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anti-national - Page 422

  • « Désormais, avec les gilets jaunes, la France ne sera plus jamais comme avant! »

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    Boulevard Voltaire s’est rendu à l’Assemblée nationale pour l’ouverture du grand débat des députés. Des gilets jaunes dits « constituants » s’en sont fait déloger alors qu’ils tentaient d’interpeller leurs députés. Explications en image.

    On est en train de se diriger à l’entrée du métro, à quelques pas de l’Assemblée nationale d’où vous avez été délogés. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

    Nous, gilets jaunes constituants, nous nous sommes dirigés vers l’Assemblée nationale parce que nous voulions interpeller quelques députés pour leur demander de manière légitime quelle production il y a eu par rapport à trois mois de débat national intense. Va-t-on, enfin, déboucher sur une réelle solution ?
    Vous savez très bien, comme moi, que la France ne sera plus jamais comme avant depuis l’arrivée des gilets jaunes.
    Depuis peu de temps, on a découvert que, chaque année, des subventions étaient allouées aux médias, et notamment à la presse écrite. Le problème n’est pas là, il faut, bien sûr, financer la presse. Le problème, c’est que ces subventions sont de l’ordre de six millions d’euros, versés à des journaux comme LibérationLe Figaro ou Dassault. Ces journaux appartiennent à des oligarques et à des vendeurs d’armes. Ce sont des gens qui traînent des casseroles.
    Monsieur Drahi est responsable du groupe Altice et propriétaire du journal Libération. Il ne paye pas ses impôts en France et est fiscalisé en Suisse. Tout cela pose, évidemment, problème.
    Vers qui va-t-on se tourner ? Nous allons nous tourner vers nos élus et nos députés. Malheureusement, ils ne sont pas en circonscription, c’est pourquoi nous nous sommes rendus à l’Assemblée nationale.

    Quelle réforme principale demandez-vous ?

    La réforme principale que nous demandons est l’abolition de la République et l’instauration d’une démocratie première. On va arrêter avec le pouvoir vertical, mais essayer de construire quelque chose au niveau horizontal. On veut une Constituante, c’est-à-dire une nouvelle Constitution pour notre pays et les Français. Ainsi que l’instauration d’un gouvernement de transition, c’est-à-dire, au préalable, la destitution du président de la République par l’article 68. Si on a tout cela, on peut réécrire avec tous les citoyens volontaires notre Constitution. Les Français décideront de leur avenir.
    Que veut-on comme système politique ? Nous proposons la démocratie première.

    Pensez-vous que promouvoir ce genre d’idées, c’est faire un pas vers de grands troubles et inciter à la violence ?

    Nous sommes pacifiques et bienveillants. La violence est un problème. Je n’ai jamais vu, dans l’histoire de l’humanité, un changement sans troubles et sans violences. On va essayer de faire en sorte que tout se passe au mieux. Le but, c’est qu’il n’y ait pas de violence et qu’il y ait le moins de troubles possible. Il faut être prêts et que les citoyens comprennent que si on veut changer, cela va demander des sacrifices. Par exemple, arrêter de consommer, arrêter de jouer à la PlayStation à l’âge de 45 ans, arrêter de faire du shopping inutilement. La surconsommation n’est plus possible. Si on veut un éveil citoyen, il faut un éveil politique. C’est-à-dire demander aux citoyens de lire, de s’intéresser et de travailler pour l’avenir du pays.
    Dans notre projet, tous les citoyens sont appelés à faire réfléchir leurs neurones, à aller de l’avant, à s’élever et à arrêter d’attendre un leader prophétique qui va tout changer. On va responsabiliser les gens ! Les gens ont des droits, mais aussi des devoirs.

    Pensez-vous que les gens soient prêts à adopter ce que vous proposez ?

