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anti-national - Page 688

  • MARINE LE PEN, BIENTÔT CONDAMNÉE POUR AVOIR DÉNONCÉ L’ÉTAT ISLAMIQUE ?

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    On a beau savoir vivre dans une époque de dingues, cela n’empêche pas certains pics de turbulence. Ainsi Marine Le Penest-elle, aujourd’hui, passible de trois ans de prison et de 75.000 euros d’amende.

    Tout commence à RMC, en 2015, chez Jean-Jacques Bourdin, animateur auprès duquel Cyril Hanouna aurait presque des airs de Jacques Chancel. Et le même Bourdin de dresser, devant Marine Le Pen, son invitée, un parallèle entre Front national et État islamique Il fallait oser. Il a osé. Assez logiquement, la candidate à l’élection présidentielle poste, dans la foulée, trois photos des exactions perpétrées par l’État islamique, dont un soldat syrien écrasé vivant sous un char, un journaliste américain décapité et un pilote de chasse jordanien brûlé vif.

    Son crime, donc ? Avoir relayé des clichés auparavant mis en ligne par Daech. Soit ce qui était, alors, retransmis chaque jour, à longueur de journaux télévisés, de blogs et autres réseaux sociaux. Pour Manuel Valls, Premier ministre de ces temps éloignés, il s’agissait « d’une faute politique et morale ». Ah bon ?

    On peut, certes, penser ce que bon semble du Front national et de l’État islamique ; mais de là à imaginer que l’un relaye la propagande de l’autre, il y a un pas que tout le monde s’était jusque-là abstenu de franchir. Sauf le tribunal de Nanterre, semble-t-il, qui poursuit maintenant Marine Le Pen pour « diffusions d’images violentes ».

    Du coup, cette dernière joue sur du velours en déclarant : « J’ai désormais ma médaille de la résistance contre Daech. Je suis donc inquiétée pour avoir combattu le terrorisme. Pour me mettre en examen, ils ont dû aller chercher un texte qui, à l’origine, était fait pour protéger les enfants contre le Minitel rose… » Et de conclure, non sans raisons : « C’est le monde à l’envers ! » Et pas qu’un peu, mon neveu.

    Du coup, toujours, personnels médiatiques et politiques évitent de trop communiquer sur la question. Les premiers n’en finissent plus de « relayer des images violentes », tandis que les seconds n’ont pas été les derniers à utiliser ces mêmes « images violentes » pour justifier l’implication de nos troupes dans un brasier moyen-oriental que la France a, aussi, largement contribué à allumer. Dans ce cas de figure, il demeure délicat de vouloir encabaner les pompiers, même si ce ne sera pas la première fois que la Justice aura eu le bras tordu au nom des grands principes dissimulant petites carambouilles et grands idéaux républicains à sauver.

    Au fait, et ce, toujours à propos d’« images violentes » » relayées sur Internet, faut-il encore savoir que Jawad Bendaoud, authentique comique troupier, récemment relâché par la Justice, fait désormais figure de véritable vedette du même Internet, quelque part entre Ben Laden et Jeremstar. Non content de s’être fait un petit selfie au sortir du tribunal, il annonce tout de go : « Je préviens tout les tweetos toute les personnes qui manqueront de respect ou qui laisseront des messages indésirables seront bloquées immédiatement pas de sommation. » Ce, orthographe hasardeuse et remises de peine incluses.

    S’agit-il, là aussi, d’une « faute politique et morale », comme assurait naguère Manuel Valls ?

    http://www.bvoltaire.fr/marine-pen-bientot-condamnee-denonce-letat-islamique/

  • « Bobard Barbelés » : la France, aussi fermée que le Japon ? (Le Point)

    Les premiers candidats des très convoités Bobards d’Or ont été dévoilés. Après une thèse pseudo-scientifique défendue par trois journalistes féministes et la fausse leçon des Inrocks à Eugénie Bastié, c’est au tour du Point de se lancer. Et son entretien avec El Mouhoub Mouhoud, « spécialiste des migrations », a de quoi lui faire remporter un prix ! En effet, dans cet entretien complaisant, l’on apprend que « la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. »

     Candidat : Le Point
    Comme annoncé par un grand nombre de nos amis parmi les médias de la réinformation, notre soirée consacrée aux Bobards d’Or se déroulera le lundi 12 mars 2018, dans le cadre prestigieux du Théâtre du Gymnase, situé au 38 boulevard Bonne-Nouvelle à Paris 10earrondissement. Vous pouvez réserver votre place depuis le site internet de l’événement : bobards-dor.fr

    « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” ». Voilà le titre de l’article publié sur le site internet du Point le 24 avril 2017.

