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anti-national - Page 642

  • Les idéologues du genre, pourtant minoritaires dans l’Education nationale, ont la mainmise totale

    6a00d83451619c69e20224e03d5d03200d-250wi.pngVigiGender a transmis à Jean-Michel Blanquer un rapport sur la diffusion des études de genre au sein des ressources officielles de l’Education nationale mises à disposition des professeurs sur les réseaux CANOPE et EDUSCOL. 

    Un seul exemple : un DVD est conseillé sur CANOPE pour expliquer aux lycéens en SVT pourquoi les femmes sont plus petites que les hommes. Les études de genre ont trouvé la raison : depuis des temps immémoriaux, pour dominer les femmes, les hommes leur ont limité l’accès à certains aliments qui aident à la croissance. Ainsi, de génération en génération, les femmes, sous alimentées, sont devenues plus petites.

    Ce rapport met en évidence qu'au sein des réseaux CANOPE et EDUSCOL, les tenants du genre, pourtant minoritaires dans l’Education nationale, ont la mainmise totale, sans aucun contradicteur, sur les thèmes de l’égalité fille-garçon, la mixité et la sexualité (cf partie 2 du rapport). Cette situation, qui permet une large diffusion du genre auprès des professeurs et des élèves, est contraire au principe de neutralité de l’école, le genre étant un concept idéologique. En effet, le postulat du genre sur lequel se sont développées les études de genre dans les années 70, selon lequel l'identité sexuée ne serait qu'une construction sociale sans aucune influence du corps sexué, est infondé et scientifiquement invalidé (cf partie 1).

    Par ailleurs, une égalité garçon-fille fondée sur le postulat du genre, qui nie la différence sexuelle et son sens anthropologique profond, peut remettre en cause de manière inacceptable l’éducation transmise par les parents et créer des dégâts psychologiques considérables sur les enfants et les jeunes (cf partie 3).

    De nombreux professionnels de l’enfance s’accordent à dire que l’enseignement de l’égalité des filles et des garçons ne doit pas passer par une « déconstruction » des différences généralement constatées, qui a un impact néfaste certain sur leur développement psychologique, mais par une éducation au respect de toute personne et à la compréhension de la différence sexuée.

    De plus, la « lutte contre les stéréotypes » qui est prônée revient à apprendre aux enfants qu’il n’y a finalement aucune norme, « je fais ce que je veux ». C’est anti-éducatif. L’école n’est pas là pour abandonner l’enfant à tous les possibles, comme s’il n’appartenait à aucune histoire, comme si les adultes n’avaient rien à lui transmettre, comme si la culture n’avait aucun sens et nous privait de notre liberté.

    Plus encore, nier les différences entre garçons et filles, en postulant qu’elles sont construites, accroîtra les inégalités réelles entre eux, au détriment des garçons pour ce qui est de l’apprentissage, et de tous pour ce qui est de leur dignité de personne, non réductible à un corps utilisable.

    Enfin, les études de genre mettent en danger non seulement le développement psychique des enfants, mais également l’intégrité physique des adolescents les plus vulnérables, par un accroissement des pensées suicidaires.

    Il est urgent que le gouvernement mette fin à la diffusion des études de genre sur les réseaux officiels de ressources CANOPE et EDUSCOL de l'Education nationale.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/05/les-id%C3%A9ologues-du-genre-pourtant-minoritaires-dans-leducation-nationale-ont-la-mainmise-totale.html

  • Pourquoi l’organisation d’un « islam de France » pacifique et représentatif est impossible – Sébastien Froment (Les Identitaires)

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    Depuis les années 80 et l’affaire du voile à Creil, la question de la « gestion » de l’islam en France a été une préoccupation constante des différents pouvoirs politiques qui se sont succédés. Au fur et à mesure de l’avancée de l’islamisation, la volonté de faire émerger des interlocuteurs de la communauté musulmane n’a cessé d’être à l’agenda. L’objectif : parvenir à avoir le contrôle de l’islam via des instances supposées être représentatives. Concrètement, ce fut bien souvent une illusion de domestication, au profit d’une soumission quant à elle bien réelle.

