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anti-national - Page 596

  • Richard Ferrand vous demande de choisir : l’Europe de Macron et Merkel ou celle d’Orban et Salvini ?

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    Richard Ferrand, président du groupe LREM à l’Assemblée nationale, considère les prochaines élections européennes comme un choix entre deux visions opposées de l’Europe, celle de Macron, Merkel et Sanchez ou celle d’Orban et Salvini.

    « Donc au fond, les Françaises et les Français ont le choix entre l’Europe que porte le président Emmanuel Macron et l’Europe d’Orban, Salvini et compagnie. Au fond c’est Macron, Merkel, et Sanchez en Espagne si je résume, c’est-à-dire ceux qui se disent que nous avons un avenir européen, que ce soit la gestion de l’immigration, sur la politique de défense, sur les convergences fiscales et sociales, sur la capacité de recréer une Europe de puissance, sur tous les enjeux d’éducation avec Erasmus, la recherche etc, ou ceux qui disent non, il faut se recroqueviller sur soi parce que tout seul on va y arriver mieux », a-t-il déclaré dimanche.

    A résumer ainsi l’enjeu des élections européennes, Richard Ferrand risque bien de se prendre une sérieuse claque électorale.

    http://www.medias-presse.info/richard-ferrand-vous-demande-de-choisir-leurope-de-macron-et-merkel-ou-celle-dorban-et-salvini/97059/

  • Avortement : on ne peut pas forcer un médecin à supprimer la vie

    Les médecins pro-vie seront-ils obligés de disséquer des petits d'hommes dans le  sein de leur mère ?

    "Depuis janvier 2018, le Centre le centre hospitalier du Bailleul de la Flèche ne pratique plus d’interventions volontaires de grossesse.

    La sénatrice socialiste de la Sarthe, Nadine Grelet-Certenais, a jugé « intolérable que les femmes ne puissent pas exercer leur droit essentiel parce que des médecins, au mépris de l’accès aux soins, font valoir des réticences d’ordre personnel ou éthique ». Interpelée, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, « a promis un retour à la normale pour septembre ».

    Cependant, la réaction de la sénatrice a suscité une prise de position du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) qui, dans sa réponse, souligne que « la réalisation de l’avortement n’est pas un acte de soins ordinaire » et qu’elle « nécessite des médecins à qui la loi reconnaît le droit d’avoir une liberté de conscience »Et le syndicat juge « intolérable » que cette liberté ne soit pas reconnue par la sénatrice : « Prétendre que les médecins ont le mépris de l’accès aux soins, alors qu’ils sont au contact direct avec la souffrance de leurs patientes, c’est ne pas connaître leur vie ».

    Les gynécologues s’inquiètent des récentes remises en question de la clause de conscience spécifique liée à l’avortement : tout d’abord au cours des discussions sur la loi Santé de 2016, « dont plusieurs articles concernaient l’IVG », ensuite début 2017, quand le Haut Conseil à l'égalité a aussi réclamé sa suppression. Or pour le Dr de Rochambeau, qui regrette la disparition du délai de réflexion obligatoire et la suppression de la notion de détresse,« retirer la clause de conscience dans le cadre de l’IVG, c’est contraindre les médecins à en faire ». Il ajoute qu’« on ne peut pas forcer [un médecin] à supprimer la vie »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Migrations et réalité démographique de l’Afrique

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    7,6 enfants par femme, 13,6 par homme.

    Ces chiffres ne sortent pas du chapeau d’un prestidigitateur, mais d’une étude de l’INED (Institut national des études démographiques) publiée le 18 octobre 2017. Il s’agit du taux de fécondité au Niger, l’écart hommes/femmes s’expliquant par la différence d’âge entre époux et la polygamie, dixit le rapport. Le Niger est le champion du monde de la fécondité, sa population devrait passer de 21,5 millions actuellement à 55 millions en 2050 !

    Selon les critères de la Banque mondiale, le Niger fait partie des dix pays les plus pauvres du monde avec un revenu par habitant de 360 euros par an.

