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anti-national - Page 596

  • Blocage des universités : l’UNEF veut remettre ça !

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    C’était au printemps dernier. Des « zétudiants-diants-diants » en lutte, expression consacrée, là encore, contre la réforme Parcoursup, rêvaient de rejouer 68. Entre « cours alternatifs » et leçons de choses dispensées par les cheminots en grève alternative, ils votaient « la bordélisation des examens » et saccageaient les universités occupées. Particulièrement touchées celles de Toulouse, Nanterre, Tolbiac et Montpellier.

    Il est évidemment faux de dire LES étudiants, car ces casseurs-là n’étaient qu’une poignée, comparés à la population qui fréquente en France l’enseignement supérieur, mais leur pouvoir de nuisance, ou plutôt de destruction, s’est révélé inversement proportionnel à leur représentation.

    En juin, on estimait le montant des dégradations à cinq millions d’euros. Les travaux chiffrés et entrepris, le coût a été revu à la hausse : fin août, madame Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, a annoncé une facture de sept millions d’euros. « J’aurais préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou permette des recrutements », disait-elle au micro de RTL, ajoutant : « On a connu des occupations de bâtiments, on a connu des assemblées générales, on n’avait jamais vu des gens venir casser dans les universités. »

    Casser, et sans doute aussi piller, puisqu’on apprend qu’en plus des réparations de maçonnerie, peinture, etc., il faut remplacer non seulement « des milliers de chaises » mais parfois, aussi, « tout le parc informatique ».

    Dans sa grande mansuétude, l’État annonce, par la voix de son ministre, que « le coût des réparations sera pris en charge par le ministère ». Et c’est qui, l’État ? Vous et moi, les taillables et corvéables à merci, les vaches à lait qui n’en ont plus à force d’être traites.

    Que les casseurs cassent, le contribuable paiera… c’est ça, la politique ! Alors, pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? C’est, à l’évidence, la position de l’UNEF qui, le jour de la rentrée, appelle à Nanterre – l’une des universités les plus touchées avec un million d’euros de dégâts – à renouveler les blocages du printemps dernier. « Pour nous, cette bataille n’est pas finie », annonce Victor Mendes au micro de France Info« le printemps n’était qu’un avant-goût de la mobilisation et des luttes qu’on va mener contre ce gouvernement. On exige l’inscription de toutes les personnes recalées sur Parcoursup. On pense que ce qu’on a connu, les mouvements de grève dans les universités, c’est exactement ce qu’il faut refaire cette année pour que le gouvernement recule sur toute la ligne. » Ben tiens.

    Mendes est un pseudo-étudiant de 21 ans que Les Inrocks eux-mêmes qualifient d’« enragé », c’est dire. Un activiste du NPA, un « permanent de la révolution » (sic), chevelu touffu et jean crasseux, le mégaphone vissé au creux de la main, l’écume à la bouche. C’est la figure montante de l’UNEF, où il espère sans doute se forger la carrière que des études poursuivies mais jamais rattrapées ne lui offriront pas. L’extrême gauche est encore et toujours la pouponnière des cadres du PS, quand bien même cette gauche-là est moribonde.

    Jean-François Balaudé, le président de l’université, est inquiet : « La communauté universitaire a été très éprouvée par les événements du printemps, leur durée, avec les dégradations. On ne comprendrait pas que la mobilisation prenne la forme qu’elle a prise entre avril et juillet. Je pense qu’il y a moyen de s’entendre sur ces sujets-là. »

    Personnellement, je vois bien un moyen, en effet : virer Mendes et ses épigones. Car on ne me fera pas croire que ce type-là est réellement étudiant. Encore moins, s’il y est inscrit, qu’il suit les cours et passe avec succès ses examens.

    Il faut avoir le courage de faire du ménage. C’est, d’ailleurs, ce que réclament la grande majorité des étudiants qui, eux, demandent seulement à travailler.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/blocage-des-universites-lunef-veut-remettre-ca/

  • Le discours de Viktor Orbán rentrera dans l’Histoire

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    C’est bien à un discours historique que s’est livré Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, face aux euro-députés, ce mardi 11 septembre à Strasbourg.

    Historique, en premier lieu, par les raisons qui motivaient sa présence dans l’Hémicycle européen. En effet, le Parlement devait se prononcer sur le déclenchement de l’article 7 du traité de l’Union européenne à l’égard de la Hongrie, aux motifs « de violations graves contre l’État de droit ». Auparavant, fin 2017, seule la Pologne avait fait l’objet des foudres de la Commission européenne, pour des motifs semblables. Rappelons que, surnommé « l’option nucléaire de Bruxelles », l’article 7 peut aller, si la procédure va à son terme, « jusqu’à priver le pays [concerné] de ses droits de vote dans l’UE ».