    Dès 1999, Jean-Pierre Chevènement, alors ministre de l’Intérieur, organise une consultation rassemblant toutes les fédérations musulmanes, les grandes mosquées et certaines personnalités et leur soumit un texte qui ne pouvait « faire l’objet d’une négociation ». Pourtant, devant la bronca suscitée par quelques lignes souhaitant consacrer « le droit de toute personne à changer de religion ou de conviction », Chevènement décida finalement de retirer discrètement le passage polémique à la grande satisfaction des autorités musulmanes, l’UOIF (proche des islamistes des Frères musulmans) en tête.

    En 2003, c’est au tour de Nicolas Sarkozy de vouloir remodeler l’organisation du culte musulman (avec la création d’une nouvelle structure, le CFCM – Conseil Français du Culte Musulman) au prétexte qu’il ne voulait pas d’un « islam en France », mais un « islam de France »… Mais cette volonté d’un islam francisé s’écroule très rapidement : dès la première élection des représentants du CFCM, les islamistes de l’UOIF arrivent en 2e position, devant la Grande Mosquée de Paris et son médiatique recteur Dalil Boubakeur. Par un tour de passe-passe permettant de surmonter ce résultat problématique, c’est néanmoins ce dernier qui obtient la présidence du CFCM.

    Cette ambigüité va contribuer à créer un fossé qui ne va aller qu’en s’accroissant au fur et à mesure des années. L’UOIF marginalisée au sein du CFCM, Dalil Boubakeur décrédibilisé au sein de la communauté musulmane pour sa supposée trop grande proximité avec le pouvoir politique, l’essor du salafisme en dehors du CFCM et la « radicalisation » progressive d’une partie importante des musulmans de France ont contribué à créer une scission entre la base de cette communauté et des dirigeants souvent perçus comme illégitimes ou peu représentatifs.

    Maladroitement, de nombreuses célébrités médiatiques et politiques essayeront de pallier à l’échec du CFCM par la promotion de personnalités, pensant naïvement qu’ils parviendraient à imposer par le haut des représentants à la communauté musulmane. Ce fut tout l’inverse : la mise en avant d’un individu comme l’imam Chalgoumi (dont le parcours est trouble : il fut fiché dans les années 90 pour avoir appelé au djihad dans ses prêches), présenté comme un « imam républicain », quasi-analphabète et ne cessant de dénoncer l’extrémisme islamique fut ressenti comme une forme de trahison, et eut pour conséquence d’accroître encore cette défiance.

    Suite aux attentats de Charlie Hebdo, bien qu’officiellement ces attaques n’aient eu « rien à voir avec l’islam », le gouvernement socialiste se hâta de réformer l’organisation des musulmans de France avec la création d’une Fondation pour l’islam de France. L’objectif était de parvenir à une instance « plus représentative » mais « sans extrémistes ». Soit l’équation impossible à résoudre (d’ailleurs des dirigeants de l’UOIF y participèrent). Car soyons clair : pour qu’elle soit réellement emblématique, une représentation des courants ouvertement salafistes serait nécessaire. Or c’est impossible. Du coup, le serpent se mord la queue.

    Plusieurs groupes salafistes l’ont bien noté. Certains réclament (avec un sens stratégique certain) la fin de l’islam consulaire où les imams sont envoyés par des pays étrangers (Algérie, Maroc et Turquie notamment). « Nous voulons des imams français et des représentants français ! » disent-ils sournoisement. L’objectif est en réalité simplement de prendre le contrôle des mosquées pour en finir avec l’islam « bledard » pas suffisamment salafiste à leurs yeux.

