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anti-national - Page 642

  • De la Baltique à la Sicile : le retour des nations contre l'immigration

    6a00d83451619c69e2022ad39924ac200b-800wi.jpgPascal Décaillet, journaliste de la Tribune de Genève écrit sur son blog :

    "Il y a un homme, dont je parle ici depuis des années, c'est Horst Seehofer, le nouveau ministre fédéral de l'Intérieur, en Allemagne [photo]. J'en parlais lorsque, Ministre-Président de Bavière et chef de la CSU, comme l'avait été le rugissant Franz Josef Strauss, il s'opposait avec virulence à la politique migratoire inconsidérée de Mme Merkel, dont les conséquences sont dévastatrices pour la cohésion sociale allemande.

    Aujourd'hui, Seehofer est aux affaires sur le plan fédéral. Et il n'a aucune intention de faire de la figuration. Sur le plan migratoire, il a ses idées, qui ne sont pas celles de la Chancelière. Et il a des alliés : Sebastian Kurz, le nouveau Chancelier autrichien, 31 ans, et le nouveau gouvernement italien !

    Voilà donc, de la Baltique à la Sicile, un axe Nord-Sud pour pratiquer un contrôle beaucoup plus important des flux migratoires. Et ne pas s'en laisser conter par les directives de Bruxelles. Encore moins, par les leçons de morale totalement déplacées de M. Macron, cet internationaliste arrogant et autocratique, à la pensée abstraite, déracinée.

    De la Baltique à la Sicile, de Flensburg à Palerme, voilà donc un front du refus qui va déterminer la politique migratoire européenne ces prochaines années. M. Orban, en Hongrie, n'est plus seul. Le visage de l'Europe va changer. Les nations reviennent, avec leurs alliances ; le diaphane concept de supranationalité continentale s'évapore. Il était né de la géométrie des esprits, au mépris des réalités.

    Ah, un détail, j'allais oublier : au milieu de l'axe Nord-Sud de ce Saint-Empire, entre l'Allemagne et l'Italie, il y a un petit pays, démocratique, pluriel, attachant : pourriez-vous me rappeler son nom ?"

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  • Protectionnisme pour “eux”…atlantisme obligatoire pour nous?

    DRAPEAU-AMERICANO-EUROPEEN.jpgDonald Trump avait annoncé qu’il n’était pas certain de faire le déplacement pour le G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Canada) qui se réunissait à  La Malbaie au Québec les 8  et 9 juin., et qu il envisageait de se faire remplacer  par son vice-président.  Le chef d’Etat américain  entendait donner   priorité au  « sommet   historique »  de Singapour  (où il est arrivé  hier pour le préparer) qui débute demain  avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. Il  s’est finalement rendu au G7,  où  sa volonté  de rétablir des mesures protectionnistes,  notamment des taxes sur les importations d’aluminium et d’acier en provenance de l’UE et du Canada,  a fait capoter laccord final qu’il n’ a finalement pas signé dans un ultime revirement. Des taxes jugées « insultantes » par le Premier ministre canadien Justin Trudeau, tandis que la  déclaration finale commune des membres  du G7  s’est réduite à la proclamation d’un engagement en faveur de la modernisation de l’Organisation mondiale du commerce et, de manière assez comique et dérisoire au vu de la tournure des événements,  à une condamnation ferme du « protectionnisme. »

    Le 1er juin, Emmanuel Macron  prenait déjà les devants pour dénoncer cette volonté du président américain  de rétablir  des barrières douanières: « Cette décision n’est pas seulement illégale, c’est aussi une erreur sur de nombreux points. C’est une erreur car elle répond à un déséquilibre mondial qui existe de la pire des façons par la fragmentation et le nationalisme économique. » Reste qu’on ne peut pas accuser Donald Trump –qui n’est pas «  éternel » a déclaré Emmanuel Macron comme pour  se rassurer-  de ne pas tenir ses promesses de campagne puisque il s’est fait élire sur un programme de  défense de l’industrie et  de l’agriculture américaines menacées selon lui par  les traités de libre-échange.