    Historique, cette intervention l’a également été en ce qu’elle se voulait une réponse claire et nette d’un État de l’Union européenne qui refuse de se plier aux injonctions d’une institution déconnectée des réalités vécues par de nombreux peuples européens. Au centre de ce procès en sorcellerie, la question migratoire. La Hongrie a, en effet, fait le choix de contrôler ses frontières. Situé aux marches de l’Union européenne, ce pays d’un peu plus de 90.000 km2 et de près de dix millions d’habitants se trouve confronté de plein fouet à des arrivées massives de migrants depuis plusieurs années. Incapables de gérer seuls ces flux de plus en plus massifs, et confrontés à des difficultés d’ordre public importantes, les Hongrois n’ont pas tardé à réagir en (re)confiant, depuis 2010, le pouvoir à Viktor Orbán, national conservateur et membre du Fidesz-Union civique hongroise.

    Historique, enfin, l’intervention de monsieur Orbán l’a été par le ton et les arguments utilisés. À aucun moment le Premier ministre hongrois n’a paru en situation d’infériorité. Bien au contraire, il a su développer un argumentaire de bon sens et dénoncer l’attitude ostracisante d’une Union européenne vis-à-vis de l’un de ses membres. Avec courage et détermination, Viktor Orbán a rappelé le passé d’un pays que l’Histoire n’a pas ménagé. Fondée à la fin du IXe siècle, la Hongrie fut à plusieurs reprises sous domination étrangère. En particulier placée sous la férule ottomane de 1541 à 1699, puis sous la tutelle des Habsbourg de 1867 à 1918, elle subit enfin l’emprise soviétique contre laquelle elle lutta les armes à la main en 1956. L’insurrection de Budapest, ou la révolution hongroise, qui dura du 23 octobre au 10 novembre 1956, fit des milliers de victimes et provoqua la fuite de leur pays de dizaines de milliers de Hongrois.

    Forte de ce passé, il est donc tout à fait compréhensible que la Hongrie de Viktor Orbán ne soit pas prête à baisser les bras face à une Union européenne technocratique et hors-sol. Bien plus : après les succès enregistrés par les forces politiques souverainistes dans de nombreux pays européens, il y a fort à parier que la Hongrie servira de modèle pour tous les peuples qui se trouvent confrontés, aujourd’hui, à des difficultés semblables.

    En votant, avec 448 voix pour, une procédure de sanction contre la Hongrie, il y a fort à parier que l’Union européenne, à la veille d’élections qui s’avéreront extrêmement importantes pour elle, aura commis une lourde erreur politique. En effet, incapable de gérer le problème migratoire, faute d’avoir su anticiper ses conséquences, l’administration bruxelloise se trouve contrainte, aujourd’hui, de recourir aux menaces de sanctions pour faire rentrer les États dans le rang. C’est oublier qu’en la matière, seuls les peuples sont souverains et qu’ils risquent fort, à leur tour, de sanctionner, l’année prochaine, les donneurs de leçons.

    Olivier Damien

    http://www.bvoltaire.fr/le-discours-de-viktor-orban-rentrera-dans-lhistoire/

  • Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    Immigration : Salvini remet à sa place le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères

    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l’immigration et “les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens”.

    Matteo Salvini ne se laisse pas démonter et répond calmement :

    Brut FR
     
    @brutofficiel

    "Merde alors !"
    En pleine réunion, le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères s’emporte face au ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini après ses propos sur l'immigration et "les jeunes Africains prenant la place de jeunes Européens"...

    https://www.lesalonbeige.fr/immigration-salvini-remet-a-sa-place-le-ministre-luxembourgeois-des-affaires-etrangeres/

  • Un journaliste de l’Express appelle à détruire une librairie de droite

    Un journaliste de l’Express appelle à détruire une librairie de droite

    6a00d83451619c69e2022ad3b0f14c200b.jpgJérôme Dupuis a publié un article dans L'Express intitulé Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin, tenue par François Bousquet, proche de Patrick Buisson et rédacteur en chef d'Éléments, la revue phare de la nouvelle droite. Le journaliste-militant termine ainsi :

    "En choisissant de s'afficher publiquement au coeur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu'ils offrent une cible de choix aux "antifas" de toutes obédiences."

    François Bousquet lui a écrit une lettre ouverte :

    "Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.

    Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !

    Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !

    Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !

    Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint: « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !

    Dupuis déclenche les menaces des « antifas »

    Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »

    Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !

    Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste."

    https://www.lesalonbeige.fr/un-journaliste-de-lexpress-appelle-a-detruire-une-librairie-de-droite/

  • Algérie : la reconnaissance des crimes contre l'humanité perpétrés en 1962 par le FLN avec la complicité du gouvernement français s'impose

    6a00d83451619c69e2022ad3b0d744200b-250wi.jpgCommuniqué de l'Agrif :

    "Emmanuel Macron a donc décidé d’imposer à la France une nouvelle repentance par la reconnaissance de l’utilisation de la torture par l’armée française pendant la guerre d’Algérie.

    Il entend notamment reconnaître la responsabilité de notre armée dans l’élimination de Maurice Audin, militant communiste et actif collaborateur du terrorisme du FLN.

    Ceci va évidemment plaire à la nomenklatura toujours régnante de ce FLN responsable depuis 1962 de la stagnation de l’Algérie dans la misère et dans la privation des libertés.

    Mais Emmanuel Macron semble vouloir ignorer toujours l’abomination des immenses crimes contre l’humanité perpétrés en juillet 1962 à Oran où furent notamment enlevées, pour d’atroces destinations et horribles fins de vie, des centaines de femmes françaises de toutes origines, chrétiennes, musulmanes, juives.

    Et simultanément se déroulaient à Oran aussi des massacres des hommes, d’une indicible cruauté alors que l’armée française recevait du général Katz l’ordre impérieux exigé par le général de Gaulle de ne pas intervenir, de ne pas porter assistance à populations en danger de mort par tous les raffinements de la cruauté dont était capable la soldatesque FLN. Et il en était ainsi dans toute l’Algérie où furent massacrés des dizaines de milliers de fidèles harkis, selon les lieux enterrés vivants, brûlés vifs, dépecés, émasculés, énucléés.

    Le gouvernement français dans son ensemble et le général Katz, chef de l’armée française à Oran, ont ainsi délibérément collaboré avec les responsables des pires crimes contre l’humanité du FLN. Ils se sont donc rendus eux-mêmes complices de ces crimes contre l’humanité de milliers de leurs compatriotes.

    Macron fait d’abord porter sa sollicitude mémorielle pour des victimes de l’armée française en guerre contre le terrorisme FLN.

    On attend maintenant ce qu’il va faire pour la reconnaissance conjointe par les gouvernements français et algérien des crimes contre l’humanité dont l’État français, sous la férule du général de Gaulle, s’est rendu coupable en 1962.

    Lors de la prochaine journée d’Amitié Française le 29 septembre à Paris, nous proclamerons solennellement l’appel à la reconnaissance par l’État français de sa responsabilité d’autant plus lourde dans ces crimes contre l’humanité qu’il avait tous les moyens militaires de les empêcher."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Procès Méric : les comptes-rendus publiés dans Présent

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    Chaque jour vous pouvez lire dans Présent le compte-rendu du "procès Méric" grâce aux articles d'Aristide Leucate. Après le premier article en début de semaine dernière cliquez ici,  les trois jours suivants cliquez là et les deux de cette semaine. Verdict ce vendredi...

    5e jour : Recherche poing américain contre 20 ans de réclusion

    A l’issue de la première semaine du procès d’Esteban Morillo, de Samuel Dufour et d’Alexandre Eyraud, tous trois impliqués dans la tragique bagarre de rue du 5 juin 2013 ayant entraîné la mort de Clément Méric, alors membre de l’Action antifasciste Paris-Banlieue, non seulement la vérité judiciaire n’est pas apparue en pleine lumière, mais encore a semblé être enterrée sous de larges pelletées de témoignages fragiles ou contradictoires, la personnalité de la victime apparaissant même comme beaucoup plus clivante que ce qu’on a pu claironner à l’époque de l’accident.

    On se rend compte aussi que trop d’expertise tue l’expertise, le rôle du « sachant » étant, comme toujours dans ce type de dossier où il y a eu mort d’homme, déterminant, sinon décisif, pour faire éclater cette vérité que chacun, juges, procureurs et avocats, à son corps défendant, cherche à arranger au mieux des intérêts qu’il défend ou représente. Ainsi, les deux neurochirurgiens appelés à la barre ce lundi 10 septembre, ont ajouté de l’imprécision quant à l’utilisation d’un coup de poing américain, achevant d’ensevelir le dossier sous un magma d’incertitudes.

    Lors des interrogatoires de Eyraud et Dufour, on comprend rapidement la stratégie de la cour d’assises. Le fameux poing américain refait surface, de façon lancinante. Ainsi la présidente, Xavière Siméoni, se fait-elle intrusive en demandant à l’ancienne compagne de Morillo pourquoi elle détient deux poings américains (dont, vraisemblablement un sex-toy) chez elle : « c’est une arme, vous savez », insiste Siméoni. Même topo avec Alexandre Eyraud auquel il est demandé de se justifier pour avoir fait tatouer un poing américain sur son bras.

