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80km/h, premier bilan : 26 morts de plus
Les 6 premiers mois de l’année n’avaient vu aucune augmentation des accidents, ils étaient même bien en dessous des chiffres de l’année précédente…
Il est bien évident que si les chiffres avaient été bons, l’information aurait tourné en boucle dans tous les journaux télévisés et les membres du gouvernement, premier ministre en tête auraient été vanter à grand renfort de chiffres, d’infographie et d’image chocs l’immense succès d’une décision impopulaire, l’immense courage d’un gouvernement qui sait tenir la barre, l’immense sagesse de ceux qui savent, etc.Mais les chiffres ne sont pas bons. Ils sont même très mauvais.Il y a eu en France en septembre 2018, 285 accidents corporels de plus qu’en septembre 2017, 299 victimes de plus, dont 26 morts.J’hésite (mais peut être que je ne devrais pas) à user de cette mauvaise foi qu’affectionnent certains politiciens qui n’auraient pas tergiversé une seule seconde avant de s’attribuer les mérites des résultats si les chiffres avaient été différents. Je ne voudrais pas non plus laisser entendre que le gouvernement, par ses réglementations absurdes, puisse être responsable de la mort de 26 personnes.Et pourtant… J’ai essayé de chercher le début d’une petite explication qui pourrait imputer cette augmentation à autre chose qu’à la limitation à 80 km sur les routes secondaires. Mais je n’ai absolument rien trouvé : ce sont les motocyclistes, les automobilistes et les camionneurs qui ont payé ce lourd tribu, la mortalité des piétons est des cyclistes étant en baisse, le mois de septembre n’a pas subi de conditions climatiques particulièrement défavorables loin de là, les 6 premiers mois de l’année n’avaient vu aucune augmentation des accidents, ils étaient même bien en dessous des chiffres de l’année précédente…LA VITESSE TUETout part d’une évidence : la vitesse tue. De la même façon que l’eau est responsable des inondations, le soleil des insolations et le froid des congélations, la vitesse est responsable de tous les accidents de la circulation. C’est absolument indéniable : on n’a jamais vu deux voitures à l’arrêt se rentrer dedans.Une fois qu’on a dit cela, on n’a absolument rien dit. On est resté au niveau zéro de l’analyse.Tout le monde sait que les accidents de la route se produisent alors qu’au moins un véhicule est en mouvement. Tout le monde sait que la vitesse est dangereuse.Enfin, pas vraiment tout le monde. Le gouvernement semble de toute évidence persuadé qu’il existe en France une bonne proportion de gens qui sont suffisamment bêtes pour ne pas comprendre que le mouvement d’un véhicule est la raison pour laquelle il n’est pas immobile. Il est même également persuadé que ce pourcentage est suffisamment élevé pour qu’on ne puisse pas identifier les abrutis des autres et qu’il convient donc de sanctionner tout le monde.[...]Olivier Maurice pour contrepoints.org -
Macron ramasse miettes du socialisme
Dans les premiers mois de son règne, notre président jupitérien avait entretenu une sorte d'illusion dans laquelle s'est engouffrée une partie de l'opinion de droite. Il semble, au vu des sondages d'opinion, et notamment de l'écart de popularité, qui s'aggrave, avec la cote de son Premier ministre, que cet effet perde chaque jour un peu plus de son actualité. Produit de ce qu'on appelle le dégagisme et de la déception engendrée par l'échec de la candidature Fillon, le mythe macronien du rassemblement réformateur ne semble pas avoir longtemps survécu à l'année 2017.
Conseillé sans doute par quelques bons esprits, d'un haut niveau philosophique, comme la citoyenne Mimi Marchand ou le brillantissime Stéphane Séjourné, le président que le monde nous envie envisage aujourd'hui de se refaire une santé électorale. Et il entend saisir l’occasion que lui offrira, pour sûr, le scrutin européen de 2019.
Sur le papier l'idée pourrait paraître excellente : le clivage qu'il a lancé oppose ainsi les progressistes, qu'il incarnerait et rassemblerait, aux nationalistes qu'il invite à exécrer. Ceci reproduirait le second tour de 2017, en somme. Qui peut penser a priori dès lors qu'une reconstitution de cet épisode tournerait au bénéfice des perdants de la première manche ? Qui donc en dehors des électeurs brésiliens, italiens, hongrois, bavarois, suédois, tchèques, nord-américains, polonais, etc. pourrait imaginer une seconde voter contre le merveilleux progrès et les gentils progressistes ? Qui, depuis la chute du mur de Berlin, oserait encore se méfier d'une étiquette désignant, dans l'ancien monde, les compagnons de route du communisme lequel ne menace plus le nouveau monde ?