    Actuellement, je ne pense pas. Beaucoup d’ignorance et de fausses informations circulent. La propagande médiatique bat son plein. On sait que c’est un combat à long terme, mais pour l’instant, on patiente. Le mouvement des gilets jaunes est parti pour quelques années. Il ne faut pas se leurrer, nous ne sommes pas sur deux mois.
    Je pense que de plus en plus de gens commencent à prendre conscience et à comprendre d’où vient le problème. Pour nous, le problème, c’est le pouvoir profond. C’est l’oligarchie qui nous dirige.
    Sur un de nos ronds-points, dans l’Essonne, Georges, qui a travaillé toute sa vie et maintenant à la retraite, doit attendre six mois pour faire traiter son diabète. Cette violence-là, on n’en parle pas.
    On ne parle pas des mères de famille qui, le 15 du mois, pètent des câbles et n’arrivent même plus à mettre du gazole dans leur voiture avec deux enfants à charge.
    On ne parle pas, non plus, de tous ces suicides et de toute cette misère.
    En revanche, les vitrines assurées par les assurances, ça, on en parle. C’est visuel et ça fait vendre.
    La violence sociale existe. La précarisation des handicapés, la précarisation de nos plus anciens. Ils ont travaillé toute leur vie et sont au minimum vieillesse. Ce n’est pas de la violence, cela ?

    https://www.bvoltaire.fr/desormais-avec-les-gilets-jaunes-la-france-ne-sera-plus-jamais-comme-avant/

  • La France Insoumise s’inquiète de l’extrême-droite et de l’armée… mais pas des black-blocs. Ça vous étonne ?

    La France Insoumise est avant tout, il faut le savoir, une mère la vertu, une redresseuse de tort, une douairière collet montet qui fustige et dénonce les voyous
    C’est elle, par exemple, qui est à l’origine, à l’assemblée, de la commission d’enquête sur les violences d’extrême-droite. 
    Une enquête si fouillée qu’il y a même été question des scouts unitaires de France. 
    On a évité de peu les petits chanteurs à la croix de bois.
    C’est encore elle, par la voix de l’un de ses députés, Bastien Lachaud – coauteur du rapport parlementaire qui a été  présenté ces derniers jours sur la discrimination dans les armées – qui s’indigne du climat sexiste régnant à Saint-Cyr-l’École et s’inquiète que  tant de fêtes religieuses – Sainte-Barbe, Saint-Georges, Saint-Michel, Saint-Éloi… – soient intimement mêlées aux traditions militaires : « Une meilleure séparation entre les activités religieuses et les activités de cohésion doit notamment être assurée. Les moyens généraux sont en effet trop souvent utilisés pour envoyer des invitations à des cérémonies catholiques. »
    Il est vrai qu’à l’heure de la montée de la violence sous toutes ses formes, du communautarisme galopant devenant sourde guerre de tranchée, de l’atomisation de la société, de la disparition de la notion même d’intérêt général, de la défiance absolue du peuple envers ses institutions, il serait dommage de ne pas détruire deux des derniers lieux – sans doute pas parfaits, mais qui ont le mérite d’exister – où l’on inculque encore à la jeunesse française  le sens du service, du bien commun, du sacrifice, de l’amour de la patrie et de la défense du prochain que sont le scoutisme et l’armée (plébiscitée dans les sondages). 
    Allez hop, un bon coup de pelleteuse sur ces rares  édifices encore vaillants pour élargir un peu plus le champ de ruines.  
    On remarquera en revanche, la discrétion de violette et la patience remarquable de nos justiciers dans la ville, de nos Torquemada d’hémicycle, quand il s’agit des black-blocs qui viennent chaque week-end squatter et s’approprier les manifs de Gilets jaunes, fracasser le mobilier urbain, provoquer les policiers, briser les vitrines, mettre le feu aux voitures, aux scooters et aux poubelles. 
    Peut-être parce que les slogans anti-capitalistes, antifas, anti-cléricaux, anarchistes, ou pro intifada qu’ils taguent sur les murs, les autocollants dont ils constellent les bâtiments, souillant jusqu’à la plaque commémorative de Xavier Jugelé, ce policier assassiné par des terroristes islamistes, ressemblent singulièrement aux leurs ? 
    Et que si l’on se donnait la peine d’enquêter dans les associations proches de leurs idées œuvrant dans nombre d’universités – qui sont leurs bastions protégés – avec moitié moins d’énergie que l’on traque la remarque à connotation misogyne dans les écoles militaires, il y a longtemps que l’on aurait remonté les réseaux, compris les affinités, les indulgences, les liens, et les accointances et, de ce fait, tirant le fil, neutralisé les meneurs, cessant enfin de présenter ces casseurs comme une nébuleuse sur laquelle, que-voulez-vous-ma-brave-dame, personne n’a prise.
    Mais encore faut-il en avoir la volonté, et peut-être entre la France Insoumise et cette France “toutpermise”, y a-t-il trop d’idéologie partagée et de solidarité inavouée. 
    C’est l’éternelle parabole de la paille et de la poutre, mais l’Évangile, pas de bol, n’est visiblement pas leur livre de chevet.  
    Gabrielle Cluzel