    Il est manifeste, à présent, que le doute s’instillant dans les moindres interstices d’un dossier de plus en plus fragilisé (qui pourrait déboucher, horresco referens !sur l’acquittement de Morillo et Dufour, celui d’Eyraud étant assez probable), l’on cherche alors à couler les accusés par le fond en les affublant de ce poing américain fantomatique dont la présence démontrerait la préméditation – donc la volonté, de la part des accusés, d’en finir, y compris en causant des blessures pouvant s’avérer mortelles. La présidente du tribunal montre des signes de fébrilité, sentant que ce procès qui ne devait être qu’une formalité couronnant une honorable fin de carrière, est en train de se transformer en farce. Même Me Tubiana, conseil d’un « antifa », en arrive à perdre son contrôle.

    On l’aura compris, ce procès nous réserve quelques surprises, d’autant que Serge Ayoub, dont le nom est revenu souvent, durant les audiences, a fait savoir qu’il déposerait à la barre.

    6e jour : Serge Ayoub (photo ci-dessus - NDLR) assure le spectacle

    Il y avait foule ce matin du 11 septembre, devant l’entrée de la salle Georges Vedel où se tient, depuis la semaine dernière, le procès d’Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, comparaissant pour leur implication meurtrière dans la mort de « l’antifa » Clément Méric, le 5 juin 2013. L’annonce, sur Twitter, par l’intéressé lui-même, du témoignage de Serge Ayoub, n’y est pas pour rien. La mezzanine des journalistes est bondée, la chaleur y est rapidement intenable. Depuis toujours, la Justice est un spectacle…

    C’est Esteban Morillo, vêtu sombrement comme pour porter le deuil, qui ouvre la matinée et narre, par le menu, les faits de cette journée fatale de juin. A l’époque, il confie aux enquêteurs sa dilection pour les poings américains, ce qui ne plaide pas, aujourd’hui, en sa faveur. La présidente du tribunal, Xavière Siméoni, y voit l’opportunité de prendre une revanche pour faire basculer le procès du côté de la victime et faire changer le doute de camp. Elle s’engouffre dans la brèche, espérant même faire craquer l’accusé, visiblement très ému et fortement éprouvé par le feu roulant des questions du magistrat, des avocats de la partie civile et de l’avocat général, chacun s’évertuant à le pousser dans le retranchement de ses possibles contradictions. Morillo finira par lâcher un « je regrette » empli de sanglots.

    La question du poing américain revenant inlassablement sur le tapis, Morillo doit à son avocat de l’avoir magistralement écartée sur la simple évidence que, ce 5 juin, son client se rendant initialement, en jean et baskets, chez sa belle-mère pour y dîner, ne pouvait se pointer chez elle avec une telle arme. Mais, depuis le début de ce procès, on semble rétif à toute évidence…

    Quand vient l’audition de Serge Ayoub, la tension, palpable durant l’interrogatoire serré de Morillo, devient proprement électrique, l’ancien leader solidariste, en chemise noire, ne se laissant nullement impressionner par la solennité judiciaire et encore moins par la présidente de la Cour. Ayoub a incontestablement du charisme, un indéniable talent oratoire et en impose, tant par la voix, que par le physique. Ses propos qualifiant Clément Méric de « combattant » politique font pâlir les journalistes qui m’entourent – on ne voit pas le public qui se situe en dessous de nous. A la sortie de l’audience, nous entendons des cris. Nous apprendrons, quelques minutes plus tard, que Serge Ayoub été exfiltré par les forces de l’ordre afin d’échapper à la vindicte d’un comité d’antifas particulièrement excités.

    Il reste trois jours avant la fin du procès. Le moins que l’on puisse dire est que la vérité ne se sera point montrée sous ses atours les plus éclatants mais, au contraire, se sera rendue toujours plus insaisissable, se nichant, à plaisir, dans le clair-obscur de la fragilité des témoignages humains. Ayoub aura fait diversion, quand Morillo aura plaidé, en vain, le repentir. Une journée pour rien ?

