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anti-national - Page 428

  • La guerre contre le diesel fait perdre 130 milliards à la France

    Résultat de recherche d'images pour "diesel"
    Par Michel Negynas.
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le Diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle.Il serait responsable de 40 000, voire 60 000 morts par an en France, surtout dans les grandes villes.
    Tous les professionnels de santé, les environnementalistes et les épidémiologistes sérieux savent que ces chiffres sont pour le moins douteux : les études à la base du calcul sont problématiques, les chiffres sont obtenus par règle de trois sans que l’on sache si c’est scientifiquement fondé, il n’y a pas que le diesel qui pollue en particules fines, le chauffage aussi ; enfin, l’air des grandes villes n’a jamais été aussi pur.
    De plus, les moteurs diesel récents, en particulier équipés d’injection d’urée, ne polluent pas plusque les nouveaux moteurs à essence hyper-dopés pour diminuer les émissions de CO2. 
    En fait, l’administration française et européenne combattent non pas les constructeurs automobiles, mais le principe de Carnot : pour diminuer la consommation, il faut augmenter la température de fonctionnement des moteurs, ce qui produit physiquement davantage de particules et d’oxyde d’azote. 
    Les objectifs sont a priori incompatibles. 
    C’est d’ailleurs en forçant les constructeurs à progresser trop vite compte tenu des contraintes technico-économiques que l’on a abouti au dieselgate.
    Pour l’instant, seuls les vieux diesel sont déjà touchés réglementairement, mais les annonces d’interdiction totale éventuelles à 2024 ou 2025 font des ravages.
    La réaction du monde réel
    Les ventes de véhicules neufs s’effondrent : de 60 % des ventes, elles sont passées à 30 %. 
    Les prix sur l’occasion chutent, évidemment : les « vieilles » voitures de plus de 6 ans sont quasiment invendables, et tout laisse à penser que cela va s’accélérer. 
    Le prix moyen a baissé instantanément de 15 %, au dire des vendeurs, et cela va s’accentuer rapidement si l’avenir reste flou.
    Essayons-nous à un petit calcul, à base d’hypothèses plausibles :
    Le parc de véhicules français est de 50 millions ; 60 % sont du diesel ; l’âge moyen toutes catégories confondues est de 9 ans, probablement moins pour le diesel qui s’était développé durant les dernières années sous l’effet de l’amélioration considérable des moteurs…
    Hypothèse de prix de vente, avant l’hystérie antidiesel, pour une occasion diesel : quasi neuve 20 000 euros, âgée 3 000 euros, moyenne 11 000 euros.
    Ce qui fait une estimation de la valeur totale du parc de 330 milliards d’euros (avant annonces et réglementation).
    Depuis l’attaque sur le diesel :
    Estimation à terme de la dépréciation sur la base des ventes déjà constatées : 100 % pour les voitures anciennes, 30 % pour les neuves de haut de gamme, 40 % en moyenne, à terme.
    Ce qui fait une perte instantanée de valeur pour la France de 130 milliards sans compter les stocks de voitures neuves, de moteurs et de pièces déjà fabriquées, car les constructeurs automobiles ont été complètement pris de court par les annonces.
    Cette perte se reportera sur les particuliers, mais aussi sur certaines sociétés ayant un parc important : transport, loueurs… 
    C’est une véritable perte de richesse pour les Français, même si elle est peu visible. 
    Comme toujours, ce sont les classes les moins aisées qui perdent proportionnellement le plus : leur voiture est souvent leur seul patrimoine.
    Évidemment ce n’est pas tout : il faut reconvertir des usines, et la France étant un champion du diesel fournissant toute l’Europe, les transferts ne se feront pas sans pertes d’emplois français. 
    Certains estiment que 15 000 emplois sont menacés, avec les coûts de dédommagement nécessaires et les pertes pour les entreprises concernées, mais aussi pour l’État en rentrées fiscales.
    Tout ça pour rien ?
    Le parc moyen étant de 9 ans, on peut considérer qu’après mise en action des dernières normes alignant les mêmes contraintes sur le diesel et l’essence, le parc moyen serait aux normes actuelles en 2028. 
    Le « problème », si problème il y a, n’existerait quasiment plus.
    Ce qui va se passer effectivement reste flou. 
    Les effets d’annonce politiques et médiatiques sur le diesel font partie du monde fantasmé de l’écologie émotionnelle, mais on voit qu’ils ont bien des effets sur l’économie réelle : perte sur la balance commerciale, pertes d’emploi, en un an perte de valeur d’actifs français de plus de 100 milliards…
    En réalité, c’est la plus grande opération d’obsolescence programmée de tous les temps. 
    source