    Pour chaque gouvernement, (et la question se pose actuellement pour le gouvernement de Macron) l’organisation communautaire des musulmans de France est un véritable casse-tête, encore plus aujourd’hui à l’heure du djihad et des attentats islamistes incessants. Auparavant, le pouvoir politique pouvait choisir les représentants de la communauté musulmane, ces derniers montraient patte blanche en chantant les louanges de la République sur les plateaux télé et recevaient en retour des facilités, notamment pour construire des mosquées. Ce n’est plus -autant- possible aujourd’hui. Une méfiance s’est largement répandue au sein de la population française envers ces représentants communautaires au discours qui sonne faux. De l’autre côté, une large part de la communauté musulmane perçoit une partie de ces porte-parole comme des traîtres. L’équation est impossible à résoudre : faut-il intégrer les courants islamistes les plus durs dans des organes officiels et avoir une vraie représentativité des musulmans – mais en leur reconnaissant une légitimité – ou bien les ignorer et n’avoir de fait que des coquilles vides et accentuer le divorce ?

    Sur ce sujet comme sur d’autres, le réel poussera à renverser complètement le paradigme. En effet, dans les termes actuels, résoudre cette problématique de la représentativité des musulmans est impossible. Parce que la solution n’est pas là. La solution n’est pas « islam de France » ou « islam en France » mais islam hors de France ! Plus que jamais, seule la remigration, c’est-à-dire le retour dans leur pays d’origine d’une majorité de musulmans permettra de résoudre toutes ces crises paraissant aujourd’hui insolubles.

    Sébastien Froment

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/

  • Les BlackBlocs, c’est l’intifada des fils à papa

  • Zoom - Aude Mirkovic : la PMA, un juteux marché mondialisé !

  • Italie : Le Système plus fort que le pot pourri populiste.

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    Jean-Francois Touzé

    Membre du Bureau politique du Parti de la France. Directeur de la revue Confrontation.

    Le seul but légitime du combat politique est l'accession de ceux qui le mènent aux responsabilités du pouvoir.

    Pour le Parti de la France, seul l'exercice, par la droite nationale, de la conduite de l’État permettra à notre Pays de se relever et de se reconstruire.

    Pour parvenir à cette fin, aucune stratégie ne peut être exclue et le pragmatisme doit être notre loi tactique. A la condition de ne jamais dévier de notre ligne et de n’agir que dans la cohérence du projet.

    Certains, en France comme dans toute l'Europe, suivent des chemins différents.

    Les partis du Système, bien sûr, pour qui la « gouvernance républicaine » n'est que prétexte aux ambitions personnelles et, pour les nouveaux venus, volonté de s’accaparer à leur tour d’une part du butin.

    Quelques uns (ou quelques unes), convaincus que la métapolitique et la formation des élites constituent la voie royale qui permettra, le jour venu, de dresser des passerelles (oubliant que les passerelles sont avant tout faites pour qu’on leur marche dessus), remettent à plus tard l’engagement militant et électoral, comme si le temps ne nous était pas compté.

    D'autres, enfin, dont la sincérité des convictions ne saurait être mise en cause, parent au plus pressé estimant que mieux vaut être en capacité de mettre en œuvre une petite partie de leur programme plutôt que d'attendre indéfiniment de pouvoir en réaliser la totalité.

    C'est le cas de nos amis italiens de la Ligue.

    En s’accordant sur un programme de gouvernement avec le mouvement cinq étoiles, patchwork improbable de comiques troupiers, de néo écolos et d'anciens gauchistes, Matteo Salvani et les siens faisaient le pari de se servir de leurs alliés du M5S et du nouveau président du conseil désigné par eux, Guiseppe Conte, pour avancer sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques, et surtout de la lutte contre la submersion migratoire.

    Louables objectifs. Mais l’expérience montre que, chaque fois qu'un mouvement identitaire et national s'est allié avec un autre parti, de droite, de gauche ou d'ailleurs dans une coalition gouvernementale, il s'est embourbé dans le jeu des compromis politiciens comme de la dépendance européiste, et que les avancées promises se sont réduites à quelques gestes symboliques sans portée réelle. L'hétérogénéité de l'alliance italienne porte en elle les germes de l’échec à venir.

    Ce n’est pas un hasard si la Commission de Bruxelles est restée plus que prudente après la nomination officielle de Conte par le très systémique président de la République italienne Sergio Mattarella, tandis qu'Emmanuel Macron tendait la main au nouveau gouvernement.