    Le site de Présent cliquez ici

    Commentaire de Vincent Vauclin (la Dissidence française) :

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  • Le cas hongrois, un révélateur

    europe-des-nations-276x300.jpgBruno Gollnisch évoquait dans son tout récent entretien enregistré le 12 septembre au Parlement européen de Strasbourg  les débats autour du cas du national-conservateur Viktor Orban. En l’espèce la volonté des progressistes européistes de mettre au ban la Hongrie et les Hongrois, jugés coupables de déviances idéologiques car accordant massivement leurs suffrages à M.  Orban et à son parti Fidesz. Les députés étaient amenés à se prononcer sur le rapport de l’écolo-gauchiste néerlandaise Judith Sargentini (groupe GUE/NGL) visant à déclencher l’article 7 du Traité sur l’Union européenne, contre la nation  des Magyars.  Celui-ci prévoit  des sanctions contre un pays en cas de manquements aux valeurs de l’Union européenne, notamment une suspension du droit de vote du pays visé au sein du Conseil européen qui rassemble chefs d’Etat et de gouvernement des Etats-membres de l’UE.

    Les eurocrates n’ont pas ménagé leur soutien au rapport Sargentini,  tout à leur volonté d’écarter , de museler, de sanctionner les résistants à la doxa bruxelloise. En juillet 2017, Mme Sargentini, avait été désignée rapporteur du Parlement européen sur le problème hongrois afin de  proposer les mesures à prendre:  « L’Union européenne disait-elle, doit faire plus que critiquer les agissements d’Orban. Le gouvernement hongrois semble déterminé à mener une chasse aux sorcières en s’en prenant à tout ce qui permet de faire fonctionner une démocratie saine et respectueuse de l’État de droit (sic). Orban ne cesse d’aller à l’encontre des normes et valeurs de l’UE. Quand un pays n’est plus disposé à assumer nos valeurs communes, l’étape logique est de lui retirer son droit de vote. La Hongrie ne peut être autorisée à bloquer les réponses communes aux problèmes de notre Union. Les agissements d’Orban ont provoqué à maintes reprises de virulents débats en Europe. Mais l’action n’a jamais suivi. Vu que les États membres se refusent de le rappeler à l’ordre, il incombe au Parlement européen de le faire... »

    Trois jours avant le vote de ce mercredi,  un article publié sur Boulevard Voltaire évoquait très justement  la rapport Sargentini comme « un gloubi-boulga en forme de réquisitoire » et rappelait que Judith Sargentini  était  «membre, au Parlement européen, de la délégation pour les relations avec l’Afrique du Sud.» « Forte de ses connaissances linguistiques et de son expertise tatillonne en matière de droits de l’homme, on attend donc avec impatience ses condamnations indignées des velléités d’expropriations du gouvernement sud-africain sur des critères d’appartenance ethnique. À quand un rapport Sargentini sur l’Afrique du Sud ?». Mais vous l’aurez compris, apparemment  le sanglant chaos sud-africain   intéresse moins les droits-de-l’hommistes professionnels que la volonté du peuple hongrois de s’affranchir des diktats de la Commission  et des menées du grand européen  Soros.

    Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker a répété qu’il jugeait que la présence du parti  Fidesz  au sein du groupe de droite pro bruxellois   PPE était «  un problème ». Le premier vice-président de la commission, Frans Timmermans ne s’est pas contenté  de traiter M.  Orban de «lâche. ». Il a lui aussi  menacé la Hongrie de sanctions, précisant que la Commission n’hésiterait pas s’il le fallait à prendre « des mesures (de rétorsion) supplémentaires. »

     Déjà,  en février de l’année dernière, M. Timmermans  conspuait  les pays récalcitrants à honorer leurs engagements en matière d’accueil des centaines de milliers d’ immigrés rebaptisés migrants. Pareillement, il y a trois ans, tout à sa volonté de culpabiliser les Européens pour mieux leur faire admettre sans broncher l’immigration massive, il avait organisé le premier colloque de la Commission européenne « pour combattre l’antisémitisme et la haine contre les musulmans. »

    Ainsi, mercredi, sur 693 votants (57 députés étaient absents), 448 ont voté pour la rapport Sargentini (69% des voix) , 197 contre, 48 se sont abstenus. Un  recours juridique a été déposé par la Hongrie pour comptabiliser lesdites abstentions dans le vote final, puisque cela ferait chuter les votes en faveur du rapport sous la barre des deux tiers (65%)… Ce rapport a donc été adopté grâce au  soutien d’une grosse  partie des députés dits de droite du Parti Populaire Européen (PPE) dont le président, le  conservateur allemand Manfred Weber (membre du CSU)   avait précisé qu’il voterait en faveur du déclenchement de l’article 7 contre la Hongrie. M Weber a expliqué notamment   dans la presse son intention de punir la Hongrie du fait de son inquiétude  devant un   rapprochement sur le plan européen  entre droite et extrême-droite citant le cas du dialogue qui s’est noué récemment sur les questions migratoires entre Viktor Orban et le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini…