    Prenons un peu de recul avec deux chiffres.

    284,9 millions d’habitants en 1960, 1,25 milliard en 2017.
    C’est la population de l’Afrique, dont 40 % est âgée de 0 à 14 ans et 19 % de 15 à 24 ans. En 2018, 418,8 millions de personnes y vivent dans des conditions d’extrême pauvreté, soit le tiers de la population.
    Comment alors, avec de tels chiffres, s’étonner de la « pression migratoire » ?

    Il est clair que tant que les États africains n’auront pas mis en place des politiques de planning familial efficaces, notamment par l’éducation des femmes à la contraception, on voit mal comment limiter les flux massifs de populations voulant légitimement fuir une misère inévitable.

    Ouvrons les yeux !

    Le Rwanda a réussi à le faire puisque son taux de fécondité est passé de 8,2 enfants à 4 entre 1980 et 2015.

    Et il est temps de relancer très énergiquement le développement économique de ce continent qui, en 2007, comptait 60 % des terres arables non exploitées dans le monde. Un continent qui a tout pour réussir et qui, ne l’oublions pas, est le berceau de l’humanité. C’est là qu’est né l’Homo sapiens ! Sapiens, cela veut dire « sage ». Aurons-nous la sagesse de traiter le problème à sa source au lieu d’en subir les effets, alors même que ces effets sont parfaitement connus ?

    Tout l’enjeu est là, à moins que ce ne soit volontaire. Mais c’est une autre histoire.

    Patrick Robert

    http://www.bvoltaire.fr/migrations-et-realite-demographique-de-lafrique/

  • La mise en place d’un islam de France : une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics

    6a00d83451619c69e2022ad3663205200c-200wi.jpgL'abbé Michel Viot revient sur le projet gouvernemental concernant l'organisation de l’islam de France :

    "[...] Je pense, et je crois ne pas être le seul, qu’il va s’appuyer sur les idées développées par Monsieur Hakim El Karoui dans son livre L’islam, une religion française (Editions Gallimard-Le Débat, décembre 2017). Ce livre est important (il a été précédé par une étude publiée par l’Institut Montaigne), parce qu’il est fort intelligemment présenté et aborde pratiquement tous les points difficiles de l’entreprise. Mais des flous et des obscurités demeurent, et même ce qui peut apparaître comme des dissimulations. Pourquoi, par exemple, laisser entendre que ce serait la seule lutte contre l’islamisme, à partir de 2015, qui aurait motivé son engagement dans la cité comme musulman alors que Monsieur El Karoui dirigeait dès 2010-11 – et c’était parfaitement son droit – un établissement musulman culturel et cultuel (l’ICI de Paris). S’agissait-il alors de lutter contre l’islamisme ? C’est certes à la limite du procès d’intention fait à l’auteur ; je l’assume parce que je crois simplement que ce qu’il propose peut avoir, entre autres, de très graves conséquences sur la paix publique. Pire, il est permis de se poser la question, à la lecture de son livre, si cette mise en place d’un islam de France ne va pas en fait consister en une vaste entreprise d’islamisation de la France à fonds publics.

    Je dirige depuis deux ans une émission mensuelle sur Radio Courtoisie : Le libre journal de lumière et d’espérance. Mon émission de rentrée se tiendra le dimanche 2 septembre en direct de 12 h à 13 h 30, avec pour titre « Islam de France, l’heure de vérité ». Nous y discuterons de « l’islam de France », et essaierons de montrer quelles sont les conséquences de sa mise en place et structuration pour tous les Français.

