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anti-national - Page 429

  • Les algorithmes au secours de la censure ? Le projet Deepnews

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    Devant la multiplication des sources d’information, en particulier sur internet, de nombreux projets existent pour qualifier l’information. Du désastreux et non crédible Decodex (financé par Google) du Monde, au Checknews de Libération en passant par les notes de Facebook ou de Google. Depuis que deux lois votées en Allemagne et en France sur les infox sur les réseaux sociaux prévoient des sanctions pécuniaires ou pénales contre les contrevenants, de nombreuses sociétés commerciales tentent de bâtir un modèle prédictif qui permettrait d’éliminer les fameuses infox.

    Les critères du « bon algorithme »

    Un excellent article du Monday Note de Frédéric Filloux (25 février 2019) précise les critères que devrait satisfaire l’algorithme du futur :

    Devrait pouvoir être utilisé par tout l’écosystème, rédacteurs, éditeurs, publicitaires, marchands.
    Devrait être automatique
    Devrait être en temps réel, sans attente d’analyse humaine
    Devrait approcher une fiabilité de 100%

    Le projet Deepnews

    Deepnews est né à Stanford en 2016/2017. Développé pendant deux ans aux États-Unis grâce à une bourse, il a été transféré à Paris à l’été 2018 pour des raisons de coût. Le système est entièrement fondé sur l’intelligence artificielle et classe les informations (exclusivement en anglais pour le moment, avons nous compris) sur une échelle de 1 à 5 en fonction de leur possible véracité. Une note de 5 égale une information quasi sûre, une note de 1 égale une information quasi fausse, avec les trois notes intermédiaires.

    Les paramètres (de l’ordre de 22/25 millions) permettent de classifier les items, de les mettre en rapport, pour déceler des interférences qualifiantes. Des comparaisons sont ensuite faites entre des analyses humaines et celles de l’intelligence artificielle.

    Limites et interrogations

    L’auteur indique que début 2019 Deepnews classifie correctement 80% des cas. Autrement dit une analyse automatique confirme une analyse humaine dans 80% des cas. La déviation humain/non humain semblerait inférieure à un point (4 au lieu de 5, 3 au lieu de 2 ou le contraire etc). Un modèle concurrent développé par Elon Musk et ses associés, Open AI aurait recours à un nombre de paramètres nettement plus important (70 fois plus nombreux) mais avec des résultats nettement inférieurs plus proches des 50%, le système se trompant une fois sur deux. Deepnews semble mieux fonctionner, ses créateurs essayant de le tromper par exemple en supprimant la ponctuation d’un texte ou en enlevant tous les noms propres pour le leurrer et corriger ensuite.

    Dans tous les cas ces nouveaux systèmes – dont la motivation est bien plus le futur profit que la recherche de la vérité universelle – posent question. Que se passe-t-il lorsque le système se trompe ? Quels sont les freins qui permettent de corriger en temps réel ? Comment intégrer différents univers linguistiques ? Le système pourrait il mener à une sorte de contrôle universel de l’information ? L’enfer est pavé de bonnes intentions disait ma grand-mère. Deepnews et ses frères semblent plus proches du diablotin fourchu que des gentils anges, même s’ils s’attribuent volontiers les ailes de ces derniers. Au nom de la vérité vraie, bien entendu.

    Texte repris du site de l’OJIM

    https://fr.novopress.info/213967/les-algorithmes-au-secours-de-la-censure-le-projet-deepnews/

  • “Tolérante” et “ouverte”…jusqu’à quand?

    colonnes-du-temple.jpgLe 9 janvier, le tribunal de Paris avait réclamé 5000 euros d’amende avec sursis à l’encontre du rappeur Nick Conrad, pour incitation à la haine. Dans son clip intitulé Pendez les blancs (PLB), un blanc y était en effet pendu après avoir été violenté et humilié. Les paroles du morceau de cet « artiste » de Noisy-le-Grand d’origine camerounaise ne faisaient pas non plus dans la dentelle: « Je rentre dans des crèches je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents, écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands…». Cette peine a été confirmée hier par tribunal correctionnel, assortie de l’obligation pour le musicien de payer 1000 euros de dommages et intérêts aux deux associations qui s’étaient portées parties civiles, à savoir la Licra qu’on ne présente plus et  l’Organisation de lutte contre le racisme anti-blanc (OLRA). Son président, Laurent de Béchade, rapporte Le Figaro, s’est dit choqué par la mansuétude de la justice,  « l’absence de condamnation concrète » d’un rappeur qui «ne regrette toujours pas ses propos» . «Hormis les dommages et intérêts, il n’y a aucune conséquence négative pour lui, bien au contraire! Cette affaire lui a fait une très belle promotion, dont il continuera à bénéficier, puisqu’il fait appel». L’absence de condamnation concrète, c’est aussi ce qui saute aux yeux quand on se penche sur le parcours du néo Hollandais Gökmen Tanis, délinquant multirécidiviste turc et auteur lundi matin à Utrecht (Pays-Bas) d’une fusillade dans un tram qui a coûté la vie à trois personnes et en a blessé 9 autres. La piste d’un différend familial a d’abord été évoqué,  l’hypothèse terroriste islamiste est aujourd’hui privilégiée, suite à a découverte d’une lettre de motivation retrouvée dans sa voiture par les enquêteurs. Tanis avait été en outre arrêté il y a quelques années en Turquie pour ses liens supposés avec l’Etat islamique.

