ?

    Bien entendu. D’autant plus que, comme je l’ai déjà dit cent fois, la situation de ces médias est très mauvaise. Ils nous racontent ce qu’ils veulent. Vous passez, en vingt ans, d’abonnement papier à 250 euros à des abonnements électroniques à 30 euros. À la fin, vous avez moins d’argent. De plus, la pub ne suit pas derrière, parce que ces médias sont moins lus.
    Qui a envie de lire la Pravda ? Personne !

    Plus il y a du politiquement correct, moins les gens lisent ces journaux-là et trouvent d’autres moyens pour s’informer. Je peux vous dire que mes enfants n’ont jamais acheté un de ces journaux. Ils s’informent autrement. Lorsque je leur pose des questions, ils savent les choses. Les jeunes générations savent autant que la génération d’avant. Manque de bol pour Le Monde, ils ne le lisent plus. Quant à Libération, si l’État ne l’arrosait pas de millions et de millions d’euros chaque année, cette lamentable publication aurait déjà disparu depuis des années.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/214112/xavier-raufer-chasse-aux-roms-en-seine-saint-denis-on-ne-nous-informe-pas-sur-les-agresseurs/#more-214112
  • Génération Identitaire occupe une Caisse d’allocations familiales de Seine-Saint-Denis !

  • Lynché comme un rom en banlieue…, par Etienne Defay

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    Ce fait divers est un condensé de toutes les polémiques et de tous les débats. Depuis le début de la semaine, une rumeur a enflé sur les réseaux sociaux : des personnes identifiées comme des roms sont soupçonnées de tentatives de kidnapping dans certaines villes du 92 et du 93 comme Colombes, Nanterre ou encore Montfermeil.

    Cette polémique, née on le rappelle d’une rumeur, a eu des répercussions dans le monde réel puisque deux roms circulant dans une camionnette blanche ont été lynchés par une bande de « jeunes » à Colombes. Une série d’actions punitives qui aura entraîné l’interpellation de 19 personnes en l’espace de 24 heures. Problème : ces accusations sont totalement infondées. A tel point que la préfecture de police s’est empressée de communiquer pour alerter sur cette fake news.

    Le commissaire de Clichy-sous-Bois/Montfermeil (Seine-Saint-Denis), David Moreira, avait adressé lundi un message aux communes de son secteur, que certaines ont diffusé sur leur site internet, appelant à la « prudence car une certaine psychose commence à s’installer ». En effet, les expéditions punitives se multiplient. Ainsi, à Bobigny, la communauté rom confie « vivre dans la peur ». Des voitures de police font régulièrement des rondes entre les camps pour rassurer les populations qui y vivent mais la peur reste tenace. La crainte du gendarme n’a plus vraiment cours dans ces zones.

    Certaines communautés roumaines ou bulgares s’organisent donc et des tours de garde sont instaurés dans les campements et autour des roulottes. Venant principalement des Balkans, les roms, pudiquement appelés « les gens du voyage » connaissent une immense difficulté d’intégration que ce soit dans l’est de l’Europe ou à l’ouest. Cette communauté est en fait connue pour son taux de criminalité extrêmement élevé. Vols, cambriolages, enlèvements… De quoi provoquer une cohabitation explosive dans les zones qu’ils habitent d’autant plus aisément lorsque cette cohabitation se fait avec des populations non intégrées. Nous en voulons pour preuve la curieuse gestion de cette information par les médias « mainstream ». Les mots employés sont curieusement prudents et objectifs, aucune condamnation morale n’est prononcée comme si à Bobigny et dans d’autres territoires perdus de la République, le racisme était légal et parfaitement intégré dans la norme et les codes sociaux.

    On n’ose imaginer si quelques Français blancs s’en étaient pris à des compatriotes d’origine africaine. Il y aurait eu (et à juste titre) une condamnation nationale, des manifestations, des excuses publiques et nous en passons. Mais ici, la justice morale ne frappe pas. Emplie d’indulgence pour une violence qu’elle excuse au nom de la différence. Comme si l’exigence qu’elle a envers les siens n’était pas de mise avec ces populations. Et cela s’appelle du racisme. Bienveillant, inclusif, mais du racisme quand même.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 27 mars 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Grand remplacement, grand bouleversement, grand basculement : ils sont inquiets de voir ceux qui avaient raison arriver un jour au pouvoir

    Grand remplacement, grand bouleversement, grand basculement : ils sont inquiets de voir ceux qui avaient raison arriver un jour au pouvoir

    Ils reconnaissent à demi-mots l’existence du Grand remplacement, ils reconnaissent que les Français sont angoissés mais leur seule vraie peur, c’est que Marion Maréchal puisse devenir un jour la première femme présidente de la République ?


