Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 431

  • Éric Drouet veut entrer dans le dur

    Capture-14.png

    Éric Drouet est incontestablement une figure majeure des gilets jaunes, que cela nous plaise ou pas. Il a été surveillé de près et arrêté par le pouvoir en décembre. Et, ces derniers temps, il a semblé vouloir infléchir le mouvement. La semaine dernière, il appelait, à la surprise de tous – mais peut-être pas de l’extrême gauche –, à l’union gilets jaunes/banlieues en soutenant les deux jeunes de Grenoble qui s’étaient tués accidentellement en tentant d’échapper à la police. Pour beaucoup d’observateurs, comme Olivier Damien le disait ici, c’était dénaturer et assassiner le mouvement des gilets jaunes. C’était l’un des pièges pointés ici par Lucien Paillet.

    Et voici que, vendredi, il publie sur Facebook une vidéo où il assure que cet acte XVIII sera pour lui le dernier : « Après cette journée, en tout cas pour moi, ça sera fini les manifestations […] Marcher, on a prouvé que ça fonctionnait pas. » Il appelle désormais à « de vraies actions », comme le blocage de certains sites spécifiques, susceptible de toucher directement à l’économie française. Dès le 8 mars, il publiait une vidéo au titre évocateur : « Blocage national complet raffineries-ports. » L’idée étant d’« avoir un vrai impact d’un coup », avec un « blocage total ».

    Si l’idée de fédérer gilets jaunes et banlieues en révolte laissait pantois, le constat sur l’usure et l’inefficacité du mouvement est lucide. Et Éric Drouet, comme beaucoup d’autres leaders de mouvements sociaux, découvre cette réalité de fer : l’inefficacité des manifestations. Dernier exemple en date : LMPT et son incapacité à obtenir quoi que ce soit, autant en manifestant qu’en se structurant ou en entrant dans le jeu des partis. Et la lucidité d’Éric Drouet est bienvenue, même si les gilets jaunes ont, eux, réellement fait peur au pouvoir et obtenu tout de même des satisfactions : dix milliards et un grand bazar de débat. Ce n’est pas rien.

    C’est un phénomène général que l’on trouve, d’ailleurs, dans des mouvements sociaux plus traditionnels par leur aspect corporatiste. Par exemple, chez les enseignants : les journées de grève ponctuelles aux motifs fourre-tout ne font plus recette et l’idée fait son chemin chez beaucoup que, pour obtenir quelque chose, pour faire peur à l’administration, il faut toucher où ça peut lui faire mal, notamment vis-à-vis de l’opinion publique. D’où, par exemple, l’idée de grève les jours d’examen, la seule action qui dérangerait vraiment le gouvernement. Un syndicat, le SNALC, a déposé un préavis de grève de février à juillet couvrant tous les enseignants qui se mettraient en grève ces jours-là.

    Désormais, le mouvement des gilets jaunes est mis en demeure, par sa nature même, de se réinventer, et dans ses revendications, et dans ses modes d’action, et dans sa stratégie vis-à-vis du pouvoir. Éric Drouet n’apporte peut-être pas les bonnes réponses. Mais il pose parfois de bonnes questions.

    En ce soir de l’acte XVIII, devant les images des violences parisiennes, on avait le sentiment d’être revenu en décembre. Et le prix des carburants est lui aussi revenu exactement à son niveau d’il y a six mois. On a comme l’impression que rien n’a changé. Si, une chose : Emmanuel Macron pouvait tranquillement skier à La Mongie.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/eric-drouet-veut-entrer-dans-le-dur/

  • Brexit : le diable toujours dans les détails

    6a00d8341c715453ef0240a46fe8b8200d-320wi.jpgLe feuilleton du Brexit[1] continue donc. La complication extrême de la procédure et celle du débat le rendent presque incompréhensible.

    L'une des clefs des comportements politiques résulte certes, en démocratie, de la tendance à privilégier les considérations partisanes, sur l'intérêt national. Mrs May se préoccupe d'abord, depuis son arrivée au pouvoir 2016, de l'unité factice de son parti, profondément divisé. Et ceci vaut encore plus pour le comportement hypocrite de Jeremy Corbyn à la tête des travaillistes.