Cette stratégie ou cette tactique revient donc surtout à vouloir ramasser les miettes d'une social-démocratie qui s'écroule partout en Europe.
On peine cependant, malgré le génie de ses concepteurs, à trop parier sur sa victoire.
Le premier piège dans lequel nous devrions tous éviter de tomber a été identifié par Milton Friedmann sous le nom de modèle naïf. Il consiste à croire que ce qui s'est produit récemment se reproduira constamment. Ainsi, depuis l'élection du printemps 2017 la désillusion risque fort de manifester un désamour sensible en 2019.
Avant même de s'interroger sur les intentions effectives de vote tel sondage[1] nous indique que 84 % des Français pensent que Macron n'améliorera pas leur pouvoir d'achat, et surtout 72 % considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé depuis mai 2017. L'économiste Philippe Herlin souligne à cet égard : "Vous avez le sentiment que votre pouvoir d’achat régresse, que la hausse des prix est sous-estimée, mais année après année l’INSEE affirme que vous vous trompez"[2].
On peut s'accorder à considérer que cette question jouera un rôle central. Or, l'Insee imposera de moins en moins son arbitrage faussé par ses indices prétendument scientifiques. À partir de 1946, la statistique officielle instrument du pouvoir d'État, a pu être transformée en outil de désinformation, depuis la création de cet organisme unique fusionnant les divers bureaux publics dont le plus ancien remontait à 1801. Aujourd'hui par exemple l'une de ses manipulations les plus éclatantes porte non seulement sur les prix de l'immobilier, qui n'évoluent pas de la même manière en milieu urbain et en milieu rural, mais aussi sur la part du logement dans le budget des ménages. Les statisticiens marxisants ou cégétistes la pondèrent arbitrairement à 6 % des revenus. Or, les classes moyennes supportent évidemment un taux d'effort très supérieur en faveur du logement, les agences de location et les organismes de crédit l'évaluant entre 30 et 35 %. Or, dans un contexte où le marché de la construction s'effondre en chute libre, ce poids ne s'allégera pas. D'autres postes de dépense aggravent cette distorsion, contribuant à paupérisation des Français.
Mais la haute stratégie macronienne n'en a cure. Exclusivement tournée vers une communication artificielle, elle descend des sommets de l'Olympe étatique vers l'opinion du bas peuple, sans se préoccuper en retour de ce que ressentent les manants.
JG Malliarakis
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Apostilles
[1] cf. sondage Ifop pour le JDD du 27 octobre
[2] cf. "Pouvoir d'achat : le grand mensonge"par Philippe Herlin, ed. Eyrolles, octobre 2018, 162 pages, 16 euros. -
Audition de La Manif Pour Tous à l’Assemblée Nationale
C’était le 24 octobre :
https://www.lesalonbeige.fr/audition-de-la-manif-pour-tous-a-lassemblee-nationale/
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Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »
L’hospitalité
Il s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers.
Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)
Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.
(…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.