    Bien évidemment  la totalité des 35 députés de huit nationalités différentes  du groupe ENL co-présidé par Nicolas Bay, notamment  nos camarades italiens de la Ligue, Autrichiens du FPÖ, Néerlandais du PVV…,  ont voté comme un seul homme contre ce rapport. Car comme l’a affirmé Nicolas Bay, « à quelques mois des élections européennes, face à Merkel et Macron qui veulent toujours plus d’immigration et toujours plus de fédéralisme,  Viktor Orban et  Matteo Salvini sont les vrais défenseurs des valeurs de l’Europe, incarnent    les fers de lance d’une autre Europe, celle des nations ! »

    Cette unanimité ne s’est pas retrouvée au sein groupe antifédéraliste de droite   ECR, dont font partie les  élus  polonais du  PiS, parti actuellement  au  pouvoir à Varsovie qui campe une ligne très proche de celle de M. Orban;  ni même au sein du groupe souverainiste  EFDD de Nigel Farage, du fait du vote en faveur dudit rapport des  élus italiens du Mouvement 5 étoiles,  une  formation pourtant  alliée  à la Ligue  dans la coalition gouvernementale  italienne.  De la même façon et contrairement nous l’avons vu  au vote de leurs partenaires  gouvernementaux du FPÖ, les conservateurs de l’ÖVP, parti du chancelier autrichien Sebastian Kurz,  dont  les élus européens siègent  au sein du PPE,  ont apporté leur soutien à cette mise au ban de la Hongrie.  Othmar Karas, le chef de la délégation autrichienne de l’ÖVP,  membre  du bureau du PPE,  s’est prononcé  pour  l’exclusion du Fidesz du PPE et a déclaré sans ambages : «Notre Europe est celle de Juncker, pas celle d’Orban. » M. Karas devra expliquer cette prise de position  à ses  électeurs, bon courage…

    M. Orban était à vrai dire sans illusion: il avait annoncé la veille que la consigne de sanction contre  la Hongrie avait été décidée par Angela Merkel depuis Berlin… une voix qui compte à Vienne. Dans les quelques minutes de temps de parole qui ont été accordées dans l’hémicycle au Premier ministre hongrois, celui-ci  n’a pas mâché des mots. Il a dénoncé les pulsions liberticides des progressistes bruxellois contre une nation qui fut déjà à la pointe de la résistance au communisme soviétique. Il a affirmé que l’éjection des députés du Fidesz du groupe PPE accélérera la submersion migratoire, puisque le PPE accepte de de « se laisser dicter sa conduite par les socialistes et les libéraux . »

    Il a noté que le conservatisme chrétien des Hongrois, leur défense des valeurs traditionnelles, de la famille, de leur identité nationale était en effet en porte-à-faux avec l’idéologie hors-sol, sans-frontiériste, portée par d’autres mais que l’UE devait admettre la pluralité de sensibilités. Il s’est dit déterminé   à ne pas plier devant les oukases de la bien-pensance, a rappelé que c’est de bon droit qu’il s’est opposé aux menées de George Soros. Bref, at-il dit, « nous continuerons à défendre nos frontières !  C’est la première fois qu’une communauté (l’UE, NDLR) attaque les gardiens de ses propres frontières. Ce pays (la Hongrie, NDLR) ne deviendra pas un pays de migrants ! » « Je n’accepterai pas que les forces pro-immigration nous menacent, fassent un chantage et calomnient la Hongrie sur la base de fausses accusations » a-t-il assuré.

    Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères n’a pu hélas que constater à l’issue de ce vote que  « la décision (actée par le vote de la majorité  des députés européens, NDLR)  n’est rien de moins qu’une petite vengeance des politiciens pro-immigration contre la Hongrie. »

    Notons pour conclure que ce vote a révélé une nouvelle fois les failles qui traversent le parti LR, tiraillé entre des tendances totalement contradictoires. Ainsi, les 16 députés républicains affiliés au PPE n’ont pas brillé par leur cohésion.  Deux étaient (opportunément?) absents,  5 ont voté pour le rapport Sargentini, trois seulement ont voté contre, dont Nadine Morano et  le chef de la délégation française du PPE, Franck Proust. Signe de ce malaise  six LR (Michèle Alliot-Marie, Arnaud Danjean, Rachida Dati, Geoffroy Didier et Brice Hortefeux…),   se sont même  réfugiés dans l’abstention, jugeant urgent de ne surtout pas choisir. Avec une opposition pareille, M. Macron n’aurait  pas trop de souci à se faire…

    https://gollnisch.com/2018/09/14/le-cas-hongrois-un-revelateur/

  • Société & Insécurité • Xavier Raufer : « Reprendre le contrôle des quartiers »

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    Xavier Raufer est un essayiste, expert en questions de criminalité. Il a publié des ouvrages consacrés à la criminalité, au terrorisme et à l'insécurité urbaine.