    Laurent Alexandre@dr_l_alexandre

    En publiant l'étude qui montre que près de 20 % des jeunes ont un prénom arabomusulman (+ 0,65% chaque année),@LePoint a libéré la parole sur le grand remplacement. Si on veut éviter que @MarionMarechal soit Présidente de la République, il faut répondre à cette angoisse populaire

    Marion Maréchal
    @MarionMarechal

    "La politique migratoire de ces 40 dernières années en France est en train de provoquer un grand basculement démographique. Un sociologue français, Jérôme Fourquet, révèle que 18% des nouveaux-nés portent un prénom arabo-musulman. Près de 2 naissances sur 10." @MarionMarechal

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    https://www.lesalonbeige.fr/grand-remplacement-ou-grand-basculement-demographique-ils-sont-inquiets-de-voir-ceux-qui-avaient-raison-arriver-un-jour-au-pouvoir/

  • Visite d’Emmanuel Macron à Angers: près d’un millier de manifestants défilent dans le centre ville (article du 28 mars)

    Macron.pngEmmanuel Macron est actuellement à la préfecture du Maine-et-Loire, à Angers, pour rencontrer des élus locaux et régionaux. Il rejoindra les Mauges où le chef de l’État débattra avec des jeunes. Dans le même temps, près d’un millier de manifestants défilent dans le centre ville d’Angers.
    Le président de la République a pris pas mal de monde de court en début de semaine en annonçant sa venue à Angers et Beaupréau alors qu’il devait se rendre initialement en Sarthe.
    Manifestants en ville. 
    Une partie du cortège est de retour dans le centre-ville d'Angers. Les manifestants essayent de contourner le périmètre de sécurité mis en place pour bloquer les accès à la préfecture où déjeune Emmanuel Macron.
    Gilets jaunes à Beaupréau. 
    Selon nos informations, une dizaine de gilets jaunes d'Ancenis (Loire-Atlantique) sont arrivés à Beaupréau-en-Mauges. Ils ne peuvent accéder au site de la Loge où est prévu un face à face entre Emmanuel Macron, des collégiens et des membres des conseillers municipaux des jeunes de trois communes nouvelles. Des gilets jaunes d'Angers, Chemillé et Cholet pourraient les rejoindre.
    [...]
    En savoir plus sur ouest-france.fr

  • Marion Maréchal sur son école vandalisée: “C’est s’attaquer à la liberté d’enseignement”

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    Marion Maréchal, fondatrice de l’ISSEP (Institut des sciences sociales, économiques et politiques), a réagi suite aux actes de vandalisme qui ont visé son école.

    Selon elle, agir de cette manière, “c’est s’attaquer à la liberté d’enseignement“.

    https://fr.novopress.info/214086/marion-marechal-sur-son-ecole-vandalisee-cest-sattaquer-a-la-liberte-denseignement/

  • Jean-Yves Le Gallou débat avec le liberticide CRAN à propos du Blackface à la Sorbonne

    Débat du 27/03/2019 avec Jean-Yves Le Gallou, fondateur de l’Institut Polémia, et Louis-Georges Tin, président du Cran. Sur le plateau de RT France, ils débattent de l’annulation de la pièce de théâtre antique Les Suppliantesà la suite du blocage des extrémistes racistes noirs de la LDNA.

    Tant qu'à faire, écoutez plutôt ce remarquable zoom de TV Libertés avec notre ami Kakou Ernest Tigori, homme de bon sens, qui sera ailleurs présent samedi à Rungis à la 3e Fête du Pays réel cliquez ici sur le stand de Fracephi.

     

  • Si Macron veut dissoudre le Bastion social, celui-ci s'organisera sous une autre forme...

