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anti-national - Page 424

  • Christian Estrosi condamné pour avoir diffamé Philippe Vardon

    Christian Estrosi condamné pour avoir diffamé Philippe Vardon

    Philippe Vardon, membre du Bureau national du Rassemblement National et vice-président du groupe RN au Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, se réjouit :

    Il y a deux ans, à l’occasion d’une séance plénière du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Christian Estrosi m’avait gravement diffamé, m’accusant d’effectuer des “saluts nazis”. Le Tribunal correctionnel de Nice vient de le condamner à me verser 4000 euros, au titre des dommages et intérêts et du paiement des frais de justice. Une amende de 5000 euros avec sursis vient se rajouter à cette peine.
    Que cette condamnation vienne rappeler une fois de plus à tous ceux qui voudraient salir ma personne et mes engagements que je ne laisserai rien passer. Je considère que les mensonges et insultes, tels qu’Estrosi et d’autres les affectionnent, participent au grand dégoût du politique qui touche nos compatriotes. Pour ma part, j’y préférerais toujours les faits, le débat argumenté – fut-il vif, et la confrontation des visions et des projets.
  • Yassine Belattar, le « conseiller banlieues » de Macron placé en garde à vue

    Yassine Belattar, le « conseiller banlieues » de Macron placé en garde à vue

    Après Benalla, voici Belattar… Combien de proches du président vont passer par la case prison ?

    Bruno Gaccio, ex-auteur des « Guignols de l’Info », a déposé plainte contre Belattar pour des menaces de mort, après que Belattar aurait menacé de s’en prendre à sa famille. Bruno Gaccio a également déposé plainte pour diffamation : l’animateur l’aurait en effet qualifié de « pointeur » (violeur) lors d’une dispute publique sur les réseaux sociaux.

    Membre du Conseil présidentiel des villes – le CPV, formé par Emmanuel Macron – l’humoriste est également soupçonné d’avoir eu un comportement et tenu des propos inappropriés au travail ou face à des jeunes femmes à la recherche d’un emploi.

    Selon Mediapart, trois hommes issus « du monde du spectacle » ont témoigné devant des policiers avoir été menacés par lui de violences physiques et plusieurs femmes se sont plaintes de leur collaboration professionnelle avec Yassine Belattar.

    Belattar a défendu le rappeur islamique Médine. Quand il fait face à la contradiction, Belattar s’énerve. Cela commence par des attaques sur le physique et les dents « trop blanches » du président de l’OLRA (Organisation de Lutte contre le Racisme Anti-blanc), Laurent de Béchade. Puis ce sont des insultes à l’encontre de Amine El Khatmi, président du Printemps Républicain : « baise ta mère », « tu vas en chier grave », « baltringue », « facho » entre autres mots fleuris… Enfin, ce sont des menaces d’égorgement en pleine rue en criant « islamophobe », selon Noémie Halioua, reporter indépendant.

    En février 2018, il fut interpellé aux Mureaux, dans les Yvelines, et placé en garde à vue après avoir insulté un policier. Huit mois plus tard, sur le plateau de LCI, il se permet malgré tout de donner des leçons « au prochain ministre de l’Intérieur » pour qu’il fasse « le lien entre les gens des quartiers et la police »… Et Belattar d’ajouter qu’en cas de non respect de ses conseils, « il y aura une émeute. Ce n’est pas une menace, mais une promesse. »

    https://www.lesalonbeige.fr/yassine-belattar-le-conseiller-banlieues-de-macron-place-en-garde-a-vue/

  • Zoom – Gilles Ardinat : Blanquer, maître de l’enfumage

    Gilles Ardinat, délégué départemental adjoint du Rassemblement National de l’Hérault et coordinateur national du forum Ecole et Nation, évoque la situation de la politique scolaire et épingle le ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-gilles-ardinat-blanquer-maitre-de-lenfumage

  • Voile islamique en Nouvelle-Zélande : la compassion n’est pas la soumission

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    Ainsi donc, après la tuerie de Christchurch qui a fait 50 morts, imitant le Premier ministre Jacinda Ardern, de nombreuses femmes à travers la Nouvelle-Zélande ont choisi de porter le « hijab » en signe de solidarité musulmane. On les a vues, le 22 mars, sur les réseaux sociaux sous le hashtag #HeasScarfforHarmony (« Foulard pour l’harmonie »).

