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anti-national - Page 425

  • Yves Cochet : pour sauver la planète, il faut « limiter nos naissances » et « mieux accueillir les migrants » Ben voyons !

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    L'article d'Ouest France [7 janvier] que l'on va pouvoir lire nous avait échappé. C'est un tort. Ce qu'Yves Cochet y déclare au grand quotidien breton - le premier quotidien français en termes de diffusion - il faut oser le penser, oser le dire, oser le soutenir devant d'autres Français. Même s'il a raison de s'inquiéter de l'explosion démographique de continents qui ne sont pas le nôtre. Considérons que cet homme-là est un homme politique et un universitaire français, qu'il a été député de la nation, ministre du gouvernement Jospin, sous la présidence de Jacques Chirac. Etc. On n'ira pas chercher plus loin pourquoi une large majorité de Français méprisent les politiciens, les parlementaires, le Système dans toutes ses composantes. c'est à lire.  LFAR 

    Dans un entretien accordé à L’Obs, l’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet propose des mesures pour inciter à faire moins d’enfants afin de limiter le coût écologique de la population et pouvoir accueillir davantage de migrants. Une solution choc pour ce défenseur de la décroissance, qui fait réagir.

    « Renversons notre politique d’incitation à la natalité ! » Dans un entretien remarqué au magazine L’Obs daté du 3 janvier, Yves Cochet dévoile des solutions radicales pour sauver la planète face au dérèglement climatique. Il propose des mesures pour « faire moins d’enfants » et « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes » afin de limiter l’impact écologique d’une population mondiale toujours plus nombreuse. 

    Concrètement, l’ancien ministre de l’Environnement sous Lionel Jospin, propose « d’inverser la logique des allocations familiales » : « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance. » Et d’ajouter : « Ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. »

    Réduire la pression démographique

    Yves Cochet, qui dirige le laboratoire d’idée « Momentum » consacré aux « transitions nécessaires pour amortir le choc social de l’anthropocène », assure que la croissance démographique a un impact important sur le dérèglement du climat. Cet ancien professeur de mathématiques s’appuie sur « l’équation du Kaya » (du nom d’un économiste japonais), selon laquelle notre impact environnemental peut être résumé par I = PAT. « Pour quantifier l’effet de nos activités sur la planète (I), il faut prendre en compte la richesse d’une population (A), la technologie qu’elle utilise pour produire de l’énergie et des biens (T), mais aussi sa taille (P)… On peut bien sûr agir sur les facteurs « richesse » et « technologie », mais il nous faut aussi prendre en compte la démographie. Or, c’est un truisme de le dire : pour réduire le nombre d’habitants sur Terre, il faut faire moins d’enfants. »

    Cet adepte de la théorie de l’effondrement de nos sociétés assume un « choix politique », assurant qu’il faut « arrêter de se multiplier et de remplir la Terre », contrairement à l’injonction biblique de croissance de la population humaine.

    Les pays riches doivent montrer l’exemple

    Il se défend toutefois d’être « raciste ou élitiste » et précise : « Je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. » Et ajoute que la limitation des naissances nous permettrait de « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

    Une prise de position qui fait réagir dans la classe politique, à l’image du député Les Républicains Éric Ciotti, qui a fustigé sur Twitter des « propos délirants » et déploré que « cette vision d’une certaine gauche est celle du suicide organisé d’une civilisation ». 

  • Quand le mépris de Macron est chassé par la porte, il revient par la fenêtre !

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    On le savait un peu outrancier et très provocateur. Chacun garde en mémoire ses saillies pour le moins inappropriées, voire insultantes, à l’égard des Français. Beaucoup seraient, à ses yeux, des fainéants et beaucoup d’autres des illettrés. Nous avions compris qu’une grande partie du peuple de France était constituée de gens qui « ne sont rien » alors que les autres, dont l’origine de la richesse demeure floue, seraient ceux qui réussissent, constituant une élite supérieure, privilégiée et tête de cordée.

    On l’avait découvert, en certaines circonstances, parfaitement désinvolte et vaniteux, en d’autres moments vraiment puéril ou, du moins, d’une audace extravagante. Qui ne se souvient de sa déclaration selon laquelle il prétendait incarner une présidence jupitérienne.

    On découvre, aujourd’hui, qu’Emmanuel Macron est incompétent, manipulateur et dénué de respect.