  • Royaume-Uni : après avoir infiltré des agences publiques, des musulmans ont détourné des milliards dont une partie pour financer le terrorisme

    Pendant des années, un gang britannique s’est infiltré dans les agences gouvernementales et a acheminé de l’argent à Al-Qaïda. Le trésor public le savait, mais n’en a pas informé le MI5.

    Les gangsters ont volé des milliards de livres sterling d’argent des contribuables britanniques et utilisé des dizaines de millions pour financer le terrorisme, selon les rapports de la police et du renseignement.

    Un réseau de Britanniques d’origine asiatique [Note de Fdesouche : asiatique est le terme utilisé par le politiquement correct britannique pour désigner Pakistanais, Afghans etc…] basé à Londres, Buckinghamshire, Birmingham, dans le nord-ouest de l’Angleterre et en Écosse a monté des fraudes à la TVA et aux prestations sur le Trésor pendant plus de deux décennies et a également tiré profit de fraudes hypothécaires et de fraudes par carte de crédit sur des banques et des particuliers. Le gang a récupéré un montant net estimé à 8 milliards de livres sterling rien qu’en comptant les fonds publics.

    Le groupe, qui a des liens avec les attentats à la bombe qui ont fait 52 morts à Londres (7/7), aurait envoyé 1% de ses gains, soit 80 millions de livres sterling, à Al-Qaïda au Pakistan et en Afghanistan, où il a financé des madrasahs, des camps d’entraînement et autres activités terroristes, d’après les informations qui ont fuité.
    […]

    The Times

    Un gang britannique s’est infiltré dans des agences gouvernementales et a acheminé de l’argent vers Al-Qaïda, selon les rapports de la police et des services de renseignements. Voici comment ils ont récolté des millions.

    Fraude à l’identité
    1 Un membre d’un gang s’infiltre dans une agence de conseil en prestations sociales
    2 Obtient des numéros d’assurance sociale délivrés aux enfants
    3 les passe au propriétaire d’une usine pour créer des travailleurs fantômes demandant des crédits d’impôt
    4 Crée de faux contrats de location pour des travailleurs fantômes
    5 Demande des prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des assurances.
    6 Augmente sa capacité d’emprunt, emprunte au maximum et disparaît

    Fraude hypothécaire
    1 Achète une propriété bon marché et délabrée au nom d’un fantôme

    2 Fait en sorte qu’un expert corrompu augmente sa valeur après des travaux bidons
    3 Obtient un prêt à 95 % en utilisant un agent corrompu
    4 Après que le fantôme n’a pas effectué les paiements, la propriété est reprise et mise aux enchères.
    5 Répéter l’opération

    Fraude par carte de crédit
    1 […]

    The Times

    […]
    Le niveau d’infiltration pourrait s’être étendu jusqu’au gouvernement, un rapport interne du trésor public (HMRC) affirmant que « de nombreux membres[de gangs] participaient à des think tanks et à des business forums qui les mettaient en contact avec de hauts responsables politiques britanniques ».