    « Les femmes vivent d’émotion, ne pensent qu’aux émotions », disait Oscar Wilde, auquel on prête parfois aussi cette boutade affreusement misogyne que d’autres attribuent à Charles Baudelaire : « Aimer une femme intelligente est un plaisir de pédéraste. » Il est un fait, pour faire une synthèse polie, que se laisser submerger par l’émotion peut obscurcir le discernement.

    Parce qu’associer « foulard » à « harmonie », est un oxymore qui claque comme une gifle pour toutes celles qui ont été et sont encore insultées, emprisonnées, fouettées ou même assassinées pour avoir refusé de le porter. D’autant plus cinglante qu’elle est administrée par leurs sœurs, ces féministes occidentales en lesquelles elles placent leurs espoirs pour porter leur combat.

    Parce que supposer que le voile est l’attribut par excellence des musulmanes, c’est laisser entendre que celles qui n’en portent pas – et qui confessent pourtant cette religion – n’en sont pas. Ou pas de « vraies ».

    Parce qu’il n’a jamais été besoin de s’identifier jusqu’à se grimer pour condamner. Nos gouvernants sont-ils venus en soutane ou col romain rendre hommage au père Hamel ? Et, de façon générale, alors que d’après l’ONG Portes ouvertes, plus de 4.300 chrétiens ont été tués à cause de leur religion en 2018, aucun gouvernant à travers le monde ne s’est senti obligé de se travestir pour compatir… mais il est vrai que de ces victimes-ci, peu se soucient.

    Certaines ont poussé le raffinement jusqu’à se montrer index levé, pose préférée des djihadistes sur les photos, et qui serait, pour Romain Caillet (Libération), le « geste traditionnel effectué par la plupart des musulmans au moment de prononcer leur chahâda, la profession de foi dans l’islam, l’index dressé symbolisant l’unicité d’Allah ».

    Donc, pour compatir, en sus de se travestir, il faudrait aussi se convertir ?

    « Ces femmes néo-zélandaises qui se couvrent d’un voile et lèvent leur index vers le ciel comme le font les islamistes mesurent-elles un instant le sens de leur geste ? #idiotesutiles #christchurch », commente, sur Twitter, Laurent Bouvet.

    Non, sans doute ne mesurent-elles rien, donnant raison à cet affreux jojo d’Oscar Wilde et à ses clichés abominablement sexistes : toutes préoccupées à se contempler dans le miroir flatteur du selfie posté sur Facebook, les ménagères grégaires – il paraît que c’est le pays – s’aiment dans cette posture compassionnelle qu’elles trouvent belle, et dont, écervelées, elles ne voient pas la portée.

    Idiotes utiles, en effet, d’un Erdogan qui a félicité la Nouvelle-Zélande comme « un exemple à suivre par les dirigeants du monde entier », et pour la remercier de tant de gracieusetés l’a provoquée, avec l’Australie, évoquant leurs soldats tués pendant la Première Guerre mondiale dans la bataille de Gallipoli dont les Ottomans sont sortis victorieux : « Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » La Nouvelle-Zélande peut voiler ses femmes, lui ne voile pas ses menaces.

    Gabrielle Cluzel

  • Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Le prix de l’électricité augmentera de 6% mais… après les élections européennes

    Ce qui semble très inquiétant, c’est que l’augmentation du tarif de électricité va visiblement se faire au profit des fournisseurs privés, qui vont bénéficier ainsi du nucléaire français étatique, et cela bien sûr au détriment du consommateur.

    Le ministre François de Rugy se cache derrière une pseudo décision de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) pour justifier cette hausse :

    Les tarifs réglementés de l’électricité, qui avaient été gelés par le gouvernement pendant l’hiver pour répondre à la crise des Gilets jaunes », vont « sans doute » augmenter en juin, a confirmé vendredi 22 mars le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy. « Nous sommes déjà sortis de l’hiver et nous le ferons sans doute à la moitié de l’année, c’est quelque chose que nous avions dit », a-t-il précisé sur CNews. L’augmentation sera autour de « 5 à 6 % », a précisé le ministre, soit ce « qui était prévu par la Commission de régulation de l’énergie », a-t-il ajouté.