    Il participe régulièrement à diverses publications de presse ou émissions télévisées.

    On écoutera avec intérêt la vidéo qui suit, où, interrogé par Boulevard Voltaire, il analyse avec réalisme, lucidité et expertise, la situation et les conditions d'une reprise de contrôle de ce qu'on nomme pudiquement les quartiers.  LFAR  

      La chaîne officielle de Xavier Raufer,

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/08/societe-insecurite-6083163.html

  • Immigration : pour le dalaï-lama, l’Europe appartient aux Européens

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    « L’Europe appartient aux Européens », a déclaré le dalaï-lama, mercredi, en Suède, ajoutant que, s’il faut aider « un réfugié dont la vie est réellement en danger », il est souhaitable que les réfugiés, à terme, retournent chez eux « pour reconstruire leur propre pays ».

    Dans la bouche de quelqu’un d’autre, ces propos auraient suscité l’indignation. Mais ils ont été tenus par le chef spirituel du bouddhisme tibétain, lui même exilé, prix Nobel de la paix en 1989. Tout au plus y verra-t-on des signes de gâtisme.

    Pourtant, c’est un récidiviste. Déjà, en 2016, dans un entretien au quotidien allemand FAZ, il avait évoqué la crise migratoire en ces termes : « Quand nous regardons le visage de chaque réfugié, surtout ceux des enfants et des femmes, nous ressentons leur souffrance, et un être humain qui a de meilleures conditions de vie a la responsabilité de les aider. Mais, d’un autre côté, il y en a trop à présent ». Il précisait que « l’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne ».

    Ces paroles ne devraient-elles pas inspirer nos gouvernants ? Encore faut-il qu’ils se lavent de leurs préjugés, ce qui n’est pas une mince tâche. Tout homme peut être sensible à la situation des réfugiés qui ont fui leur terre parce que leur vie y était en danger et demandent l’asile dans un pays européen. Mais chacun sait que les réfugiés politiques sont minoritaires dans le flux migratoire que l’Europe connaît depuis plusieurs années.

    L’Europe n’a pas vocation à accueillir le monde entier. Ceux qui y sont systématiquement favorables font preuve d’une grande naïveté ou d’un angélisme coupable : ils se donnent souvent bonne conscience en ouvrant les bras à tous les migrants et en oubliant leurs propres concitoyens dans le besoin. Mais il existe aussi des immigrationnistes qui y trouvent leur compte, soit qu’ils espèrent trouver une main-d’œuvre bon marché, soit – et ce n’est pas contradictoire – qu’ils considèrent que la nation est un modèle dépassé et que l’avenir réside dans le multiculturalisme.

    Quand Macron lance à Mélenchon « On a des confrontations politiques, mais ce n’est pas mon ennemi », il ne signifie pas seulement que son principal adversaire est le Rassemblement national. Ils entretiennent aussi ensemble une forme d’internationalisme : l’admirateur de Castro et de Chávez n’a jamais rompu avec son passé trotskiste et notre Président veut mettre la France au service du mondialisme.

    Le dalaï-lama a raison de rappeler que les pays européens ne doivent pas se laisser dénaturer par un excès d’immigration et que les immigrés doivent retourner chez eux pour reconstruire leur pays. Ce qui n’empêche pas la solidarité de s’exprimer. Le rôle des États européens – et de la France, en particulier – n’est pas de procéder entre eux à une répartition des migrants (en jetant l’opprobre sur les récalcitrants comme Viktor Orbán, Matteo Salvini ou Marine Le Pen), mais de mettre en œuvre une politique active d’aide au développement dans les pays d’origine.

    Oui, l’Europe appartient aux Européens, l’Allemagne à l’Allemagne et la France à la France. En renonçant à ces évidences, les dirigeants concernés, non seulement affaiblissent l’Europe qu’ils prétendent construire, mais leur propre pays auquel ils ne croient plus. Mais que peut-on attendre d’un Président qui s’apprête à reconnaître que l’État français a failli en permettant le recours à la torture lors de la guerre d’Algérie, alors qu’il occulte le terrorisme perpétré par le FLN ?

    Philippe Kerlouan

    http://www.bvoltaire.fr/immigration-pour-le-dalai-lama-leurope-appartient-aux-europeens/

  • Pendant que les plumitifs de la presse du Système s'évertuent à vouloir faire condamner Estéban et ses camarades, les nervis antifascistes veulent faire régner la terreur dans le Quartier Latin et s'attaquent à la Nouvelle Librairie...