    « J’ai moi-même vu un membre côte à côte avec Tony Blair à au moins deux reprises après la guerre en Irak », a ajouté l’auteur – bien que le Sunday Times note qu’il n’y a « aucune indication que Blair était au courant des crimes allégués ».

    Il a été affirmé que des « milliers » de livres sterling avaient été données par ce gang au Parti travailliste, alors au pouvoir.

    Les membres du gang auraient également été associés au prédicateur de haine Abu Hamza [photo] et à Shehzad Tanweer, l’un des kamikazes 7/7.

    Les signalements d’activités suspectes et de fraudes auraient été documentés à plusieurs reprises par le trésor public, au moins quatre agents du trésor ayant imploré leurs patrons de prendre des mesures.

    Toutefois, ces questions n’auraient pas été traitées, « en raison de leur nature complexe et de leur manque de ressources ».

    Un enquêteur aurait été prêt à rencontrer les services de sécurité, mais ses supérieurs l’en ont empêché, car le trésor public ne voulait pas violer le secret fiscal des personnes soupçonnées de terrorisme , et les rapports suggèrent que ce n’est qu’après les attentats de Londres (7/7) que les hauts responsables du trésor public ont décidé d’agir.
    […]

    Breitbart

    http://www.fdesouche.com/1185183-royaume-uni-apres-avoir-infiltre-des-agences-publiques-des-musulmans-ont-detourne-des-milliards-dont-une-partie-pour-financer-le-terrorisme

  • Pacte de Marrakech : la fausse fake news…, par Ivan Rioufol

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    Se méfier des chasseurs de “fake news” : ils se révèlent souvent les adeptes des désinformations et des mensonges qu’ils dénoncent. “La désintox a souvent le parfum de l’intox”, note la spécialiste des médias, Ingrid Riocreux (1), exemples à l’appui. Dans son livre, elle stigmatise “le monde idéal du Journaliste, où tout le monde est favorable à l’IVG et à l’immigration, où règne un consensus universel parfait sur la question du réchauffement climatique, où tout le monde considère Donald Trump uniquement comme un histrion, (…)“. La mode est, ces temps-ci, à la “déconstruction” d’informations qui dérangent.

    L’exercice est rarement très convaincant. Les redresseurs de torts, presse écrite comme audiovisuelle, s’y adonnent néanmoins avec gourmandise. Ce sont les mêmes faux curés qui adorent depuis toujours prêcher la morale, quitte à plier les réalités à leur idéologie humanitariste. Ces pédago-justiciers appartiennent à un petit monde en quête de respectabilité : il a de lui-même une opinion si élevée qu’il juge ceux qui lui tournent le dos comme des arriérés. Dernièrement, la meute éreintait ainsi les “complotistes” qui alertaient, comme votre serviteur (bloc-notes du 14 décembre), sur la signature, le 10 décembre 2018 à Marrakech (Maroc) du “pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières”, ratifié notamment par Emmanuel Macron. Les traqueurs de “fake news” juraient que ce texte, présenté en effet comme non contraignant, n’avait aucune incidence sur les politiques migratoires pourtant promues en termes élogieux. Ce que nous y lisions n’était donc pas ce que nous y lisions…

    C’est pourtant en appui de ce pacte, également signé par le Vatican, que le pape François a argumenté son “discours aux migrants”, samedi à Rabat. Il a appelé “à passer des engagements pris” à des “actions concrètes pour considérer les migrants comme des personnes et non des numéros”. Sa position vient démentir les bobards colportés par une maréchaussée mobilisée dans l’enfumage toxique. Le pape considère, logiquement, que le texte signé l’engage et qu’il doit être suivi d’effets. La France comme Le Vatican ont ainsi accepté de “recadrer le discours sur la migration“, de faciliter le regroupement familial, de valoriser les cultures accueillies. Les signataires (160 pays) sont d’accord plus généralement pour défendre une immigration qui “contribue à la prospérité mondiale”, pour sanctionner financièrement les médias mal-pensants, pour ne pas faire de différence entre l’immigré légal et le clandestin.