    Mais la justification de cette hausse semble bien difficile à comprendre :

    “(…) L’Autorité de la concurrence juge que les arguments avancés par la CRE ne sont pas cohérents avec les objectifs a priori poursuivis par les tarifs réglementés de l’énergie.

    En effet, le régulateur de l’énergie n’a pas tant justifié la hausse par les coûts de production pour EDF que par la montée générale des cours de l’électricité. 

    La hausse des tarifs réglementés revient donc à égaliser la situation entre distributeurs, c’est-à-dire EDF lui-même et les groupes alternatifs qui disposent d’un accès limité au parc nucléaire de l’électricien dominant.

    Cela a pour conséquence de faire supporter la charge financière aux consommateurs plutôt qu’aux fournisseurset semblerait donc contraire à la volonté du Parlement de proposer aux consommateurs des tarifs réglementés permettant de leur restituer le bénéfice de la compétitivité du parc nucléaire historique

    Comme pour les autoroutes, comme pour les aéroports, il semblerait que les bijoux de l’État servent à enrichir des groupes privés plutôt que de bénéficier aux citoyens français.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-prix-de-lelectricite-augmentera-de-6-mais-apres-les-elections-europeennes/

     

  • Trump blanchi : la revanche des Affreux, par Ivan Rioufol

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    Les complotistes, qui voyaient l’ombre de Vladimir Poutine derrière Donald Trump, oseront-ils se relire, à défaut de s’excuser ? Pour les médias américains et européens, l’affaire était entendue : Trump méritait la destitution (empeachement) pour avoir manigancé son élection avec l’appui des Russes. Des sommes d’articles à charge auront alimenté l’accusation, sans entendre les démentis de la Maison blanche. Pourtant, ce week-end, l’implacable procureur spécial Robert Mueller a conclu son enquête en levant les soupçons. Après 675 jours d’investigations menées par 19 procureurs et 40 agents du FBI (Le Figaro de ce lundi), Mueller a reconnu n’avoir pas “établi que les membres de la campagne Trump aient conspiré ou se soient coordonnés avec le gouvernement russe dans ses activités visant à interférer” sur la campagne de 2016. Cette réhabilitation met un terme aux fantasmes.

    Elle ramène les accusateurs du président américain au rang d’adversaires peu scrupuleux sur les faits et les méthodes de dénonciation. Leur obstination à vouloir faire tomber l’intrus révèle leur intolérance : une attitude commune à tout l’establishment, dès lors qu’il est confronté à des oppositions populaires. Emmanuel Macron, qui n’est pas le dernier à fustiger les tenants du complot, croit pareillement voir la main de Moscou dans les mobilisations des Gilets jaunes. Bernard-Henri Lévy, que décidément plus rien n’arrête, assume même désormais d’ignorer le peuple quand ce dernier ne pense pas comme lui. Dans un entretien au média belge L’Echo, il déclare : “Quand cette population-là vote pour le pire, le racisme, l’antisémitisme, la haine, qu’ils sont encore minoritaires, je pense qu’il faut leur dire : on ne tiendra pas compte de ce que vous dites”.

    Les tenants du camp du Bien s’égarent et se rendent indéfendables quand ils refusent de jouer le jeu de la démocratie dès que des citoyens leur tiennent tête. Les démocrates américains ont un air de famille avec les macronistes français : leur mépris des gens les déshonore. Nicolas Sarkozy a eu raison, samedi à Budapest, de saluer publiquement Viktor Orban, considéré comme infréquentable par le chef de l’Etat français et ses soutiens. Participant à un colloque sur les migrations, l’ancien président a déclaré, à l’adresse de son “ami” le premier ministre hongrois : “L’Europe ne doit pas être sectaire. Personne n’a de leçons à vous donner. Quand on a des frontières, il faut les défendre. On ne peut plus faire du tourisme social en Europe. On ne peut pas aller en Europe pour toucher des allocations. Je suis favorable à ce que les aides sociales ne soient dues qu’à partir de 4 ou 5 années de présence”. En fait, les Affreux de la politique sont en train de tirer profit des prétentions des faux gentils à incarner la perfection, dans un narcissisme loufoque.