    Gökmen Tanis a le profil type, très répandu sous nos latitudes, de l’islamo-racaille basculant dans le terrorisme. L’obs s’en fait l’écho, « des proches rapportent qu’à une époque il aurait été un fervent musulman, portant la barbe et le qamis (vêtement long). Son frère, connu du service de renseignement néerlandais, serait un membre actif d’un mouvement salafiste et aurait combattu en Tchétchénie». L’auteur des assassinats d’Utrecht « avait comparu il y a deux semaines en justice dans plusieurs affairesdont une de viol. Selon la victime de cette affaire, âgée de 47 ans, il aurait été libéré quelques jours plus tôt. (…).  Il a été impliqué (dans de nombreuses affaires) : cambriolage, tentative d’homicide, vol à l’étalage, menace sur des policiers, conduite en état d’ivresse et dégradations notamment. »

    En mars 2017, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, actuellement au pouvoir et figure du parti  du  libéral-européiste,  le VVD, avait pris grand soin de muscler son discours à l’approche des élections législatives, pour caresser dans le sens du poil l’électorat le plus hostile aux flux migratoires extra-européens et au communautarisme musulman. La recette est toujours la même : il s’agissait de  freiner la progression des « populistes » du PVV de Geert Wilders. M. Rutte s’était aussi opposé au même moment au meeting prévu au Pays-Bas de l’AKP le parti islamo-conservateur turc de Recep Tayip Erdogan.   Furieux,  M Erdogan avait alors fustigé cette interdiction, qu’il avait assimilé à « des vestiges du nazisme » . « Les Pays-Bas »sont une « république bananière », ils en « paieront le prix» , ils « (rendront) des comptes pour (leur) effronterie » avait-t-il menacé… Il ne s’agit pas bien évidemment d’établir un lien direct entre ses menaces proférées il ya tout juste deux ans et le geste sanglant de Tanis, mais chez cet esprit faible et dérangé par ses addictions, il est possible de penser que cette prose agressive ait pu partiellement produire son effet.

    Quant à la fermeté opportuniste de Mark Rutte, elle n’était plus très évidente quelques heures après la tuerie d’Utrecht : « Nous ne céderons pas face à l’intolérance. Un acte de terrorisme est une attaque contre notre civilisation, contre notre société tolérante et ouverte ». Quelle bouillie verbale ! Le problème justement réside pour le coup dans le laxisme criminel, la trop grande « tolérance » et « ouverture » de la société néerlandaise, qui,  comme les autres sociétés ouest-européennes, est ouverte inconsidérément à tous les flux d’immigration…

    D’un extrémisme l’autre, Recep Tayyip Erdogan a choisi pour mobiliser sa base électorale de ressortir de sa besace idéologique le thème du choc des civilisations, de l’affrontement Occident versus Islam. Actuellement en campagne en Turquie pour le compte de son parti AKP, le président turc, dixit Europe 1, a affirmé lundi, «  lors d’un discours à Canakkale, dans l’ouest de la Turquie »,  « que l’attentat commis contre deux mosquées à Christchurch ( Nouvelle-Zélande) visait en réalité Ankara. Des propos condamnés par le Premier ministre australien (Scott Morrison) et le vice-Premier ministre néo-zélandais. (Winston Peters). « Ce (cette tuerie dans les deux mosquées de Christchurch, NDLR) n’est pas un acte isolé, c’est quelque chose d’organisé, a déclaré Recep Tayyip Erdogan. Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16.500 kilomètres d’ici.» Le président turc a dit aussi « que les Australiens qui seraient hostiles à l’islam subiraient le même sort que les soldats australiens tués par les forces ottomanes lors de la bataille de Gallipoli, pendant la Première Guerre mondiale.: Il y a un siècle, vos aïeuls sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. »