    Non seulement le pacte de Marrakech offre, comme je le soulignais, un socle pour des jurisprudences et des lois futures, mais il autorise dès à présent à promouvoir une ouverture à l’immigration de peuplement. “Vous n’êtes pas des marginaux, a assuré le pape aux migrants, vous êtes au centre du cœur de l’Eglise“. Pour le Chrétien, selon le pape, un immigré est “le Christ lui-même qui frappe à nos portes”. Ceux qui ont banalisé le pacte de Marrakech en insultant les lanceurs d’alerte ont menti. Ce sont les mêmes professionnels du déni.

    (1) Les marchands de nouvelles (L’Artilleur)

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Municipales à Marseille : alliance en vue entre LREM et LR

    Autant fusionner immédiatement les listes Loiseau et Bellamy pour les européennes, ce serait plus honnête pour les électeurs:

    Il y aura bien un candidat Les Républicains (LR) et un candidat La République en marche (LREM) pour les municipales de 2020 à Marseille, mais une alliance est dans l’air. Pas une alliance de premier tour, donc, mais plutôt une alliance de deuxième ou même de troisième tour, lorsqu’il faudra élire le maire au sein du conseil municipal. C’est ce que dit un acteur local.

    À Marseille, LR est en position de force. La ville est dirigée depuis 24 ans par Jean-Claude Gaudin et la majorité présidentielle n’a pas de poids lourd à opposer aux Républicains. L’option Christophe Castaner, l’actuel ministre de l’Intérieur, a été écartée. Les “marcheurs” sont tellement inconsistants qu’une partie du gouvernement a même envisagé à un moment de soutenir une liste emmenée par Martine Vassal, la patronne LR du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. Elle fait partie des trois candidats potentiels du côté des Républicains, avec le sénateur Bruno Gilles et le président du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), Renaud Muselier. Ces trois-là doivent se mettre d’accord. L’ordre vient carrément de Paris. Si on est unis, on est certains de gagner, c’est l’analyse d’un connaisseur du dossier.

    https://www.lesalonbeige.fr/municipales-a-marseille-alliance-en-vue-entre-lrem-et-lr/

  • Fuite en avant des banques centrales pour retarder l’explosion du Système

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    Marc Rousset

    Lors d’une conférence à Paris, le jeudi 28 mars 2019, le vice-président de la Fed, Richard Clarida, a pu déclarer : « Si nous avons un choc défavorable, la première réponse serait d’employer les outils monétaires habituels. Si cela ne suffit pas, il y a d’autres instruments dans la boîte à outils qui ont déjà été employés et il est certain qu’on les emploierait à nouveau si nécessaire. » Autrement dit, baisse à venir des taux d’intérêt déjà pas très élevés et reprise probable, en 2019 ou en 2020, de la création monétaire non conventionnelle par achat d’obligations, le fameux « QE ». Mais c’est aussi reconnaître l’échec de la politique laxiste pratiquée jusqu’à présent par les banques centrales.

    En fait, la Fed a jeté l’éponge le 20 mars dernier avec une volte-face historique puisque, trois mois auparavant, elle affirmait que la taille de son bilan serait réduite, en 2019, de 50 milliards de dollars par mois et que les taux continueraient de grimper. En septembre 2019, la Fed aura toujours, dans son portefeuille, plus de 3.500 milliards d’obligations, soit 17 % du PIB, alors que ce chiffre s’élevait à seulement 6 % en 2006. L’économie est droguée avec des taux bas, une liquidité record, une dette record, trop d’entreprises zombies, une croissance insuffisante et une bulle des actifs. La Fed ne peut plus faire marche arrière, seulement aller de l’avant tout droit dans le mur, tout comme la BCE en Europe !