    Son attitude et ses comportements, autant que le corps de sa politique, sont la cause essentielle de la mauvaise passe dans laquelle se trouve notre pays aujourd’hui. Depuis Giscard, tous ont mené, peu ou prou, la même politique qui, sur le baromètre de leur option anti-souverainiste, a mesuré un degré d’européisme quasi semblable avec une propension grandissante à l’hyperlibéralisme.

    Pourtant, aucun de ses prédécesseurs ne s’était trouvé dans la situation qui est la sienne aujourd’hui et qui installe le pays dans une problématique d’instabilité inédite et dangereuse. Depuis quatre mois, à 19 reprises, et sans que ce chiffre soit l’ultime marque d’une effervescence qui est au contraire loin de l’essoufflement, un mouvement social d’une ampleur inégalée se propose de combattre les injustices dont notre société surabonde.

    Après les avoir minimisées sinon niées, face à la force de l’évidence et de la démonstration, celui qui se voulait Jupiter s’est montré, tel Louis XVI, prêt à toutes les concessions pour préserver sont trône. Dès décembre, il a ouvert les vannes financières, répandant « un pognon de dingue » qui ne suffit pas à effacer la somme des injustices qui, si elles sont évidemment d’ordre pécuniaire, n’en ont pas moins d’autres facettes souvent écrasantes.

    Faible donc, mais aussi manipulateur, car malgré le niveau d’incompétence qui a conduit à un usage désastreux du pourtant remarquable appareil de maintien de l’ordre dont dispose la France, il réussit presque à discréditer le mouvement aux yeux de l’opinion. En ne ciblant pas, dès le début, les vrais casseurs, les Blacks Blocs, venus de toute l’Europe pour enclencher un mouvement qu’ils espèrent irrésistible et qu’ils souhaitent dévastateur, Emmanuel Macron a commis une faute politique grave.

    Cependant, « chassez le naturel et il revient au galop ». Ce Président, qui un jour, dans un accès d’orgueil sans égal, avait mis au défi ses adversaires démocrates « d’aller le chercher là où il était », s’est trouvé obligé de baisser la voilure de son extrême arrogance pour se protéger d’une vindicte grandissante qui, un samedi de novembre 2018, le menaça jusque dans sa rue.

    Cependant, les jours passant, sa vanité réapparaît lentement mais surement. La première cible de ses propos de nouveaux insolents est une vielle militante pacifique mais déterminée, marchant parmi une cohorte exorbitante et hyper menaçante de 200 personnes, qui a été gravement blessée après avoir fait une chute dans des conditions sur lesquelles, du reste, la Justice va se pencher. À cette menace pour la République, le Président souhaite, magnanime, un prompt rétablissement mais, surtout, juge de l’Olympe, d’accéder à la sagesse. Merci, Monsieur le Président !

    Jean-Jacques Fifre

    http://www.bvoltaire.fr/quand-le-mepris-de-macron-est-chasse-par-la-porte-il-revient-par-la-fenetre/

  • Pour Julien Sanchez, Macron est mal placé pour donner des leçons de droits de l'homme à la Chine

    unnamed.jpgJulien Sanchez (Maire RN de Beaucaire) : «Il serait difficile pour Emmanuel Macron de donner la moindre leçon en matière de droits de l'homme à Xi Jinping avec l'utilisation du LBD contre les manifestants Gilets Jaunes. »
    «Pour donner des leçons, il faut être irréprochable soit-même, ce qui n'est pas le cas

    https://www.peupledefrance.com/2019/03/julien-sanchez-macron-lecons-droits-de-lhomme-chine.html

  • Recours à l’armée ? Aujourd’hui non ! Mais demain ?