    Faut-il faire grand cas des propos d’estrade outranciers de M. Erdogan ? La seule invasion subie (consentie) par la Turquie ces dernières années c’est celle des centaines de milliers de migrants de confession musulmane qui y ont été accueillis…pour leur faciliter le passage vers les pays européens. Et  pour obtenir du gouvernement turc qu’il ferme le robinet , la Commission européenne – dans le cadre l’accord migratoire conclu avec Ankara en 2015- a accordé en mars de l’année dernière (avec l’impôt des Européens) 3 milliards d’euros à Ankara, officiellement pour l’aider dans son accueil des réfugiés syriens

    Enfin, dans le climat de grandes tensions générées par la poussée communautariste et  fondamentaliste qui découle de l’immigration de masse, les propos guerriers du dirigeant turc ne vont pas vraiment dans le sens du vivre-ensemble, d’une cohabitation pacifique. Une question, affirme Bruno Gollnisch,  qui ne manquera pas de se poser dans les années à venir avec encore plus d’acuité,  si les pays européens ne se dotent pas très vite de gouvernements qui stoppent l’immigration torrentielle… avant que le point de bascule  ne soit atteint. Une réaction nationale qui est la  condition essentielle de notre avenir…

    https://gollnisch.com/2019/03/20/tolerante-et-ouverte-jusqua-quand/

  • Le jaune, le noir et le pouvoir

    6a00d8341c715453ef0240a44766b2200c-320wi.jpgAinsi l'acte XVIII des gilets jaunes nous a-t-il donné l'occasion de rappeler plusieurs caractéristiques de cette crise d'un genre nouveau.

    Toutes origines confondues, vrais gilets comme black blocs ou simples pillards, on a compté officiellement plus de 14 000 manifestants, dont, fait nouveau, les trois quarts à Paris.

    Des violences intolérables ont été commises sur les Champs-Elysées par l'extrême gauche. Des dégâts considérables ont été infligés à 80 enseignes pillées et vandalisées, autant à de petits kiosquiers qu'aux boutiques de luxe, au Fouquet's ou au Drugstore Publicis. Mais la voyoucratie trouve toujours quelques bons apôtres pour les excuser au nom de l'idéologie.

    Tout le monde savait la veille que les forces de l’ordre redoutaient un regain des actions violentes. On ne doit donc pas s'étonner des protestations politiques. Elles sont venues aussi bien de la mégère Hidalgo à gauche, que de François-Xavier Bellamy, chef de file de la liste de droite en vue des Européennes. Celui-ci ne manque pas de déplorer que "l'ordre républicain n'est plus assuré dans Paris" et de souligner que "jamais l'État n'a baissé la tête à ce point-là[1]".

    Première caractéristique : le contraste de plus en plus affirmé entre le jaune et le noir.

    Autant ce qui demeure de la protestation proprement dite réaffirme son aspect initial pacifique sinon bon enfant. Certains allaient même jusqu'à se mêler à l'affligeante manif climatique des bisounours. Autant, de leur côté, les casseurs et autres black blocs donnent la mesure de leur sauvagerie.

    Cette frange ultra-violente est évaluée par le ministère de l'intérieure entre 1 000 et 1 500 activistes. Or, cette nuisance s'est montrée, plus que jamais, bien distincte des porteurs de gilets, ne serait-ce que par leur accoutrement noir.

    Une deuxième question interpelle désormais aussi une part importante de l'opinion publique comme des commentaires médiatiques. Nous la posions dès le 26 novembre[2] : celle des responsabilités de l'actuel occupant de la place Beauvau.

    Quand tirera-t-on les leçons de son incompétence ?

    Car enfin à qui fera-t-on croire qu'il se révélerait impossible, dans un pays si anciennement administré et centralisé comme la France, de prévoir en mars les événements qui se sont produits, et reproduits, depuis novembre et décembre.