    La Fed a capitulé face aux pressions politiques de Trump et des « banksters » de Wall Street. Le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, a appelé, vendredi dernier, la Fed à baisser ses taux immédiatement d’un demi-point pour les ramener entre 1,75 % et 2 %, au lieu de 2,25 % et 2,50 %. Trump vient de nommer Stephen Moore, un économiste soumis, au Conseil de la Fed en précisant qu’il n’avait pas l’intention de limoger le président de la Fed, Jerome Powell, soi-disant indépendant. L’outil « Fed Watch » du marché de Chicago CME montrait, vendredi dernier, une très forte probabilité que les taux soient rabaissés.

    Le comble, c’est que cette politique est présentée sous le nom de « théorie monétaire moderne » ! En fait, la TMM n’est ni moderne ni une théorie, mais de la démagogie pure et simple pour justifier les bas taux d’intérêt et le laxisme de la création monétaire. Le Système veut nous faire croire, par ce subterfuge, que les taux d’intérêt pourraient un jour remonter, alors qu’il en sera incapable. Selon le site Bloombergmondialement connu, « la TMM est une blague qui n’est pas drôle ». Les empereurs romains et les rois de France pratiquaient déjà la création monétaire laxiste avec de moins en moins d’or et d’argent dans chaque pièce de monnaie. On peut illusionner en créant de la monnaie à volonté, mais on ne peut pas créer de la richesse économique à volonté sans capital, sans technologie et sans travail compétitif.

    Le taux des obligations américaines à long terme sur dix ans est passé en dessous du taux des bons du Trésor à trois mois pour la première fois depuis 2007. Au cours des sept dernières fois où la courbe de rendement s’est inversée, l’économie américaine est entrée, en moyenne, en récession après onze mois. Selon le modèle de récession de la Fed de New York, la probabilité de 29 % est aujourd’hui plus élevée que celle observée avant cinq des sept dernières récessions. Le fait qu’en Europe, le taux négatif du Bund allemand à 10 ans de -0,008 5 % soit inférieur à celui du taux japonais de -0,008 3 % – une première depuis 2016 – est aussi annonciateur de cataclysme.

    Le retour en grâce des métaux physiques précieux en or et en argent est aussi très préoccupant puisque, de 2009 à 2018, les achats d’or de 16.200 tonnes ont été multipliés par 4 par rapport à 1999-2008, tandis que les achats d’argent de 57.800 tonnes étaient multipliés par 3,8.

    Les banques centrales, en créant de la monnaie non conventionnelle et en baissant les taux d’intérêt, empêchent les banques, les États hyper-endettés et les Bourses de s’écrouler dans l’immédiat, mais elles ne pourront pas empêcher l’inéluctable récession à venir et c’est alors que le Système explosera d’une façon encore plus violente, avec un effondrement monétaire en lieu et place d’un simple krach économique, financier et boursier, style 1929 !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/02/fuite-en-avant-des-banques-centrales-pour-retarder-l-explosi-6141010.html

  • NOUS SOMMES LA HAINE (LE RACISME ANTI-BLANC EN 2019)

  • Emmanuel Macron en Corse ? Bonne chance !

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    Ce devait être un grand débat national et ça devient du stand-up ; un peu comme Jamel Debbouze – les rires en moins. Ainsi Emmanuel Macron a-t-il décidé de clore sa tournée dans l’île de beauté, ce jeudi 4 avril. Le Stade de France et l’Olympia n’étaient pas libres, on imagine. « Je viens en Corse disponible et volontaire », assure-t-il, ce qui vaut toujours mieux que le contraire. « Disponible pour toutes celles et ceux qui seront présents » : c’est vrai que pour ceux et celles qui seront absents, ça risque d’être déjà plus compliqué…

    C’est d’ailleurs là tout le problème, sachant que le petit monde insulaire ne se bouscule pas pour lui faire un triomphe. Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni, respectivement président du Conseil exécutif corse et président de l’Assemblée corse, ont d’ores et déjà prévenu qu’ils bouderont le spectacle, tandis qu’une demi-journée « île morte » devrait être organisée en guise de comité d’accueil.