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    Jean-François Touzé,
    délégué aux études et argumentaires du Parti de la France
    La droite nationale à toujours fait de la cohérence de la pensée le socle de son action politique.
    C'est à la mesure de cette constance de la raison et de l'analyse que nous devons aborder la question de savoir si la décision prise par le gouvernement – en réalité par Emmanuel Macron - d'engager des unités de l'Armée pour protéger les bâtiments publics sensibles lors des manifestations des Gilets jaunes est juste, justifiée et acceptable ou si elle relève de la faute politique d'un pouvoir en voie de liquéfaction mais prêt à tout pour assurer sa survie.
    La menace est-elle réelle qui conduit à une telle décision ou sommes-nous en présence d’une tentative d’intimidation pour pousser les Gilets jaunes à cesser toute action, voire d’une volonté crypto totalitaire d'enrayer le mouvement par tous les moyens ? Les pouvoirs faibles sont souvent les plus dangereux pour les libertés publiques.
    Le Parti de la France défend ces libertés publiques. Celle de manifester en est une, majeure, qui ne souffre aucune limitation si ce n'est celle qu'impose une situation révolutionnaire ou insurrectionnelle.
    Est-ce le cas ? Sans doute pas ! Mais la multiplication des violences, des saccages, des pillages, commis de samedi en samedi par les bandes armées de l’extrême gauche la plus radicale, l’étendue de la sauvagerie destructrice rouge et noire, malheureusement parfois teintée de complicité jaune, imposent à un État digne de ce nom des réponses sévères en matière de maintien immédiat de l'ordre et de suites judiciaires.
    Entraînées à ces taches, police et gendarmerie, à condition de disposer des moyens de leur mission et de recevoir les ordres adaptés, sont aptes aujourd’hui à faire face et à maîtriser le terrain.
    Le recours à l'armée apparaît, dans ces conditions, d'autant plus superfétatoire que la mission qui leur est confiée est ambiguë, voire équivoque, qu'il semble que le Chef d'État-major n'ait pas même été consulté et que nul ne peut dire – et le gouvernement moins que quiconque (l'assurance donnée par Florence Parly, ministre de la Défense selon laquelle l'Armée n'ouvrira pas le feu est, de fait, volontairement anxiogène) – ce que devraient faire nos soldats en cas d’attaque de tel ou tel site, eux qui ne disposent que de leurs fusils d'assaut dont le pouvoir n'est certainement pas prêt à assumer une éventuelle utilisation. Le cafouillage des déclarations entre les uns et les autres ajoute au sentiment de désarroi que suscite un exécutif incapable et désormais acculé.
    Tout s'est à peu près bien déroulé ce samedi et tant mieux. Principalement du fait de l’absence des bandes armées anarcho-gauchistes qui avaient fait l'impasse sur cette journée, eux qui, comme tout révolutionnaire selon Lénine, n'ont pas de montre et savent attendre le moment propice. Leur absence prudente autant que complaisante rend un service insigne au gouvernement qui peut ainsi se féliciter d'avoir maintenu un ordre qui n’était pas menacé. Castaner ne s'en est pas privé. Mais qu'en sera-t-il demain ?
    La droite nationale à toujours, par esprit patriote autant que par attachement aux vertus glorieuses de l’honneur militaire, été proche, par la raison et le sentiment autant que par le souvenir et par le cœur, de l'Armée française.
    Nous ne sommes donc pas de ceux qui excluent par principe le recours à la troupe même si nous avons toujours été méfiants à l’égard des fausses bonnes idées qui poussent certains à prôner l'engagement de la puissance militaire pour « nettoyer les banlieues». Ce n'est pas, pour l'heure, le rôle de nos soldats et, si la possibilité leur en était donnée de le faire avec toute l’efficacité nécessaire, nos forces de sécurité classiques seraient tout à fait en mesure d'y rétablir rapidement l'ordre public, la paix civile et la légalité nationale.
    Mais si demain survenaient des événements lourds relevant du terrorisme islamique, de l'émeute ethnique généralisée et massive ou d'une action insurrectionnelle concertée de l'ultra gauche – ce serait sans doute, à vrai dire, une conjugaison de ces trois éléments – alors, oui, l'Armée deviendrait la solution comme elle le fut, avec honneur, efficacité et savoir faire, en 1957 à Alger.
    Pour l'heure l'engagement de l'Armée dans les rues de nos villes est une faute. Demain, elle sera peut-être une nécessité.
    Mais sous la direction d'un pouvoir politique fort débarrassé de l'impuissance publique qui est la marque sigillaire du Système.
  • Les gilets jaunes sont toujours là et la méfiance est maximale !

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    Lors de la dernière élection présidentielle, les Français n’ont pas retenu le choix d’une alternance claire, mais n’ont pas choisi non plus l’offre la plus hostile au système, jugée trop dangereuse. Ils se sont donc retrouvés avec un Président qui leur promettait, lui aussi, de remettre en cause le système, mais avec le sérieux de la compétence.