    Tout portait dès lors à croire que, dans ces conditions, le printemps italien de l'identité, de la solidarité sociale dans le dynamisme économique, de la volonté anti migratoire et, sur le plan international, du rapprochement avec la Russie ne sera qu’une brève lueur dans la nuit hivernale.

    La démission de Conte ce dimanche soir et la probable nomination d'un gouvernement technique avec un Président du Conseil passé par le FMI ne viennent que renforcer notre conviction : il n'est plus temps de transiger avec le Système qui trouve de toutes façons toujours les portes de sortie de crise. Il ne faut pas composer avec lui. Il faut l’abattre, le détruire et lui substituer l’Etat national. Le chemin sera plus long. Mais il sera celui de la vraie victoire.

    Le Parti de la France considère que la Droite nationale, si elle doit, un jour, s'inscrire dans un jeu d’alliance pour accéder au pouvoir, ne pourra le faire qu'en situation de force. La situation dramatique de notre France et de notre vieille Europe impose, en effet, l'application d'un programme radical de salut national qui ne peut être que global.

  • Italie : le coup d’Etat bruxellois ? - Journal du Lundi 28 Mai 2018

  • MENACES DE MORT, SHIT, COCAÏNE ET RAMADAN : PETITE SCÈNE DE VIE ORDINAIRE À VILLENEUVE-SUR-LOT

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    L’entrée en matière avait le mérite de la clarté. C’est ainsi qu’ont été accueillis le serrurier, les deux témoins et l’huissier mandaté pour notifier 6.800 euros de loyers impayés à un locataire des « quartiers nord-est » de Villeneuve-sur-Lot (La Dépêche se met à parler de notre petite sous-préfecture comme s’il s’agissait de Marseille). L’huissier a déposé plainte, rappelant à quel point, loin des douces berceuses du vivre ensemble, sa profession est en contact quotidien avec cette partie de la société qui profère menaces et insultes, et passe souvent à l’acte :

    Notre quotidien est de se faire insulter comme les policiers et les gendarmes mais nous n’avons qu’un stylo à bille.

    L’auteur de ces insultes a été jugé en comparution immédiate, d’autant plus que, comme il n’avait pas eu « le temps de faire le ménage » (toujours selon La Dépêche), les policiers ont découvert 1,2 kg de résine de cannabis et de la cocaïne. Il a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis.

    Voilà le fait divers. Tellement divers qu’il est devenu le quotidien de centaines de quartiers en France, aussi bien dans des petites villes comme Villeneuve-sur-Lot que des cités de banlieue de nos grandes agglomérations ; et encore : lorsque les forces de l’ordre peuvent, sans être caillassées ou visées par des tirs, entrer dans ces quartiers.

    Mais revenons au mot d’accueil de notre commerçant de 34 ans, ce locataire-délinquant qui va donc poursuivre son ramadan quelques jours en prison.

    « Tu as foutu en l’air mon ramadan… » Il y a certainement ramadan et ramadan, musulman et musulman. Et toute religion a ses degrés de ferveur, de compréhension, de pratique, de cohérence, de moralité. Toute religion a sa piété populaire. Et puisqu’il est à la mode, dans les rangs du gouvernement et de La République en marche, de mettre dans le même sac voile islamique et foulard de la mère d’Alain Juppé, prêche en arabe et messe en latin, radicalisés islamistes et traditionalistes catholiques – ce qui, Gabrielle Cluzel vous l’a expliqué avec bien d’autres, n’a absolument rien à voir -, on pourrait aussi s’y interroger sur cette conjonction de faits qui touchent malheureusement souvent nos villes et banlieues : délinquance, trafic de stupéfiants, agression contre les forces de l’ordre et revendication islamique bruyante et agressive. Une conjonction que résume ce « Tu as foutu en l’air mon ramadan ».

    Certaines bonnes âmes ou autres doctes théologiens me diront que ça n’a rien à voir. Mais justement, dans la vraie vie, c’est une réalité qui se voit. Et qui s’entend.