    Certes, en 2008 ce fut une double erreur de la présidence Sarkozy et de son ministre de l'Intérieur Hortefeux de supprimer, sans la remplacer, la Direction centrale des Renseignements Généraux. La création de la nouvelle DCRI vit fusionner cette vieille machine remontant à la Troisième république, aux fonctions multiples, pas toujours bien remplies, avec la DST. En 2014, lorsque le gouvernement Valls chercha à remettre en place le Renseignement territorial (SCRT) il lui assigna un rôle précis, celui d'informer le gouvernement sur l'état de l'opinion et des mouvements sociaux. Nous payons donc des impôts pour ce service public. Il emploie 2 600 fonctionnaires. Son patron, Henri Bricq, a été nommé en août 2017, donc par le gouvernement d'Édouard Philippe, sous le règne de Jupiter Ier.

    Et il ne semble pas, par ailleurs, que les autres missions de renseignement soient mal remplies par les services français, plutôt efficaces malgré des moyens matériels pauvrement dotés.

    Le pouvoir aurait, par conséquent, dû le savoir. L'acte XVII, le 9 mars, avait été marqué, avec 28 000 gilets jaunes recensés dans l'Hexagone, par la plus faible mobilisation depuis le début du mouvement. Mais en vérité on pouvait s’attendre à voir, pour l’acte XVIII du 16 mars, une remontée en nombre de manifestants, sinon sur toute la France, du moins à Paris sachant que les mots d'ordre gauchistes prétendaient, depuis plusieurs jours, frapper un grand coup dans la capitale, réalisant ainsi une réponse centralisée à l'opération grand débat s'achevant la veille, au 15 mars.

    Les mouvements de blacks blocs et les voyous de banlieue ne sont pas apparus si soudain que l'on ne puisse les identifier, les pénétrer, les suivre sur les réseaux sociaux, les ficher, au gré par exemple des milliers d'arrestations opérées depuis novembre etc.

    Ne succombons pas à la tentation d'imputer la médiocrité du dispositif à la malice du pouvoir. Certains l'imaginent désireux de capitaliser en sa faveur la frayeur des honnêtes gens. Cela semble faire beaucoup d'honneur à ces responsables du maintien de l'ordre qui n'ont su protéger que les Palais nationaux.

    Votre chroniqueur penche plutôt ici pour une explication qui se vérifie trop souvent : les coefficients B, comme bêtise, V comme veulerie, L comme lâcheté dont les valeurs paraissent assez élevées dans le cas du ci-devant maire de la charmante petite ville de Forcalquier. Nous n'avons pas affaire à un machiavel de sous-préfecture mais à un médiocre danseur de tango.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. BFM Politique. [2] cf. "Castaner ministre de la chienlit"

    https://www.insolent.fr/2019/03/le-jaune-le-noir-et-le-pouvoir.html

  • Génération Identitaire ce matin devant le consulat d’Algerie

    Génération Identitaire ce matin devant le consulat d’Algerie

    Samedi dernier à Nancy, Génération Identitaire Lorraine faisait face aux manifestants Algériens :

    Ce qui a valu 24h de garde à vue aux 3 porteurs de la banderole :

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  • Violences à Paris : l’Etat faible et incompétent, par Ivan Rioufol

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    Les lampistes paieront, après le saccage des Champs-Elysées, samedi, lors de la 18e mobilisation des Gilets jaunes. Le préfet de Paris pourrait notamment y laisser des plumes. Toutefois, Emmanuel Macron et Christophe Castaner ne s’en tireront pas à si bon compte. Ils ont eux aussi à répondre devant l’opinion de leur légèreté. L’amateurisme du ministre de l’Intérieur est devenu une risible curiosité devant tant de maladresses accumulées. Il y a une semaine, Castaner se laissait voir dans une boite de nuit branchée de la capitale en train de siffler des verres de vodka. Samedi matin, il estimait devant des télévisions que les Gilets jaunes avaient perdu : une auto-persuasion visiblement insufflée par le chef de l’Etat, parti skier pour le week-end avec son épouse dans les Pyrénées, à La Mongie. Le retour précipité de Macron, samedi soir, dit à lui seul l’imprévoyance du pouvoir et sa constante incapacité à mesurer la gravité de la révolte populaire. Avant de faire le procès des Gilets jaunes, il faut s’arrêter sur l’incompétence des plus hauts dirigeants.

    Macron, qui prétend représenter le parti de l’Ordre, se montre aux yeux du monde comme le président d’un Etat incroyablement fragile. Samedi, 1 500 casseurs ont été laissés en paix pour mettre à sac durant 10 heures plus de 90 commerces le long de l’avenue. Une banque a été incendiée, mettant en péril les habitants des étages supérieurs. Le Fouquet’s, célèbre restaurant, a été vandalisé. Quatre kiosques à journaux ont été brûlés. Ce lundi sur RTL, Laurent Munez, bras droit de Castaner, a estimé que tous les Gilets jaunes présents samedi à Paris (10.000) étaient des “ultras”, sans “aucune distinction”. Pour sa part, le premier ministre avait tenu à distinguer entre les manifestants et les incendiaires.