    Deux ans plus tard, ils constatent leur erreur, ils s’aperçoivent à quel point ils ont été bernés. Celui qui les dirige est l’incarnation absolue du système : enfant de la bourgeoisie, issu de la couveuse idéologique de la gauche progressiste et mondialiste, énarque, inspecteur des finances, technocrate et banquier, dénué du moindre mandat détenu grâce à une élection avant d’être élu Président, mais ayant déjà exercé le pouvoir à l’ombre de ses amis socialistes. Lorsque sa majorité politique a pris forme, elle a ressemblé à une caricature du système. C’était l’addition des opportunistes venus du socialisme et des républicains, des « sachants » volontiers pleins de mépris pour le peuple et d’un éventail minoritaire pour satisfaire le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie dominante, notamment dans les médias. Et, évidemment, la politique menée a été perçue comme la pire que beaucoup de Français pouvaient craindre. C’est le matraquage fiscal des classes moyennes, et sans croissance notable. C’est le renforcement des exigences à l’égard du « Français moyen » et le laxisme par ailleurs. C’est l’autorité narcissique en haut et l’indifférence à l’opinion populaire. C’est même l’étalage des copinages, du favoritisme et des goûts personnels qu’on n’avait jamais connu depuis Mitterrand, plus discret sinon cachottier. Rien d’étonnant à ce que la méfiance soit, aujourd’hui, largement majoritaire !

    Voilà de longs mois que les discours du pouvoir sonnent faux ! Le discours d’autosatisfaction de Castaner en donnait, samedi, la parfaite illustration : flanqué de Nuñez, lui aussi robotisé, il lisait mécaniquement une déclaration pour se féliciter que « ses » consignes avaient, cette fois, été respectées, ce qui expliquait la réussite de la journée. Il ne faut pas être grand psychologue pour comprendre que ce rôle de défenseur de l’ordre relève, chez lui, de la composition. Il n’est là que dans la mesure où sa faiblesse personnelle est une garantie de docilité pour l’homme à qui il doit tout.

    Tiens, les Black Blocs ne sont pas venus, cette fois, dans la capitale et les moyens employés ont été, comme depuis des mois, considérables, sans doute au détriment de la sécurité « au quotidien ». L’important n’est pas là : les « gilets jaunes » étaient plus nombreux en France que la semaine dernière, et cela dure depuis plus de quatre mois ! Ni la répression accrue, ni les libertés rognées, ni les provocations orchestrées, ni les reculs politiques, ni l’exutoire du « grand débat » n’en viennent à bout. Le véritable problème est que la confiance entre le pouvoir et la majorité de la population est rompue, et que les méandres de ses tentatives pour la rétablir échoueront parce que la méfiance ne tient plus à ce qu’il fait mais à ce qu’il est.

    Seul le retour aux urnes permettra de rétablir une démocratie saine. Sinon, la multiplication des contrôles et des interdictions, la chasse aux hommes et aux idées, la sévérité des sanctions envers des opposants politiques alors que le laxisme règne pour les « droits communs » nous feront passer « en douce » d’un État de droit à un État policier !

    Christian Vanneste

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-sont-toujours-la-et-la-mefiance-est-maximale/

  • Gilets Jaunes : Charles X fait donner la troupe

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    Par Michel Geoffroy, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples ♦ Jean-Luc Mélenchon assimilait François Hollande à Louis XVI : le président socialiste en avait l’embonpoint, la bonhomie et la passivité devant des événements qu’il avait renoncé à maîtriser.
    Emmanuel Macron, lui, n’est pas Louis XVI, mais plutôt une sorte de Charles X hargneux, qui se cramponne à son prooojet dépassé.
    Hier c’était la Restauration en mode ultra. Aujourd’hui c’est la réforme néo-libérale et mondialiste de la France. Dans les deux cas, c’est un projet qui tourne le dos à la marche du monde.
    Face à la contestation sociale et politique qui en découle en France, comme Charles X, Emmanuel Macron a choisi l’épreuve de force. A ses risques et périls.

    L’extrême-gauche, les pompiers de Macron

    L’extrême-gauche, toujours au service du Système, a permis de parachever la stratégie macroniennede la tension. Les black blocks sont les pompiers de Macron, toujours sur la brèche !

    Les violences parisiennes du samedi 16 mars dernier, amplement médiatisées comme à l’habitude, donnent au gouvernement le dernier prétexte qu’il attendait pour réaliser son rêve :  interdire toute manifestation des Gilets Jaunes, présentés désormais comme des émeutiers – d’extrême droite bien sûr puisque la gauche, même extrême, ne saurait se situer ailleurs que dans le camp du Bien, dans le camp des Progressistes.