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/04/la-guerre-contre-le-diesel-fait-perdre.html#more

  • Éric Zemmour dénonce “la volonté des minorités islamistes qui essaient de nous imposer ce délit d’islamophobie”

    Dans l’émission Zemmour & Naulleau du 4 avril – sur Paris Première -, Éric Zemmour rappelle que ce sont certains groupes islamistes qui tentent d’imposer le délit d’islamophobie pour faire taire toute critique sur l’islamisation de la France :

    L’islamophobie n’est pas un délit. C’est la volonté des minorités islamistes qui essaient de nous imposer ce délit d’islamophobie. On a le droit de critiquer l’islam, on a même le droit de détester l’islam, on a le droit d’avoir peur de l’islam, comme on a le droit de détester, de critiquer le judaïsme, le christianisme, le protestantisme, etc. […] Il ne peut y avoir de liberté d’expression que s’il y a un fond culturel commun. Or le multiculturalisme, c’est la mort du fond culturel commun. On ne peut discuter que parce qu’on a le même fond culturel commun, qu’on a appris la même histoire, qu’on a les mêmes héros, qu’on a les mêmes références culturelles. A partir du moment où on ne les a plus, on ne peut plus discuter et on se tire dessus

    https://fr.novopress.info/214201/eric-zemmour-denonce-la-volonte-des-minorites-islamistes-qui-essaient-de-nous-imposer-ce-delit-dislamophobie/

  • Acte XXI des Gilets Jaunes : Voici les 2 principales manifs prévues à Paris ce 6 avril [Vidéo]

    Acte XXI / Acte 21 : Plusieurs manifs sont prévues demain partout en France, dont 2 déclarées à Paris : – La Manif «Gilets Jaunes Pacifiques» ira de Montparnasse (12h) à La Villette – La Manif «Gilets Jaunes Opérations Spéciales» ira de République (13h) à la Défense en passant par Neuilly

    Des rassemblements qui interviennent deux jours après la censure par le Conseil constitutionnel de l’article phare de la loi anticasseurs. Les manifestations sont interdites sur les Champs-Élysées. D’autres mobilisations devraient avoir lieu en France, dans les régions. Alors que la fin du « grand débat national », dont le coût et l’organisation font polémique et même scandale, arrive lundi, cette nouvelle mobilisation à venir montre qu’en dehors des institutions, de nombreux français refusent de capituler.

    https://www.breizh-info.com/2019/04/06/115989/acte-xxi-des-gilets-jaunes-voici-les-2-principales-manifs-prevues-a-paris-ce-6-avril-video

  • Le gouvernement cherche à dissoudre Génération identitaire

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    On n’a pas encore entendu parler de dissoudre une seule des diverses officines gauchistes et anarchistes qui organisent et exécutent la casse et l’agression des forces de l’ordre dans toutes les manifestations d’une certaine importance. Mais le gouvernement estime urgent de mettre fin à l’existence de Génération identitaire.

    Il faut dire qu’ils exagèrent. Ils s’affichent hostiles à l’islam et à l’immigration massive que nous subissons. Impardonnable, en effet ! Parmi leurs exploits récents ? L’occupation symbolique du chantier de construction d’une mosquée à Poitiers, la mise en place, symbolique aussi, d’un barrage anti-migrants à la frontière italienne et, il y a quelques jours, le déploiement, sur le bâtiment de la CAF de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, d’une banderole réclamant que l’argent des Français aille aux Français et pas aux étrangers. Le lecteur appréciera la dangerosité de ces énergumènes. Tous les adjectifs en « phobe » existants leur sont applicables.

    La presse nous informe que « les dix-neuf personnes interpellées vendredi après l’action anti-immigration du mouvement d’ultra-droite Génération identitaire sur le toit de la caisse d’allocations familiales (CAF) de Bobigny seront jugées le 14 novembre pour entrave à la liberté du travail ». Oui, vous avez bien lu : « entrave à la liberté du travail ».