    Les partis avant la patrie : nous connaissons bien cela en France.

    Le vote intervenu le 14 mars à la chambre des Communes ouvre en effet la voie, sous réserve du ralliement d'une partie des Brexitteurs, et d'une confirmation unanime des 27 Continentaux[2], à un report, de quelques mois et peut-être même de deux ans.

    Si Thérésa May n'obtient pas l’aval de ses députés le 20 mars, le risque de "no deal", crainte commune à Londres comme à Bruxelles, ne doit pas être sous-estimé. Si elle n'obtenait pas du Conseil européen des 21 et 22 mars un report jusqu'à fin juin, le temps de faire voter les lois d’application du traité, de la date butoir du 29 mars... alors c'est un report nettement plus long qui risquerait de s'imposer. On parlait de 21 mois supplémentaires il y a quelques semaines... Comme le discord euro-britannique existait déjà en 1979, il y a 40 ans, lors de la création du serpent monétaire, pourquoi pas attendre encore 40 ans, jusqu’en 2059.

    Rappelons quelques données politiques intérieures au Royaume-Uni, résultant des précédentes péripéties.

    Le 11 mars, un dernier accord était intervenu entre Thérésa May et les Continentaux. Il comportait de légères retouches par rapport aux conclusions des longues et méticuleuses négociations conduites, du côté de l'Union européenne par Michel Barnier.

    Le soir même il était repoussé à la chambre des Communes par 391 voix contre 242. Entre-temps la locataire du 10 Downing Street avait obtenu ralliement de 42 parlementaires qui avaient voté contre la précédente mouture le 14 janvier, mais on doit aussi rappeler que les tories détiennent depuis les élections, pourtant calamiteuses, de juin 2017, 317 sièges.

    La majorité très courte de Mrs May, au sein d'une chambre des communes comptant 650 membres, englobe par ailleurs 10 unionistes nord-irlandais.

    Lui font donc toujours défaut 327-242 = 75 bréxiteurs...

    Le lendemain 12 mars, les parlementaires se prononçaient sur un amendement très important. Il prévoit d'exclure un Brexit sans qu'ait été conclu un accord avec l’Union européenne. Ceci s'entend : à quelque moment que ce soit. Pas seulement le 29 mars. Autrement dit, pas de sortie sans la conclusion d'un traité avec l'Europe.

    Ceci change tout.

    Cette évolution va dans le sens du discours tenu, assez hypocritement d'ailleurs, par le chef actuel des travaillistes le très suspect Jeremy Corbyn. Celui-ci déclare : "Des choix doivent maintenant être faits." Et d'annoncer qu'il "remettra en avant sa proposition"tendant à maintenir le Royaume-Uni au sein d’une union douanière avec l’Union européenne.

    Or, jusque-là, le gouvernement n'en voulait pas. Mais la coalition conservatrice a été mise en minorité, le Parlement adoptant cette nouvelle ligne par 312 voix contre 308.

    Au soir du 11 mars, Mrs May s’était dite très déçue par le vote.

    Pour elle cependant, la voie semble désormais libre pour demander, et probablement obtenir, des Continentaux un délai qui risque de se révéler substantiel. Étonnamment ressoudés par toute cette crise, les 27 ont laissé entendre ces derniers temps qu'ils s'y résoudraient.

    Ainsi, contre toute attente, et contre les résultats du référendum de 2016, il ne s'agirait pas seulement de retarder la date du Brexit, mais peut-être même d'y renoncer.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    tnref1" name="_ftn1">[1] Lire aussi nos chroniques du 19 février "Devant l'imbroglio du Brexit" et du 14 mars "Ce que démontre le débat britannique"
    [2] Je m'autorise à nommer ainsi les 27 États actuellement membres de l'Union européenne, bien que 3 d'entre eux, l'Irlande, Chypre et Malte soient eux aussi insulaires. L'Europe étant une autre réalité que les institutions de l'UE, l'Angleterre et l'Écosse resteront "européennes" quoiqu'il advienne.

    https://www.insolent.fr/

  • Immigration : la journaliste Géraldine Woessner reconnaît la réalité du « Grand remplacement » et réclame des statistiques ethniques

    Géraldine Woessner (Europe 1) est une journaliste spécialisée dans la « vérification des faits ».