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    Source de l'article suivant : Breizh info cliquez ici

    Nous avions évoqué l’ouverture récente, à Paris, de la Nouvelle Librairie, librairie non conformiste, dirigée par François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments.

    Dans la foulée d’un article plutôt à charge du journaliste Jérôme Dupuis pour L’Express, intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du quartier latin », cette dernière a connu des dégradations de sa devanture, et un employé a été menacé le lendemain, au sein même de la librairie. Une plainte a été déposée.

    Un article qui – prémonition ? – se concluait ainsi : « En choisissant de s’afficher publiquement au cœur du Quartier latin, François Bousquet et ses quatre associés sont bien conscients qu’ils offrent une cible de choix aux « antifas » de toutes obédiences. Une nuit de décembre 2013, la librairie Facta, située rue de Clichy, avait subi une attaque d’un genre particulier : des individus avaient brisé la vitre et aspergé de peinture rouge des centaines de livres avec un pistolet compresseur. La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? Le Quartier latin en a vu d’autres. Et le sanglier gaulois veille. »

    Sur le blog de la revue Éléments, François Bousquet n’a pas tardé à réagir, dans une lettre à Jérôme Dupuis que nous reproduisons ci-dessous :

    Sous la plume de Jérôme Dupuis, Lèchepress a fait paraître un article contre la Nouvelle Librairie intitulé « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Sa conclusion se lit comme une menace : la Nouvelle Librairie offre une « cible de choix aux antifas ». Dès le lendemain, un groupe d’individus proféraient des menaces dans la librairie même. Retour sur une opération de manipulation.

    Comme disait Georges Darien, vous faites un sale métier, journaliste, mais vous avez une excuse : vous le faites vraiment, mais alors vraiment salement. J’ai accepté de vous rencontrer sur la recommandation d’un ami commun et de vous ouvrir les portes de la Nouvelle Librairie. À la suite de quoi nous avons échangé une heure trente. J’ai eu tout le temps de vous expliquer en détail la nature de notre projet, nos ambitions, la ligne politique qui est la nôtre.

    Ouvrir, s’ouvrir aux paroles dissidentes, réfractaires, transversales, contre la Sainte-Alliance libérale-libertaire. Extrême droite !

    Je vous ai rappelé que, chez nous, beaucoup lisent les livres de Jean-Claude Michéa ; d’autres, comme moi, ceux de Pasolini. Extrême droite !

    Je vous ai précisé que la présence de Georges Valois, qui a payé de sa vie ses engagements (mort en déportation à Bergen-Belsen, en 1945) et aura passé toute sa vie militante et intellectuelle à unir gauche conservatrice et droite révolutionnaire, nous inspirait. Extrême droite !

    Je sais bien que tous les chemins mènent au point Godwin – Hitler, l’extrême droite –, mais avec vous on n’a pas le temps de s’asseoir qu’il est déjà atteint : « Une librairie d’extrême droite à l’assaut du Quartier latin ». Poum !

    Dupuis déclenche les menaces des « antifas »

    Vous n’êtes pas un bon enquêteur, mais vous êtes un bon indic de la police de la pensée. La conclusion de votre article le montre : « La proximité immédiate du Sénat, avec ses policiers et ses caméras, dissuadera-t-elle des activistes de vandaliser la librairie de la rue de Médicis ? »

    Les « antifas », qui sont les chiens de garde du Système – sans quoi ils ne bénéficieraient pas d’une telle impunité – n’en attendaient pas plus pour se déchaîner. Vous les connaissez bien : ce sont des gens comme vous qui les ont dressés à la manière des chiens de Pavlov. Ils salivent à l’évocation des mêmes mots « fasciste », « extrême droite », etc. Rabattre, comme dans une chasse à l’homme, la meute des « antifas » sur la proie. Cela s’appelle dans les écoles de journalisme la dé-on-to-lo-gie. J’y vois pour ce qui me concerne une « incitation à la violence ». Et un panneau devant notre librairie: « À abattre » !

    Et vous avez réussi au-delà de toute mesure. Dans la nuit même de la publication de votre article, des dégradations contre la devanture de la librairie ont eu lieu ; le lendemain, des menaces physiques à l’intérieur même de la librairie. Elles nous ont conduits à déposer plainte. Souhaitons que nous en restions là, sans cela votre pusillanimité aura été funeste.

    François Bousquet

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    Annonce parue sur Synthèse nationale en juillet lors de l'ouverture de la Nouvelle Librairie