    Cet État, qui tolère presque toujours, depuis longtemps, les piquets de grève syndicaux, les blocages de dépôts pétroliers, les blocages de circulation par tout ce qui roule, les multiples grèves des transports publics, les casses de commerces, les quartiers interdits, sans se préoccuper du sort de ceux qui voudraient seulement travailler, cet État, donc, s’émeut soudain du scandale causé par ces dangereux fascistes.

    Il faut ajouter que le directeur de la CAF lui-même a dit que cet affichage a inquiété certains riverains, qui ont cru à la réalité de la mesure, et à la fin de l’état de grâce pour eux. On mesure l’émotion causée. On peut les rassurer. Il ferait beau voir que les Français aient priorité en France.

    Les élections européennes approchent. Électeurs, souvenez-vous !

    Général (2s) Roland Dubois

    https://www.bvoltaire.fr/le-gouvernement-cherche-a-dissoudre-generation-identitaire/

  • Les Gaités de l’immigration mahométane : l’égorgement comme « Acte gratuit »

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    Bernard Plouvier

    Il paraît que « l’on n’arrête pas le progrès ». En Europe actuelle, on n’arrête surtout pas la sottise crasse, le crime abject.

    En ce début d’avril 2019, de « réchauffement climatique » (si, si !), les carabiniers italiens de Turin viennent d’arrêter un « réfugié » marocain ou comme l’écrivent les journaleux italophones collaborationnistes de l’immigration extra-européenne, un « Italo-marocain » (comprenne qui pourra), qui avait assassiné un honnête Italien « parce qu’il avait l’air heureux ».

    Ce pourrait être un gag. C’est hélas une triste réalité.

    Le 23 février, Saïd Mechaouat, 27 ans (en photo ci-dessus lors de son arrestation), égorge au couteau de cuisine, à Turin, un homme qu’il n’avait jamais vu : Stefano Lio, âgé de 34 ans. Saïd a été chassé par le nouvel amant de sa femme qui, elle-même, en avait assez des violences conjugales du disciple de Mahomet, celui-là qui a dicté (in coran, sourate 4) : « La femme désobéissante doit être battue » (et dans ce texte « saint », on évoque « les femmes », puisque le prophète autorise quatre épouses).

    Saïd est de très méchante humeur ! Saïd « a les nerfs » ! Saïd veut tuer : « Ce matin-là, j’ai décidé de tuer quelqu’un ». Sa religion lui interdit de tuer du mahométan, Oumma oblige. Il achète un couteau de cuisine et se poste en observateur sur le site bien connu des promeneurs : Murazzi, les quais le long du Pô, près du centre historique de Turin.

    Arrive un parfait inconnu, Blanc et qui sourit. « Quand j’ai vu ce type, j’ai décidé que je ne pouvais pas supporter son bonheur. Je l’ai choisi parce qu’il avait l’air heureux » (traduction de l’italien : une partie des journaux de la péninsule traite de l’affaire depuis trois jours).

    Le sieur Mechaouat est l’un de ces innombrables mahométans venus enrichir l’Europe de leurs prodigieuses capacités – rien qu’en France, ils seraient 8,5 millions, sans dénombrer les « incomptables », c’est-à-dire les clandestins et, en France, ce sont 260 000 clandestins qui ont pénétré chez nous en 2017 : même au ministère de l’Intérieur et des Cultes, l’on avoue que, depuis 2012, nos frontières sont devenues des passoires.  

    De l’assassinat comme « acte gratuit », c’est une chose que l’on connaît bien, du moins en littérature. Avant la Grande Guerre, l’esthète pédophile André Gide (pas encore nobélisé, il faudra une guerre de plus pour en arriver à ce sublime résultat) en avait tiré un livre, Les caves du Vatican, qui avait connu un tirage impressionnant.

    Il existe des ordures psychopathes et sociopathes dans tous les pays et toutes les races. Ceci n’a rien de spécifique à l’islam ni aux immigrés africains. On le reconnaît volontiers.

    Mais une excellente question se pose : pourquoi importer de la racaille venimeuse, alors que nous avons déjà notre lot de crapules autochtones et que les honnêtes citoyens sont sans défense devant ces ordures puisque l’on ne les exécute plus et qu’on les laisse sortir prématurément de prison « pour bonne conduite » ?