    Trump vient de prendre une sérieuse option pour sa réélection. Orban s’épaissit dans son rôle de leader des nations européennes souveraines. Quand à Benyamin Netanyahu, il s’apprête probablement à remporter les législatives israéliennes du 9 avril, après avoir bénéficié du coup de pouce de Trump qui devrait signer ce lundi la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan, annexé par l’Etat hébreu depuis 1981, après avoir été conquis durant la Guerre des six Jours. En France, Marine Le Pen est semblablement portée par les maladresses de ses procureurs.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 25 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/214052/trump-blanchi-la-revanche-des-affreux-par-ivan-rioufol/

  • Le mouvement des gilets jaunes : 1789, 1848, 1958 ou 1968 ?

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    Ces quatre mois de samedis enfiévrés intriguent les philosophes et les historiens, tant il est vrai que les commentateurs sont dépassés. Le phénomène gilets jaunes est et sera un objet d’étude historique. Et, donc, qualifier les manifestants d’émeutiers, c’est-à-dire amalgamer les uns aux autres, est un artifice du pouvoir qui tente de survivre et sera insuffisant pour comprendre le mouvement et lui donner la réponse attendue.

    En cette nuit du 14 juillet 1789, le duc de La Rochefoucauld, réveillant Louis XVI pour l’informer de la prise de la Bastille, avait, lui, bien compris : « Sire, c’est une révolution. »

    La Lettre de Léosthène du 20 mars dernier, excellente lettre de conjoncture, recense les opinions qui évaluent l’Histoire qui se construit sous nos yeux, et pas seulement la tente du Fouquet’s. Des esprits lucides, grands patrons, politistes, analystes, journalistes, chroniqueurs, de gauche ou de droite, portent un même regard sur les événements : il s’agit d’un mouvement d’une grande profondeur, qui, pour cette raison, va durer. Ce pouvoir peut-il changer ? Tout porte à croire qu’il en est génétiquement incapable et que son attitude va conduire à une radicalisation croissante de part et d’autre.

    Ce qui n’est, pour l’instant, qu’une demande de révolution morale et politique débouchera-t-il alors sur une vraie révolution radicale ? Démission ou destitution présidentielle, guerre civile, coup d’État ? Sans doute pas car les mécanismes institutionnels peuvent évacuer la vapeur et réduire la pression. Lors des élections européennes ou législatives ? Oui, si le corps électoral se déplace en masse et les légitime : or, on ne peut que constater et déplorer sa lassitude, son anomie. Non inscrits sur les listes, votes blancs ou nuls, abstentions : c’est moins de la moitié de la nation qui fait confiance au système. Et pour les élections européennes en mai, ce sera, comme toujours, bien pire. Alors, la voie référendaire élargie ? À condition qu’elle soit vraiment élargie en ouvrant les domaines de consultation et en abaissant les quorum prévus par la Constitution, car depuis sa réforme en 2008, il n’a jamais été possible d’organiser un référendum et aucun politicien n’a proposé à ses concurrents d’en organiser un.

    Ce manque d’envergure de la caste politique contribue à accroître la colère de la nation contre elle. Pourtant, il suffirait de modifier la Constitution pour que la démocratie revive dans le pays qui en été historiquement le promoteur : rajouter une phrase aux articles 11 et 89 pour que toute retouche de la Constitution soit soumise à référendum et, surtout, que soient drastiquement réduits les quorums (le dixième des parlementaires, et non le cinquième ; et le trentième des électeurs inscrits, et non le dixième, soit un impossible 4,7 millions) pour provoquer un référendum d’initiative démocratique. Mais ceci a bien peu de chances de se produire, tant les politiciens sont occupés de leurs ego et de leurs rivalités subalternes.

    Alors, tournant nos yeux vers les pages brûlantes de notre histoire, y lit-on des analogies avec les événements qui ont bouleversé notre nation ? 1968 ? Sûrement pas : ni la sociologie des manifestants, ni les orientations doctrinales ou les slogans, ni les revendications ne sont les mêmes, ni l’adhésion de l’opinion qui, en 2019, reste au contraire favorable sur le fond au mouvement, en dépit des dévastations urbaines qu’utilise la communication du pouvoir. 1958 ? Pas davantage : la crise institutionnelle a été réglée institutionnellement par les institutions. Restent 1848 et 1789. Et là, les analogies sautent aux yeux. Ce qui n’est pas fait pour rassurer. Il suffit de lire les jugements des contemporains.