    J’aurais souhaité la présence de Monsieur El Karoui. Elle ne sera apparemment pas possible, et s’il doit en être ainsi, je le regrette. Mais le sujet sera quand même traité. Accompagné d‘Alain Wagner (de l’International Civil Liberties Alliance), mon ami et collaborateur Odon Lafontaine, auteur du Grand secret de l’islam sera présent. Il fait partie de ceux qui dans le sillage du P. Edouard-Marie Gallez étudient l’islam avec sérieux, avec la même exigence de vérité que pour tout ce qui concerne le christianisme. L’esprit critique n’est point incompatible avec celui de foi dans la tradition catholique. Nous avons donc des questions précises à poser, tant à partir de textes religieux que de faits historiques incontestables. Ce qui se produit par exemple quand l’islam rencontre la modernité. Les siècles qui précèdent le nôtre sont riches d’exemples à ce sujet. Ils seront évoqués au cours de cette émission, avec d’autres considérations, tirées du livre de Monsieur El Karoui que nous commenterons. Je me permets de rappeler à ce propos qu’Odon Lafontaine et moi-même avons écrit La Laïcité, mère porteuse de l’islam ?(éditions Saint Léger-Les Unpertinents) qui traite ce sujet au fond. J’y renvois les lecteurs pour préparer l’émission."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Italie – Des migrants entame une grève de la faim. La réponse cinglante de Salvini

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    150 « migrants » embarqués sur le bateau des gardes-côtes italiens, le Diciotti, ont l’interdiction de débarquer dans le port de Catane en Sicile. Le gouvernement italien n’a vraiment pas l’intention de continuer à recueillir, comme par le passé, tous les clandestins qui décident de venir en Europe par la Méditerranée.

    Le vice-président du Conseil italien, Luigi Di Maio, avait donné jusqu’au 24 août à Bruxelles pour trouver une solution sur la répartition des migrants bloqués sur le navire italien, menaçant de réduire les versements de l’Italie à l’UE. Mais pour l’instant les technocrates de Bruxelles font la sourde oreille, peut-être dans l’espoir que l’Italie baissera les bras. Ce qui ne semble visiblement pas le cas : le gouvernement italien tient bon dans ce bras de fer avec les instances européennes et contre leur folle politique immigrationniste.

    « L’Italie est obligée de prendre acte que l’Europe a perdu aujourd’hui une bonne occasion » de montrer son attachement aux « principes de solidarité et responsabilité » qu’elle cite toujours comme étant des « valeurs fondamentales », a déclaré sur Facebook le chef du gouvernement italien, Giuseppe Conte.

    Depuis hier matin, certains de ces aspirants à l’Eldorado européen retenus à bord duDiciotti ont donc décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre cette interdiction de débarquer. Ils ont refusé, paraît-il de prendre leur petit déjeuner.

    La réponse que Matteo Salvini leur a faite devrait faire réfléchir tous les biens-pensants radicaux-chic et bobos gauche-caviar :

    « En Italie, 5 millions de personnes, dont 1,2 million d’enfants, vivent en situation de pauvreté absolue et font la grève de la faim tous les jours, dans le silence des journalistes et des bien-pensants. Pour moi, les Italiens viennent en premier, puis le reste du monde. Un juge voudrait-il enquêter sur eux ou m’arrêter pour cela ?  Aucun problème. Je l’attends.»

    Et toc !

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/italie-des-migrants-entame-une-greve-de-la-faim-la-reponse-cinglante-de-salvini/96978/

  • Au-delà des affaires, la question institutionnelle.

    L'affaire Benalla a largement empoisonné l'été présidentiel et montré quelques failles du système de M. Macron : l'absence de relais véritablement enracinés dans le pays ; un personnel politicien et parlementaire macronien peu efficace, voire trop arrogant pour être entendu par l'opinion publique ; une communication élyséenne maladroite ; la fragilisation de l'image d'autorité du président, soupçonné d'autoritarisme et sa dégradation aux yeux des États étrangers, certains trop heureux de voir les difficultés de la magistrature suprême française occulter leurs propres faiblesses...