    Lorsque les Institutions ne protègent plus les citoyens honnêtes et laborieux, lorsque la gestion du Bien commun est mauvaise, il faut réformer les Institutions et chasser des apparences du pouvoir les mannequins qui ne font pas leur travail. Diriger un pays, ce n’est pas frimer devant les écrans ou dans les patronages de la Ripoublique (les « lieux de parole »).

    Administrer la Chose publique pour le Bien des contribuables est l’unique devoir des élus. S’ils n’ont pas compris cela, il faut les renvoyer à leurs occupations privées.  

    Hélas, le ventre est encore fécond de la Bête Immonde... et ce bestiau putride s’appelle « Sottise criminelle » des immigrationnistes.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/04/05/les-gaites-de-l-immigration-mahometane%C2%A0-l-egorgement-comme-%C2%A0-6141680.html

  • Le coût du grand débat estimé à 12 millions d'euros

    Si la durée du grand débat traîne en longueur, son coût reste quant à lui dans les clous. Du moins, c’est ce qu’affirme le gouvernement. 
    Lors d’une audition ce jeudi 4 avril devant le Sénat, le ministre en charge de cette consultation nationale inédite, Sébastien Lecornu, a révélé pour la première fois le montant déboursé par l’Etat pour garantir son financement.
    “Nous avions estimé le coût global entre 10 et 15 millions d’euros. On va être globalement aux alentours de 12 millions d’euros”, a annoncé le ministre chargé des Collectivités territoriales, qui copilote ce chantier titanesque avec sa collègue Emmanuelle Wargon.
    La moitié de cette somme a été avancée par le ministère de la Transition écologique et solidaire, 3,1 millions d’euros par Matignon (et notamment le Service d’information du gouvernement, SIG), et 1,7 million a été imputé à Bercy.
    10.452 réunions d’initiative locale (RIL) ont été organisées sur le territoire entre la mi-janvier et la mi-mars. 
    Devant l’Assemblée, Sébastien Lecornu avait également vanté les “1.932.881 contributions” recueillies sur la plateforme en ligne “pour 475.439 contributeurs en direct sur la plateforme”.

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  • Un débat ou un peloton d’exécution ?

    Un débat ou un peloton d’exécution ?

    François Billot de Lochner a eu le courage de regarder le débat hier soir entre les têtes de listes aux européennes :

    12 candidats alignés le long du mur comme au peloton d’exécution : c’était le triste spectacle de l’Emission politique, le premier grand rendez-vous de la campagne des élections européennes ce jeudi 4 avril sur France 2. En toute sincérité, notre admiration va à tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de regarder ce pensum, à ce charcutage pitoyable de l’expression politique.

    En effet, chaque candidat s’est vu octroyer un temps de parole de 12 minutes. 12 petites minutes, éclatées en parcelles infinitésimales, rendant plus absconse que jamais une parole publique en mal de légitimité. Les journalistes recrutés pour l’occasion, Thomas Scotto et Alexandra Bensaïd, donnaient l’impression d’avoir échoué sur le plateau d’Intervilles, multipliant les blagues ratées pour donner aux téléspectateurs sur la voie de l’endormissement le sentiment que la politique, en 2019, c’est funIncapables d’arbitrer entre les candidats, et de faire circuler intelligemment la discussion, ils sont apparus comme des obsédés du chronomètre, au détriment du développement d’une pensée raisonnable et argumentée. Peut-on faire de la politique sérieusement quand on s’exprime par tranches de 15 secondes ? Les candidats n’avaient pas grand-chose à dire, et l’on ne sait pas précisément si c’est le manque d’idées qui a donné lieu à ce débat bégayant, ou si sa forme maladroite ne pouvait tout simplement pas accoucher d’autre chose que de propos moribonds.

    Malgré tout, qu’en retirer ? D’une manière assez étonnante, c’est très largement l’euroscepticisme qui a prévalu sur l’ensemble du débat. Le désenchantement européen est bien là. Avec une touchante naïveté – il est même étonnant que les rédacteurs en chef de l’émission aient laissé passer cela –, Alexandra Bensaïd a fait se déployer sur les écrans une magnifique infographie pour nous expliquer ingénument que l’Union européenne nous faisait perdre des milliards chaque année, et nul ne s’est amusé à la contredire. Tous, au fond, savent que cette Europe que l’on nous a tant vantée est incapable d’affronter les défis qui sont les nôtres aujourd’hui, à commencer par l’immigration et l’islamisation du contient et le désarroi identitaire dans lequel elles nous plongent. Sans oublier, évidemment, la pauvreté croissante, le chômage qui ne diminue pas, et les dépôts de bilan qui se multiplient.