    El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, était interrogé par le Point en tant que « spécialiste des migrations ».

    Les propos d’ El Mouhoub Mouhoud

    Le Point : Contrairement à une idée reçue, la France n’est pas un grand pays d’accueil d’immigration…

    El Mouhoub Mouhoud : A partir des élections de 2012, on a accepté l’idée selon laquelle la France accueillerait « toute la misère du monde ». La réalité est tout autre : depuis une quinzaine d’années, elle se place dans le peloton de queue des pays d’accueil de l’OCDE. Nous recevons 200 000 immigrants chaque année, mais 100 000 repartent. Ces 200 000 migrants annuels représentent 0,4 % de la population française. La moyenne de l’OCDE atteint 0,7 % à 0,8 %. Le double. Parler d’afflux d’immigration est mensonger : la France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon. Depuis 1974, elle a fermé les vannes de l’immigration du travail.

    La France, entourée de barbelés ?

    Selon El Mouhoub Mouhoud, la France est donc un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon.

    Problème : si ouvrir les yeux ne suffisait pas, l’étude des données de l’OCDE contredit cette vision.

    Premièrement, la part d’entrées permanentes d’étrangers, exprimée en pourcentage de la population totale est bien de 0,4 %. Mais, contrairement à ce que déclare  El Mouhoub Mouhoud, la France est loin d’être en bas du classement. Royaume-Uni, Espagne, Finlande, République tchèque, Italie, Portugal, Etats-Unis… Autant de pays qui ont des taux similaires au sien !

    Et beaucoup de pays de l’OCDE ne communiquent pas leurs données sur cet item, ce qui permet d’imaginer que d’autres viendraient entourer la France.

    Deuxièmement, lorsqu’on analyse la part de la population née à l’étranger exprimée en pourcentage,là encore la France n’apparaît pas du tout isolée en queue de peloton !

    Des tendances à la hausse pour la France

    Mieux (ou pire, c’est selon), la tendance d’accueil des immigrés est à la hausse en France.

    Des tendances qui, lorsqu’on les compare à plusieurs autres pays européens majeurs, sont tout à fait dans la norme.

    Pour finir, n’oublions pas la carte du dépistage de la drépanocytose, maladie essentiellement extra-européenne qui conduit au dépistage de tous les enfants dont les deux parents sont considérés à risque, c’est-à-dire d’origine africaine.

    Que El Mouhoub Mouhoud se rassure, la France n’est pas un pays aussi fermé que la Corée ou le Japon !

    Un bobard fainéant ou conscient ?

    Pourquoi Le Point a-t-elle aussi mollement interrogé El Mouhoub Mouhoud ? Pourquoi les journalistes l’ayant interrogé puis la rédaction ont laissé passé un entretien aussi approximatif ? Pourquoi avoir changé le titre paru dans la version papier « Immigration. Les chiffres qui surprennent » en « Immigration : “La France est un des pays les plus fermés après la Corée du Sud et le Japon” » sur le web ?

    Que ce bobard soit passé en rédaction par paresse des journalistes, par volonté d’intoxiquer ou encore par envie de buzz, le résultat est le même, une nomination aux Bobards d’Or 2018 !

    Source : Site officiel des Bobards d’Or

    https://www.polemia.com/bobard-barbeles-la-france-aussi-fermee-que-le-japon-le-point/

  • Santé publique : le cynisme de Macron

    Par François Marcilhac

    Sifflé à son arrivée au salon de l’Agriculture par ceux qui savent ce que travailler dur veut dire, Macron aura eu beau tenter de séduire un public dont il ignore tout, faute de connaître le pays réel, il n’y sera pas parvenu. Certes, compte tenu du faible poids électoral que pèsent désormais les paysans, il n’est pas certain que son rendez-vous manqué avec le monde agricole, dimanche dernier, l’ait beaucoup traumatisé — en quoi il aurait tort, car, plus largement, le monde rural vote et En Marche perd actuellement toutes ses élections partielles.