    Lire la suite

     
  • Attentat de Christchurch : la faute à la presse française, si l’on en croit Najat Vallaud-Belkacem ?

    800px-Potrait_Najat_Vallaud-Belkacem-800x475.jpg

    Depuis qu’elle a quitté la politique pour l’édition, Najat Vallaud-Belkacem n’imprime plus dans les médias. Doit-on s’en plaindre ? Je vous laisse juge. Il semble, en tout cas, qu’on ne s’en portait pas plus mal. Et puis là, cela a dû être plus fort qu’elle, comme une pulsion, un besoin, un impératif : l’ancien ministre de l’Éducation de François Hollande a dégainé un tweet qui devrait faire date dans les annales de la sottise. « Oui toutes nos pensées vont aux victimes de l’abject attentat de Christchurch, et oui cela devrait tous nous rassembler. Mais découvrir ici des messages d’indignation hypocrite y compris de ceux qui ont contribué, année après année, à promouvoir ça… comment dire ? Nausée. »

    Suit, sur le tweet, un montage de vingt unes de plusieurs magazines qui ont titré ces dernières années sur le terrorisme islamique, le djihad ou l’immigration : évidemment, en tête, Valeurs actuelles (sept fois), Le Figaro Magazine (trois fois) mais aussi L’Express (cinq fois), Le Point (deux fois), Marianne (une fois) et même Courrier international (une fois) et la revue L’Histoire (une fois). « Violence et islam »« Islam, le danger communautariste »« La République face à l’islam »« Le djihad à nos portes », etc.

    Donc, si on suit bien ce qu’il est convenu d’appeler, par convention de manœuvre, un raisonnement, c’est-à-dire un processus qui relève de l’intelligence, pour faire court, Valeurs actuellesLe FigaroL’ExpressLe PointMarianneCourrier international et L’Histoire ont contribué, année après année, à promouvoir « ça », c’est-à-dire, si l’on essaye de comprendre, l’islamophobie et, par voie de conséquence, son expression la plus violente comme l’attentat de Christchurch en Nouvelle-Zélande. N’ayons pas peur des mots : incitation à la haine. Des procès sont possibles…

    Est-ce à dire qu’il aurait fallu passer sous silence, durant toutes ces dernières années, les attentats islamistes en France, les crimes de Daech, le développement du communautarisme sur notre sol ? Un communautarisme, rappelons-le, qui ne doit pas être complètement un fantasme d’extrême droite, si l’on se souvient des propos de l’ancien protecteur lyonnais de Najat Vallaud-Belkacem – j’ai nommé Gérard Collomb – lorsqu’il quitta la place Beauvau en évoquant publiquement, en des mots à peine voilés, le risque de guerre civile en France.

    Madame Vallaud-Belkacem a donc la nausée. En découvrant ce tweet, j’ose à peine évoquer ce qui peut être ressenti par tous ceux qui ont un minimum de sens commun et prennent connaissance de ce tweet. C’est quoi, pire que la nausée ? Madame Najat Vallaud-Belkacem est bien la « digne » représentante de cette classe politique pour qui il ne fallait surtout pas nommer les choses pour ne pas faire d’amalgame, ne pas stigmatiser. On a du mal à réaliser qu’elle ait pu être au gouvernement de la France, cinq années durant, sans discontinuer. Madame Vallaud-Belkacem devrait rester dans l’édition. C’est sans doute là qu’elle fait le moins de mal.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/attentat-de-christchurch-la-faute-a-la-presse-francaise-si-lon-en-croit-najat-vallaud-belkacem/

  • ONU. La France privée de droit de veto par l’Allemagne ?

    baviere-elections-intox-merkel-588x330.jpg

    Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ Selon les médias subventionnés, c’était hier encore une grossière “Fake news”. Aujourd’hui, la transformation du siège de la France au Conseil de sécurité de l’ONU en un siège partagé est ouvertement évoquée par l’Allemagne.

    On connait depuis longtemps la perfide Albion, égale à elle-même ; mais voici maintenant la perfide Allemagne de Merkel.