    Il faut pourtant replacer cette affaire dans son contexte et ne pas en faire ce qu'elle n'est pas, dans une dérive qui reste une tendance lourde et facile des médias et des oppositions en régime démocratique d'opinion. L'affaire Benalla est un scandale qui touche la magistrature suprême de l’État, mais ce n'est pas, pour autant, une crise d’État comme certains ont pu le dire ou l'écrire : le régime ne va pas s'effondrer et la République n'a pas tremblé sur ses bases, qu'on le regrette ou non. En revanche, c'est bien plutôt une « crise d'état d'esprit », et, en cela, elle dépasse largement les seuls protagonistes de cette affaire : c'est aussi ce que voulait signifier le slogan popularisé par le Groupe d'Action Royaliste cet été : « Le Roi avait d'Artagnan, le Président a Benalla ! ». La comparaison entre les deux noms et les deux régimes a, d'ailleurs, fait mouche dans la rue et parmi ceux qui ont aperçu cette formule au hasard de leurs déplacements estivaux...

    Un de nos interlocuteurs résumait par une autre formule (approchante) cette affaire : « Quand la Monarchie suscite le service et la fidélité, la République, elle, valorise les grands principes... et favorise les opportunistes ». Cela n'a pas empêché la Monarchie de connaître aussi des scandales et des courtisans, mais sa nature même empêchait les dérives inhérentes à la logique propre et à la pratique des institutions républicaines, et pouvait préserver l'autorité de l’État qui, non élu en sa magistrature suprême, ne dépendait pas des coteries ou des arrangements entre les plus puissants : un Nicolas Fouquet fit d'ailleurs les frais de cette politique d'indépendance de la Monarchie à l'égard des féodalités de l'Argent, et c'est d'Artagnan lui-même qui, sur ordre du roi Louis XIV, se chargea de l'arrêter au sortir d'un conseil des ministres. Cela paraît inenvisageable dans la République actuelle, et, au regard de l'histoire des cinq Républiques françaises, cela semble bien une constante depuis Danton, corrompu au plus haut point et qui, exception marquante et néanmoins sinistre, le payera de sa tête au nom d'une vertu républicaine que Robespierre incarnera dans le sang et qui fera regretter l'ancienne justice royale, plus mesurée en comparaison.

    Néanmoins, la pression de l'opinion publique ou, plutôt, celle des médias et des réseaux sociaux, se fait désormais derrière des écrans, ce qui évite à la République d'avoir à affronter des manifestations de rue comme celles, tragiques en leur terme, des mois de janvier et février 1934, initiées et emmenées par l'Action Française et ses Camelots du Roi dont plusieurs seront alors tués par une République aux abois et toujours scandaleuse. Soyons précis : les affaires actuelles, pour ce que l'on en sait et ce qu'en feuilletonne Le Canard enchaîné avec gourmandise, sont bien mineures au regard de l'affaire Stavisky, du nom de cet autre « Monsieur Alexandre », ou de celles qui concernent les multinationales de la chimie (Monsanto, Bayer), de l'agroalimentaire ou des « GAFAM » états-uniens, celles-ci privant le budget de l’État de plusieurs milliards d'euros chaque année  ! En fait, Benalla, Kohler ou Nyssen, au-delà de leurs fautes respectives et évidemment condamnables, au moins politiquement et moralement, ne sont que des leurres qui, parfois, nous empêchent de voir le plus grave et le plus inquiétant, cette main-mise des féodalités financières et économiques sur nos sociétés et sur les États politiques contemporains, ce que dénonçait, dans une scène d'anthologie, le « Président Beaufort » (Jean Gabin) devant un parlement houleux et furieux de voir sa proximité avec les milieux d'affaires ainsi mise en lumière par celui qui paraît bien le seul homme libre de l'assemblée, ce que la République parlementaire ne peut, d'ailleurs, longtemps supporter... Que dirait-il aujourd'hui !

    Depuis ses origines tumultueuses, la République a un vrai problème avec l'Argent, une forme d'addiction qui est la règle quand la Monarchie, elle, cherchait et réussissait souvent à ne pas en être dépendante, aidée en cela par le principe de la transmission héréditaire : « la naissance ne s'achète pas », diront les théoriciens royalistes du XXe siècle, ce qui assure, d'office, une véritable indépendance de la magistrature suprême de l’État à travers la personne du roi qui s'est « contenté » de naître « fils de roi » et qui doit attendre l'événement le plus triste qui soit, la mort de son prédécesseur, de son propre père le plus souvent, pour monter sur le trône. Cet avantage de la Monarchie repose aussi sur une approche liée à sa tradition plus politique que financière, et à sa compréhension de la fameuse formule issue de l'Antiquité romaine : « L'Argent est un bon serviteur mais un mauvais maître ». Le général de Gaulle avait, sous son règne présidentiel, traduit la citation par « L'intendance suivra » qui remettait l'Argent à sa place, qui ne doit pas être la première, mais cela ne dura que le temps des fondateurs de la Cinquième République.