    Laissons-leur la parole, car ils ont l’expérience et le jugement de ce dont ils parlent. Rousseau (prophétique) : « Vous vous fiez à l’ordre actuel de la société sans songer que cet ordre est sujet à des révolutions inévitables […] Nous approchons de l’état de crise et du siècle des révolutions. »Mirabeau : « La France est une cascade de mépris. » Michelet : « La révolution n’a qu’un seul héros, le peuple. »

    On laissera conclure Bonald : « Dans les crises politiques le plus difficile pour un honnête homme n’est pas de faire son devoir mais de le connaître. » Parmi toutes ces profondes maximes que nous devrions relire plus souvent, aucune ne nous paraît plus adaptée au temps présent. Et si ce devoir était, tout simplement, de rendre à la nation ce qu’elle demande : la liberté, la dignité, la justice, la solidarité, l’identité, l’espoir ?

    Henri Temple

    http://www.bvoltaire.fr/le-mouvement-des-gilets-jaunes-1789-1848-1958-ou-1968/

  • "J'espère qu'il s'excusera"... Indigné, l'avocat de Geneviève critique les propos d'Emmanuel Macron

    Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice.Geneviève Legay, 73 ans, est tombée samedi matin lors d'une charge des forces de l'ordre sur la place Garibaldi à Nice. Photo G.L.PAR Christophe Cirone Publié le 25/03/2019
    Me Arié Halimi, avocat de la militante blessée samedi lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Nice, a fortement critiqué les propos du président de la République à l'égard de sa cliente.
    "Je trouve ça assez grossier et indélicat."
    Après avoir pointé du doigt l'action des forces de l'ordre, Me Arié Halimi critique la réaction du chef de l'Etat.
    Contacté par Nice-Matin, l'avocat de Geneviève Legay, militante d'Attac grièvement blessée lors d'une charge de la police samedi à Nice, n'a pas apprécié la prise de position présidentielle sur cet épisode hautement polémique.
    "Elle s'est mise en situation d'aller dans un endroit interdit, de manière explicite, et donc d'être prise dans un phénomène de panique", a déclaré Emmanuel Macron à Nice-Matin, avant d'embarquer à l'aéroport de Nice.
    "Je le regrette profondément, mais nous devons, partout, faire respecter l'ordre public. Je lui souhaite un prompt rétablissement, et peut-être une forme de sagesse."
    Pour l'avocat de la septuagénaire, ce message de fermeté ne passe pas.
    "Je ne trouve pas très raisonnable de critiquer une personne dans un lit d'hôpital, dans un état de grave, et de considérer que les aînés ne peuvent pas exprimer leurs convictions dans la rue."
    En pensant à la famille de Geneviève Legay, Me Halimi ajoute: "J'espère qu'il s'excusera."
    "Allées-et-venues policières" à l'hôpital
    Ce lundi matin, l'état de santé de la militante blessée était au "statuo quo", selon son avocat.
    "Il n'y a pas d'amélioration, son état n'a pas empiré non plus. Son pronostic est toujours réservé. Elle souffre d'hématomes sous-duraux, de plusieurs fractures du crâne..."
    Me Halimi ne cache pas que les informations médicales sont difficiles à obtenir. "Même à la personne de confiance, ils ne peuvent pas donner de nouvelles par téléphone."
    Selon les derniers échos reçus, Geneviève Legay serait "totalement confuse et extrêmement affaiblie", rapporte l'avocat.
    "Sa famille a été très étonnée que les services de police soient venus la voir à trois reprises. Elle se serait plainte auprès de ses filles des allées-et-venues policières et de questions insistantes."
    Sa famille dépose plainte aujourd'hui
    Dès samedi, le procureur de la République de Nice avait ouvert une enquête, afin d'identifier les causes des blessures subies par Geneviève Legay.
    Sa famille entend déposer plainte, ce lundi à 14h, pour "violence volontaire en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique et sur personne vulnérable".
    Pour Me Halimi, l'objet est double.
    D'une part, savoir si la septuagénaire se trouvait dans le périmètre interdit par le préfet lorsqu'elle "a été agressée" (sic). D'autre part, établir si "la charge [policière] était nécessaire et proportionnée."
    nicematin
    http://by-jipp.blogspot.com/2019/03/jespere-quil-sexcusera-indigne-lavocat.html#more

  • Grand Débat National : échec… aux maths !