Charles Maurras
L’Action française, 6 juillet 1912
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Et ça continue encore et encore
A en croire le baromètre Ifop paru dans le JDD le 21 octobre, la cote de popularité du Premier ministre Édouard Philippe connaîtrait une embellie avec un bond de sept points du taux de satisfaction de son action (41 %) enregistré par rapport au mois précédent, contre 29% seulement pour Emmanuel Macron. Pour autant, le dernier entretien accordé dans ce même journal par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin n’est pas à même de rassurer nos compatriotes sur les menées du gouvernement. Une politique qui étrangle lentement mais surement notre pouvoir d’achat déjà fortement mis à mal, constate Bruno Gollnisch, depuis le passage à l’euro et par la nécessité d’obéir aux oukases euromondialistes. Droit dans ses bottes, le néosarkozyste Darmanin entend « assumer » le fiscalisme confiscatoire de ce gouvernement qui frappe prioritairement les classes moyennes. Le JDD le résume avec un sens certain de l’euphémisme : « Prix des carburants, augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG), sous-indexation à venir des pensions de retraite… Le pouvoir d’achat est mis à l’épreuve en ce second automne du quinquennat d’Emmanuel Macron. Et les Français le ressentent, à en croire le sondage Ifop que publie le JDD. Selon cette étude, 72% des Français ( et même un sympathisant En marche sur deux ) estiment que leur pouvoir d’achat a plutôt diminué depuis la dernière élection présidentielle, en mai 2017 (…). 84% des Français pensent que la politique d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe ne leur permettra pas d’améliorer leur pouvoir d’achat. » Agressions fiscales qui viennent s’ajouter aux atteintes à l’identité des Français avec la poursuite de l’immigration à haut débit et à leur sécurité avec la flambée des violences. Le bilan de la délinquance pour le premier semestre 2018 dressé par les services de police et de gendarmerie, fait ainsi état de près de 1000 d’agressions gratuites (hors-vol) par jour, autre signe tangible de l’ensauvagement, de la tiers-mondisation de notre pays
Une source de colère et d’inquiétude ô combien légitimes pour nos compatriotes, bien présentes également outre-Rhin. Les séquences électorales se suivent et se ressemblent pour les partis de la coalition au pouvoir. Après la claque administrée par les électeurs en Bavière, c’est au tour du land de Hesse, lors des élections régionales de ce dimanche, de sanctionner Mme Merkel. La CDU, parti de la chancelière, perd prés d’une dizaine de points avec environs 27% des suffrages. Le reflux est de même ampleur pour les socialistes-sociaux-démocrates du SPD qui recueillent 20% des voix, contre 30,7% lors du précédent scrutin de 2013. Comme en Bavière il y a quinze jours, les électeurs qui voulaient sanctionner la CDU et le SPD, sans apporter leurs suffrages « aux extrêmes », se sont reportés sur le parti des Grünen (Verts) qui double son pourcentage avec 17,5% des voix. La plus grosse progression électorale bénéficie là encore au parti anti-immigration et eurosceptique Alternativ für Deutschland ( Alternative pour l’Allemagne, AfD) qui triple son score avec environ 12% des suffrages. L’AfD fait son entrée dans le seul parlement régional allemand dans lequel il n’était pas encore représenté.
Autre défaite annoncée par les sondages, celle du candidat du Parti des Travailleurs (PT), le socialiste Fernando Haddad, lors du second tour de l’élection présidentielle au Brésil. Classé à l’extrême-droite de l’échiquier politique, c’est donc l’ex capitaine d’artillerie Jair Bolsonaro, 63 ans, candidat du Parti Social Libéral (PSL) qui l’emporte confortablement avec 55,15 % des suffrages. Il entrera en fonction en janvier prochain mais a d’ores et déjà reçu hier les félicitations du président des Etats-Unis ou encore du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini.
Comme ce fut le cas lors de la présidentielle américaine, les médias progressistes brésiliens et occidentaux étaient vent debout contre Bolsonaro, souvent comparé au populiste Donald Trump. Les pires accusations, alimentées il est vrai par des déclarations pas toujours très politiquement correct de l’intéressé, ont été véhiculées pour freiner l’ascension du candidat de droite dure dans les urnes… mais avec un résultat bien éloigné du but recherché. Ainsi, à titre d’exemple, la campagne menée par les épigones de Metoo sur les réseaux sociaux contre le misogyne, le machiste, l’homophobe, le phallocrate Bolsonaro , la tenue de la manifestation « les femmes avec Haddad », ont eu pour résultat de faire bondir le vote féminin en faveur du candidat du PSL.
Bien sûr, cette victoire de Jair Bolsonaro s’explique en premier lieu par l’échec cuisant de la gauche au pouvoir, échec qui impacte douloureusement la vie quotidienne de la très grande majorité des Brésiliens. Les électeurs ont clamé leur ras-le-bol devant les effets de la crise économique aiguë, qui rend encore plus insupportable une corruption généralisée qui éclabousse aussi la réputation de nombreuses personnalités de gauche. Ils ont aussi voulu réagir au délitement de l’Etat et à une insécurité qui prend des proportions gigantesques. Violence endémique qui est pour beaucoup dans le fait qu’un homme fort, qui promet des réponses fermes et viriles, ait été plébiscité dans les urnes. En août dernier, une dépêche Reuters rapportait les chiffres publiés par le Forum brésilien de la sécurité publique selon lequel « le nombre d’homicides a progressé de 3,7% en 2017 pour s’établir à 63.880, un niveau sans précédent dans ce pays (…). Une grande partie de ces crimes ont été commis dans les Etats du Nord-Est, les plus pauvres du pays (…). Des bandes armées de plus en plus violentes tirent parti de la diminution des financements accordés aux forces de l’ordre (…). »
Dans les faits ce sont pourtant les Etats du sud du pays, majoritairement peuplés de descendants d’européens, mais pas forcément de riches comme cela a été parfois affirmé dans les analyses sommaires entendus sous nos latitudes, qui ont le plus voté Bolsonaro ; les Etats du nord du Brésil, beaucoup plus métissés, en proie à un chaos sécuritaire qu’il sera à l’évidence très difficile de résorber, ont eux accordé leurs suffrages en nombre plus important au candidat du Parti des Travailleurs.