    Ce qui manque à la magistrature suprême de l’État aujourd'hui en République (même cinquième et malgré de Gaulle), c'est cette indépendance véritable à l'égard des puissances d'argent et cet enracinement dans le temps et l'histoire qui permettent la fidélité à l'Auctoritas et le service désintéressé de l’État : en cela, la République, hors quelques idéalistes, hommes d'honneur ou honnêtes commis, ne peut susciter ces d'Artagnan qui, pourtant et en ces temps de mondialisation déstabilisante, seraient fort utiles à la France...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Immigration : danger toujours immédiat

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    Notre société part à la dérive. N’en déplaise aux cœurs sensibles, aux amoureux d’utopiques droits de l’homme, à la fausse générosité d’une gauche méprisante autant que meurtrière, d’une droite irresponsable, mais l’immigration est responsable de la désagrégation de la société française. Par ses dommages collatéraux sur l’ensemble des acteurs sociaux : éducation, santé, religion, justice. Une grande partie des immigrés refusent les lois de la République, plus encore la culture française qu’elle ignore superbement. Cette haine de la France s’exprime aussi dans les moquées qu’on laisse pousser dans toutes les métropoles. Le fossé entre la France gauloise et les immigrés est culturelle. On ne pourra jamais combler le fossé des imaginaires dont la langue est l’expression majeure. Or, dans cette France en voie de déstructuration, les minorités conservent leur langue car elle demeure le lien communautaire par excellence.

     Il nous a paru révélateur de reproduire l’article suivant

     Les policiers, premiers témoins de la brutalité et de la haine

    Par Hugo Wintrebert

    Il suffit d’un regard. Deux individus se croisent, se toisent et c’est tout. Un coup d’œil ou une simple cigarette refusée : un motif parfois suffisant pour que se déchaîne une haine hors de toute proportion. Une violence sans cause, mais aux conséquences parfois tragiques. À Paris, au petit matin du 8 août, un homme monte dans un bus avec son vélo. Un voyageur lui fait une remarque. Quelques secondes après, le voilà gisant sur le trottoir, le cou transpercé par un coup de clef.

    Aux premières loges de ce spectacle sinistre, les policiers. Car derrière les chiffres démontrant la hausse des agressions, se cache un sentiment diffus au sein des forces de l’ordre : celui d’un recours toujours plus débridé à la violence par la population, d’une « radicalisation des rapports sociaux », voire d’un « ensauvagement de la société » pour reprendre les termes de Patrice Ribeiro, secrétaire général du syndicat Synergie police.

    « L’utilisation de la violence ne fait que s’amplifier, relève Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance. La société ressemble de plus en plus à une rame de métro. C’est un monde du chacun pour soi, où les incivilités sont légion. Et en cas d’agression, les voyageurs préfèrent baisser les yeux, conscients que s’ils interviennent, ils seront forcément victimes. » Un constat partagé par Jérémie Dumont, secrétaire général adjoint du syndicat des commissaires de la police nationale, qui précise qu’« il ne s’agit pas nécessairement que d’individus venant de zones urbaines sensibles, mais d’un mouvement plus large de l’en- semble de la société ».