    Le mépris du paysan français

    Il n’a pas se départir ni de sa morgue ni, surtout, de son cynisme lorsque ses interlocuteurs lui faisaient part de leur crainte quant à la politique du gouvernement, qu’il s’agisse de l’interdiction programmée du glyphosate ou du traité de libre-échange avec le Mercosur. Cynisme, puisque, d’un côté  il a joué, non sans motif, la carte de l’écologie et de sa responsabilité en tant que chef d’Etat en matière de santé publique pour justifier l’interdiction prochaine du glyphosate, sans pour autant que cette sortie soit préparée, tout en n’hésitant pas, de l’autre, à considérer sans aucune pudeur que le dogme libre-échangiste de l’ouverture des frontières devient subitement plus important que la santé publique lorsqu’il s’agit d’importer de la viande bovine d’Amérique latine, élevée dans des conditions sanitaires qui sont loin d’offrir toutes les garanties qu’on impose, avec raison du reste, à nos propres éleveurs — il en est d’ailleurs de même du glyphosate, puisque, tandis que les paysans français ne pourront bientôt plus en utiliser, toutefois, Bruxelles continuera d’imposer sur nos étals, avec la complicité du pays légal républicain, des produits contenant des traces de l’herbicide réputé cancérigène…

    Le mépris de l’éleveur français

    S’agissant du traité avec le Mercosur, ce seront plus de 100 000 tonnes supplémentaires de viandes qui arriveront en Europe d’Amérique latine, sans compter les importations supplémentaires en provenance du Canada dans le cadre du CETA,  le tout représentant plus de la moitié de la production européenne, si bien que la France « risque de perdre 20 à 25 000 exploitations » si l’Europe signe l’accord, assure Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

    Mais les éleveurs dénoncent surtout l’entrée sur le marché européen de viandes produites à des coûts d’autant moins onéreux que les animaux sont gavés aux farines animales, aux OGM ou aux hormones ! Ainsi le même Macron qui, avec des trémolos dans la voix, invoque sa responsabilité de chef d’Etat pour justifier l’interdiction du glyphosate est prêt à oublier cette même responsabilité dans ce qui se révélera sans doute comme un des plus grands scandales non seulement économiques, pour les éleveurs français, mais également alimentaires et sanitaires pour les consommateurs !

    Le mépris du consommateur français

    « On ne peut pas d’un côté, dans le cadre des états généraux de l’alimentation prôner la souveraineté alimentaire saine et durable et de l’autre côté accepter de la viande issue de productions qui ne respectent en rien tous les critères qui nous sont imposés en Europe », souligne Dominique Langlois, président de l’Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes. Et ce, alors même que les scandales sanitaires entourant la viande se multiplient, notamment au Brésil. Or Macron — comme pour la SNCF sur laquelle nous reviendrons la semaine prochaine — est, on le sait, un homme très pressé lorsqu’il s’agit de servir les intérêts de l’oligarchie internationale aux dépens des intérêts français. C’est pourquoi, il souhaite boucler cet accord au plus tard d’ici la fin mars, avant le début de la campagne présidentielle au Brésil.

    Puisqu’il ose revendiquer non sans cynisme sa responsabilité, eh bien, il ne faudra pas hésiter à la lui rappeler lorsque les scandales sanitaires éclateront : c’est en toute connaissance de cause qu’il les aura favorisés au nom de son dogme ultralibéral et en raison de son mépris à la fois pour la pérennité de l’élevage français et pour la santé des consommateurs français — il est vrai que lui ne mangera pas du bœuf brésilien gavé aux OGM ou aux farines animales  : cette viande-là est d’ores et déjà réservée aux Français « qui ne sont rien ». 

  • La France se défait

    Que la France se défait, c'est une évidence. Elle défait ce qui est sa substance propre.

    Elle s'emplit d'un nombre tout à fait déraisonnable d'étrangers. Et d'étrangers au sens fort parce qu'issus d'une civilisation autre, voire antagoniste ou même franchement hostile.

    En même temps, la France se vide peu à peu de sa population autochtone, parce que la natalité y est en déclin ; mais elle se vide aussi de sa richesse, de ses industries, de ses paysans, ruinés, de sa culture ignorée, méprisée ou même niée ... Etc.

    Et ce drame se déroule dans cette sorte de paix civile très relative, de molle inconscience, de renoncement et d'irresponsabilité dont les politiques et les médias enveloppent méthodiquement notre peuple. Au besoin en l’infantilisant, en l’avilissant.

    Que vaut dans ce contexte ce vent de jeunesse, d'optimisme, de volontarisme et d’autorité, dite verticale ou jupitérienne, qu'Emmanuel Macron tente de faire souffler sur un pays mi-illusionné et mi-sceptique ? Combien cela durera-t-il ? Probablement ce que vivent les roses. Les sondages de ces tout derniers jours nous en préviennent. 