    Signé dans une discrétion suspecte, le traité d’Aix-la-Chapelle a été pour les médias du système un moyen d’attaquer les droites souverainistes françaises en les accusant de véhiculer des fake news.
    Il est vrai qu’ annoncer la vente à l’Allemagne de l’Alsace et de la Lorraine au-delà même de la Moselle de 1870 était assez surréaliste.
    Moins évident, le renforcement de l’Allemand sur cette terre française d’influence historique germanique, sur lequel règne un flou inquiétant.

    Mais voila que le dernier point, c’est-à-dire la suppression du siège de sécurité donné à la France à la fin de la Seconde Guerre mondiale, revient en force. Et là, pas d’infox mais une offensive Merkel. Une OPA hostile sur notre statut de grande puissance. Certes, ce n’est pas l’Allemagne vaincue qui va remplacer la France soi disant victorieuse. Mais le siège cent pour cent français depuis 1945 deviendrait un siège européen à la demande de Berlin. Nous risquons de perdre la seule chose qui compte dans le « Machin », le droit de veto. On attend une réaction de Macron.

    La chancelière allemande a en effet apporté le 11 mars son soutien à des propositions pour l’Europe de son parti conservateur, qui se démarquent de celles du président français, prônant notamment un siège européen unique au Conseil de sécurité de l’ONU.
    Angela Merkel a souligné que ce siège devait avoir pour vocation de « réunir les voix européennes au Conseil de sécurité de l’ONU », et donc de faire disparaître le siège dont dispose la France pour elle seule ?
    « Je pense qu’il s’agit d’un très bon concept pour l’avenir », a déclaré la chancelière à Berlin à propos des propositions de réformes de l’Union européenne publiées au cours du week-end par celle qui l’a remplacée en décembre à la tête du parti démocrate-chrétien allemand (CDU), Mme Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée AKK.

    Cela ressemble à une gifle aux propositions européennes du président Macron qui ont été un bide absolu chez nos partenaires d’Ouest en Est. Sa lettre aux Européens démontre finalement que sa stratégie d’être le guide de l’Europe des progressistes est mort-née.

    A cela on peut ajouter que l’Allemagne souhaite la suppression du parlement de Strasbourg si cher aux Français. Emmanuel Macron a quant à lui proposé la création d’un « bouclier social » pour les Européens et évoqué dans ce contexte une (illusoire) « même rémunération sur le même lieu de travail et un salaire minimum européen, adapté à chaque pays ». L’Allemagne est contre.

    Finalement, Angela Merkel apparaît comme plus hostile à Macron que le Hongrois Orban et l’Italien Salvini. On voit bien qu’un siège européen au Conseil de sécurité, dans l’état actuel de division de l’Europe, est une stupidité.

    Les Anglais, grâce au Brexit, ne sont pas concernés et vont sauver leur veto mondial… Mais ils n’auraient de toute façon jamais accepté la proposition Merkel. Espérons que la France aura la fermeté de dire non à un recul supplémentaire de son rôle mondial déjà si affaibli.

    Quand au « renouveau de l’Europe par le couple franco-allemand » que nous avait promis Emmanuel Macron, il est interdit d’en rire.

    Pierre Boisghilbert 12/03/2019

    https://www.polemia.com/onu-la-france-privee-de-droit-de-veto-par-lallemagne/

  • Allemagne: des crimes contre les migrants sont dissimulés pour «éviter de créer des préjugés»

    arrested-migrant-640x480.png

    Les autorités d’un district de l’Allemagne rurale ont dissimulé une longue liste de crimes de demandeurs d’asile, y compris le viol, les voies de fait et les abus sexuels sur enfants, afin de ne pas «susciter des préjugés», aurait-on allégué.

    Selon des chiffres internes de la police, 117 infractions pénales ont été commises dans des logements de réfugiés à Boostedt, dans le nord de l'Allemagne, au cours des trois derniers mois, et des migrants du tiers monde hébergés dans d'autres logements de la municipalité ont été répertoriés comme suspects de 23 autres crimes.