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  • Le choix de la désunion et de la défaite

    Le choix de la désunion et de la défaite

    Alea jacta est. Pour les européennes, Nicolas Dupont-Aignan, qui vient d’annoncer sa liste, a donc fait le choix de la désunion et de la défaite. Après avoir porté un certain espoir d’alternative, la liste des Amoureux de la France se trouve amputée de la plupart de ses composantes. Alors que les Amoureux de la France avaient été fondés, aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan, par Jean-Frédéric Poisson (PCD), Emmanuelle et Robert Ménard, avant d’être rejoints par Véronique Besse (MPF) Bruno North (CNI), Sylvie Goddyn et Bernard Monot (ex FN), il ne reste plus que Bruno North sur la liste qui n’est pratiquement plus qu’une liste DLF. Ce qui confirme le sectarisme que nous avions observé avec l’ahurissante éviction d’Emmanuelle Gave – semble-t-il pour un simple tweet contestant la loi Gayssot (dont je doute qu’un seul électeur de droite soit un fervent défenseur).

    Au passage, je redis ici ce que j’avais eu l’occasion de dire à tel ou tel acteur de cette aventure des Amoureux de la France : il était suicidaire de faire lancer cette plateforme par des politiciens, aussi sympathiques et courageux qu’aient été certains d’entre eux. Par fonction, les politiciens sont les plus mal placés pour apprécier les sujets de convergence avec d’autres formations ou d’autres politiciens. Par construction, les partis politiques sont des structures sectaires, incapables de penser au bien commun. Il aurait été bien plus raisonnable de créer cela à partir de la base, de la société civile, en faisant des hommes politiques les relais d’une opération qui aurait démarré sans eux. Mais, en ce domaine comme en bien d’autres, le narcissisme conduit à des erreurs grossières.

    Manifestement, en tout cas, Nicolas Dupont-Aignan ne cherchait pas des alliés, mais des ralliés. Il n’est hélas pas le seul à se comporter ainsi dans la vie politique française, ce qui fait qu’Emmanuel Macron, bien que moins de 20% des électeurs inscrits aient voté pour lui au premier tour de la présidentielle, peut gouverner avec une confortable majorité et peut même songer sérieusement à être réélu, faute d’opposition digne de ce nom. L’indécrottable féal de la « petite fille Espérance » que je suis ne peut s’empêcher de penser qu’un jour, certains hommes politiques écouteront les leçons des erreurs passées, mais nous n’y sommes pas encore, il s’en faut de beaucoup !

    En attendant, revenons à la campagne européenne.

    J’avais alerté depuis plusieurs mois plusieurs amis et relations sur l’optimisme un peu naïf qui régnait dans cette équipe.

    D’abord, connaissant plusieurs personnes qui étaient « assurées » d’être n°3 sur la liste, j’avais prudemment évoqué le fait qu’il me semblait compliqué d’avoir plusieurs personnes à la même place ! Déjà début décembre, le nom de Jean-Philippe Tanguy, lieutenant de Nicolas Dupont-Aignan, circulait avec insistance – bien que l’on voie mal ce qu’il apporte à son « grand homme » au plan politique, à moins que la stratégie soit de draguer des électorats de gauche comme l’électorat anticlérical ou l’électorat LGBT (j’y reviendrai plus bas).

    Ensuite, tout le monde se félicitait de voir la liste caracoler en bonne situation dans les sondages, autour de 7-8%. Mais, là aussi, je m’étais interrogé à voix haute sur la réalité des chiffres – y compris d’ailleurs devant Nicolas Dupont-Aignan lui-même qui me demandait en juillet dernier ce que pouvaient faire les catholiques de conviction pour soutenir sa démarche. Ma conviction était que, dès le début de la campagne « réelle », les mastodontes LR et RN allaient réoccuper tout l’espace médiatique à droite et que les « challengers » auraient alors mangé leur pain blanc. Mais tous mes interlocuteurs me répondirent à l’unisson que la dynamique était du côté des Amoureux de la France.

    Enfin, il me semblait évident que, ces deux premiers éléments entrant en collision, l’annonce officielle de la liste serait un moment particulièrement compliqué pour la liste DLF, plus ou moins ripoliné en Amoureux de la France (c’était bien la peine d’avoir moqué naguère le Rassemblement Bleu Marine comme un faux nez du FN !).

    Nous y sommes. Depuis quelques heures, nous découvrons que le roi est nu et que la liste n’est, en réalité, qu’une liste Dupont-Aignan. Plus exactement, c’est une aventure personnelle, mais avec des inconvénients supplémentaires qui vont fortement endommager l’image de Nicolas Dupont-Aignan – qui ne transforme donc pas l’essai de son courageux franchissement du « cordon sanitaire » entre les deux tours de la présidentielle.