    Cette faiblesse de l’Etat est aggravée par son aveuglement idéologique. Depuis le début, Macron met en garde contre la “lèpre qui monte” avec les nationalistes, tandis que des ministres alertent sur la ‘peste brune’, qu’ils assimilent aux citoyens en colère. Or la plupart des observateurs s’accordent à reconnaître que l’extrême droite n’a tenu qu’un rôle marginal, sinon inexistant, dans les dernières violences. Seule Anne Hidalgo, maire de Paris, assure avoir vu, ce week-end, “des groupes d’extrême droite” à côté des pilleurs. En réalité, ce sont 1 500 black-blocs, antifas, anarchistes, zadistes, islamo-gauchistes qui ont librement semé la terreur en signant leurs actes. Parmi les tags tracés sur les Champs-Elysées : “Intifada partout”. La plaque en mémoire du capitaine Xavier Jugelé, assassiné par un terroriste islamiste le 20 avril 2017, a été recouverte du sigle de l’anarchisme.

    Ces faits, observables depuis longtemps, devraient inviter les autorités à nommer les vrais coupables. Or il n’en est rien. Il y a bien eu la désignation d’un commission d’enquête parlementaire, à la demande de la France Insoumise (extrême gauche), mais elle vise… l’extrême droite : une tartufferie parmi d’autres. Reste aussi cette autre constatation inquiétante : il est exact que des Gilets jaunes excédés commencent à se laisser eux-mêmes gagner par la violence. Certains d’entre eux ont prêté main forte aux casseurs professionnels. Or cette banalisation de la brutalité risque de s’aggraver si le pouvoir persiste à jouer la montre tout en insultant quiconque lui tient tête, quitte à laisser le chaos s’installer pour décrédibiliser le mouvement. La France malade attend toujours, en urgence, un médecin. Elle n’entend pas croupir dans l’oubli. Faudra-t-il qu’elle hurle ?.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 18 mars 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Table ronde avec des Gilets Jaunes patriotes de terrain.

  • Charlotte d’Ornellas : « Assimiler Éric Zemmour au tueur de Nouvelle-Zélande est insupportable ! »

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    Lors d’un débat sur CNews, Yassine Belattar s’en est pris à Éric Zemmour dont les propos, selon lui, auraient inspiré Brenton Tarrant au même titre que la théorie du Grand Remplacement.

    Retour sur ce débat, qui avait pour thème « Qu’est-ce qu’être français ? », avec Charlotte d’Ornellas au micro de Boulevard Voltaire.


    Le débat entre Eric Zemmour, polémiste, et Yasmine Belattar, humoriste, mais également polémiste à ses heures sur les réseaux sociaux, avait été annoncé depuis plusieurs jours et beaucoup l’attendaient. Un débat houleux et tendu. Qu’en avez-vous retiré ?

    La question posée était très intéressante : qu’est-ce qu’être Français ?
    Au-delà des personnalités qui aiment le débat, et notamment le débat télévisé, que sont Eric Zemmour et Yasmine Belattar, il y avait vraiment deux visions très différentes de ce qu’est être Français. D’un côté, Eric Zemmour a défendu, comme toutes ces dernières années, le modèle assimilationniste. Il a commencé cette émission en disant que pour lui, être Français c’était avoir adopté tout ce qui fait l’Histoire de France. Il est passionné par cette Histoire et la connaît bien. Ce sont aussi les 1500 ans qui ont précédé la création de la République française.
    De l’autre côté, Yasmine Belattar qui a une vision très légaliste de l’appartenance à la France. Il y a ce qui est permis par la loi et ce qui n’est pas permis. Puisqu’il respecte les lois aujourd’hui telles qu’elles sont dans le pays, cela fait de lui un Français.
    Ce sont deux visions très différentes. D’un côté, on a un attachement beaucoup plus charnel à ce qu’est la France, et de l’autre côté, un des tenants de la vision multiculturaliste de la France. La France est un terrain sur lequel toutes les cultures peuvent vivre telles qu’elles sont aujourd’hui sans devoirs par rapport au pays d’origine et avec tous les droits d’expression.
    Deux visions s’affrontaient ce matin et depuis de nombreuses années, bien au-delà des personnalités qui étaient sur le plateau.
    Ces deux personnalités qui s’affrontent sont deux personnalités à part entière. Représentent-ils vraiment quelque chose ?
    Est-ce la France de la patrie charnelle d’un côté et l’aspect mondialisé de l’autre ?
    Monsieur Belattar a déclaré qu’il se sentait européano-africain ou africano-européen.

    Ce qui était intéressant dans ce débat c’est qu’ils ont des parcours qui pourraient être assez similaires. Ils viennent pour l’un de l’Algérie et pour l’autre du Maroc à l’origine. En revanche, ils ont des parcours très différents. Eric Zemmour s’est assimilé complètement à la culture française. Yasmine Belattar se dit aujourd’hui : ‘’ j’ai le droit de rester comme je suis dans mes origines et dans ma tradition culturelle différente de la France tout en étant Français’’.
    C’est intéressant de comparer des parcours très différents. Quand Eric Zemmour lui dit que c’est un choc de génération, je crois que c’est assez juste. Eric Zemmour ne fait que répéter ce qu’était le discours républicain de l’assimilation. On a tendance à l’oublier aujourd’hui, mais c’est quand même la République qui a prôné l’assimilation pendant de très nombreuses années. Yasmine Belattar représente le pendant beaucoup plus progressiste que mondialiste sur ce débat précis qui est de dire ‘’ je viens d’un peu partout’’. Quand Yasmine Belattar nous dit : ‘’ je suis afro-européen, je me sens autant Italien que Malien, que Sénégalais et qu’Espagnol’’. À la fin, on comprend bien que cela ne veut rien dire. Quand Eric Zemmour lui répond :‘’ moi, je suis Français point barre’’. Yasmine Belattar lui répond : ‘’ c’est bien cela votre problème !’’.
    Les frontières sont trop étroites et finalement on est ce qu’ on veut où on veut. En réalité, dans la vision de Yassine Belattar, il y a un côté totalement relativiste et totalement déraciné.
    Bien que le thème portait sur l’être Français, le public a davantage retenu la séquence où Yassine Belattar assimile les propos d’Eric Zemmour et l’attentat de Nouvelle-Zélande. Peut-on assimiler Eric Zemmour à la théorie du Grand remplacement et aux agissements de ce terroriste ?

    Quand Yassine Belattar dit : ‘’vous avez fait tuer 50 personnes en Nouvelle-Zélande’’, c’est insupportable ! On dit souvent que les propos d’Eric Zemmour sont violents. Je ne vois pas alors comment on peut qualifier ceux de Yassine Belattar à son encontre.
    On a affaire aux mêmes personnes qui nous expliquent d’un côté que l’islam et ses textes, qui pourtant contiennent des appels explicites à la violence, ne peuvent pas être tenus pour responsable des attentats islamistes, et de l’autre que Renaud Camus, et sa théorie du Grand remplacement, serait responsable de l’attentat de Christchurch. C’est totalement incohérent et profondément malhonnête.
    Je ne crois pas que ce sont les idées qui tuent. Toute théorie peut être discutée rationnellement. Et les gens peuvent être d’accord avec le constat dressé ou la théorie du Grand remplacement, selon le sens que l’on met derrière ces mots-là et ne pas cautionner le meurtre de Nouvelle-Zélande.
    C’est donc malhonnête et injuste. On sent bien que certains sont contents de se concentrer sur certaines tueries plutôt que sur d’autres. Soit il y a une cohérence et je veux bien discuter des idées qui conduisent à cela.
    En réalité, Eric Zemmour fait partie des gens qui disent qu’une société multiculturelle est une société multiconflictuelle et que des personnalités, au nom de certaines théories, vont aller tuer les uns ou les autres parce qu’ils seraient représentants de ce qu’ils veulent viser. On voit bien que le tueur de Christchurch est bien plus un miroir des djihadistes, qu’il n’est un disciple d’Eric Zemmour. Dire le contraire n’a aucun sens et est totalement malhonnête.

    http://www.bvoltaire.fr/charlotte-dornellas-assimiler-eric-zemmour-au-tueur-de-nouvelle-zelande-est-insupportable/

  • Les Gilets Jaunes sommés de payer l’invasion migratoire.

  • Black-Blocs, idiots utiles de la macronie

    L’image contient peut-être : 1 personne, foule et plein air
    La violence d'extrême gauche, c'est comme une fourmi qui parle anglais et javanais: ça n'existe pas.
    Rappelons, pour bien situer le niveau de lutte RÉELLE contre la violence RÉELLE exercée depuis des années en matière de manifestations publiques, qu’une obscure commission d’enquête parlementaire sur la lutte contre la violence des groupuscules d’extrême-droite a été montée début 2019, à la demande de la France Insoumise, en guise de hochet. 
    Si vous avez connaissance de manifestations violentes, récurrentes, de mises à sac de masse, commises par ces groupes, l'Inspecteur Gadget est preneur.
    Cette commission, qui s’est déconsidérée jour après jour et dont même le rapporteur LREM Adrien Morenas (c’est dire!) dénonce les dérives partisanes et la tournure de vaudeville, sert en réalité principalement à sa contestable présidente issue de l’extrême-gauche héraultaise, Muriel Ressiguier, à traquer ses opposants politiques locaux.
    Cette commission s’est notamment ridiculisée en essayant (puis renonçant) d’auditionner des personnalités politiques telles que Marion Maréchal ou Marine Le Pen, mais surtout en tentant d'intégrer parmi ses membres respectables le député ex-LREM M’jid El Guerrab particulièrement au fait des questions de violence pour avoir défoncé le crâne du socialiste Boris Faure à coups de casque de moto (et toujours pas jugé et toujours député). 
    Honte de rien, ils osent tout, comme chacun sait, c’est à cela qu’on les reconnaît.
    Pendant ce temps, et contrairement à ce qu’affirmait péremptoirement la journaliste du Parisien Jannick Alimi hier soir en direct sur BFMTV, il N’EXISTE PAS de commission d’enquête parlementaire sur les violences d’extrême-gauche dans ce pays. 
    Tout simplement. 
    Aussi invraisemblable que cela puisse paraître. 
    Existe pas. Môme Néant.
    La seule obsession idéologique de ce régime post-socialiste est de lutter contre les «populistes» gilets jaunes ou autres Gaulois réputés réfractaires et lépreux.
    La délinquance qui depuis des années sabote tous les mouvements sociaux en les radicalisant hystériquement et en saccageant les centres villes est laissée libre de croître et de prospérer. 
    La seule rhétorique employée par cet exécutif vise l’extrême-droite (réelle ou putative). 
    La seule obsession sans cesse rebachée est celle d’un retour fantasmagorique des heures sombres. Anne Hidalgo a été jusqu’à halluciner, pathétique Bernadette Soubirous de la post-modernité, des violences d’extrême-droite samedi sur les Champs.
    Aucun combat réel n’est mené contre les véritables fauteurs de troubles blacks-blocs et antifas connus depuis des années. 
    Au contraire, ils bénéficient de la mansuétude idéologique des gouvernements, soit par proximité politique, soit parce qu’ils permettent de saper en les discréditant tous les conflits sociaux. 
    Et c'est à tordre le cou au mouvement des gilets jaunes qu'ils vont encore servir cette fois-ci.
    Tout comme aucune action sérieuse n’a été entreprise samedi contre eux, se baladant tranquillement en centre-ville avec des disqueuses, des meuleuses, des tronçonneuses.
    Alors, les moulinets, les coups de menton, les mises en scène théâtrales, les réveils tardifs et sélectifs : merci mais non merci.

  • “savoureuse” mais bien vaseuse omission

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-236x300.jpgLe 11 mars, nous rapportions sur notre blogue cette nouvelle offensive de contrôle et de verrouillage de l’information, sous le prétexte de la lutte contre les fake news, fausses nouvelles et autres infox - voir ici ou encore ici, lancée par l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information (ENISA). L’ENISA a appelé à la mise en place de législations dans chacun des pays de l’UE. Euractiv expliquait le 15 mars que trois jours auparavant,« le Parlement européen (avait) adopté de nouvelles règles sur les campagnes politiques (…). La nouvelle règlementation, adoptée par 586 voix pour, 55 contre et 24 abstentions, a pour vocation d’imposer des sanctions financières aux partis politiques pan-européens qui utiliseraient de manière illégale et délibérée des données personnelles à des fins électorales.» Fort bien? Mais cet article s’arrête surtout sur l’adoption le 13 mars , par 489 voix contre 148 voix contre et 30 abstentions, d’«une résolution, qui condamne fermement les  actions de plus en plus agressives  à l’encontre des pays européens et du voisinage de l’UE.» Sont plus particulièrement dans le collimateur la Russie, la Chine, l’Iran et la Corée du Nord. La résolution encourage «tous les pays européens à évaluer la situation sur leur territoire et à reconnaître la nécessité imminente d’une orientation stratégique pour répondre à la guerre de l’information hostile. »

    La résolution en question a été «rédigée par l’eurodéputée polonaise Anna Fotyga qui préside la sous-commission parlementaire sur la sécurité et la défense.» Mme Fotyga est membre au parlement du groupe Conservateurs et réformistes européens (ECR) mais aussi dans son pays du parti national conservateur PiS, actuellement pouvoir. Les relations historiquement très tendues entre une Pologne prête a payer pour le maintien d’une division blindée américaine sur son sol et la Russie expliquent en grande partie qu’ Anna Fotyga ait déclaré que l’UE « ne peut plus nier le fait que nos institutions et sociétés sont la cible de la propagande hostile du Kremlin, qui fait partie d’une stratégie plus large. » « Nous avons mis l’accent sur la nécessité de maintenir la liberté d’expression et la liberté des médias tout en luttant contre la propagande hostile et la désinformation, et sur le rôle des médias indépendants et le journalisme de qualité », a-t-elle encore déclaré en séance plénière.

    Il faudrait être naïf bien sûr, pour ne pas croire que les puissances sus-nommées et pointées du doigt par Bruxelles, ne se battent pas non plus sur le front de l’information, voire de la désinformation. Pour autant, il n’est guère étonnant au vu de l’obsession que la Russie de Poutine suscite au sein des réseaux atlanto-bruxellois, parangons de transparence, d’équité démocratique, de refus de toute basse propagande et de probité cela va sans dire, que ses propos véhéments aient rencontré un grand écho au sein de beaucoup de groupes politiques…

    Il est ainsi martelé que «les eurodéputés veulent surtout  alerter l’opinion publique sur les campagnes de désinformation russes, qui constituent la principale source de désinformation d’Europe.» Une «propagande hostile» « qui a pour but de fragiliser les fondations et les principes des démocraties européennes, ainsi que la souveraineté de tous les pays du partenariat oriental. »

    Ce qui est le plus savoureux dans cet étalage de vertueuses dispositions contre les fake news de l’axe du mal,  c’est quand la journaliste qui a écrit cet article, Alexandra Brzozowski, souligne benoîtement, l’air de rien, que «la position a été adoptée le jour où une étude majeure a été publiée par le groupe de la société civile Avaaz (une association internationale de lanceurs d’alerte, NDLR) , affirmant que les fake news ayant circulé sur le mouvement des Gilets Jaunes ont atteint plus de 105 millions de vues sur Facebook».« Plus de 100 millions de vues pour les fake news, c’est énormeCe chiffre montre à quel point le mouvement des Gilets Jaunes a été infesté par la désinformation , a déclaré Christoph Schott, directeur de campagne chez Avaaz.  Il faut tirer les sonnettes d’alarme partout en Europe tout de suite. Les élections européennes approchent et seront le test ultime pour les systèmes immunitaires de nos démocraties. »

    Or, comme l’avait souligné medias-presse info, il faut savoir qu’Avaaz est une entité assez trouble, vaseuse car sponsorisée (au moins dans un passé proche) par George Soros, une des pièces de la galaxie propagandiste mondialiste. Ainsi, l’organisation Migrants offshore aid station (MOAS) qui affrétaient des bateaux chargés de débarquer sur les côtes européennes des immigrés clandestins (migrants) était ainsi «financée à hauteur de 500.000 dollars par l’ONG Avaaz, elle même une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »

    Le site Ojim le notait pareillement, Avaaz «peut être incluse dans les outils médiatiques des réseaux George Soros dans la mesure où elle exerce une pression médiatique dans le sens de ses intérêts. Que ce soit par exemple en lançant des campagnes internationales contre son alter-ego et concurrent : le milliardaire  conservateur  Ruppert Murdoch, propriétaire de Fox News et d’autres mass-médias réputés de droite ou bien en attaquant Donald Trump au niveau international (…). Si actuellement l’ONG Avaaz – mot qui signifie voix  – affirme ne plus être directement financée par Soros, elle n’aurait pas pu prendre l’ampleur qu’elle a ensuite connue sans son appui dès son lancement.»

    Une information, tout sauf anodine qu’Euractiv, constate Bruno Gollnisch aurait pu porter à la connaissance de ses lecteurs, à moins de considérer ce média comme un propagateur de fausses nouvelles, d’infox…par omission.

    https://gollnisch.com/2019/03/19/savoureuse-mais-bien-vaseuse-omission/