    Pour les policiers, cette recrudescence des violences gratuites s’explique par l’impunité dont profiteraient les auteurs de ces actes. « Les magistrats sont désormais accoutumés. Ils ne condamnent jamais de manière ferme les personnes qui commettent ces violences », s’agace Patrice Ribeiro. « On retrouve les délinquants dans la rue le jour même de leur arrestation, abonde Frédéric Lagache. Seule, la police est impuissante face à une hausse des incivilités. Elle ne peut pas combler les lacunes de l’école, du manque de civisme et d’une justice laxiste. »

    La banalisation des violences n’est pas nouvelle mais certains policiers notent un phénomène émergeant : l’exhibition de la haine. Sur les réseaux sociaux, certaines rixes sont désormais filmées et des compilations de bagarres deviennent virales. Témoins de ces violences, les forces de l’ordre en sont aussi parfois les victimes. Selon les intéressés, être policier en 2018, c’est avant tout être une cible. Le moindre contrôle d’identité est source de tension. « Il n’y a plus de routine. Quand il arrive au bureau, un agent ne sait pas ce qui va lui arriver dans la journée, s’inquiète Philippe Capon, secrétaire général Unsa police. Même un petit différend familial peut dégénérer. » Dernier exemple en date : le 10 août, des gendarmes landais interviennent pour une simple affaire de vol de vélo. Trois d’entre eux ont terminé leur mission blessés, deux par arme blanche et un au moyen d’une barre métallique.

    Plus largement, les forces de l’ordre se plaignent de ne plus jouir d’une certaine forme de respect. « On ne relève même plus les insultes par exemple, sinon on passerait encore plus de temps derrière un ordinateur plutôt que sur le terrain », assure Frédéric Lagache. Avant de conclure : « Aux États-Unis, si vous frappez un policier, vous allez directement en prison. En France, les forces de l’ordre ne sont pas respectées. Alors pour les personnes lambda, c’est encore pire. »

    (Source : Le Figaro 27/08/2018)

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Matteo Salvini, victime du délire judiciaire

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    Le gouvernement italien, entré en fonction au début du mois de juin 2018 et regroupant les deux partis patriotiques Mouvement 5 étoiles (M5S) et Ligue, doit affronter l’arrivée, par la mer, de migrants. Le ministre de l’Intérieur, vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini a, au cours des dernières semaines, réduit massivement les débarquements grâce à son action énergique.

    Son parti caracole désormais en tête des sondages et, lorsque Matteo Salvini se rend à la plage, de très nombreuses personnes lui affirment leur soutien.

    Pourtant, malgré le changement de cap, l’Italie est toujours victime des flux migratoires. Ainsi, le navire des garde-côtes italiens Diciotti, qui a procédé au sauvetage en mer de 150 personnes, se trouve immobilisé depuis plusieurs jours dans le sud du pays, à Catane, en Sicile. Les individus qui se trouvent à bord sont empêchés par les autorités, à l’exception de 17 personnes malades, de débarquer.

    Dans le cadre de cet événement très médiatisé, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête, non pas à l’encontre des migrants qui tentent d’entrer illégalement sur le territoire national, mais bien en visant le ministre Salvini et son chef de cabinet pour « séquestration de personnes, arrestations illégales et abus de pouvoir ».

    Les membres de l’exécutif étant protégés dans l’exercice de leur fonction d’éventuelles attaques de la magistrature de base, l’enquête est transmise à un « tribunal des ministres » à Palerme, chargé de gérer les délits potentiels commis en Sicile par ceux-ci.

    Des magistrats, non élus, se permettent par conséquent d’attaquer sur ses décisions le ministre d’un gouvernement qui dispose d’une majorité au Parlement, ainsi que du soutien, sur la question migratoire, du troisième parti patriotique présent au Parlement, Frères d’Italie.

    Cette « dictature des juges », qui octroie à ces individus – souvent issus de la petite bourgeoisie boboïsante complice de la haute finance internationale qui organise la mondialisation – des pouvoirs exorbitants, pose une fois de plus la question de la hiérarchie réelle des institutions au sein de l’État, ainsi que celle de la défense des principes démocratiques qui doivent normalement conduire au fait que la volonté du peuple prime sur des principes juridiques abstraits qui vont à l’encontre de ses intérêts.