    Nathalie Loiseau, la candidate LREM, comme Jean-Christophe Lagarde, tout deux les plus volontiers « européistes », avaient bien du mal à faire souffler un vent d’enthousiasme sur le plateau.

    La gauche de la gauche s’est enfoncée dans l’utopisme le plus délirant, en vantant les mérites d’une fraternité universelle à laquelle plus personne ne croit : le disque est bien rayé, et même les nouvelles têtes, comme Raphaël Glucksmann, n’ont pas l’air d’y croire.

    Pour les Républicains, la confrontation à ses adversaires a fait ressortir la fragilité de François-Xavier Bellamy, mal à l’aise pour articuler ses fameux grands principes à une pensée concrète non technocratique.

    Les politesses et les ronds-de-jambe, ironiques ou non, entre Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jordan Bardella et François Asselineau, ont fait vraiment mesurer à quel point un tel morcellement de la droite souverainiste est absurde. Dans le marasme général, ce dernier s’est toutefois distingué par des arguments précis et percutants contre les contradictions dans lesquelles s’empêtrent sans cesse les tenants du modèle dominant : pourquoi vitupérer contre la Hongrie et la Pologne, quand on alimente un système qui leur verse des milliards chaque année ? Pourquoi se lamenter sur les afflux de migrants, quand on préfère financer l’Estonie ou la Grèce, plutôt que d’apporter une aide au développement ciblée à destination des pays francophones d’Afrique ?

    Une chose est certaine, et dans une certaine mesure, il nous faut nous en réjouir : le système de Bruxelles et de Strasbourg a vécu, et l’ensemble de la classe politique sent confusément qu’à plus ou moins brève échéance, il faudra – enfin – penser d’abord à la France.

    https://www.lesalonbeige.fr/un-debat-ou-un-peloton-dexecution/

  • Les Ehpad : ce « business » que l’État a laissé prospérer

    482441631.jpgLa chronique de Philippe Randa

    La réalité des Ehpad es dénoncée par un de ses anciens directeurs, Jean Arcelin, qui a dirigé, trois ans durant, l’un d’eux. Il livre un témoignage à charge dans « Tu verras maman, tu seras bien » (Éd. XO).

    Dans un entretien accordé au site atlantico.fr, il explique qu’« il y a une logique de rentabilité et d’économie qui est faite sur le dos des résidents. On ne peut pas dire le contraire. »

    Lui-même devait ainsi dégager 600 000 € net de résultat avant impôt, soit un ratio de 15 % de résultat net sur chiffre d’affaire ; pas question, donc d’engager des aides-soignantes pourtant indispensables, mais qui l’aurait fait sortir de ce ratio.

    Au fil des pages, des exemples aussi concrets qu’insupportables se succèdent, comme le changement d’une « bonne baguette de boulanger, pour une baguette industrielle infecte, qui posait même des problèmes de déglutition » pour en faire baisser le coût.

    Car la rentabilité est l’obsession de nombreuses maisons de retraite : « Dans le centre de Cannes, vous pouvez payer 5 000 € par mois et l’on vous donne 3,70 € en coût des repas journaliers. C’est scandaleux. Surtout quand on sait que cela constitue l’un des derniers plaisirs de ces personnes isolées… »

    Avec cette précision que Jean Arcelin tient, tout de même, à apporter : « Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité, qui sont différents. Je souhaite dénoncer un système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. »

    Quand le Danemark dépense 5 % de son PIB pour la prise en charge des personnes âgées dépendantes, la France est à 0,4 % avec un taux d’encadrement deux fois inférieur par rapport à l’Allemagne.

    Jean Arcelin dénonce un « business » que l’État a laissé prospérer : « Les Ehpad n’ont pas de problème de concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu. »

    Tout le monde connaît des passionnés de films d’horreur, mais parfois la réalité est bien pire que la fiction. Et sans effets spéciaux, évidemment trop chers pour le résultat net sur chiffre d’affaire des Ehpad !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel

    Marseille : 174 migrants mineurs non accompagnés relogés à l'hôtel
    © Christophe SIMON Source: AFP
    Des migrants fixent une banderole devant un bâtiment du diocèse Saint-Just à Marseille, le 14 janvier 2019 (image d'illustration).

    Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône a annoncé ce 4 avril que 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) avaient été relogés à l'hôtel. Certains d'entre eux avaient squatté pendant plus de trois mois un bâtiment du diocèse de Marseille.

    Après avoir squatté pendant plus de trois mois pour certains un bâtiment du diocèse de Marseille, 174 migrants mineurs non accompagnés (MNA) ont été relogés à l'hôtel ce 4 avril, a appris l'AFP auprès du conseil départemental des Bouches-Du-Rhône. Par ailleurs, six familles ont été orientées vers des dispositifs asile transitoire réservés pour elles et huit autres ont eu une proposition de nuitées en hôtel, «le temps de pouvoir leur proposer un hébergement plus pérenne», selon la préfecture. De même source, on apprend que seule une trentaine de personnes s'apprêtaient encore à passer la nuit au foyer Saint-Just. 

    «Il n'y a plus aucun MNA qui ne soit pas à l'abri», a annoncé le département dans la soirée du 4 avril, confirmant une information du site Marsactu.fr. «Les mineurs qui ont déjà une OPP [ordonnance de placement provisoire] du juge sont à l'hôtel, mais aussi ceux qui sont en attente d'évaluation, et ce jusqu'à la décision finale du juge donc ce n'est pas rien», a détaillé Anne Gautier, porte-parole du Collectif 59, qui soutient les MNA.

    Depuis le 18 décembre, à l'initiative de ce collectif d'aide aux migrants, plus de 200 personnes, dont des MNA mais aussi des familles, squattaient le foyer Saint-Just, une grande bâtisse désaffectée appartenant au diocèse. «La situation est plus compliquée pour les familles : aujourd'hui les propositions du conseil départemental concernant les MNA nous semblent plus acceptables que celles de la préfecture pour les familles», a nuancé Anne Gautier. Selon elle, «on ne propose à certaines familles que huit nuits d'hôtel, y compris à des femmes seules avec de tous petits enfants».

    Contactés par l'AFP, les services de la préfecture ont assuré que «des personnes [allaient] à l'hôtel, mais pour autant de temps que nécessaire, car leur trouver une solution pérenne prend du temps». Le diocèse, qui vient de vendre le bâtiment à un institut de formation, n'a pas ouvert de procédure judiciaire à l'encontre des squatteurs, excluant une évacuation policière du site, selon une source proche du dossier. Cette même source s'est inquiétée de «l'arrivée d'autres migrants dans le bâtiment, s'il n'y a pas de cadre juridique, ce qui rendrait la situation très compliquée».

    https://francais.rt.com/france/60704-marseille-174-migrants-mineurs-non-accompagnes-reloges-hotel

  • Le totalitarisme en marche

    babel-bis.jpgLa lutte contre le terrorisme invoquée comme un énième prétexte à un tour de vis liberticide? Le site la quadrature du net s’est inquiété cette semaine du vote programmé lundi prochain en commission LIBE au Parlement européen, « d’un projet de règlement sur la censure antiterroriste ». «Sous la pression de la Commission européenne et de certains États membres prétendant lutter contre la  diffusion des contenus à caractère terroriste en ligne, le texte cherche à soumettre l’ensemble des acteurs de l’Internet à des obligations aussi strictes qu’absurdes. Ainsi, le règlement veut permettre à l’autorité de n’importe quel État membre de l’Union européenne (que ce soit la police ou une juridiction) de forcer un hébergeur à retirer en une heure un contenu que cette autorité aura considéré comme terroriste. Par ailleurs, le texte encourage et permet d’imposer la mise en place de mesures proactives pour lutter contre la diffusion de ces contenus, y compris des outils de filtrage automatique. Le tout sous la menace de lourdes sanctions financières. Quelques jours à peine après l’adoption de la directive sur le droit d’auteur, qui est venue institutionnaliser le filtrage automatique pour une partie d’Internet, le Parlement européen est sur le point d’adopter (pour l’instant au niveau d’une commission) un nouveau texte liberticide, cette fois-ci à l’encontre de l’ensemble d’Internet. Cet objectif d’étendre les outils de filtrage automatisé développés par Google et Facebook à tous les acteurs n’est ici d’ailleurs pas dissimulé (…). L’actualité récente a pourtant encore démontré l’absurdité à vouloir rendre obligatoires les outils développés par les grandes plateformes : si même ces dernières n’ont pas réussi à retirer (comme elles s’en vantaient pourtant) les contenus signalés suite à l’attentat de Christchurch en une ou vingt-quatre heures, qu’en aurait-il été, en cas d’adoption de ce texte, pour les petits acteurs de l’Internet qui n’ont pas les moyens financiers et humains de Facebook et Google ? Et cela alors qu’une partie du problème pourrait justement venir de la structure et du rôle de ces grandes plateformes dans la diffusion massive de ces contenus.»