    Déjà, l’éviction d’Emmanuelle Gave avait montré que « NDA » se soumettait volontiers au médiatiquement correct. Mais les principaux colistiers envoient, me semble-t-il, des signaux catastrophiques à l’électorat de droite. Stéphanie Gibaud, la deuxième sur la liste, est cette personne qui « balança » au fisc les noms des contribuables fuyant l’enfer fiscal français en violant la confiance de son employeur et de ses clients. Bien sûr, l’évasion fiscale est un délit. Bien sûr, elle pose de sérieux problèmes moraux. Mais, enfin, présenter, à la mode de certains gauchistes, la délation et le vol de données personnelles comme un acte sublime de résistance est peut-être un tantinet exagéré ! Même pour les plus vertueuses indignations, les coups de téléphone anonymes à la Kommandantur n’ont pas bonne presse dans l’opinion ! Nous avons déjà évoqué, dans le Salon beige, le cas de la quatrième, Marie-Jo Zimmermann, qui attaque les LR pour être trop conservateurs. On pourrait les critiquer pour être trop peu courageux, trop soumis au politiquement correct, mais trop conservateurs ! Là, les bras vous en tombent. Elle aurait voulu offrir 2 points de plus à François-Xavier Bellamy qu’elle ne s’y serait pas pris autrement !

    Le plus grand repoussoir reste cependant le bras droit (ou plutôt le bras gauche) de Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Philippe Tanguy (en photo). Je disais plus haut que je ne voyais pas ce qu’il apportait politiquement. En revanche, je vois bien ce qu’il retranche. Cet énergumène – qui était, paraît-il, à la manœuvre pour évincer Emmanuelle Gave – est un stakhanoviste du tweet. Il tweeta naguère sa joie d’être à la gay pride (qui n’est pas exactement le lieu du plus grand respect de la dignité humaine, puisque, dans ces cortèges souvent insultants pour la foi de millions de chrétiens, souvent attentatoires à la pudeur la plus élémentaire, des militants homosexualistes en transforment d’autres en animaux, avec chaînes et muselières de cuir). Plus anciennement, il avait attaqué violemment l’Eglise supposée « manquer d’empathie » (dans le tweet ci-joint… supprimé depuis, je crois).

    A coup sûr, ce jeune homme est admirablement bien placé pour faire la leçon à Mère Thérésa ou à saint Vincent de Paul ! Comme si l’Eglise catholique n’était pas, notamment, la plus grosse institution charitable du monde…

    Mais, on le voit, M. Tanguy est fondamentalement un cathophobe et un militant LGBT. J’ignore si c’est également la doctrine de Nicolas Dupont-Aignan. Ce dernier m’avait assuré partager l’essentiel de mes convictions, mais il est bien connu que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent… En tout cas, il est évident que cette candidature, non seulement n’apporte rien électoralement à Nicolas Dupont-Aignan, mais va lui coûter des voix. Ce n’est pas la peine de draguer les gilets jaunes, si c’est pour promouvoir une idéologie bobo macroniste.

    J’ignore ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais, à l’heure où j’écris ces lignes, il me semble extrêmement difficile que l’ex liste des Amoureux de la France atteigne les 5% nécessaires pour obtenir des élus. Il est même possible qu’elle passe au-dessous de 3%, sous l’influence du vote utile (quand on veut s’opposer à Macron, on vote RN ou LR, en fonction de sa sociologie d’une part, et de sa sensibilité au discours conservateur ou au discours populiste d’autre part). Si c’est le cas, cela va poser de sérieuses questions de financement. Au passage, je serais curieux de savoir avec quel argent Dupont-Aignan a remboursé les quelque 2 millions d’euros que Charles Gave avait commencé à prêter à la liste – ce qui impliquait qu’il figure dessus pour satisfaire aux exigences du Code électoral.

    Bref, toutes ces interrogations me conduisent à penser qu’en réalité, Nicolas Dupont-Aignan ne souhaite pas se présenter et cherche un prétexte pour jeter l’éponge. Cela aurait du moins le mérite d’éviter que la « droite hors les murs » ne manifeste une nouvelle fois sa nullité électorale. Mais quel gâchis !

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige