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anti-national - Page 592

  • Historique : dix mille Allemands manifestent à Chemnitz contre les crimes de migrants

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    Ce samedi 1er septembre 2018, une semaine après l’attaque au couteau survenue à Chemnitz, dans l’est du pays, au cours de laquelle un Allemand a été tué par les demandeurs d’asile Yousif Ibrahim Abdullah et Alaa Sheiki, des citoyens se sont réunis dans cette ville, autrefois dénommée Karl-Marx-Stadt, afin de prendre part à une marche silencieuse.

    Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes s’est déroulé à l’appel des sections des États fédérés du Brandebourg, de Thuringe et de Saxe du parti politique patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ainsi que du mouvement de rue anti-islamisation PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes/Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) basé à Dresde, en Saxe.

    Les personnes ayant répondu à l’appel du parti patriotique local Pro-Chemnitz ont décidé de dissoudre leur manifestation et de se joindre à celle de l’AfD et de PEGIDA.

    Une contre-manifestation intitulée « Du cœur plutôt que de la haine » a réuni quelques centaines de personnes.

    L’événement dramatique qui a conduit à la mort de Daniel Hillig et à l’hospitalisation de deux autres hommes, qui découle, selon des informations non confirmées par la police, du fait que ceux-ci sont intervenus afin de défendre une dame agressée par ces migrants, et sa médiatisation, contrainte par la réaction de citoyens prenant part à des manifestations dimanche, lundi et jeudi dernier, n’a pas empêché des migrants de poursuivre leurs basses œuvres et de perpétrer de nouveaux délits alors que d’autres, antérieurs, ont émergé au sein de la presse locale.

    Ainsi, au cours de la semaine écoulée, divers faits ont été relatés.

    Une dame de 63 ans a été brutalement violée par un agresseur à la peau sombre, dans le centre de Bad Krozingen, au Bade-Wurtemberg, entre 20 et 21 heures après avoir été attaquée et traînée sous un pont.

    À Lübeck, au Schleswig-Holstein, une étudiante a, en faisant des courses dans un supermarché, reconnu l’homme qui a tenté, quelques semaines auparavant, de la violer. L’Irakien de 29 ans a été arrêté, un prélèvement d’ADN a été réalisé et a indiqué que cet individu a été impliqué dans quatre autres agressions à caractère sexuel.

    Un garçon de 10 ans a été violé par un condisciple afghan du même âge, lors du voyage scolaire d’une école de Berlin, alors que deux autres écoliers, un Afghan et un Syrien, âgés chacun de 11 ans, ont maintenu la victime.

    À Francfort-sur-l’Oder, au Brandebourg, dix jeunes Syriens, déjà connus de la police, ont attaqué au couteau et à la barre de fer des personnes se trouvant dans une discothèque, à la suite du fait que deux d’entre eux avaient eu, un peu avant les faits, une altercation au sein de ce lieu d’amusement.

    À Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, un groupe de six hommes « inconnus » a harcelé sexuellement une femme de 23 ans et a ensuite frappé violemment l’homme de 29 ans qui l’accompagnait.

    Dans un bus, à Gießen, en Hesse, une jeune femme de 18 ans a été harcelée et touchée aux parties intimes par un individu à la peau sombre.

    À Thalham, en Bavière, un demandeur d’asile originaire d’Afrique noire a, complètement nu, bloqué la circulation automobile en jetant des chaises en plastique en travers de la route.

    Durant la nuit, à Cottbus, au Brandebourg, un Tchadien a attaqué une dame et l’a frappée au visage.

    Chaque jour qui passe, la liste des délits commis par les « invités » de la chancelière Angela Merkel s’allonge, alors que le nombre de victimes s’accroît.

    Lionel Baland

    http://www.bvoltaire.fr/historique-dix-mille-allemands-manifestent-a-chemnitz-contre-les-crimes-de-migrants/

  • Jean-Luc Mélenchon : un populiste en peau de lapin qui se dégonfle devant Emmanuel Macron

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    Et Emmanuel Macron qui désigne son vrai ennemi...

    On connaît ce mot cruel de Marie-France Garaud : « Je croyais que Chirac était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Après ce qui s’est passé à Marseille vendredi soir sur le Vieux-Port, on se dit que cette terrible sentence pourrait parfaitement s’appliquer à Jean-Luc Mélenchon.

    Profitant de son statut de député des Bouches-du-Rhône, le patron de la France insoumise, désireux de se positionner en premier opposant à Emmanuel Macron qui rencontrait dans la cité phocéenne Angela Merkel, est évidemment venu plastronner sur place. L’après-midi, dans un discours dont il a le secret, il a déclaré qu’Emmanuel Macron était « le plus grand xénophobe qu’on ait ».

    On peut sans doute prêter au Président de la République beaucoup de défauts, mais ce n’est pas celui auquel on penserait spontanément. On pourrait, par exemple, évoquer la loi Asile-Immigration, voulue par Emmanuel Macron, votée cet été, qui, sous couvert d’accélérer les procédures d’asile, risque fort bien d’être un accélérateur d’immigration – en clair, un appel d’air. Ainsi, avant même le vote de cette loi, entre janvier et fin juillet, les demandes d’asile ont augmenté de 16 % par rapport à la même période en 2017. On a donc vu de plus terribles xénophobes ! L’ambiance de Marseille et son sens légendaire du grossissement épique, le soleil qui tape dur sur le bitume, le pastis par dessus, peut-être, l’envie irrépressible de faire le malin au milieu des copains, une fatigue ponctuelle ? L’éventail des possibilités est ouvert, comme on dit joliment.

    Et puis, à l’heure du dîner, rencontre fortuite bien organisée des deux protagonistes dans la rue. Une rencontre historique car elle révèle toute l’imposture de l’opposition en peau de lapin de Jean-Luc Mélenchon. En effet, interrogé devant le Président par un journaliste sur ses propos de l’après-midi, le matamore de la France insoumise, relativise en répliquant d’une onomatopée : « Po, po, po! » Le président intervient alors : « Non, ça m’étonnerait ». Et le journaliste d’insister : « Ah, il l’a dit ! » Mélenchon : « Vous ne pouvez pas le croire ? » « Non, non, non ! », plaisante Emmanuel Macron, sur le ton convenu qui signifie tout le contraire. « Peut-être une légère exagération marseillaise ! », se justifie le député. La vidéo circule sur Internet. Chacun jugera. Finalement, cette scène ramène Mélenchon à ce qu’il est : un clown triste. Une scène, du reste, qui n’est pas sans rappeler le sketch de Coluche, « Le CRS arabe ». En moins drôle. « Non, je dis qu’on a tort de s’énerver, si tu veux, parce qu’on arrive à dire dans la conversation des choses qu’après on regrette, je veux dire. Je regrette, si tu veux. Je me dégonfle ? Oui, je me dégonfle ! »

    En moins drôle parce que dans cette conversation « improvisée », il faut bien écouter ce qu’Emmanuel Macron dit. A cette question d’un journaliste « Votre adversaire, c’est plus le Front National que lui-même [Mélenchon], finalement ? », le soi-disant « président de tous les Français », répond alors : « Ah, j’ai aucun doute ». Et le plus grave peut-être : « On a des confrontations politiques, mais ce [Mélenchon] n’est pas mon ennemi ». Le sous-entendu est clair, sans ambiguïté : en creux, Emmanuel Macron qualifie le Rassemblement National d’ennemi.

    Au final, cette petite rencontre anecdotique est riche d’enseignements que nous laissons à nos lecteurs le soin de tirer eux-mêmes.

    Georges Michel

    http://www.bvoltaire.fr/jean-luc-melenchon-un-populiste-en-peau-de-lapin-qui-se-degonfle-devant-emmanuel-macron/

  • Xavier Raufer : « La France a un seul problème criminel immense, c’est celui des quartiers hors contrôle »

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    Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’étude publiée par Le Figaro : « Près d’un millier d’agressions par jour. »
    Pour lui, les quartiers hors contrôle constituent la première menace pesant sur la sécurité au quotidien.

  • Nicolas Dhuicq : « La réaction italienne a été salutaire »

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    Nicolas Dhuicq analyse la rencontre Salvini-Orbán et la crise migratoire en Europe.

    Salvini et Orban se sont rencontrés. Le Premier ministre hongrois a qualifié Salvini de héros. Il semblerait qu’une espèce de duel est en train de s’organiser avec Salvini et Orban d’un côté et Macron de l’autre côté. Le rapprochement entre l’Italie et la Hongrie était-il évident ?

    Je trouve qu’il est assez logique. Pour comprendre l’Italie, il faut se souvenir que l’Union européenne des beaux esprits a abandonné les Italiens qui ont la distance la plus faible avec les rives nord du continent africain. Pendant longtemps, l’Europe a abandonné l’Italie, d’où la réaction italienne qui est à mon sens assez salutaire. Beaucoup des beaux esprits qui critiquent l’Italie ne prendraient pas chez eux des réfugiés. Nous avons une espèce de bourgeoisie qui se pense détentrice de la vérité et qui se permet d’émettre des jugements de valeur en permanence. C’est assez insupportable.
    La morale de tout cela est que la solution pérenne serait une solution du développement du continent africain. J’ai très peur de l’explosion d’Algérie à la mort de Bouteflika. Je ne sais pas combien de temps le royaume marocain va résister aux islamistes. Si le continent africain continue son évolution démographique, il faudra absolument fixer les populations.
    Il s’agit-là du long terme, mais malheureusement le long terme est peu compatible avec l’électoralisme. Mais il faudra absolument qu’on puisse aborder ce sujet.
    Pour le reste, je trouve que la politique de Salvini est assez courageuse. Il se trouve assez seul jusqu’à présent parmi les dirigeants qui sont plutôt dans cette bourgeoisie éclairée qui vit dans un monde qui n’existe plus aujourd’hui.
    Pour le reste, il n’y a pas de duel avec Emmanuel Macron puisqu’il pèse de moins en moins au niveau international. Il n’y a pas de politique étrangère française à l’heure actuelle. La question de fond pour l’Italie sera la même à laquelle était confronté Mattéo Renzi, c’est-à-dire la question du poids des banques américaines, le poids du dollar et du poids des emprunts qu’ils doivent faire sur les fameux marchés financiers totalement contrôlés par les Américains. D’où la guerre monétaire qui se joue et qui à mon avis va être encore plus importante dans l’élection européenne à venir que les questions d’immigration.

    Texte repris du site Boulevard Volatire

    https://fr.novopress.info/

  • Peyrolles (13) : polygame, il se marie avec une femme de 13 ans, et la menace de « lui couper les pieds »

     Le tribunal d’Aix-en-Provence a condamné un homme, un certain Sabri, à une peine de 18 mois de prison pour violences et menaces sur l’une de ses deux femmes.

     
    Edibe n’a pas revu son fils depuis le 12 août dernier. Après avoir quitté son domicile familial, elle n’a pu prendre que deux de ses trois enfants.

    Son mari, Sabri, et sa belle famille l’on alors menacé: « on va te couper les pieds et tu ne reverras plus ton fils ». Comme le rapporte La Provence, la victime a toujours su qu’il faudrait en passer par là pour s’arracher, enfin, de cette emprise familiale de l’homme qu’elle avait épousé religieusement en Turquie quand elle n’avait que 13 ans.

    Mais il n’y a pas que les violences. Il y a quelques années, en l’absence de grossesse, Sabri a décidé de prendre une seconde épouse. Finalement, il aura trois enfants avec chacune de ses deux femmes.

    Le tribunal a condamné Sabri à une peine de 18 mois, dont la moitié avec sursis et ordonne son maintien en prison. Il a aussi l’interdiction d’entrer en contact avec la victime.

    varmatin.com
    http://www.fdesouche.com/1067753-peyrolles-13-polygame-il-se-marie-avec-une-femme-de-13-ans-et-la-menace-de-lui-couper-les-pieds
  • Impopularité de Macron, immigration… Et si l’on donnait la parole aux Français? (XXIV)

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    Chronique de Michel Geoffroy, essayiste, auteur de La Super-classe mondiale contre les peuples

    Macron : la chute continue

    • Seulement 32 % des personnes interrogées ont une bonne image d’Emmanuel Macron dont la cote de popularité chute ainsi de 6 points en juin :
      – 84 % des personnes interrogées ne le trouvent pas humble
      – 75 % pas proche des gens
      – 74 % le considèrent comme le Président des riches
      – 71 % trouvent sa politique injuste
      – 65 % la trouvent inefficace
      (Baromètre Kantar Sofres, Odoxa et Dentsu Consulting du 28 juin au 2 juillet 2018, pour le Figaro Magazine)
    • Selon le baromètre mensuel réalisé par l’institut Ipsos pour le magazine Le Point, Emmanuel Macron perd 4 points d’opinions favorables en juillet 2018, et chute à 32 % d’avis positifs, contre 36 % en juin .
    • 59 % des personnes interrogées ne désirent pas que le président de la République se représente à l’issue de son premier quinquennat en 2022. 70 % d’entre elles estiment que le surnom de « président des riches » lui convient tout à fait. (Sondage Odoxa-Dentsu Consulting publié par Le Figaro, réalisé les 2 et 3 mai 2018)
    • Après le Mondial de football, Emmanuel Macron perd 6 points et totalise 59 % d’opinions défavorables. Chute identique pour le Premier ministre Edouard Philippe, désavoué par 57 % des sondés et en recul de 4 points. (EnquêteBVA pour Orange, RTL et La Tribune, réalisée du 18 au 20 juin 2018)
    • 54 % des personnes interrogées sont déçues de l’action du président de la république ; 80% le trouvent « autoritaire » et seulement 6% estiment que ses réformes améliorent leur situation  (sondage Elabe des 21 et 22 aout 2018)

    Le vivre ensemble : on n’y croit plus

    • Un sondage exclusif Ifop pour Atlantico des 14 et 15 mai 2018 montre que l’euphorie sportive des Bleus ne semble pas contaminer l’optimisme ni la perception d’un véritable vivre-ensemble pour les Français. Ils ne sont que 24 % à penser que la Coupe du Monde va améliorer les relations entre les Français non-issus de l’immigration et ceux qui le sont.
    • Et 57 % estiment qu’il existe « de vraies tensions entre les différentes catégories sociales et communautés qui vivent de manière séparée.
    • 67 % des personnes interrogées ne sont pas favorables à ce que la France accueille les immigrants embarqués sur le navire Aquarius de SOS Méditerranée. Seules 30% d’entre elles estiment que « l’immigration est une chance pour la France » et seulement 24 % que « les pouvoirs publics luttent efficacement contre l’immigration clandestine ». (Sondage Ifop Atlantico du 15 au 18 juin 2018)

    Michel Geoffroy
    26/08/2018

    Crédit photo : George Hodan via Public Domain

    https://www.polemia.com/macron-impopularite-immigration-parole-francais-xxiv/

  • Les fake news du Monde sur la loi Schiappa

    arton51980-7b857.jpgAvec son Décodex, Le Monde s’est proclamé organe de référence pour démêler le vrai du faux. C’est une position avantageuse. Mais cela suppose que l’on suive Le Monde aveuglément. Car pour qui ouvre les yeux il apparaîtra clairement que Le Monde n’est qu’un organe de propagande qui passe son temps à travestir la réalité.

    Un bel exemple : la rédaction du Monde voudrait vous convaincre que la loi Schiappa est une bonne loi, contrairement aux rumeurs, contrairement aux fake news . Mais ce faisant le Monde vous instille de fausses informations sur la position du droit français en matière de pédophilie, que ce soit avant ou depuis la loi Schiappa.

    Avant la loi Schiappa

    Le Monde écrit qu’avant l’arrivée de la loi Schiappa « il fallait prouver qu’il y a eu "violence, contrainte, menace ou surprise", et ce même pour un enfant de moins de 15 ans. Il n’y avait pas, avant la loi Schiappa, de "présomption de non-consentement" qui rendrait automatique la qualification de viol pour un mineur au-dessous d’un certain âge. »

    C’est un mensonge doublé d’une erreur. La loi française telle qu’appliquée par les tribunaux a toujours considéré que s’il est avéré que l’acte sexuel a été commis sur un enfant pré-pubère c’est une preuve incontestable que la victime n’a pas pu consentir et qu’au moins matériellement il y a viol ou, s’il n’y a pas pénétration, agression sexuelle. Et il ne s’agit pas de présomption de non-consentement, mais bien de preuve du non-consentement. Celui qui est incapable de consentir ne peut pas avoir consenti. Mais la rédaction du Monde ne peut pas ou peut-être ne veut pas comprendre la nuance. De même que lui échappe sans doute la distinction entre acte illicite et acte invalide : est invalide le consentement du jeune pubère lorsque l’acte lui est interdit.

    Le Monde et la grande presse préfèrent continuer de vous berner lorsqu’ils vous parlent du cas de l’acquittement d’un « violeur » en novembre 2017 par la cour d’assises de Seine-et-Marne. Dans ce cas il faut savoir que la « victime » d’origine congolaise est tombée enceinte à la suite de son rapport avec son partenaire cap-verdien : elle était nubile, et donc douée du discernement qui la rendait capable de consentir à l’acte (a-t-elle consenti ? C’est une autre histoire). Ce verdict était donc correct, et ce qui ne l’est pas en revanche, c’est de monter un scandale national pour finir par faire passer au milieu de l’été une loi scabreuse. 

    Depuis la loi Schiappa

    Car Le Monde continue de vous mentir en prétendant qu’est en cause « un article très mal compris, relatif à la notion de consentement pour les mineurs ». En vérité la loi Schiappa n’est pas « très mal comprise » par ses détracteurs. Elle est incompréhensible parce qu’elle est très mal rédigée, peut-être à dessein, par des politiciens incompétents ou malintentionnés. Voici : « Lorsque les faits sont commis sur la personne d’un mineur de 15 ans, la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes. »

    Ce texte est très dangereux, il fait courir le risque qu’un pédophile prétende que si sa victime impubère de 5 ou 6 ans était certes vulnérable, il n’a pourtant pas abusé de cette vulnérabilité en se livrant sur elle aux actes dont on l’accuse. Les deux autres manières de comprendre cet article sont hasardeuses, car le texte en devient soit anticonstitutionnel, soit complètement inutile.

    Il n’est pas permis de soutenir que ce texte établirait une présomption de non-consentement de tout mineur de moins de quinze ans, même dans la seule hypothèse d’un partenaire majeur, car il s’agirait précisément de la disposition promise au départ mais repoussée par le Conseil d’État. Notons au passage que l’idée de fixer à quinze ans plutôt qu’à treize ans l’âge du discernement provenait du président de la République. Cela générait une grave confusion avec l’âge de la majorité sexuelle. Aggraver l’atteinte sexuelle en cas de pénétration était une solution, mais devant la confusion générale plus personne n’était en mesure de comprendre ou d’expliquer quoi que ce soit.

    S’il s’agit, autre hypothèse, de soutenir que pour certains mineurs de moins de quinze ans, précisément ceux qui ne disposent pas du discernement nécessaire (les impubères), il n’y a pas de consentement, on en resterait à l’état du droit d’avant la loi, et le texte n’apporterait rien de nouveau. Cette interprétation n’est pas exclue, mais il vaut toujours mieux donner à un texte le sens qui le rend utile.

    Reste donc notre première hypothèse, la pire de toutes : le pédophile a usé sans abuser. Si l’on me rétorque que l’abus est constitué par l’acte sexuel lui-même, je demande pourquoi alors le texte parle encore d’abus lorsque l’acte sexuel est déjà posé comme un préalable ? Non. En droit l’abus est une limite, qui renvoie à l’idée d’un droit, d’une possibilité dont il ne faut user qu’avec mesure. Comme dans le cas de la personne qui ne doit pas abuser de l’autorité tirée de ses fonctions pour séduire le mineur de plus de quinze ans.

    Quoi qu’il en soit, cette loi jette la confusion dans les esprits, et ce n’est pas ce qui est attendu d’une loi pénale. Aussi, les journalistes du Monde falsifient-ils la réalité lorsqu’ils écrivent que « en aucun cas, le texte actuel ne peut être considéré comme moins protecteur que la situation antérieure ».

    Début août le gouvernement a profité des vacances pour faire passer en catimini la loi Schiappa. Fiasco historique dont ce bref article ne suffit pas à rendre compte. Je voulais simplement ici saisir l’occasion de démasquer l’activité de propagande de la grande presse, en prenant l’exemple du Monde sur ce cas.

    Damien Viguier
     
  • Après Benalla, Hulot démasque la macronie, par Ivan Rioufol

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    L’affaire Benalla, qui a éclaboussé le président cet été, a mis au jour la perpétuation du monde ancien construit sur le fait du prince et les privilèges du clan. L’affaire Hulot, qui ébranle à nouveau le pouvoir avec la démission surprise du ministre de la Transition énergétique, illustre pour sa part la constance de la vieille politique-spectacle et sa vacuité. Le nouveau monde, promis par Emmanuel Macron, se révèle être le recyclage de pratiques dépassées et détestables. “Make our planet great again”, avait lancé le chef de l’Etat en juin 2017, en mimant son aspiration à devenir le leader mondial de l’écologie. “Je ne veux plus me mentir”, lui a répondu, mardi matin sur France Inter, celui qui avait été présenté comme “une prise de guerre” quand il était entré au gouvernement il y a plus d’un an.

    Hulot, en claquant la porte sans préavis et aussi brutalement, fait comprendre sa dénonciation des faux semblants produits par la théâtrocratie macronienne. Cette grande mascarade n’est évidemment pas une découverte pour ceux qui, dès le départ, ont pointé le cynisme et l’insincérité du chef de l’Etat. Après la désillusion d’une partie de la droite, échaudée par les pratiques népotiques de Macron, voilà une partie de la gauche qui est prise à son tour par le doute après les aveux de tromperie du ministre écolo. Le socle présidentiel, qui avait largement aimanté les uns et les autres, a pris un sérieux coup dans l’aile.

    Nicolas Hulot a expliqué ses difficultés à affronter les défis écologiques en déclarant : “On s’évertue à entretenir voire à réanimer un modèle économique marchand qui est la cause de tous ces désordres”. Cette critique du libéralisme, fauteur de désordres écologiques, est de ces idées toutes faites qui restent à démontrer. Nombreux sont les acteurs privés qui pallient les insuffisances de l’Etat, qui lui-même peut devenir un acteur zélé des désastres. S’il est un ennemi de l’écologie, c’est le progressisme dont se réclament les idéologues Verts. Une écologie bien comprise est d’abord une démarche conservatrice : celle qui vise à protéger les ressources, les espèces, les paysages.

    Le progressisme n’aime pas la limite. Il reste dans une fuite en avant qui légitime le bétonnage des sols, l’urbanisation à outrance, l’agression des sites. C’est pour amadouer Hulot que Macron a avalisé le programme off-shore des éoliennes. Des sites maritimes superbes risquent demain d’être défigurés par des champs d’éoliennes de 200 mètres de haut qui viendront saccager des horizons maritimes, comme entre Noirmoutier et l’île d’Yeu (62 éoliennes de 202 mètres chacune, sur 112 km2, à 11 km des côtes). L’écologiste Antoine Waechter parle, à propos du développement de l’éolien terrestre, d’une “escroquerie intellectuelle et politique” et dénonce “les spéculateurs du vent”. Hulot n’est pas l’écolo que l’on croit.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 29 août 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Poursuivi pour séquestration de personnes, Matteo Salvini fait le buzz

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    « C’est un peu comme si, pour quelqu’un arrivé en Amérique sans visa à bord d’un navire et interdit de descendre par les autorités, on mettait en accusation Donald Trump », explique le quotidien Libero du 27 août. Une analogie parfaitement seyante des récents événements qui se sont produits en Italie.

    En effet, le parquet d’Agrigente (Sicile) a ouvert une enquête judiciaire pour « séquestration de personnes, abus de pouvoir et arrestations illégales » contre le ministre de l’Intérieur Matteo Salvini pour avoir interdit le débarquement des clandestins retenus à bord du navire garde-côtier Diciotti, avant que ne soit trouvée une solution – non italienne – à leur prise en charge. Seuls les mineurs, les malades et les quelques femmes présentes avaient été autorisés à descendre et le personnel médical à monter à bord.

    Libero – qui titre sans équivoque « Face à la magistrature et à la gauche, que Dieu sauve Salvini »– a accordé une large entrevue à l’homme politique, qui dit renoncer à l’immunité parlementaire, désireux qu’il est de « voir comment cette affaire finira ». Fort du consensus populaire (trois millions de followers en plus sur son compte Facebook dans la seule nuit suivant les accusations), il tonne : « J’ai agi pour défendre les frontières de mon pays. Aucun magistrat ne doit penser pouvoir m’arrêter avec une enquête. » Et le journaliste de dénoncer « la confusion entre le pouvoir exécutif et celui judiciaire… une pathologie de la démocratie ». Car c’est bien la séparation des pouvoirs qui est ainsi compromise. Tout comme la volonté des citoyens, qui avaient démocratiquement et massivement choisi leur gouvernant sur la base d’un holà au chaos migratoire.

    Cette fourberie judiciaire n’ira cependant pas bien loin – Salvini le sait -, son renvoi en justice nécessitant l’autorisation du Sénat, où il dispose de la majorité. Elle repose, de plus, sur des bases obscures qui seront difficiles à soutenir : s’il s’agissait véritablement d’un séquestre de personnes, pourquoi les forces de l’ordre ne sont-elles pas intervenues pour libérer les captifs ? À l’heure où nous écrivons, nous apprenons que la décision du procureur aurait été motivée par le défaut de documentation officielle, les ordres ayant été donnés par téléphone. Un peu mince pour se permettre de qualifier quelqu’un de séquestreur…

    Bref, cette affaire est un parfait exemple d’hétérotélie car elle n’a fait qu’augmenter la cote de popularité du gouvernement montée en flèche dans les sondages, et à part d’infimes voix discordantes provenant de l’aile gauche du Mouvement 5 étoiles, l’exécutif prouve qu’il est solide et soutient la ligne dure contre l’immigration de son ministre.

    Les migrants concernés ont maintenant été autorisés à descendre du navire, des accords ayant été passés – pour la première fois – avec le Vatican et l’Albanie, issue dont se félicite le leader de la Ligue qui précise que, depuis le blocage du Diciotti, aucune embarcation n’a quitté les côtes libyennes et que « l’objectif n’est pas de trouver des accords pour la redistribution mais plutôt de s’accorder pour le contrôle extérieur des frontières ».

    Ce qui est quand même, bien plus que la dispute pour la répartition des migrants, tout le nœud du problème.

    Audrey D’Aguanno

    http://www.bvoltaire.fr/poursuivi-pour-sequestration-de-personnes-matteo-salvini-fait-le-buzz/

  • Accueil des « migrants » : la fierté de Macron, par Pierre Malpouge

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    9187-20180901.jpgDans le style « il est mignon Monsieur Macron, il est pas gentil Monsieur Salvini », il n’est pas peu fier, le jupitérien de l’Elysée. Fier et satisfait que la France ait accepté d’accueillir sur son sol 250 « réfugiés » (sans compter ceux qui franchissent clandestinement les frontières passoire de l’UE) arrivés par bateaux humanitaires de l’Afrique subsaharienne.

    Lundi, devant les ambassadeurs réunis à l’Elysée, Emmanuel Macron, assurant que la France avait pris sa part de « réfugiés », s’est en effet félicité que « la France fasse partie des pays qui, durant la crise politique de cet été, a accueilli le plus de réfugiés, 250 (…) sur la base des cinq missions de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides [Ofpra] ». Une fierté quelque peu hypocrite, quand on se souvient qu’il avait refusé l’accostage sur les côtes françaises de l’Aquarius et de sa cargaison de migrants, préférant que le colis soit pris en charge par les Espagnols. Une Espagne qui, aujourd’hui, dépasse l’Italie en nombre d’arrivées par mer.

    Par ailleurs, tout en envoyant une pique à Matteo Salvini qui, cet été, a décrété la fermeture des ports italiens à toute arrivée de migrants, le chef de l’Etat a assuré ses auditeurs de l’action de Paris dans la mise en place d’un système pérenne de solidarité européenne. Reconnaissant que « ce qui arrive en Italie nous l’avons produit politiquement, par notre absence de solidarité européenne », le donneur de leçon et de morale Emmanuel Macron estime que « la France, avec ses partenaires constructifs et la Commission européenne, doit contribuer à mettre en place un dispositif pérenne respectueux des principes humanitaires et du droit, solidaire et efficace ».

    Et de rappeler que deux pistes de coopération ont été lancées lors du conseil européen du 29 juin dernier, à savoir des plateformes de débarquement hors d’Europe et des centres contrôlés d’accueil de migrants en Europe. De la poudre de perlimpinpin pour une invasion prétendument contrôlée qui ne dit pas son nom et qui risque de continuer longtemps, mais aussi de coûter cher aux pays de l’UE et à leurs contribuables. Pendant ce temps, en France, on explique aux retraités et aux familles qu’il faut casquer et se serrer la ceinture.

    Pierre Malpouge

    Article paru danPrésent daté du 28 août 2018

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