    Retrouvez l'ensemble de ces chroniques en cliquant sur le lien suivant ... 

    En deux mots, réflexion sur l'actualité

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • AFFAIRE JEANNE D’ARC : LA DROITE A ENCORE PERDU UNE BATAILLE !

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    Julien Langella Vice-Président d'Academia christiana

    Il y a plusieurs leçons à tirer de cette affaire Jeanne d’Arc.

    Louis Aliot, numéro 2 du FN, a sauté sur l’occasion pour s’acheter une caution antiraciste à bas coût en brocardant les « identitaires » et « tous les haineux », au nom de « nos véritables valeurs »… et de Notre-Dame d’Afrique !

    Or, Notre-Dame d’Afrique est une basilique achevée en 1872 à Alger pour soutenir l’effort de mission auprès des musulmans. Notre-Dame d’Afrique est aux pieds-noirs ce que Notre-Dame de la Garde, la Bonne Mère, est aux Marseillais. Ainsi, dans un raccourci très réducteur et contestable, Louis Aliot transforme un symbole spirituel et identitaire en emblème d’une coexistence multiculturelle fantasmée.

    De surcroît, ce propos totalement déconnecté de la base militante est une tentative de dédiabolisation ratée. En effet, selon Jack Dion, directeur adjoint de Marianne : « Si Mathilde n’était pas catholique mais musulmane, elle serait jugée hors course par Louis Aliot […] Ainsi en va-t-il dès lors qu’on juge en fonction de la couleur de peau, de la religion et non en vertu de principes universels. » Pour les gardes rouges du politiquement correct, un homme de droite ne sera jamais assez antiraciste.
    Autre leçon : il y a encore trop de prises de parole purement « réactives » et émotives dans notre camp. À la notable exception de Charlotte d’Ornellas (évoquant les « crispations sans doute légitimes » des Français), les défenseurs du choix de Mathilde ont allègrement mélangé, avec une rare violence, les « twittomanes compulsifs » et ceux, majoritaires, qui pensent que le moment pour donner le rôle de Jeanne d’Arc à une Métisse est extrêmement mal choisi. Les personnes qui, avec des accents particulièrement méprisants, n’ont eu que le mot « raciste » à la bouche n’ont tout simplement pas compris que beaucoup de Français, à force de se faire piétiner, n’ont plus la force de conserver leur sang-froid et de rester polis. Puisque la démocratie est un leurre, il ne reste plus qu’Internet, ou certains stades de foot, comme espace de liberté. Alors oui, il y a des Français grossiers et certainement xénophobes (de cette « aversion » xénophobe que le penseur catholique Jean Madiran considérait comme un signe de bonne santé mentale), mais que les donneurs de leçons de la bonne bourgeoisie catholique conservent leurs anathèmes pour nos adversaires et se mettent à évangéliser ce peuple qui n’a pas eu la chance de grandir dans des familles « bien comme il faut ».

    Ainsi, la plus grande peur de la droite en 2018 n’est pas de manquer de charité à l’égard des plus faibles, de formation intellectuelle ou de courage, non, c’est d’être « raciste ». Bref, l’ennemi a bien verrouillé le débat, imposant les limites morales autorisées. En France, tout le monde se droitise, sauf la droite.

    Certes, les Fêtes johanniques ne sont pas un « biopic ». Mais point d’hypocrisie : le rappel des événements de 1429 est bien au cœur de cette célébration avec une reconstitution du parcours de Jeanne d’Arc intra muros. Toute patrie est une famille, l’histoire de notre patrie est donc une histoire de famille. Il est donc légitime de souhaiter que notre libératrice, une brave fille de chez nous, soit incarnée par une jeune femme au visage de chez nous. Il est regrettable que Mathilde soit prise dans ce tourbillon, mais l’enjeu est beaucoup plus large : la France n’est-elle qu’une culture littéraire, une mémoire historique et une foi (auquel cas, un Gabonais catholique serait plus français que Baudelaire ou Dominique Venner), ou bien est-ce aussi une réalité vivante, c’est-à-dire un peuple avec un certain visage, celui de nos ancêtres gréco-gallo-romains qui s’est perpétué jusqu’à nos jours ? Si nous refusons cette réalité, alors notre vision de la France, désincarnée, n’est qu’un pâle décalque « de droite » du discours républicain réduisant notre pays à Marianne.