    Après la mise au pas des médias – où l’on rivalise d’obséquiosité pour traîner dans la boue toute opposition à Emmanuel Macron – et la surveillance d’Internet et des réseaux sociaux par la police de la pensée… voici donc la mise au pas de la rue par la police.
    Et la mise au pas administrative et préfectorale qui va avec, pour éliminer ceux que l’on accuse de ne pas assez réprimer la France périphérique.

    Comme l’écrit si bien Frédéric Lordon, Emmanuel Macron a « fait du peuple un ennemi de l’État »[1].

    Les bonnes et les mauvaises racailles

    Charles X Macron est cohérent avec lui-même : lui et son gouvernement ont toujours refusé de reconnaître la contestation nationale incarnée dans le mouvement des Gilets Jaunes. Ce n’étaient que des factieux, des chemises brunes qui voulaient renverser la République et son monarque.

    Et face au retour de la bête immonde, on ne doit bien sûr pas transiger. Bernard-Henri Lévy exhorte d’ailleurs le gouvernement, sur toutes les chaînes de télévision, à se montrer intraitable avec ces ploucs en Gilet Jaune.

    On apprend donc que les militaires de l’opération Sentinelle seront chargés désormais de la protection des bâtiments publics contre les émeutiers, ce qui libérera d’autant les « forces de l’ordre » pour la répression dans la rue. Ce qui revient donc à assimiler les Gilets Jaunes à des terroristes radicalisés et à transformer les armées en supplétifs de la police.

    Les mêmes qui nous expliquent que l’armée ne pouvait pas être employée à rétablir l’ordre républicain dans les banlieues de l’immigration entrées en sécession, n’hésitent pas à les mobiliser contre les Gilets Jaunes.

    Pour le pouvoir et ses spadassins, il y a à l’évidence les bonnes et les mauvaises racailles. Les bonnes ce sont les petits dealers dépoitraillés de Saint-Martin, les émeutiers de Grenoble ou les black blocks. Les mauvaises, ce sont ces « salauds de pauvres [2]» qui manifestent en gilet jaune.

    Une fuite en avant aussi préoccupante que dérisoire

    En faisant donner la troupe, Charles X Macron, adopte une attitude de défi et de fuite en avant particulièrement inquiétante. Mais aussi dérisoire. Car la réalité politique et sociale de la France lui échappe néanmoins, comme lui échappe celle de l’Europe. Comme échappait au roi Charles X, la France de 1830.

    Car les rodomontades ministérielles devant les caméras ne parviennent pas à masquer qu’Emmanuel Macron accumule échecs sur échecs depuis l’été 2018.

    • Une affaire Benalla qui n’en finit pas de se rapprocher de lui…
    • Un Grand Débat et une Lettre aux Européens qui font flop et qui ne séduisent que l’électorat LREM…
    • Des revendications portées par les Gilets Jaunes que continuent de soutenir deux Français sur trois…
    • Une conjoncture atone, une insécurité et des violences anticatholiques qui explosent…
    • Et surtout le fait qu’Emmanuel Macron concentre désormais sur sa personne une haine inexpiable.

    Macron dans les pas de Charles X ?

    Comme hier Charles X Emmanuel Macron n’incarne pas l’avenir mais le passé : nous vivons en effet la fin du rêve mondialiste unipolaire et la crise du modèle néo-libéral qui apporte le chaos partout. Crise qui explique la révolte des peuples qui en ont assez de voir les usines qui ferment, le porte-monnaie qui se vide et les mosquées qui s’ouvrent, pour reprendre la formule lapidaire de Philippe de Villiers[3]. Des peuples qui rejettent partout leurs oligarchies xénocratiques[4].

    Emmanuel Macron se raccroche à l’illusion que la propagande médiatique, les coups de matraque et les gaz lacrymogènes pourront empêcher l’éclosion du monde polycentrique qui vient et la libération des peuples qui va avec.

    Comme Charles X pensait disperser les émeutiers à coup de sabre.

    Certes, Emmanuel Macron peut se retrancher derrière les institutions de la 5e république comme hier les barons voleurs se réfugiaient dans leurs donjons.

    Mais on n’arrête pas l’histoire qui vient.