    Matteo Salvini a réagi à l’ouverture de l’enquête et déclaré : « Ils ne nous stopperont pas ! C’est une honte ! » Et ajouté : « Ils peuvent m’arrêter moi, mais pas la volonté de 60 millions d’Italiens. »

    Lionel Baland

    http://www.bvoltaire.fr/matteo-salvini-victime-du-delire-judiciaire/

  • Nicole Belloubet a le feu dans ses prisons, mais son souci, c’est la prise en charge des migrants !

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    En France, on ne compte plus les ras-le-bol : celui de l’armée, de la police, des pompiers, des enseignants, des personnels des hôpitaux, des ruraux, des automobilistes, des retraités, des cheminots, des maires des petites communes, des avocats, des notaires, des huissiers, des agriculteurs, des habitants des quartiers, des buralistes, des anti-migrants, etc. Plus ce gouvernement avance dans le temps, plus il se met à dos de nouveaux secteurs de la population.

    « The last but not the least » est celui des prisons car, depuis les grèves de cet hiver, non seulement rien n’a été réglé, mais les incidents se multiplient. Un chiffre résume le comportement des prisonniers : plus de 40.000 téléphones portables ont été saisis dans les prisons françaises en 2017, un chiffre huit fois supérieur à celui de 2007. Cette somme s’explique, certes, par la hausse du nombre de mobiles en circulation, mais aussi par la pugnacité des « taulards ».

    Dans un long article du Figaro, les surveillants pénitentiaires dépeignent leur quotidien de plus en plus violent et anxiogène. Nombreux sont les agents à avoir la boule au ventre en partant travailler. Aux crachats, menaces, invectives s’ajoutent les 4.000 agressions physiques par an dont sont victimes les gardiens de prison. Le 5 août, un détenu armé d’une lame de rasoir se jette sur un surveillant qui vient d’ouvrir la porte de sa cellule, à la maison d’arrêt de Nîmes ; une veine du cou est touchée, le gardien s’en tire avec onze points de suture. Cinq jours plus tard, un détenu de la prison de Liancourt (Oise), muni d’un bout tranchant découpé dans une canette, se jette au cou d’un surveillant qui parvient à esquiver le geste de justesse. À Nantes, dernièrement, cinq surveillants sont agressés en une semaine. Cela, sans compter les manifestations devant les prisons organisées par des proches ou des soutiens, comme ceux de Tariq Ramadan. Soyons clair : actuellement, ce ne sont plus les prisonniers qui ont peur des « matons » mais les « matons » qui ont peur des prisonniers.

    Vu le manque d’effectifs, les gardiens font trente à quarante heures supplémentaires par mois, les dépressions, arrêts maladie et absentéisme record se succèdent. Les personnels ne croient plus en l’utilité de leur métier, nombreux sont les jeunes qui, venant de passer le concours de l’École nationale d’administration pénitentiaire, démissionnent juste avant de prendre leur poste. Avec un surveillant pour 2,46 détenus en 2017, la France possède l’un des pires taux d’encadrement d’Europe. De plus, la vétusté de certaines prisons, comme à Colmar, rend également incompatible le respect des exigences de sécurité. Enfin, la surpopulation carcérale explose : selon Le Figaro« au 1er juillet, 70.710 personnes étaient détenues dans les prisons françaises, un record historique depuis la Libération. C’est 48 % de plus qu’en 2001, et ceci alors qu’aujourd’hui, ceux qui prennent moins de deux ans sont exemptés de prison. Résultat : le taux d’occupation des cellules atteint plus de 120 %. »

    Mais surtout, derrière cette multitude, se cache un phénomène bien connu : la prolifération des racailles de quartiers, surreprésentées en prison. Le quotidien américain Washington Post, pourtant classé à gauche, estimait dans un article d’avril 2015 que « 60 % à 70 % » des détenus en France sont musulmans alors qu’ils représentent « à peine 12 % de la population totale du pays ». Déjà, en 2014, en sa qualité de président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, qui n’est pas lepéniste, avait écrit que « près de deux tiers des prisonniers en France étaient musulmans ».