M. Bolsonaro a aussi bénéficié du soutien de l’Eglise évangélique à laquelle il appartient. Courant religieux en plein essor au Brésil dans toutes les couches de la population et plus largement sur le continent sud-américain (mais aussi en Afrique et en Asie) au détriment de l’Eglise catholique. Evangélistes accusés non sans fondements, d’être une structure de pénétration de l’influence des Etats-Unis à l’étranger; voire un faux nez, une couverture pour les agissements de la CIA. Jair Bolsonaro est aussi conseillé et épaulé par l’économiste ultralibéral Paulo Roberto Nunes Guedes, 69 ans, qui fréquente de longue date les allées du pouvoir. Ce dernier est un pur produit de la fameuse école de Chicago. Chicago boys qui prirent notamment en main l’économie chilienne lors de l’arrivée au pouvoir d’Augusto Pinochet en 1973, là aussi avec l’appui tacite de Washington, pour mettre fin à l’épisode Allende. Bref, si M. Bolsonaro est incontestablement un patriote brésilien, son patriotisme n’a pas grand chose à voir avec celui des socialistes bolivariens…
https://gollnisch.com/2018/10/29/et-ca-continue-encore-et-encore/
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Royal-Hollande : les ambitions de la Madone et du Culbuto
Préparez-vous, amis lecteurs, on n’a pas fini de l’entendre. On va même en prendre jusqu’à la nausée : Ségolène par-ci, Ségolène par-là, les commentaires de Ségolène, Ségolène en campagne, Ségolène se fait désirer… et surtout Ségolène et son livre, à paraître ce mercredi : Ce que je peux enfin vous dire (Fayard).
Maligne, Madame Royal a attendu que son culbuto d’ex-conjoint ait épuisé la France et la scène avec ses mémoires d’outre-Élysée. Maintenant que François Hollande a bouclé sa tournée des Carrefour et Leclerc de province, elle peut s’y mettre et occuper le terrain. Elle peut surtout « balancer », lâcher son fiel et savourer – du moins l’espère-t-elle – une vengeance tardive. Comme les vendanges du même nom, elle en attend un cru exceptionnel.
Interrogée en mai dernier sur son projet, elle confiait à Paris Match : « Mes enfants sont grands, il y a des choses que je ne pouvais pas dire quand ils étaient plus jeunes. Je ne peux plus faire de mal à personne puisque les principaux acteurs ne sont plus dans l’action politique. » Surtout, comme Hollande, Royal ne sacrifie aux confessions sur papier que pour s’offrir un tremplin : « J’écris mes mémoires, mais n’allez pas croire que c’est la fin. »
On l’a compris, c’est un nouveau début. Quelques jours après la tenue de l’Arctic Circle, le sommet international sur l’avenir des pôles. Ségolène a profité de son passage à Reykjavik pour recevoir la presse française dans les salons de la résidence de France en Islande. C’est plus « classieux » qu’une table de bistrot dans un fond de Corrèze. Regonflée de sa soudaine importance, bienheureuse de ravir la vedette à son ancien compagnon, elle plastronne pour Le Figaro : « C’est la libération de ma parole », « C’est le récit de souvenirs d’une femme politique dans un monde d’hommes et d’une femme écologiste dans un monde de lobbys. Je lève la loi du silence. »
Il faut dire que la victimisation est une constante, chez ces femmes politiques de gauche. En cela, Ségolène Royal et Anne Hidalgo ont toujours tenu le même discours : toute critique à leur encontre est une expression de la misogynie ambiante. Ayant parfait son analyse, l’ex-candidate aux présidentielles (il y a onze ans déjà !) nous livre ainsi sa réflexion : « Je pense qu’il y a une proximité entre la violence faite à la nature et aux femmes. Je développe cette thèse. C’est le même vocabulaire : la terre souillée, la terre abîmée, les prédateurs, les paysages violés. » Pauvre petite chose sans défense… Il faut la croire, elle en était, elle aussi. Ce livre, c’est sa « contribution au mouvement #MeToo », « Je dis aux femmes que j’ai vécu, au niveau où j’ai évolué, les mêmes discriminations et les violences qu’elles connaissent. »
C’est oublier bien vite les coups bas d’une Martine Aubry, ou les siens propres, l’Histoire assurant qu’elle n’en fut pas avare… Mais chez ces gens-là, les femmes sont tout amour, c’est connu.
La vérité, disent les proches – dont l’ancien ministre du Budget Michel Sapin –, c’est que Ségolène Royal se venge. De son ex, du PS, et surtout d’un Macron qu’elle a soutenu et couvé comme une bonne mère et qui, une fois assis sur son trône, l’a souverainement ignorée. Et cette « ambassade » dans les contrées glacées n’est qu’un glaçon fort indigeste. Jalousant le recasage d’un Le Drian ou d’un Fabius, elle « ne peut s’empêcher de rire jaune », écrit Le Figaro. Car, elle, « il lui aura fallu trois mois d’intense lobbying pour finalement devenir ambassadrice chargée des pôles. Un lot de consolation après avoir échoué à devenir secrétaire générale adjointe de l’ONU puis patronne du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement. »
Alors, elle rêve. Tête de liste du PS aux européennes ? Non merci. Plutôt présidente du Parlement européen, ça lui irait bien au teint. Ou mieux : affronter François Hollande dans une nouvelle primaire à gauche, en 2022 ?
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Quel avenir pour le militantisme blanc ? par Thierry DUROLLE
Dans la nuit du 2 au 3 octobre 2018, le local du Bastion social clermontois fut à nouveau la cible des nervis du Système. Les militants antifascistes de la CARA (Cellule antifasciste révolutionnaire d’Auvergne) ont vandalisé une seconde fois l’Oppidum, ce local qui secoue malgré lui la vie de la cité arverne, suivi d’une tentative d’incendie dans la nuit du 3 au 4 octobre.
Une grande campagne fut menée contre l’arrivée des militants en juillet dernier avec l’appui d’Olivier Bianchi, le ventripotent maire de Clermont-Ferrand, qui a visiblement pardonné le casse de sa voiture par les militants de la CARA. Le torchon local, La Montagne, a fait ses choux gras de toutes ses histoires en relatant le moindre fait divers en rapport, de près ou de loin, au Bastion social.
Avant ce nouveau saccage, des militants furent mis en cause dans une rixe suite à une énième provocation. Ces derniers, au nombre de trois, ont été mis en prison en préventive suite à un séjour en Alsace pour deux d’entre-eux. Le troisième qui, d’après nos informations, n’a pas porté de coups fut lui aussi embastillé. Soulignons pour une fois l’efficacité, dans un effort commun, de la police et de la justice française… Des peines de sursis et de prison ferme ont été prononcées à l’encontre des deux militants et du troisième comparse. Finalement, la section clermontoise du Bastion s’est dissoute le 16 octobre dernier.
À l’instar de l’« affaire Méric », la réaction du Système est sans aucune pitié envers ses ennemis. Les militants du Bastion social le savaient. Quoiqu’il en soit, nous nous devons de saluer une initiative courageuse qui, comme a pu faire le MAS, a pour but d’agir dans le réel et pour le pays réel. Cela est aussi le cas pour les actions de la Dissidence Française et de Génération Identitaire.
L’encrage du Bastion social et des mouvements militants en général se situe en ville, grande ou moyenne. Points névralgiques de la société liquide actuelle, ces endroits sont devenus des tumeurs cancéreuses. Il fut un temps où les villes drainaient les campagnes de leurs habitants pour les transformer en ouvriers. Maintenant les villes regroupent d’un côté les adhérents à la mondialisation, les bobos, les hipsters, les cadres dynamiques et l’homo festivus en général; de l’autre, elles concentrent les travailleurs précaires, les chômeurs, les SDF, les clandestins et les pauvres de toutes sortes. Elles offrent sur un plateau d’argent le fameux « jouir sans entraves » de mai 68 aux moutons producteurs-consommateurs. Ces Megalopolis peuvent se résumer de nos jours au triptyque Uber, Tinder, Burger.
Lorsque nous observons les photographies postées par des militants de droite radicale, nous constatons que ceux-ci sont de parfaits urbains. Sauf exception, ils n’ont rien à envier à leurs congénères hipsters. Le portrait type du jeune militant est celui d’un Homo festivus dans l’âme, consommateur de vêtements de marque aux prix exorbitants, parfois aussi de junkfood, et surtout d’alcool – quand ce n’est pas tout simplement de la drogue. L’alcoolisation des masses est un fléau, particulièrement dans notre mouvance. Promouvoir un mode de vie sain dans un monde en déréliction totale, voilà un projet subversif et révolutionnaire : boire modérément (et de l’alcool de qualité, pas de la bière pour lycéens) ou pas du tout, manger bio et de façon équilibrée, avoir une ou plusieurs activités physiques, arrêter la cigarette, etc., nous semblent être le b.a – ba. Face aux laxistes soyons ortho-rexistes !
Se croyant révolutionnaire, le militant de la droite radicale fait figure d’adolescent bourgeois face à certains militants d’extrême gauche réellement révolutionnaires dans l’âme et en actes. Il est temps pour les militants soucieux de préserver le meilleur des Albo-Européens de déserter les villes et d’adopter un mode de vie différent.
Il fut un temps où l’idée de « retour à la terre » était en vogue. Le terrain fut déblayé par les contestataires de 68 partis s’installer dans le Larzac, en Lozère ou en Ardèche. Ces expériences furent pour la plupart des échecs puisque beaucoup de ces bourgeois étaient en réalité des incapables. Pourtant ces expériences inspirèrent de futures générations de gauchistes qui se débrouillèrent par la suite mieux que leurs aînés.
Notre idée du « retour à la terre » s’inspire plutôt du courant Völkisch et de son Heimatschutz, de certains mouvements de jeunesse allemands comme le Bünd des Artamanen, de l’idéologie Blut und Boden du Reichsbauernführer Walther Darré. N’oublions pas notre beau pays avec ses écrivains enracinés : Mistral, Giono, Vincenot et aussi Henri Pourrat. Ce dernier magnifia la paysannerie de son terroir du Livradois-Forez dans des ouvrages comme L’Homme à la bêche ou Le paysan français. Robert Dun demeure une source d’inspiration de premier plan du fait de son écologisme, de son racialisme et de son paganisme dionysiaque. Enfin, sur un plan plus politique, remémorons-nous le discours de Barrès sur la terre et les morts ou encore le mouvement paysan des « Chemises vertes » d’Henry Dorgères. Voilà des sources d’inspiration pour un « retour à la terre » bien de chez nous. Mais est-ce suffisant ?
En fait, le concept de « retour à la terre » ne nous convient guère. Nous lui préférons celui d’enracinement ou plutôt de ré-enracinement. Les campagnes françaises se désertifient. Lorsque le géographe Christophe Guilluy évoque une France périphérique, il n’exagère pas. Alors, plutôt que de remplir nos terroirs par des clandestins, pourquoi ne pas les remplir avec d’affreux « suprémacistes blancs » ? Contrairement à ce que pense Arthur Kemp, pas besoin de partir en Russie pour bâtir un foyer blanc ! À ce titre, un exode des Français albo-européens à l’Est engendrerait inévitablement, sur les futures générations, un métissage avec les peuples autochtones. Métissage biologique et culturel : devons-nous rappeler que les colons européens irlandais ou allemands partis en Amérique ne sont plus des Européens d’esprit ?Abandonner la terre de nos pères pour une terre « étrangère » représenterait une terrible défaite et ne doit être envisager uniquement comme ultime recours.
Néanmoins, tout le monde n’est pas apte à aller au bout d’une telle démarche, surtout si elle s’accompagne d’un changement de mode de vie radical. Mais, à l’évidence, nos paroles doivent être authentifiées par des actes comme le rappelait Dominique Venner. Notre ennemi est le Système ? Alors nous devons nous glisser dans ses fissures pour retrouver des espaces de liberté.
Nous avons conscience du parti pris de nos propositions. Cet voie ne plaira pas à tout le monde. Beaucoup préféreront « militer » au chaud au bistrot. Pour les véritables révolutionnaires, le combat continue mais loin des villes. Ce qui fut autrefois symbole de Haute-Culture a été retourné pour devenir un agent dissolvant des peuples blancs. Pour autant, ne nous méprenons pas sur l’état de la ruralité : elle est bien mal en point. Il ne faut pas l’idéaliser mais envisager sa potentialité dans le combat qui est le nôtre. Un chef français prononça un jour ces mots. « La terre, elle, ne ment pas. Elle demeure votre recours. Elle est la patrie elle-même. Un champ qui tombe en friche, c’est une portion de France qui meurt. Une jachère de nouveau emblavée, c’est une portion de France qui renaît. »
Oui, la terre ne ment pas… pour autant qu’on la traite avec respect ! Cette glèbe nourrie du sang de nos ancêtres doit être réinvestie sérieusement par la Droite radicale. Le ré-enracinement des hommes différenciés de notre camp relève de l’obligation.
Thierry Durolle
http://www.europemaxima.com/quel-avenir-pour-le-militantisme-blanc-par-thierry-durolle/
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Exclusif! Interview du DIABLE (Teaser)
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Politique & éco n°189 avec Eloïse Benhammou : La grande saignée du régime bancaire !
Olivier Pichon reçoit Eloïse Benhammou, comptable, auteur du livre “Kleptocratie française” (Editions Le Jardin des Livres).
Comment les cotisations sociales des Français sont volées par les banques avec la complicité des pouvoirs publics !1) L’affaire Kerviel : l’arbre qui cachait la forêt
– Les banques ne sont pas ce que l’opinion s’imagine
– L’utilisation de filiales et de participations croisées : opacité garantie
– Des chaînes de responsabilités délictuelles qui demeurent inconnues
– Les déficits chroniques des régimes sociaux, une aubaine pour le système bancaire
– Les comptes du RSI non validés par les commissaires aux comptes
– L’ancien directeur du RSI nommé membre de la Cour des comptes
– Vol en bande organisée ?
– Le calcul des cotisations du RSI non légal
– La CADES (CSG, RDS) 155 milliards aux banques dont 52 milliards d’intérêts !
– Un véritable système d’aspiration des ressources sociales
– A—on vu un banquier en prison ?
– Manipulations sur le Libor, la SG en cause une fois encore
– Libor, Euribor condamnés à disparaître en 2020, lourdes incertitudes sur le marché interbancaire
– CADES vers la fin de la dette annoncée comme soldée en 2024 ?2) Le système ne change pas, il s’aggrave !
– Macron élu bancaire, l’aboutissement d’une logique
– Les partis politiques sans projets réels sur les questions bancaires et financières
– La justice désarmée sur la délinquance financière
– De nouvelles fraudes à la SG et BNP via Dubaï pour créer des crédits d’impôts depuis 10 ans !
– Le système bancaire et financier administre de fait les Etats en faillite
– La dynamique de la dette broie littéralement le système politique
– S’il existe bel et bien une Europe, c’est celle des banques
– Les rigueurs de la loi s’appliquent aux lampistes et aux classes moyennes, pas aux fraudeurs institutionnels
– Mais fragilité du système bancaire et financier, un risque de nouveau Krach, problèmes de liquidité interbancaire
– Le blanchiment des 1 100 milliards du marché noir du médicament3) Les Français bons payeurs, bien notés par le “rating” international (AAA)
– Un document de l’ACOS qui gère la trésorerie des régimes généraux et autres, rédigé en anglais
– Destination : filiale anglaise de l’UBS Ubs limited : 40 milliards d’euros placés à Londres !
– La City ou l’opacité garantie
– Et pendant ce temps à Paris, procès de l’UBS
– Que fait la représentation nationale ? Aucun ne débat sur le sujet alors que c’est son cœur de “métier”
– Le travail de Stéphanie Gibaud lanceur d’alerte
– Les exilés fiscaux Cahuzac mais aussi Aznavour, Johnny…
– La société Cahuzac Conseil, toujours en fonction
– Qui dénonce ce système ? Presque personne ! La raison, le caractère répressif du système d’extorsion, le rôle perverti des huissiers de justice
– Quelle solution des agences gouvernementales, l’exemple peu éloquent de l’AMF et autres organismes publics ?
– La Commission sénatoriale et la séparation bancaireConclusion : de nouvelles exactions du système sont à venir !
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Les journalistes n’aiment pas que l’on dénonce leurs propres “fake news”