    Dominique Monthus

    http://www.bvoltaire.fr/menaces-de-mort-shit-cocaine-ramadan-petite-scene-de-vie-ordinaire-a-villeneuve-lot/

  • Le président italien refuse l’équipe gouvernementale anti-système. Di Maio veut engager la destitution du président.

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    « Le Président du conseil désigné Giuseppe Conte a remis son mandat au président Mattarella », selon le secrétaire général de la présidence. Le président italien, Matarella a rejeté la désignation de Paolo Savona au poste de ministre des Finances, en raison de son hostilité à l’euro et aux institutions européennes. Comme en Grèce la Haute banque s’interpose contre la volonté populaire clairement exprimée dans les urnes.

    Luigi Di Maio et Matteo Salvini, les chefs de file antisystèmes qui ont remporté les élections et s’étaient entendus pour désigner Guiseppe Conté comme Premier ministre sont en fureur:

     « C’est une crise institutionnelle sans précédent », s’est emporté le leader du mouvement 5-Etoiles, Luigi Di Maio, sur une vidéo diffusée en direct sur Facebook, jugeant « inacceptable » le rejet de Paolo Savona comme ministre de l’Economie par le président Mattarella. « Quel est l’intérêt d’aller voter si ce sont les agences de notation qui décident? », a poursuivi Di Maio, qui a appelé à « destituer » le président pour avoir « trahi la Constitution ».

    De son côté Mattéo Salvini de la Ligue enrage: « Nous avons travaillé pendant des semaines pour faire naître un gouvernement qui défende les intérêts des citoyens italiens. Mais quelqu’un, sur la pression de qui ?, nous a dit NON », a réagi M. Salvini,  sur les réseaux sociaux. « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread , [qui est l’écart entre les taux d’emprunt à 10 ans allemand et italien, ndlr], ou de la finance », a-t-il insisté. « Les Italiens d’abord. Moi je ne lâche rien », a-t-il ajouté.

    Vers de nouvelles élections ?

    M. Salvini, le chef de file de la Ligue a annoncé que la seule solution désormais était la tenue de nouvelles élections législatives, probablement cette année. « Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire », a déclaré Matteo Salvini devant des partisans rassemblés dans le centre de l’Italie.

    De son côté, Sergio Mattarella a déclaré lors d’une allocution télévisée ne pas être celui à blâmer pour l’impasse politique. Il a dit avoir joué, en tant que chef de l’Etat, son rôle de garant. Il a proposé des alternatives pour le portefeuille des Finances, mais ses suggestions ont toutes repoussées par le M5S et la Ligue, a-t-il précisé. Mattarella prendra « rapidement » une décision sur la marche à suivre. Il n’a pas voulu se prononcer sur la tenue ou non d’élections anticipées. Source Le Figaro

    Plutôt qu’engager des élections législatives qui ont déjà eu lieu, ne vaudrait-il pas mieux destituer le président Matarella qui sert d’entrave à l’expression populaire italienne ? 

    C’est exactement ce que pense Luigi Di Maio:

    Le chef de file du Mouvement5 Etoiles, Luigi Di Maio, a déclaré dimanche soir que la seule solution à cette crise était d’obtenir du nouveau Parlement la destitution du président de la République, Sergio Matterella qui a refusé de nommer le ministre des Finance présenti: Savona.

    « La Ligue ne peut pas se défiler ». Luigi Di Maio a dit au cours d’un entretien téléphonique avec une émission de télévision qu’il comptait invoquer l’article 90 de la Constitution italienne, qui permet de mettre en accusation le chef de l’Etat devant le Parlement pour « haute trahison » ou s’il porte « atteinte à la Constitution ». « En portant cette crise au Parlement, nous éviterons qu’elle ne se répande hors du Parlement », a-t-il affirmé plus tard devant ses partisans rassemblés à Fiumicino, près de Rome. « Avec la Ligue (extrême droite, ndlr), nous avons la majorité, et la Ligue ne peut pas se défiler, elle doit aller au bout », a-t-il encore dit.  Source Europe 1

    Steeve Bannon qui s’était de nouveau rendu en Italie pour se réjouir de l’élection du gouvernement en gestation avait déclaré peu avant la démission de Guiseppe Conte que Di Maio et Salvini « doivent insister sur le professeur Savona [finances], ce sera une personne très dure, un grand négociateur, avec des idées très claires qui pourra faire entendre sa voix en Europe ». Bonnon, l’homme qui a fait élire Donald Trump aux USA était venu soutenir Marine Le Pen lors du congrès du Front national cette année.