    Michel Geoffroy 22/03/2019

    [1] Frédéric Lordon lettre ouverte à E.Macron lue le 14 mars 2019 à la Bourse du Travail

    [2] Par référence à une célèbre réplique de Jean Gabin dans le film de Claude Autant-Lara « la Traversée de Paris »

    [3] Entretien sur TV Libertés du 16 mars 2019

    [4] Selon l’expression de Yannick Jaffré

    https://www.polemia.com/gilets-jaunes-charles-x-fait-donner-la-troupe/

  • Le mouvement s'essoufle ......qu'ils disent

  • KOSOVO : L’EXEMPLE A NE PAS SUIVRE

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    Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Mercredi 20 mars dernier, il y a quelques jours, cela faisait 20 ans que les premières bombes  américaines et celles des  pays membres de l’OTAN dont, hélas, celles de la  France, tombaient sur la Serbie et sa province du Sud, le Kosovo.

    La Serbie fut notre alliée pendant la Grande guerre, il n’y a qu’à comptabiliser le nombre d’avenues Pierre Ier de Serbie qui existent dans certaines villes de France et de Navarre. Ces raids de bombardement qui durèrent pendant près de 80 jours, aboutirent à déposséder ce pays de sa province historique, le Kosovo, majoritairement peuplée d’Albanais, suite à un très fort différenciel de natalité  et à une sournoise et massive immigration. (Noter qu’Il y a aussi des Albanais en Macédoine qui constituent environ un quart de la population, ce quin’est pas sans poser des problèmes de cohabitation.) Et en plus, ce 20 mars coïncida avec la confirmation de la condamnation, par la Cour pénale internationale de La Haye, du leader des Serbes de Bosnie, Radovan Karadzic, à la détention perpétuelle.

    Comment expliquer ce « deux poids, deux mesures », si l’on compare son sort avec celui d’Hashim Thaçi, le leader des musulmans kosovars ? Que l’ex-Président de la Républika SRPSKA de Bosnie, Karadzic, ait une responsabilité dans le massacre de Srebrenica en compagnie de son chef militaire d’alors, le général Mladic, c’est plus que probable. (Au fait, que faisaient les troupiers de l’ONU, notamment Hollandais, qui étaient sur place ? Rien, rien, comme d’ailleurs ceux stationnés dans les années 1990 au Rwanda, ni comme les militaires français qui, le 5 juillet 1962 à Oran, restèrent l’arme aux pieds pendant la chasse aux Pieds noirs.) Mais ceci est une autre histoire.

    Thaçi aussi coupable que Milosevic ou Karadzic

    Il y a une Injustice dans le traitement de ces deux personnalités, à tout le moins manque de symétrie judiciaire, car le Président Hashim Thaçi du Kosovo, cet Etat bidon, Etat mafieux, est passé au travers des mailles des filets onusiens et otanien. (Kosovo, un « Etat » toutefois reconnu par une centaine de pays, - dont la France, toujours à la pointe d’une mauvaise action diplomatique, mais pas par l’Espagne, et on la comprend avec son problème catalan !). 

    Le chef de « l’Etat » kosovar est à tout le moins, le responsable présumé d’une entreprise de nature « criminelle ». Ce n’est pas moi qui le dis mais, notamment, la Suissesse Carla del Ponte, procureur général au TPIY, le tribunal pénal international sur l’ex-Yougoslavie, dans différents rapports adressés aux Nations unies. Elle y dénonça, en son temps, notamment les trafics d’organes et les prélèvements de sang effectués contre leur volonté sur des prisonniers serbes, miliciens ou civils. Le chef de l’UCK ne pouvait pas ne pas être au courant de ces actes « délictueux », pour rester correct. L’UCK d’Hashim Thaçi, était une organisation terroriste notamment soutenue par nos « bons » amis et alliés Allemands, qui luttait contre les Serbes pour arracher « leur » province à la domination de Belgrade. Les alliés pensèrent qu’il aurait été trop énorme de rattacher directement le Kosovo à l’Albanie voisine, alors ils préférèrent créer un Etat fantoche pour une période, sans doute transitoire. Les masques sont tombés et 20 ans après ce dépeçage, - le Monténégro se sépara aussi de la Serbie, faisant de ce pays une contrée sans débouché maritime -, la minorité serbe qui est restée, ne survit dans ses enclaves que grâce à la protection onusienne et à l’action désintéressée d’associations caritatives. On sait que le berceau de la nation serbe est niché ici, dans ce Kosovo, - pensons à la bataille perdue  de « Kosovo Polje » en 1389 -, majoritairement peuplé d’une population d’origine ethnique albanaise.