    Je vous laisse imaginer les chiffres actuels que, bien évidemment, l’administration ne communiquera jamais. On comprend mieux, alors, pourquoi les gardiens se sentent démunis et dépassés face aux détenus radicalisés !

    Pendant ce temps, Nicole Belloubet, toujours en pointe, déclarait : « La France sera au côté de l’Espagne pour prendre en charge les migrants. » Car, évidemment, ceci n’a rien à voir avec cela.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/nicole-belloubet-a-le-feu-dans-ses-prisons-mais-son-souci-cest-la-prise-en-charge-des-migrants/

  • Pierre Haski à France Inter : un trio infernal sur le service public

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    Par Florence Dunois, journaliste à Présent ♦

    Pour quiconque s’attend toujours au pire, l’avantage avec France Inter est qu’on n’est jamais déçu. Ainsi, après le départ de Bernard Guetta, qui développait du moins ses opinions exécrables dans une langue parfaite, et l’intérim souvent ridicule d’Anthony Bellanger – tout aussi asservi d’ailleurs à la pensée unique –, est-ce Pierre Haski qui, dans le journal matinal de Nicolas Demorand, le plus écouté de France paraît-il, assurera à compter de lundi prochain l’influente rubrique de géopolitique avec la bénédiction de Laurence Bloch, directrice de la station.

    Fabriquer l’information

    Rien d’étonnant dans ce choix : coreligionnaire de Mme Bloch qu’il fréquenta assidûment du temps où tous deux étaient correspondants en Afrique australe, d’où ils ameutaient l’opinion contre le « pays de l’apartheid », Pierre Haski, produit exemplaire de ce moule idéologique qu’est le Centre de formation des journalistes de Paris, fut de 1981 à 2007 un pilier de Libération. Journal que Nicolas Demorand, qui confie avoir grandi dans « un monde profondément laïque et juif, mais d’un judaïsme intellectuel, culturel et sensuel », dirigea pour sa part de 2011 à 2014, à l’appel du banquier Edouard de Rothschild devenu l’actionnaire de référence de l’ancien « quotidien du peuple ». Un paradoxe qui n’étonnera que les naïfs.

    Poursuivi à Rue89, l’itinéraire de Pierre Haski a déjà de quoi inquiéter. Mais il y a plus grave : élu le 27 juin 2017 président de l’association Reporters sans frontières, sans doute pour faire oublier la présidence « sulfureuse » de Robert Ménard, le nouveau gourou de la géopolitique se veut aussi l’arbitre des exigences journalistiques. D’où son intention, pour s’opposer aux fake news déjà dans la mire de Macron, de « créer une certification [sic] pour lutter contre les fausses informations ».

    Projet qu’il précisait récemment dans Le Nouveau Magazine littéraire : « L’idée n’est pas d’interdire des contenus, mais d’en valoriser. Non pas de faire des listes noires, mais des listes blanches. Nous n’allons pas regarder chaque information et dire “ceci est faux, ceci est vrai” mais nous allons définir des principes et des processus de fabrication d’information de qualité. » Sur le modèle, tenez-vous bien, « de ce qui existe dans le bâtiment (avec les normes ISO par exemple) » !

    Si par malheur devaient prévaloir ces normes ISO-RSF aboutissant à la fabrication d’une « information de qualité » encore plus standardisée et contrôlée qu’elle ne l’est aujourd’hui pour s’inspirer de la « ligne Jdanov » imposée sous Staline, ce qui reste de presse indépendante pourrait- il encore révéler que les assassins d’Adrien Perez sont les frères Younes et Yanis El Habib ? Si se présentait un nouveau Cahuzac jurant « les yeux dans les yeux » à ses compatriotes n’avoir aucun compte dans un paradis fiscal, pourrait-il encore enquêter ? RSF et son président peuvent bien se vouloir « sans frontières », leur conception de l’information est singulièrement bornée. Pour le plus grand profit de l’idéologie dominante au service de l’hyperclasse mondialisée.

    Florence Dunois 24/08/2018

    Source : Présent

    Crédit photo : Par ActuaLitté [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/pierre-haski-trio-infernal-france-inter/