     

    http://www.medias-presse.info/le-president-italien-refuse-lequipe-gouvernementale-anti-systeme-di-maio-veut-engager-la-destitution-du-president/92458/

  • Demain, la grande expropriation

    853060743.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Voir Macron. 8 scénarios pour un quinquennat (NDLR : Michel Drac, Le retour aux sources, 17 € cliquez ici) comporte une terrifiante hypothèse pour les contribuables français qui viennent de remplir leur déclaration annuelle. Dans un troisième scénario intitulé « La grande spolation », Michel Drac envisage qu’à la suite de conflits locaux et de coups d’État financiaristes, des « ajustements financiers sont opérés dans tous les pays de la zone [Euro] par confiscation pure et simple des propriétés, via le plus souvent des moyens insidieux et indirects. En France, par exemple, l’État est maintenant copropriétaire de toutes les propriétés immobilières. Il perçoit donc une redevance de copropriété (p. 144) ». « Fumisterie ! Exagération anxiogène ! Complotisme ! » réagit le Système.

    Pourtant, l’ISF transformé en Impôt sur la fortune immobilière (IFI) ne concerne plus les valeurs mobilières. Typiquement bougiste, ce nouvel impôt convient bien à la finance anonyme et vagabonde. Pendant la crise de l’euro, les Grecs ont vu leurs retraits bancaires hebdomadaires limités tandis que les comptes courants des Chypriotes subissaient une forte ponction de la part des organismes financiers. L’Union pseudo-européenne prévoit la généralisation de ce prélèvement non consenti à l’ensemble des titulaires des comptes courants de l’Eurolande en cas de situation grave.

    La chronique dans Libération du 15 mai 2018 d’Iona Marinescu, enseignante en économie à l’Université de Pennsylvanie, évoque Radical Markets, un ouvrage d’Eric Posner et Glen Weyl. Les deux universitaires de Chicago dénoncent la propriété privée qu’ils jugent criminelle parce que monopolistique. Ils suggèrent de fiscaliser toutes les formes de propriété, « sauf peut-être, précise la chroniqueuse, les effets personnels ». Cette proposition obligerait ainsi les propriétaires à vendre leur bien si une tierce personne souhaite l’acquérir. Par exemple, une personne déclare au fisc la valeur de sa maison, soit 70 000 €. Si un acquéreur souhaite l’acheter à ce prix, il l’obtiendra sans aucune discussion possible.

    Iona Marinescu pense que les rentrées fiscales qui en découleront pourraient alimenter un revenu universel. Bref, cet impôt sur la propriété « est radical, parce qu’il transforme la notion de propriété privée en une notion de propriété collective qu’on loue au plus offrant ». Déjà les cartes bancaires de retrait et les cartes magnétiques de transports tels Navigo en Île-de-France sont la propriété des banques et du STIF… Une nouvelle fois se manifeste un « communisme de marché », titre de l’ouvrage prémonitoire de Flora Montcorbier paru en 2000. Eric Posner et Glen Weyl confirment l’inquiétante convergence entre certains pans de la pensée libertarienne et un gauchisme économique le plus égalitariste, soit l’immense marchandisation de la vie, de la nature et du monde.

    Financiers, banquiers et autres cloportes du Capital planétaire nous préparent vraiment un monde affreux. Faisons donc cesser leurs manigances infernales, de gré ou de force !