    Il l’a redit  dans les tweets qu’il a commis après la tenue de ce G7 :« En raison des fausses déclarations de Justin (Trudeau)  à sa conférence de presse, et du fait que le Canada impose des taxes massives sur nos agriculteurs, travailleurs et entreprises américains, j’ai demandé à nos représentants américains de retirer le soutien au communiqué, tandis que nous envisageons des tarifs sur les automobiles qui inondent le marché américain. »  M.  Trump vise ici explicitement   les taxes européennes sur les importations de voitures en provenance des pays hors UE qui s’élèvent à 10%, taux  quatre fois supérieurs aux  droits de douanes américains. «Pourquoi devrais-je, en tant que président des États-Unis, autoriser des pays à bénéficier d’énormes excédents commerciaux, comme c’est le cas depuis des décennies, alors que nos agriculteurs et nos ouvriers doivent payer un prix si élevé et si injuste ? » Il est « injuste » que les Américains aient à supporter les conséquences d’un  « déficit commercial de 800 milliards de dollars. » 

    Décidé à  jouer les trouble-fête, Donald Trump s’est également déclaré en faveur d’un  élargissement du G7 à  la Russie qui en a été écartée depuis l’annexion de la Crimée en 2014,  province   historiquement russe dont le rattachement à la mère patrie a été    validée par un référendum populaire. Cette proposition    a été   appuyée par le  nouveau Premier ministre italien Giuseppe Conte – « Je suis d’accord avec le président américain (…). C’est dans l’intérêt de tout le monde.  » Ce retour de la Russie  a été conditionné par Emmanuel Macron  à un changement de la position russe  sur l’Ukraine. «Il faudrait qu’il (Vladimir Poutine, NDLR) fasse un geste » a-t-il déclaré, lequel conditionnerait la présence du président russe au   prochain sommet du G7 à Biarritz   à l’été 2019. En attendant  M.  Poutine a d’ores et déjà évoqué la possibilité d’un sommet avec M, Trump dans la capitale autrichienne, lors de sa toute récente  visite à Vienne  au jeune Premier  Ministre conservateur Sebastian Kurz, nouveau pied de nez aux euro-progressistes...

    Soucieux   de rappeler que le   camp occidental n’est pas incontournable, le président russe  a traité avec un certain dédain cette question en déclarant  que la Russie privilégiait « d’autres formats que le G7. » Une annonce qui intervient alors qu’il participait cette fin de semaine  au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) dans la ville chinoise de   Qingdao   qui regroupe outre  la Chine et la   Russie,  les républiques d’Asie centrale ( Kazakhstan,  Kirghizistan,  Tadjikistan, Ouzbékistan).

    Européens qui dans le bras de fer qui semble se dessiner avec les Etats-Unis ont aussi été menacés par Donald Trump. Il l’avait également proclamé  lors de sa campagne présidentielle,  l’hôte de la Maison Blanche  a menacé de couper la robinet financier yankee qui alimente l’Alliance atlantique: « Les États-Unis paient la quasi-totalité du coût de l’Otan – protégeant les mêmes pays qui nous volent sur le commerce . On protège l’Europe (ce qui est bien) pour un coût financier élevé, et après on se fait matraquer injustement sur le commerce. Ça va changer ! ».« L’Union européenne a un excédent commercial de 151 milliards de dollars (avec les États-Unis). Elle devrait payer bien plus pour sa sécurité ».  A cette aune, M. Trump s’est (certainement) félicité  de la publication fin mai  d’un document  émanant  du gouvernement  polonais  proposant   de débourser entre 1,5 et 2 milliards de dollars pour  accueillir à demeure une division blindée américaine, officiellement pour se prémunir de l‘Ours russe…