    Le « 9-3 », un Kosovo français ?

    Soudainement, en évoquant le Kosovo, je pense à notre Île de France, - allez savoir pourquoi ? -, et, notamment, à la basilique de Saint-Denis où reposent les restes de certains de nos monarques, basilique nichée au cœur d’un département, le « 9-3 », en voie d’islamisation définitive. La Serbie cogne à la porte de l’Union européenne et, un comble, à celle de l’OTAN qui tua, bon an, mal an, un grand nombre de civils innocents. Saluons tout de même au passage, une fois n’est pas coutume, la décision prise à l’époque, par Jacques Chirac, qui ne voulut pas que nos aviateurs bombardent Belgrade.

    Où en sommes-nous en cette période anniversaire ? Le Kosovo est perdu pour la Serbie, c’est clair. Mais il y a au nord la poche de Mitroviça, peuplée à 100 % de Serbes. Les présidents des deux pays se sont discrètement rencontrés pour discuter d’un éventuel partage territorial : un Kosovo amputé de Mitroviça  en échange de l’abandon de toute idée de souveraineté par la Serbie sur le Kosovo, et d’une vallée limitrophe peuplée d’une minorité musulmane. Et cet artificiel Kosovo n’ayant aucune capacité à vivre réellement en autonomie pourrait, à terme, se rattacher à l’Albanie qui, confidentiellement, ne souhaite que ça, réalisant ainsi son rêve de « Grande Albanie ». Le salaire immérité de son adhésion à l’Alliance atlantique ? D’ailleurs, les sentiments des populations, s’expriment par drapeaux interposés : les Kosovars n’arborent que très rarement l’emblème artificiel concocté par les instances mondialistes pour leur pays, mais carrément l’aigle noir à deux têtes sur fond rouge, les couleurs  de Tirana. Mais il y a un « hic » à cette solution qui serait, somme toute, de nature in fine, à pacifier un conflit territorial sans fin au cœur des Balkans : la sacrosainte Intangibilité des frontières. Pourtant, l’ex-URSS a bien éclaté en 1991, comme l’ex-Yougoslavie elle-même, sans oublier l’ancienne Tchécoslovaquie.  

    Comme d’ailleurs, en Afrique, le Soudan à qui a été arraché le  Sud chrétien et animiste, surtout pétrolier !, et l’Erythrée à l’Ethiopie. Et qui peut nous dire si demain, le Royaume-Uni ne sera pas désuni sous l’impact d’un « Brexit » dur, entrainant alors l’Ecosse dans la sécession ? Les Europhiles nous disent que le nationalisme « c’est la guerre ». La guerre, ce sont de mauvais traités qui la préparent. Est-il utile de rappeler que pour le second conflit mondial, tout partit des Sudètes, cette région peuplée à 100 % d’Allemands, qui « enveloppait » la Tchécoslovaquie, et de l’invraisemblable poche de Dantzig ? Sans oublier que le traité de Trianon amputa la Hongrie de l’ex-Empire austro-hongrois, d’au moins 50 % de son territoire ? Ceci donnant d’ailleurs l’occasion à Viktor Orban, de proposer la nationalité magyare à toutes les minorités hongroises vivant « hors de ses murs », en Slovaquie, Voïvodine et Roumanie. Même les pacifiques contrées comme l’Autriche et l’Italie vivent, parfois, une « guerre des nerfs » à propos du Sud-Tyrol pour les uns, du Haut Adige pour les autres, un même territoire germanophone. Pour ne pas déterrer la hache de guerre avec la défunte Italie fasciste, De Gaulle, si prompt plus tard à renier l’Algérie française mais à agiter les passions souverainistes au Québec, refusa d’annexer le Val d’Aoste, pourtant francophone à l’époque, pour préserver l’entente future avec Rome. Alors oui, « les mauvaises paix préparent les bonnes guerres ». Mais de nos jours, à tout le moins chez nous, dans cette partie encore « civilisée » de l’Occident européen, il ne serait pas utile de modifier la géographie politique, - oublions les querelles linguistiques de nos voisins belges et autres -, alors que des hordes étrangères, inassimilables par leur nombre, se ruent sur nos frontières, à l’exception notable désormais, de notre sœur latine, et de la Hongrie.

    Les Etats-Unis vont nous « larguer » ? Tant mieux !