    Lire la suite

  • Acte XVIII des Gilets Jaunes – en direct

    Acte XVIII des Gilets Jaunes – en direct
  • Joachim Véliocas : « La direction d’Etam a exclu une employée résistant à l’entrisme islamiste »

    Etam-engage-mieux-former-equipes-recrutement-futurs-collaborateurs_0_729_486-600x400.jpg

    Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, une femme voilée s’est plainte d’avoir été discriminée à l’embauche dans un magasin Etam, ce qui a valu une mise à pied à la responsable du magasin.

    Joachim Véliocas, de l’Observatoire de l’islamisation, analyse ce qu’il considère comme une « offensive islamiste ».

    Après Décathlon®, nouvelle polémique autour des vêtements islamiques. Une femme voilée prétend avoir été discriminée à l’embauche par une employée de la marque Etam. Que pensez-vous de cette polémique ?

    Cette polémique intervient une semaine après la sortie d’Emmanuel Macron sur le sujet, lors du grand débat dans le Sud-Ouest. Il avait répondu à une femme voilée qui s’inquiétait de ne pas trouver d’emploi qu’il ferait tout pour faire cesser la discrimination à l’embauche des femmes voilées en particulier. Il avait dit qu’il ferait même du testing pour traquer les entrepreneurs qui refuseraient d’embaucher des femmes voilées.
    J’avais expliqué à votre antenne que les règlements intérieurs peuvent tout à fait interdire le port du voile.
    Dans le cas d’Etam, c’est une Marocaine voilée jusqu’aux oreilles qui, deux jours après la Journée de la femme, se plaint de ne pas avoir obtenu un entretien d’embauche auprès de la responsable d’une boutique Etam. Dans une vidéo, cette femme dit qu’elle avait envie de gifler la responsable en raison de son racisme. Au passage, je ne savais pas que l’islamisme était une race… L’erreur technique de la responsable du magasin est, en fait, d’avoir balayé d’un revers de main tout entretien.
    Etam doit certainement avoir un règlement intérieur sur les tenues, en particulier pour les vendeuses. Or, le règlement intérieur commence au moment où le salarié commence à travailler. Il faut donc tout de même accepter un entretien pour leur expliquer le règlement intérieur. Après cela, la direction d’Etam a été harcelée. Ça a pris la forme d’une chasse en meute par les officines anti-islamophobie. Le directeur général d’Etam s’est excusé platement et a annoncé une enquête interne et la mise à pied de la responsable du magasin. C’est incroyable ! Cette dame est victime d’une offensive islamiste face à laquelle la direction d’Etam a été totalement poreuse.

    La puissance des réseaux sociaux induit finalement que l’e-réputation d’une société prime sur son règlement intérieur et sur le droit au sens large…

    Avec les réseaux sociaux, les choses vont très vite. Et l’e-réputation d’une société est, en effet, importante. Néanmoins, les messages ne sont venus que d’un seul camp. S’il y avait eu plus de messages du camp des républicains et des clients Etam eux-mêmes, ils n’auraient probablement pas réagi comme cela. C’est l’effet de sidération. Ils ont été sidérés face à cette attaque soudaine et massive.
    Je pense qu’ils ont fait un très mauvais choix. Je pense que certaines femmes françaises vont désormais refuser d’aller chez Etam pour avoir mis à pied un employé qui résiste à l’entrisme islamique.

    On a l’impression que ce milieu-là sait se mobiliser sur les réseaux sociaux. On l’a vu encore dernièrement avec l’élu du 18e arrondissement Pierre Liscia qui a refusé de serrer la main de Rachid Nekkaz. On a l’impression que ce réseau-là sait formidablement bien se mobiliser sur les réseaux sociaux.

    En France, il y a environ deux millions de binationaux Algériens, plus des Algériens tout court. Les Algériens, en Algérie, peuvent également interagir sur les réseaux sociaux à distance. Le pauvre Pierre Liscia, pour avoir simplement dit à Rachid Nekkaz qu’il était complice des islamistes en payant les amendes des femmes en niqab, a été en effet victime de cette attaque. Pourtant, c’est vrai. Du moment où Rachid Nekkaz s’oppose à la loi française, qui interdit ce voile qui cache même le nez et ne laisse entrevoir que la fente des yeux, et vient au secours financier des islamistes, il est complice. Même les islamistes n’ont pas nié les faits. Ils en sont tout à fait contents. On peut donc légitimement s’interroger sur l’ampleur que cela a pris. Derrière Rachid Nekkaz, il y a toute une jeunesse. Il ne faut pas oublier que 40 % des Algériens ont moins de 25 ans. Ça représente une force énorme, d’autant que ces jeunes sont très connectés.