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°80, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 mai 2018.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • QUAND ÉDOUARD PHILIPPE MET EN CAUSE LA DÉMOCRATIE EN PRÉTENDANT LA DÉFENDRE

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    Jean-Luc Mélenchon avait promis, pour le 26 mai, une « marée populaire » : ce fut « un petit coefficient de marée », ironise le Premier ministre, dans un entretien au JDD. Il est de bonne guerre de discréditer l’adversaire par un mot d’esprit. Mais un bon mot n’a jamais fait une bonne politique, même s’il aide à la faire passer. Surtout quand l’argumentation qui l’entoure débouche sur d’autres débats, comme la légitimité du gouvernement et, plus généralement, des formes actuelles de la démocratie.

    Que la SNCF et le statut des cheminots doivent être réformés, nul n’en disconvient. Encore faut-il le faire sans arrière-pensées, expliquer clairement pourquoi une réforme est nécessaire et accepter un dialogue constructif. Édouard Philippe (qui ne fait qu’appliquer la volonté d’Emmanuel Macron) préfère passer en force. On n’a plus qu’à se taire. Pas question de discuter, puisque « la démocratie a parlé » : il est dangereux de « rejouer dans la rue ce qu’ [on] a perdu dans les urnes », souligne-t-il.

    Il faut sans doute avoir mauvais esprit pour n’être pas convaincu par ce raisonnement. Pourtant, au lieu de renforcer la position du gouvernement, il la rend plus contestable. « Nous avançons. Nous mettons en œuvre le programme du président de la République pour lequel les Français ont voté. » Pas de chance : la réforme de la SNCF n’était pas explicitement au programme. L’eût-elle été, cela n’autorise pas l’exécutif à imposer ses décisions.

    Macron a bien été élu par les Français, mais il a été mal élu : c’est incontestable. Insister sur la légitimité du Président, c’est pointer les faiblesses du système démocratique actuel, qui donne à une minorité la capacité d’être majoritaire. On objectera que, si beaucoup d’électeurs ont voté pour Macron sans conviction et par rejet de sa concurrente, les députés LREM, qui portaient son programme, ont obtenu une écrasante majorité.

    Il serait cruel de prétendre que la plupart n’ont été élus que parce qu’ils avaient le soutien de Macron. Et pourtant ! « Un âne aurait l’étiquette En Marche !, il aurait été élu », avait déclaré Edwy Plenel, au soir du premier tour des élections législatives. Pour une fois, avec raison. Tous les élus ne sont pas des ânes, mais force est de constater que rares sont ceux qui ne se comportent pas en godillots. Osent-ils sortir du lot, voire se rebeller, Richard Ferrand (le président du groupe) les rappelle vite à l’ordre et les remet dans le rang.

    Quand on voit la composition de l’Assemblée nationale, peut-on dire qu’elle soit représentative de l’ensemble des Français ? Le scrutin uninominal à deux tours permet, certes, d’avoir une majorité de gouvernement, mais c’est le gouvernement d’une minorité. Ce n’est pas l’introduction d’une petite dose de proportionnelle, tempérée par la diminution du nombre de parlementaires, qui y changera quelque chose. Seule une proportionnelle intégrale répondrait aux impératifs de la représentativité.

    Mais cela supposerait qu’on fasse des compromis. Vous n’y pensez pas ! Voulez-vous que nous connaissions la situation de l’Autriche ou celle de l’Italie (on oublie, généralement, de citer l’Allemagne) ? Pourquoi pas ? Ces pays respectent, plus que la France, le jeu démocratique. N’est-il pas paradoxal que nos dirigeants n’aiment la démocratie que lorsqu’elle leur assure d’avoir les mains libres ? Ils ont dédaigné, en 2005, les résultats du référendum pour une Constitution européenne, qui traduisait l’opinion du peuple.

    Si l’on doit fausser les règles de la démocratie pour pouvoir gouverner, ce n’est pas acceptable. C’est tout le système institutionnel qu’il faut avoir le courage de remettre en question et de refonder. Sans quoi, on joue la comédie de la démocratie en se comportant en despote.

    http://www.bvoltaire.fr/edouard-philippe-met-cause-democratie-pretendant-defendre/