    En effet, si l’Élysée persiste à tenir les élus corses pour de simples élus locaux, eux se considèrent comme des élus nationaux, conformément à la Constitution dite de Corte, promulguée le 18 novembre 1755. D’un côté, une république jacobine ; de l’autre, des girondins finalement plus proches de l’Ancien Régime. Ici, on chante « La Marseillais » ; là-bas, ce serait plutôt le “Salve Regina”. La Corse, c’est compliqué.

    Sans surprise, le journaliste Jean-Michel Aphatie n’entre guère dans ces considérations politico-historiques, préférant affirmer, sur Europe 1, avec le sens de la nuance qu’on lui connaît : « Les deux dirigeants de la collectivité territoriale corse créent sur l’île un climat de tension qui échauffe les têtes qui sont déjà chaudes. » « Échauffer les têtes » ? Ce n’est certes pas à Emmanuel Macron que cela arriverait ; à croire que le mouvement des gilets jaunes a débarqué tout seul de nulle part… Comme si, à leur tour, ces derniers en étaient venus à penser que le centralisme parisien, non content de gouverner sans eux, gouvernait désormais contre eux.

    Quoi qu’on puisse penser des velléités autonomistes, voire indépendantistes, du peuple corse, il convient de reconnaître qu’eux, au moins, font de la politique, alors qu’Emmanuel Macron se contente de simple communication. Pis : comment exiger de cette île turbulente qu’elle se soumette à la tutelle continentale quand l’Élysée est la première à brader sa propre souveraineté à la technocratie européenne ?

    De même, comment respecter une autorité qui veut en même temps interdire les crèches de Noël dans les mairies tout en essayant d’imposer une Gay Pride à Ajaccio ? Sans oublier ces régulières injonctions de morale, quand les Corses paraissent manquer d’enthousiasme en matière d’ouverture à « l’Autre »…

    En attendant, souhaitons bonne chance à Emmanuel Macron pour ce tour de piste final devant un public pas forcément conquis d’avance. La Corse, c’est compliqué, tel qu’écrit plus haut. C’est surtout un pays merveilleux. À tous points de vue.

    Nicolas Gauthier

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-en-corse-bonne-chance/

  • Le grand remplacement des élites depuis le système scolaire.

  • Porte-mensonges du gouvernement : nous ne sommes pas Sibeth

    Porte-mensonges du gouvernement : nous ne sommes pas Sibeth

    Lors de la passation de pouvoir avec Benjamin Griveaux, Sibeth Ndiaye, nouvelle porte-parole du gouvernement, a menti dès son premier discours. Elle a raconté une belle histoire : elle est née à Dakar et a grandi en Seine-Saint-Denis. Franco-sénégalaise, naturalisée française en 2016, elle a expliqué :

    “Avant même d’être Française j’ai compté parmi les engagés de ce pays en Seine-Saint-Denis notamment où rien n’est simple mais tout est possible“.

    “Ce département j’y ai vécu, travaille et j’y ai appris. J’y ai appris que dès lors que l’action publique ose, elle peut changer le cours des choses et la vie des gens. J’y ai appris que dès lors que nous faisons fi de nos différences et unissions nos forces, nous sommes capables du meilleur (…) La France m’a beaucoup donné, c’est à moi de le lui rendre “.

    La réalité est quelque peu différente. Sa famille fait partie de l’élite sénégalaise. Son père a participé à la création du Parti africain de l’indépendance avant de devenir numéro deux du Parti démocratique sénégalais d’Abdoulaye Wade et membre de l’Assemblée nationale. Et sa mère, haute magistrate, a présidé la chambre pénale de la Cour de cassation du Sénégal et a été présidente du Conseil constitutionnel de 2002 à 2010.

    Sibeth Ndiaye faisait partie de l’équipe de campagne de Strauss-Kahn en 2006 avec… Benjamin Griveaux, Ismaël Emelien, Stanislas Guérini… et Cédric O nommé lui aussi hier secrétaire d’Etat.

    Et elle a trempé dans l’affaire Benalla :