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    Richard Dessens, EuroLibertés cliquez ici

    Le Grand Débat National, corde à nœuds d’un « management participatif » éculé et en réalité application du vieux principe du « vider son sac » de la psychologie d’arrière-cuisine, fait les gorges chaudes du macronisme et de la grande presse officielle affidée. Mais ces « gorges chaudes » ne sont pas des « gorges profondes »… Quelle merveille originale en effet pour étouffer toutes velléités de liberté apparente après le passage à la moulinette programmée des avis recueillis.

    Et toute la macronie avec la grande presse officielle de s’esbaudir du succès sans précédent d’une telle liberté inouïe d’expression ! Succès confirmé par le sondage répété inlassablement qui indique que 60 % des Français approuvent le principe de ce « Grand Débat ». Ite missa est.

    La réalité, pour être toute autre, n’est jamais relevée par aucun membre des oppositions pas plus bien sûr que par un journaliste qui serait objectif. Réalité qui tient en trois points :

    • Les « contributions » sur internet consistent à répondre à un questionnaire totalement orienté avec QCM dirigé, à la suite de la lettre introductive de M. Macron qui trie et canalise les questions et les réponses de manière très habile (c’est le principe marketing des consultations de consommateurs qui est appliqué).

    Ces contributions seraient au nombre d’1,8 million, chiffre que tous les commentateurs travestissent volontairement en faisant croire qu’1,8 million de contributions = 1,8 million de personnes. Faux ! Et tous les spécialistes ne cessent de le rappeler. Ce chiffre correspond à environ 300 000 personnes. 300 000 personnes ont donc participé… sur 46 millions d’électeurs, c’est-à-dire que 0,65 % des électeurs ont participé !

    • Il y aurait eu 10 000 réunions « citoyennes » en France. Avec en moyenne (cf le rapport du CEVIPOF passé inaperçu tant ses analyses sont négatives pour la macronie médiatique) 80 personnes par réunion, cela fait environ 800 000 personnes qui ont participé. 800 000 sur 46 millions d’électeurs, soit 1,74 % des électeurs !
    • Même si l’on considère au mieux que les « contributifs » sont différents des « participatifs », cela fait environ 1,1 million de Français qui se sont intéressés au Grand Débat au succès si fantastique, soit 2,39 % du corps électoral. Si 60 % des Français « approuvent » le Grand Débat, ils ne sont que 2,39 % au mieux (des électeurs en outre) à y avoir participé.

    Si c’est cela l’immense succès annoncé, que dire du candidat qui fait 2,39 % des voix aux élections sinon qu’il remporte un inestimable succès foudroyant ? On se moque du monde !

    Le rapport de Sciences Po-CEVIPOF a été discrètement écarté à peine publié. D’autant qu’il se montre très prudent sur les profils des participants qui appartiennent à des catégories très ciblées (retraités notamment) et non représentatives de la réalité du pays.

    Le défi aux mathématiques des commentaires macrono-médiatiques est atterrant, mais passe sans problème pour LA vérité sur un Grand Débat National qui est en fait un échec cuisant dont on sait, en plus, que ceux qui le dépouillent vont, en effet… le dépouiller, ou en tirer les conclusions qui les arrangent ! Il est plus que surprenant que les oppositions ne rappellent pas sans cesse cette réalité, sur la forme comme sur le fond, des chiffres de ce Grand Débat avorté.

    Mais cette nouvelle manipulation énorme montre encore une fois la méthodologie de la macronie et toutes ses perversions outrancières. Plus c’est gros, plus ça passe dit une formule familière.

    Pour faire dans la nuance comme nos élites : Macron = échec aux Maths !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    Il faudrait revoter aux USA, il faudrait revoter sur le Brexit mais il ne faut surtout pas dissoudre l’Assemblée nationale en France

    La succession de prises de parole sur ces trois sujets montre à quel point le mensonge et le refus du respect de la démocratie guide mentalement nos élites. Voici quelques illustrations :

    Tout d’abord, Emmanuel Macron parlant du référendum sur le Brexit ne se rend même pas compte que ce qu’il dit peut s’appliquer puissance dix à sa propre élection :

    Lire la suite