    Tribune reprise de Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • LR veut encore plus d’avortements

    LR veut encore plus d’avortements

    Le député LR Bérengère Poletti a déposé un amendement au projet de loi santé qui vient d’être accepté par la commission des affaires sociales. Elle propose d’étendre la compétence des sages-femmes pour qu’elles puissent réaliser des avortements par voie chirurgicale, et non plus uniquement par voie médicamenteuse…

    220 000 avortements par, cela ne leur suffit pas.

    https://www.lesalonbeige.fr/lr-veut-encore-plus-davortements/

  • Bosnie-Herzégovine : immigration, la coupe est pleine

    Capture-13-845x355.png

    Pour plaire à Bruxelles, les pays des Balkans seraient prêts à faire n’importe quoi : renoncer à leur monnaie, abandonner leur souveraineté, calibrer la taille de leurs tomates… Il y a, cependant, une pilule qui ne passe plus dans les rues de la péninsule : celle de l’immigration.

    En ouvrant massivement ses portes à l’immigration illégale pour obtenir des salariés bon marché, l’Union européenne a demandé à la Bosnie-Herzégovine, entre autres, d’ouvrir ses frontières pour laisser passer les colonnes d’immigrés. L’Union européenne a promis qu’en faisant ainsi, Sarajevo améliorerait ses chances d’être un jour candidat au sésame bruxellois. Les Bosniens avaient compris que les migrants ne feraient que passer, ils s’étaient dit « ça ne sera pas notre problème » mais, à la veille des élections européennes, les pays de l’Union européenne ferment leurs portes et cela n’amuse plus du tout les locaux.

    Si ces immigrés avaient été guidés, par exemple, vers l’Arabie saoudite ou le Qatar, cela n’aurait pas posé de difficultés. Ces deux pays, parmi les plus riches du monde, auraient pu les accueillir convenablement, leur trouver un logement, un travail, soigner les malades… Mais la Bosnie-Herzégovine, ce n’est pas le golfe Persique. En Bosnie-Herzégovine, le taux de chômage est de 35 %, le taux de chômage des jeunes est de 60 %, et ceux qui ont la chance de travailler gagnent, en moyenne, 422 euros par mois. De plus, la Bosnie-Herzégovine est en proie à d’autres difficultés internes : la République serbe, qui forme 49 % du territoire, réclame de plus en plus son indépendance et les djihadistes, venus aider l’OTAN dans les années 1990 contre les Serbes, sont restés sur place et diffusent leur doctrine wahhabite dans des villages musulmans…

    Il y a peut-être un seul sujet qui met toutes les communautés au diapason : les migrants. Le ministre de la Sécurité Dragan Mektić annonce que 70.000 migrants en provenance de la Grèce vont arriver dans le pays. Il est très clair : « Les problèmes liés à l’immigration illégale vont croître. » Bruxelles a donné 9,2 millions d’euros à la Bosnie pour gérer les migrants, mais cela ne suffit pas et des centres d’hébergement comme à Bihać, au nord-ouest du pays, explosent littéralement. 4.000 immigrés y sont installés et la population locale, majoritairement musulmane, ne supporte plus les bagarres, l’insécurité et les trafics en tout genre.

    Il ne faut alors pas s’étonner que c’est peut-être vers la Hongrie que se tournera Sarajevo sur ce sujet. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a, en effet, proposé d’envoyer des patrouilles pour aider à contrôler les frontières du pays. Ce même Orbán, que la droite parlementaire européenne du PPE menace d’exclure de son groupe, a compris que cette campagne d’immigration massive n’apporterait rien de bon ni à l’Europe ni aux immigrés qui se retrouvent entassés dans des bivouacs de fortune sans avenir. Il n’y a que Bruxelles qui pense que cela soit une bonne idée, et en Bosnie-Herzégovine, en ce moment, on se demande si Bruxelles a vraiment tout compris.

    Nikola Mirkovic