    En porte-à-faux cependant avec le site précité, les députés ENL au Parlement européen, avec le soutien des députés RN, ont adopté le 26 mars la proposition de directive sur le droit d’auteur dans le marché numérique, animés par la volonté de «préserver notre modèle culturel et la protection des données personnelles de nos citoyens face aux GAFA.» Marie-Christine Boutonnet s’en est notamment félicitée, «cette directive marque une victoire pour la préservation de la culture et des secteurs créatifs français et européens notamment face aux géants américains de l’internet. Le texte permettra une meilleure rémunération des artistes par YouTube et les autres plateformes en ligne qui exploitent leurs œuvres, protégeant ainsi la diversité culturelle de nos nations.» La directive accorde aux éditeurs de presse un droit voisin au droit d’auteur qui leur permettra de négocier avec ces grandes plateformes en ligne afin d’obtenir une compensation financière pour l’utilisation en ligne de leurs contenus. Le pluralisme des médias, fondamental pour notre démocratie, sera préservé. Loin des fausses nouvelles et des campagnes de désinformation en tous genres, le texte assure un équilibre entre les intérêts des utilisateurs et ceux des titulaires de droits d’auteur.»

    Au mépris pour le coup des valeurs fondamentales que se vantent de défendre les technocrates bruxellois, l’Europe des droits de l’homme n’a toujours pas bougé le petit doigt pour accorder l’asile au  cybermilitant australien Julian Assange, persécuté, sali, terrorisé, diffamé depuis près de 10 ans pour avoir publié sur son site WikiLeaks, plus de 400 000 documents confidentiels relatifs notamment aux modes opératoires de l’armée américaine sur les théâtres irakien et afghan, aux circuits financiers de la corruption… Incarcéré en Angleterre, élargi sous le régime de la liberté conditionnelle après le paiement d’une forte caution, Assange a trouvé refuge depuis le 19 juin 2012 dans l’ambassade d’Équateur à Londres, où il vit de facto prisonnier car sans pouvoir la quitter. Défendu par un proche de LFI, le jeune avocat Juan Branco, quelques collectifs clairement d’ultra-gauche manifesteront ce soir à Paris pour le soutenir.

    Au nombre de ceux-ci, figure le journal en ligne Le Grand Soir, qui rappelle que Washington n’a pas renoncé à obtenir l’extradition de M. Assange, laquelle «violerait le droit international, les droits de l’homme ainsi que le droit d’asile. Pour le souligner, la Cour interaméricaine des droits de l’homme a récemment publié une déclaration dans laquelle elle déclare avec force à l’Équateur…[que] l’Équateur a l’obligation internationale de ne pas livrer Assange aux États-Unis. Cependant, sans doute conscient des obligations légales et des risques posés, Jeff Sessions a déclaré, lorsqu’il était Ministre de la Justice en 2017, que l’arrestation d’Assange était une priorité. Quant aux implications pour le journalisme en général, Sessions a refusé d’exclure la possibilité de poursuivre d’autres médias dans le sillage de Wikileaks. (Le) directeur de la CIA, Mike Pompeo a également confirmé que la CIA travaillait pour faire tomber Wikileaks. Pompeo a ajouté qu’avec Wikileaks, son administration poursuivrait avec beaucoup de vigueur d’autres petits médias. Plus récemment, Michael J. Fitzpatrick, l’ambassadeur désigné de Trump en Équateur, a déclaré lors de son audience de confirmation que l’activité hostile de Julian Assange était un problème et que le laisser durer beaucoup plus longtemps nuirait à nos intérêts, et je crois aussi à ceux de l’Équateur. Tout au long de cette affaire, une chose est claire, les grands médias n’abordent aucune de ces questions avec l’attention et la priorité qu’elles méritent (…). »

    Fidèle a sa défense résolue des libertés individuelles, d’opinions et d’expressions , Bruno Gollnisch a rappelé plusieurs fois, y compris lors d’interventions dans l’hémicycle du Parlement européen la nécessité de se mobiliser pour elles et a dénoncé l’acharnement impitoyable qui s’est abattu sur Julian Assange. Avec la complicité servile et hypocrite d’une Europe bruxelloise soumise à l’Empire Etats-uniens.