    M.  Trump appuie en tout état de cause là ou ça fait mal, à savoir l’incapacité des Européens à s’extraire de leur dépendance des Etats-Unis pour assurer leur sécurité; quand bien même cinq pays européens se placent dans la liste des 20 plus gros gros budgets militaires  de la planète,  certes très loin derrière les Etats-Unis. L’Afp le rappelait  « les dépenses militaires mondiales se sont élevées à 1 739 milliards de dollars (en 2017)  une hausse de 1,1% sur un an. Les États-Unis restent le pays qui dépense le plus, de très loin. Leur budget, de 610 milliards de dollars, représente plus d’un tiers des dépenses militaires dans le monde, loin devant la Chine (13% des dépenses militaires, à 228 milliards, l’Arabie Saoudite (4% à 69,4 milliards)»  ou la France (57,8 milliards de dollars, 2,3% de notre  PIB), selon un rapport de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri).  La France a d’ailleurs  perdu l’année dernière au profit de l’Inde, sa cinquième place au classement mondial des dépenses militaires.

    Pour autant , et c’est là qu’une certaine forme de duplicité américaine apparaît clairement,  l’émergence d’une puissance militaire européenne autonome  est  refusée tout net par l’Oncle Sam. En février dernier , le secrétaire à la Défense américain, l’ex général du corps des marines  Jim Mattis, l’a fait savoir fermement à ses vassaux européens  lors d’une réunion des ministres de la Défense, au siège de l’Alliance Atlantique à Bruxelles. Alors que Paris et Berlin ont esquissé  timidement l’idée d’une  relance d’une  défense européenne, M Mattis a déclaré que « la défense commune est une mission pour l’Otan et pour l’Otan seule. »  «L’UE ne doit pas se substituer à ce que fait l’Otan », elle  « ne doit pas fermer ses marchés de défense   aux Américains et aux autres pays non membres de l’UE » avait mis en garde de son côté  le secrétaire générale de l’Otan , Jens Stoltenberg. On l’aura compris ce que veulent le  très influent et incontournable  lobby militaro-industriel  et les cercles neocons de  Washington ce n’est pas une Europe qui s’émanciperait  de l’Otan mais une Europe  qui paye pour y rester sous contrôle, dépendante, pieds et poings liés.  Bruno Gollnisch l’a dit, la sagesse commanderait pourtant  de ne pas dépendre d’un grand frère pour assurer sa protection,  et cela vaut pleinement pour la France,  puissance présente  sur tous les continents, dans une période ou les menaces peut-être mortelles ne cessent de s’accumuler  au dessus de la tête  de  la vieille Europe.

    https://gollnisch.com/2018/06/11/protectionnisme-pour-eux-atlantisme-obligatoire-pour-nous/

  • Chaîne Youtube supprimée : la riposte de TVL

    Michel Janva

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  • Macron, le filleul de Jacques Attali, n’est en fait qu’un Renzi français en sursis avec Merkel

    Marc Rousset

    Suite au tract polémique de LR, « Pour que la France reste la France », Laurent Wauquiez a fait valoir qu’on a des « politiques complètement déconnectés de la réalité ». Il aurait pu citer Macron, cet énarque technocrate issu du Système, droits-de-l’hommiste, immigrationniste, libre-échangiste mondialiste, atlantiste, libertaire, irréaliste, qui mène la France tout droit dans le mur !

    En matière migratoire, l’adepte du « en même temps » trahit les Français en leur faisant croire qu’il freine l’immigration avec des améliorations techniques « bidon » telles que la durée maximale de rétention administrative, portée de 45 à 90 jours, alors qu’elle est de 180 jours en Allemagne et aux Pays-Bas. De plus, son application dépendra du bon vouloir des juges.

    Mais rien n’est sérieusement fait pour l’expulsion des clandestins, tandis que les entrées légales annuelles d’étrangers (412.000 en 2017 !) explosent. Le prix ahurissant à payer pour le coup d’État juridico-politico-médiatique et le salaire de Penelope ? 262.000 titres de séjour, 100.000 demandeurs d’asile, 50.000 « mineurs isolés ». Si l’on ajoute 50.000 entrées supplémentaires correspondant au chiffre net entre les entrées de clandestins et les ridicules expulsions de l’ordre de 10.000, cela correspond à une entrée annuelle inacceptable de 462.000 étrangers, extra-européens à 90 %, avec à la clef un taux de fécondité de 3,4 enfants par femme, soit pratiquement le double de celui des femmes en France.

    Le scandale, c’est la création par Macron, avec sa loi Asile Immigration, d’une nouvelle filière d’immigration : la filière des 50.000 « mineurs étrangers » non accompagnés en 2018, qui vont s’ajouter aux 50.000 déjà présents, fin 2017, dont le coût unitaire de prise en charge par l’aide sociale à l’enfance des départements est d’au minimum 50.000 euros, soit au total un coût supplémentaire, pour 2018, de 2,5 milliards d’euros ! Voilà où passent nos impôts avec Macron. Et le bouquet, c’est qu’il n’y aura pas d’examen radiologique osseux, que ces mineurs pourront bénéficier de la réunification familiale : parents, frères et sœurs… Face à cette politique, un seul modèle s’impose pour la droite nationale : celui de l’Australie et de l’immigration zéro.

    En matière sécuritaire, pas question, avec Macron, d’expulser les fichés S étrangers ou de les placer dans des camps de rétention. Nicole Belloubet va libérer 50 terroristes et 450 radicalisés dans les prochains mois.

    En ce qui concerne l’Europe, Macron rêve d’un Grand Soir, d’élargissement de l’Union européenne (Balkans) et de Schengen (Roumanie et Bulgarie), au lieu de s’attaquer à la mère des batailles : la baisse de la dépense publique en France. Le gouvernement s’était pourtant engagé à réaliser des économies, mais la volonté fait défaut. Les dépenses publiques représenteront toujours 54 % du PIB en 2022. L’Allemagne ne veut pas, à juste titre, d’une Union irresponsable des dettes. Seul un Fonds monétaire européen, avec veto allemand, sera sans doute mis en place.

    Dans le domaine sociétal, sur le sujet de la PMA, Macron semble naviguer à vue. Peut-être même à contre-courant, comme l’ont montré les interventions majoritairement opposées à la PMA, lors des États généraux de la bioéthique.

    Quant à la jeune pousse marketing des gadgets élyséens « Présidence de la République », pour financer la rénovation de l’Élysée, c’est tout un symbole. Peut-on imaginer le général De Gaulle vendant des Mickey à Disneyland pour redresser la France ?

    Macron, le filleul de Jacques Attali, n’est en fait qu’un Renzi français en sursis avec Merkel. Insensible au Grand Remplacement et à l’invasion migratoire, il ne veut pas pas voir ce que les peuples européens voient. Seule une union de la droite FN-DLF-LR pourra nous débarrasser d’« En Marche ! » Son premier défi sera de mettre en place l’immigration zéro et une confédération carolingienne avec une volonté de puissance se rapprochant de la Russie.

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  • Allemagne : la question migratoire continue d’affaiblir la majorité d’Angela Merkel

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    En Allemagne, la question migratoire fait tanguer la majorité d’Angela Merkel.

    Issu de l’aile droite de la coalition, le ministre de l’Intérieur est entré en rébellion : il exige plus de fermeté aux frontières. Or, dimanche, Angela Merkel a mis son veto à un projet de refonte de la politique d’asile.

    La chancelière veut d’abord consulter ses partenaires européens avant de prendre une décision…

    Mais le parti bavarois de la CSU s’est déclaré prêt passer outre la décision d’Angela Merkel provoquant une vraie crise politique.

    Markus Söder, Ministre-président de la Bavière, a ainsi déclaré :

    Pendant trop longtemps, nous nous sommes précipités de compromis en compromis sur la question de la politique des réfugiés, sans prendre de décisions fondamentales et claires. Nous devons reprendre le contrôle de la situation en Allemagne.

  • Retour sur le procès d'Yvan Benedetti et d'Alexandre Gabriac

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    « On veut les faire taire ? Alors on trouve le moyen de dissoudre leurs associations», a déclaré l’avocat d’Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac  le 4 juin dernier, au Tribunal de Grande Instance de Lyon.  « Est-ce qu’on condamne quelqu’un parce qu’il a commis un délit ? Ou parce qu’il véhicule des idées pour lesquelles on leur a donné charge d’élus ?»

    Poursuivis pour reconstitution de ligues dissoutes, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac risquent six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende chacun. Telles ont été les peines requises par le procureur devant le tribunal qui rendra sa décision le 4 juillet prochain (date identique à celle du délibéré du procès fait à Hervé Ryssen qui s’était tenu à Paris le 23 mai 2018).

    Yvan Benedetti, 52 ans, chef de file de L’Œuvre française et ancien conseiller municipal de Vénissieux en banlieue lyonnaise, exclu du FN et Alexandre Gabriac, 27 ans, ancien conseiller régional Rhône-Alpes élu en 2010, fondateur des Jeunesses nationalistes  (JN) lui aussi exclu du FN,  ont tous les deux été  accusés de « maintien ou reconstitution d’associations ou groupements dissous ».

    Rappelons que l’Œuvre française a été fondée par Pierre Sidos en 1968 qui en a assuré la présidence jusqu’en 2012, date à laquelle il a nommé à ce poste Yvan Bénédetti. Les Jeunesse nationalistes est un  mouvement fondé en octobre 2011 dont la direction fut confiée à Alexandre Gabriac.

    C’est en juillet 2013, à la suite de la mort de Clément Méric, militant d’extrême gauche, que le ministère de l’Intérieur (Manuel Valls) avait entériné la dissolution de quatre « groupuscules » dont l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes, même si ces deux organisations n’étaient absolument pas impliquéesdans la mort du militant d’extrême gauche et antifasciste (il en a été de même pour Troisième voie et pour les JNR).

    En réponse à la déclaration d’Emmanuel Valls qui,  lors de l’université d’été du Parti socialiste en 2013 avait dit : « Mes amis, nous venons d’anéantir la matrice de l’extrême droite en France », Yvan Bénédetti n’avait pas hésité à répondre « Je refuse l’interdiction, je considère que cette interdiction est illégitime, elle est totalement arbitraire ». « L’Œuvre française existe et existera tant que le combat pour le rétablissement de la souveraineté de la France ne sera pas accepté». Ignorant cette dissolution,l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes ont donc continué leurs activités.

    Malgré un recours déposé auprès du Conseil d’État et une conférence de presse organisée à Paris le 28 octobre de cette année là, pour dénoncer l’amalgame construit avec l’affaire Méric, la dissolution de ces deux associations fut confirmée en décembre.

    En juin 2014, le parquet de Lyon a ensuite ouvert une information judiciaire pour « participation au maintien ou reconstitution d’associations ou groupements dissous » et entrainé la mise en examen d’Yvan Bénédetti  et Alexandre Gabriac.

    Leur comparution  a eu lieu quatre ans plus tard au Tribunal de Grande Instance de Lyon devant la 12Chambre avec une instruction portant principalement sur les activités militantes de juillet 2013 à juin 2014 dont  les nombreuses mobilisations contre le Mariage pour tous.

    Cette audience s’est achevée par la très brillante plaidoirie de l’avocat de la défense de nos deux amis, démontrant point par point leurs légitimes actions dans le combat nationaliste et les fausses accusations qui leurs étaient faites.

    À l’issue de l’audience, Yvan Bénédetti, a publié un communiqué comprenant notamment cette affirmation : « Devant ce tribunal, j’ai affirmé la permanence de l’Œuvre française malgré les dissolutions et à travers l’Œuvre celle du nationalisme, et à travers le nationalisme, celle de la France. Oui, Œuvre française et la France sont irrévocables. Aux juges de prendre leurs responsabilités ! J’ai pris les miennes. Celles que nécessite le combat au service de notre peuple et de notre communauté nationale. C’est grand, c’est fort et cela nous consume tout entier.  Qui vive France ! »

    Ce procès va bien au-delà  de l’accusation portée le 4 juin dernier, puisque certains demandent déjà que d’autres «  groupuscules » comme le Bastion social ou Génération identitaire disparaissent du paysage politique et sociétal. On peut donc s’inquiéter sur les effets et conséquences à venir  d’un tel procès.

    SN - Correspondant

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Syrie, Deraa: la Russie met en garde les USA

    Les Etats-Unis protègeraient les terroristes d’Israel, Daech et Al-Nosra

    À peine quelques heures après que Washington a annoncé qu’il n’hésiterait pas à abattre les forces syriennes si elles lançaient une offensive contre les terroristes à Deraa, la Russie a réagi.

    Le vice-président de la commission des affaires étrangères au sein de la Fédération de Russie, Vladimir Jabarov, a affirmé que les militaires US devraient éviter tout recours à des « mesures sévères » contre l’armée syrienne.

    Cité par l’agence de presse RBC News Agency, M. Jabarov a mis en garde les États-Unis contre toute attaque contre l’armée syrienne, soulignant qu’un tel comportement était « totalement inacceptable ».

    « Les Américains ont déjà eu recours à la force contre l’armée syrienne. J’espère qu’il n’y aura pas d’action imprévisible contre l’armée gouvernementale syrienne. En tout cas, il est nécessaire d’éviter la confrontation », a déclaré le responsable russe.

    « La Russie écoute toujours les bons conseils. Si cela vise vraiment à réduire les tensions, nous écouterons peut-être. Je pense que la Russie, grâce aux données fournies par ses services de renseignement ainsi que les services de renseignement et les agences gouvernementales de la Syrie, va analyser la situation et tirer des conclusions pertinentes », a-t-il dit.

    Jabarov répondait aux menaces formulées ce vendredi par le département d’État américain, qui a mis en garde le gouvernement syrien contre toute offensive visant les terroristes de Daech et d’al-Nosra à Deraa.

    La porte-parole du département d’État, Heather Nauert, a déclaré que les États-Unis infligeraient au gouvernement syrien une riposte cinglante si cette offensive venait à avoir lieu.

    « En tant que garants de cette zone de désescalade avec la Russie et la Jordanie, les États-Unis prendront des mesures fermes et appropriées en réponse aux violations du régime d’Assad », a-t-elle déclaré.

    L’armée syrienne a massé ses troupes dans le Sud en prévision d’une vaste offensive que craint plus que toute autre chose Israël, principal bénéficiaire de la présence des terroristes takfiristes dans le Sud syrien, près de ses frontières.

    parstoday.com

  • JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « L’OPINION PUBLIQUE EUROPÉENNE A BASCULÉ VERS UN REJET MAJORITAIRE DES MIGRANTS ÉCONOMIQUES »

    Le gouvernement italien, par la voix de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, refuse d’accueillir les bateaux transportant des migrants sur ses côtes. Analyse au micro de Boulevard Voltaire de Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des migrations, auteur de l’ouvrage Les véritables enjeux des migrations.

    Le nouveau gouvernement italien formé suite à la victoire de Matteo Salvini et du mouvement cinq Étoiles semble en passe d’appliquer ce pour quoi il a été élu, une politique migratoire avec une tolérance zéro.
    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Il faut d’abord rappeler dans quel état le nouveau gouvernement italien a trouvé la situation des migrants.
    L’Italie dépense chaque année environ 4,5 milliards pour les migrants en situation irrégulière, 170.000 de ces migrants sont dans des camps d’hébergement. Les expulsions n’ont concerné que 6500 personnes. On comprend donc très bien que le nouveau gouvernement italien veuille réagir face à cet état de fait.
    J’analyse la position de Matteo Salvini comme une sorte de triple signal. C’est d’abord un signal envoyé aux migrants qui sont en Italie pour leur dire : « si vous restez, vous allez être renvoyés ».
    C’est un deuxième signal envoyé aux migrants qui voudraient rejoindre l’Italie, ceux qui partent des côtes africaines et notamment des côtes libyennes, pour leur dire : »vous n’êtes pas les bienvenus en Italie ».
    C’est un troisième signal envoyé au gouvernements de l’Union européenne pour leur dire : « Nous prenons nos responsabilités, à vous de prendre les vôtres ».

    Seront-ils en mesure d’appliquer cette politique ?

    C’est d’abord de la communication. Quelle est l’efficacité de ce discours ?
    En ce qui concerne les migrants en Italie, ils vont aller dans un autre pays, notamment en France. Une des conséquences les plus importantes de ce type de discours sera le renforcement de la migration irrégulière vers la France. En France, il y a des associations toutes prêtes à les accueillir et une certaine bienveillance de la grande majorité des médias vis-à-vis des migrants irréguliers.
    En revanche, l’effet est nul vis-à-vis de ceux qui quittent les côtes africaines. Ils n’empêcheront pas des migrants économiques de se dire que l’Europe est quand même deux fois moins peuplée et dix fois plus riche que leur pays et que par conséquent l’immigration est une chance pour eux.
    Vis-à-vis des dirigeants européens, il y a un problème. L’Europe n’a pas de politique migratoire. Elle court toujours derrière l’événement. Elle n’anticipe pas. Les tentatives de contrôles aux frontières et les hotspots mis en place au Niger et au Tchad ne concernent pas les migrants économiques. Ils savent très bien que s’ils passent par les hotspots, ils n’auront pas de visas de séjour pour entrer en Europe.

    On sait que l’Italie était la porte d’entrée des migrants venant par la Méditerranée via notamment la Sicile et Lampedusa.
    Vont-ils désormais passer par l’Espagne qui a renversé son gouvernement conservateur au profit d’un gouvernement socialiste plus europhile ?

    Il y a trois grandes routes migratoires.
    La première que vous venez de citer est la route migratoire qui part de la Libye et parfois de la Tunisie pour aller vers la Sicile, Trapani ou vers Lampedusa. Visiblement, le gouvernement italien veut fermer cette route.
    La deuxième route est celle qui part du Maroc pour aller vers l’Espagne, parfois par les Canaries, parfois par les Baléares et peut-être un jour par la France. Celle-là n’est pas fermée.
    La troisième route est la route terrestre qui passe par la Turquie. La Turquie tente de contrôler ses flux migratoires, mais les considère comme un atout dans sa manche pour faire plier l’Union européenne. Les premiers passeurs se sont installés sur la Mer noire pour essayer de faire passer de la Turquie vers la Bulgarie ou la Roumanie un certain nombre de migrants en situation irrégulière dans des pays où il n’y a pas de contrôles réels aux frontières.

    L’Italie a voté pour un gouvernement plutôt populiste, plutôt conservateur et eurosceptique et au même moment l’Espagne faisait le chemin inverse.
    Cela traduit-il quelque chose en Europe ?

    Non, je ne crois pas. Les deux élections dont vous parlez sont des élections à majorités faibles. Le gouvernement italien est un gouvernement bicéphale avec le mouvement cinq Étoiles d’un côté et la Ligue de l’autre. Ils ont néanmoins pris une position commune sur l’immigration. Luigi Di Maio a tout même parlé des « taxis de la mer ». Tout en étant situé nettement plus à gauche que la Ligue, on voit très bien qu’il veut lui aussi contenir l’immigration clandestine.
    D’autre part, en Espagne, le gouvernement socialiste a pour l’instant une très faible majorité. Je ne pense pas que cela reflète véritablement l’opinion publique.
    En revanche, tous les sondages montrent que l’opinion publique européenne a basculé depuis deux ou trois ans vers un rejet majoritaire des migrants, et notamment des migrants économiques, même si la position est plus souple vis-à-vis des réfugiés politiques.

    http://www.bvoltaire.fr/lopinion-publique-europeenne-a-bascule-vers-rejet-majoritaire-de-migrants-economiques/

  • LONDRES : MOBILISATION POPULAIRE POUR LA LIBÉRATION DE TOMMY ROBINSON

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    Tommy Robinson, journaliste et fondateur de la Ligue de défense anglaise, est incarcéré depuis plus d'une semaine pour avoir diffusé sur son site le compte-rendu du procès d'une bande de violeurs pakistanais. En Grande-Bretagne comme ailleurs, là où les mondialistes sont encore aux affaires tout est bon pour museler les résistances patriotiques.

    Hier après-midi, tout le centre de Londres était en effervescence car les Britanniques se sont rassemblés en masse pour soutenir leur héros. Les forces de répressions ont agressé des manifestants mais cela n'a pas empêché la réussite de ce rassemblement populaire. Pour les patriotes anglais, une seule priorité : la libération immédiate de Tommy Robinson et la levée des sanctions qui pèsent sur lui.

    Chacun sait qu'à Synthèse nationale nous sommes modérément anglophiles. Cependant, nous exprimons notre totale solidarité avec ce combattant qui défend son identité et qui subit la répression des mondialistes au pouvoir.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ISLAMISME : L’AUTRICHE AGIT ET LA FRANCE ACCUEILLE !

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    Pendant que la République laïque accueillait 300 imams étrangers pour combler le manque saisonnier de prêcheurs de tolérance concomitant aux ripailles d’un mois de ramadan victime de son succès grandissant, en Autriche, sept mosquées financées par la Turquie ont été fermées et l’expulsion de soixante imams est envisagée.

    « Les sociétés parallèles et les tendances à la radicalisation de l’islam politique n’ont pas leur place dans notre pays », a déclaré Sebastian Kurz. « Ce n’est que le début », renchérit le vice-chancelier et leader du FPÖ, Heinz-Christian Strache. Ça laisse rêveur… Que le jeune chancelier ait ajouté que l’idéologie islamique est, par essence, politique et c’eût été parfait.

    Le gouvernement autrichien réagissait ainsi au scandale suscité par la reconstitution de la bataille des Dardanelles, emblématique dans l’histoire de l’Empire ottoman, au sein d’une des principales mosquées de Vienne, la mosquée des Loups Gris, directement liée à la Direction turque des Affaires religieuses et du nom du groupuscule ultranationaliste prônant le panturquisme. Dans cette bergerie, la reconstitution était interprétée par de jeunes garçons habillés en soldats ; camouflage, saluts militaires, drapeaux turcs et, pour la touche réaliste, des enfants enroulés dans le drapeau rouge et croissant dans le rôle des combattants morts au combat égayaient l’innocent décor.

    Côté Turquie, les cris d’orfraie pathognomoniques du musulman stigmatisé ne se firent pas attendre : « vague populiste, islamophobie, racisme et discrimination »et ceteri et cetera, piaillait le porte-parole du président Erdoğan pour qui, rappelons-le, « les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les croyants nos soldats, cette armée divine garde ma religion »… Et de dénoncer un ciblage de la communauté musulmane, éternelle victime jamais contente, et une décision constituant une « violation des principes légaux universels, des droits des minorités et de la coexistence éthique ». Grandiose : avec des arguments de ce genre, en les poussant à l’extrême, c’est à croire qu’un musulman envoyé seul sur Mars, se sentira opprimé. À ce stade de mauvaise foi « ès taqya« , ce n’est plus l’hôpital qui se fout de la charité, mais carrément la mosquée qui se fout du djihad armé. Hélas, Erdoğan, pour qui l’« assimilation est un crime contre l’humanité », aboie, mais à Vienne, les imams valsent.

    D’Istanbul, en chantre des droits des minorités, celui-ci menaçait encore : « Ces mesures prises par le Premier ministre autrichien sont, je le crains, en train de mener le monde vers une guerre entre les croisés et le croissant. »

    Et pendant ce temps, dans la Ville Lumière, après avoir été une salle de spectacle, puis un lieu de massacre commis par les coreligionnaires de M. Erdoğan au nom de leur idéologie commune, voilà que le Bataclan se transforme en mosquée, une mosquée spectacle, où un prosélytisme en rimes sera éructé par une chance pour la France portant le doux sobriquet du deuxième lieu saint de l’islam (Médine), berceau de l’époque la plus sanglante du parcours pacifiste du prophète de la religion d’amour et de paix. Et c’est ainsi que l’Histoire, petit à petit, risque bien, comme le prophétise M. Erdoğan, de se répéter.

    http://www.bvoltaire.fr/islamisme-lautriche-agit-france-accueille/