    Les Etats-Unis, leader de la coalition qui détruisit l’intégrité territoriale de la Serbie, semblent changer de cap sous la houlette de Donald Trump. Ils s’éloignent et oublient apparemment, leur tropisme européen*, pour se concentrer sur leur traditionnelle « chasse gardée », l’Amérique latine. Parallèlement, ils regardent de plus en plus vers le Pacifique. Raison de plus pour les nationalistes, patriotes, identitaires et autres « lépreux » européens que nous sommes, de se concentrer sur l’essentiel, en oubliant des querelles de frontières dépassées… L’essentiel ? La sauvegarde de nos populations, la conservation de notre exceptionnel patrimoine civilisationnel, contre une envahissante immigration incontrôlée, majoritairement afro-musulmane, encouragée par une pseudo élite masochiste, trahissant sa pourtant traditionnelle  mission de conductrice de peuples.

    L’occasion pour les pays qui le veulent et le peuvent, de se grouper pour assurer une défense commune indépendante.

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  • Les leçons à tirer de l’assassinat raciste manqué de peu à Milan

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    Bernard Plouvier

    On imagine que tous les chefs de famille, que toutes les mères européennes autochtones connaissent l’information : le 20 mars, un « Italien » nommé Ousseynou Sy (en réalité un immigré sénégalais) a voulu immoler 51 enfants italiens, en mettant le feu au car scolaire dont il était le conducteur attitré.

    Prévenus, les carabiniers ont pu éteindre l’incendie, après avoir évacué les enfants avant qu’ils ne grillent, immolés au racisme de cet individu « en colère parce que des Noirs meurent lors de leur transit en Méditerranée »... un voyage que nul Européen ne leur a demandé de faire.

    La première leçon à tirer de cette tentative d’assassinat raciste, qui n’a échoué que de très peu, porte sur les emplois qu’il est dangereux, voire stupide de confier à des immigrés « bizarres » : armée, police, gardiennage de prison, mais aussi tout poste les mettant en situation de dominance sur des personnes qui ne peuvent se défendre.

    Comme un nombre non négligeable d’attentats racistes ou djihadistes ont été perpétrés par des immigrés qui ne posaient apparemment pas de problème – c’est-à-dire des individus sans manifestation psychiatrique évidente, non catalogués fanatique religieux ou proclamant haut et fort leur racisme anti-Blancs -, il est un devoir de précaution : celui d’interdire tout emploi sensible à « nos chers immigrés ».

    Et l’on rappelle que dans de très nombreuses « démocraties » (dont la France), aucun gouvernement n’a pris l’avis de la Nation souveraine à propos de l’immigration extra-européenne qui confine à l’invasion et s’avère, année après année, de plus en plus dangereuse.

    Non plus seulement par un risque de remplacement de population majoritaire – du fait d’une natalité bien supérieure à celle des Européens autochtones -, mais aussi par la multiplication des viols et des appels au meurtre de Blancs, par les attentats de mahométans et par des manifestations de racisme dirigé contre les Européens.

    On parlait autrefois d’importer des travailleurs et l’on a importé la haine raciale et le Djihâd !  

    Une autre leçon à tirer est celle de la nécessité, pour tout Européen, de se munir d’un téléphone portable lorsqu’il s’aventure en cité riche en indésirables, pour lancer en cas d’urgence un appel au secours.

    Cela s’est avéré efficace à Milan et on ne peut que féliciter les forces de l’ordre italiennes. Reste à savoir si, dans la France de MM Macron et Castaner, les policiers, surmenés à force de frapper et de mutiler du Gilet Jaune, réagiraient aussi vite et avec autant d’efficacité. Il faut l’espérer, car sinon l’on serait en droit d’imaginer que nos impôts et taxes, qui forment une charge non négligeable, sont détournés à d’autres fins que celle d’assurer la sécurité des honnêtes citoyens, raison première du Pacte social.

    Que l’on exige la fermeture des téléphones portables des élèves et des étudiants durant les cours, c’est une mesure logique. Mais que l’on interdise les téléphones portables à l’école, c’est une mesure stupide dans l’état d’insécurité des populations européennes envahies de sujets à-demi fous de haine. 

    Une fois encore, il est urgent de consulter les peuples d’Europe sur la nécessité de poursuivre l’immigration-invasion et sur l’option inverse, celle du Grand Retour à l’envoyeur.  

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/03/24/les-lecons-a-tirer-de-l-assassinat-raciste-manque-de-peu-a-m-6138459.html