    Au nombre des armes visant à terroriser intellectuellement l’adversaire et/ou le concurrent politique, les accusations de racisme et plus encore dantisémitisme sont de loin les plus disqualifantes en ce qu’elles ont pour effet de chasser du cercle de la raison et du débat humaniste celui qui en est l’objet, quand bien même s’en défendrait-il. De même que M. Assange ne partage probablement pas l’ensemble du programme défendu par l’opposition nationale, le député insoumisJean-Christophe Ruffin n’est pas franchement de notre paroisse. Il est néanmoins lui aussi attaqué depuis plusieurs mois par une fraction non négligeable de la caste politico-médiatique. Il lui est reproché ses propos très radicaux contre la macronie et sa défense des Gilets Jaunes qui lui ont valu d’être soupçonné d’accointances intellectuelles et/ou tactiques avec l’extrême droite. Les mauvais fantasmes sur le complot rouge-brun sont réapparus à la surface, théorisé en son temps par un petit flic de la pensée comme Didier Daeninckx.  Et il fallait s’y attendre, l’inénarrable BHL, en pleine crise botulique,a sauté sur l’occasion pour se fendre  d’une de ses assertions dont il a le secret, en établissant un lien  entre M. Ruffin et le  socialiste passé à la collaboration Marcel Déat…ça ne mange pas de pain.

    Dimanche dernier, c’est un autre parangon d’honnête homme, le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand, qui a décidé de taper sur le même clou, pour faire diversion et  tenter de défendre le bilan du chef de l’Etat. Interrogé sur Radio J le 31 mars, rapporte RT, «Richard Ferrand (a estimé) que certaines critiques que François Ruffin formule à l’égard d’Emmanuel Macron dans son livre (consacré à M. Macron, NDLR) relèvent de l’antisémitisme, notamment en ce qui concerne, selon lui, l’image du banquier qui y serait développée, ainsi qu’une citation de la banque Rothschild : Il utilise clairement tous les clichés qui relèvent de l’antisémitisme militant pour exprimer sa haine à l’égard du président Macron

    Faute d’avoir lu le livre de M Ruffin, nous n’en dirons pas plus, mais au vu des outrances, bien réelles, des mensonges, bien identifiés et même assumés, qui émaillent la communication des macronistes, nous ne prendrons certainement pas pour argent comptant l’affirmation de M Ferrand. Mais après l’agitation du  spectre des heures les plus sombres pour susciter quelques réflexes pavloviens, quelle sera la prochaine étape de la macronie acculée pour diaboliser ses opposants politiques ?

    Car au nombre des dérives très inquiétantes  de ce gouvernement, figure aussi en bonne place l’annonce par celui-ci mercredi, dixit Libération,  qu’il «étudie les moyens de dissoudre Génération identitaire (…). En déplacement à Bobigny (Seine-Saint-Denis), la secrétaire d’Etat Christelle Dubos a déclaré devoir rencontrer prochainement le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et la ministre de la Justice Nicole Belloubet.» De quel crime insupportable s’est rendu coupable GI?: «(Le 29 mars) plusieurs militants de Génération identitaire ont occupé (de manière parfaitement pacifique, sans aucune violence, NDLR) le toit du bâtiment de la Caisse d’allocations familiales (de Bobigny) pour y déployer une banderole où l’on pouvait lire De l’argent pour les Français, pas pour les étrangers, provoquant la fermeture du bâtiment. Ils avaient été délogés par la police au bout de plusieurs heures. La secrétaire d’Etat a dénoncé une prise d’otages (sic) des agents et du service public». Non, nous ne sommes pas dans la Pologne, la Hongrie ou l’Union soviétique des années 50, 60 ou 70 mais en France, en 2019, où le garrot se resserre autour du cou des dissidents à l’empire marchand  globalisé et au multicultarisme obligatoire… Le totalitarisme en marche…

    https://gollnisch.com/2019/04/05/le-totalitarisme-en-marche/