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

  • [Toulouse] Lionel Rondouin - Le mondialisme un projet marchand

  • Le grand Remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Le site Polemia a présenté le 13 février 2018 un article dont le titre est « Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent ».
    Cet article comporte malheureusement une erreur de calcul qui a consisté à superposer le nombre des recours reçus par la CNDA à celui des premières demandes d’asile présentées en 2017 auprès de l’Ofpra.
    Cette erreur est la mienne. J’en exprime mes regrets auprès des lecteurs du site Polémia. Je remercie Jean-Yves Le Gallou d’avoir bien voulu me transmettre les observations qu’elle a suscitées et d’accepter que je les rectifie.
    Est présenté ci-dessous cet article avec le même titre mais avec les corrections qui s’imposaient concernant en particulier ces recours reçus par la CNDA mais également les procédures Dublin et les mineurs non accompagnants.

     En 2015, Polémia a publié un article sur l’escroquerie de communication que constituait l’affirmation par l’INSEE d’une baisse d’un solde migratoire estimé à 33 000 personnes.
    En 2017 et 2018, l’INSEE a actualisé ses chiffres et publié un bilan démographique 2017, une analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Nous disposons également de statistiques de l’INED et du ministère de l’Intérieur.
    Ces données chiffrées, dont il n’est pas aisé de s’assurer de la cohérence et malheureusement incomplètes, notamment pour ce qui est de l’immigration illégale, nous permettent d’appréhender partiellement la progression quantitative de l’invasion migratoire.

    Un bilan démographique inquiétant qu’il convient d’éclaircir et expliquer

    Au 1er janvier 2018, la France compte 67,2 millions de résidents sur son territoire couramment appelés habitants. Au cours de l’année 2017 cette population a augmenté de 233 000 personnes, soit une hausse de 0,3%. Selon l’INSEE cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès, qui s’élève à 164 000 soit un chiffre historiquement bas. Pour l’Institut le solde migratoire ne s’élève qu’à 69 000 personnes et est relativement faible.

    Ces données chiffrées pour ne pas induire en erreur le lecteur doivent être approfondies et expliquées.

    Un solde migratoire mensonger

    Une immigration légale en nette hausse

    La délivrance des premiers titres de séjour est en progression constante : 262 000 en 2017 contre 205 000 en 2013. Il n’y a donc pas diminution de l’immigration légale.

    Il convient de rajouter le nombre net de personnes françaises nées à l’étranger relevant de l’immigration que nous estimons pour 2013 à une proportion de 50% soit environ 5000 personnes.

    Enfin il faut tenir compte des sorties d’immigrés que l’INSEE estimait en 2015 à hauteur de 95 000 en précisant que ce chiffre était selon, ses termes mêmes, « déduit comme la différence entre le solde migratoire et les entrées. Ces sorties intègrent les incertitudes du solde migratoire, mais également celles liées à l’estimation des entrées ». Pour 2015 l’INSEE estime les sorties d’immigrés à 79 000 de manière probablement aussi incertaine. C’est celui que nous retiendrons.

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  • Plan anti-radicalisation. Soixante mesures pour rien, par Franck Deletraz

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    9061-20180301.jpgVendredi dernier, le Premier ministre présentait à Lille le tout nouveau plan de lutte du gouvernement contre la « radicalisation islamiste ». Un plan qui comporte certes quelques mesures de bon sens mais qui, en s’attaquant une fois de plus aux conséquences plutôt qu’aux causes, n’éradiquera pas le mal à sa racine.

    Intitulé « Prévenir pour protéger », ce plan de 60 mesures se concentre en effet essentiellement sur les prisons et la prévention en milieu scolaire. Ainsi prévoit-il la création de 1 500 places « dans des quartiers étanches, exclusivement dévolus aux détenus radicalisés », dont 450 « d’ici à la fin de l’année ». En même temps, les « quartiers d’évaluation de la radicalisation », où des « spécialistes » sont censés évaluer la dangerosité des prisonniers, passeront de trois à sept. Le plan prévoit également la création de trois nouveaux « centres de prise en charge individualisée » en milieu ouvert, qui concerneront notamment ces djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak que nous ne devrions pas accueillir.

    Autre volet important de ce plan : la prévention dans l’éducation, qui passera d’abord par un renforcement du contrôle de l’Etat sur les écoles hors contrat et la révision de leur régime de déclaration (voir Présent du 23 février). Ainsi, sous couvert de lutte contre l’islamo-terrorisme, le gouvernement devrait s’attaquer aux écoles privées catholiques ! En même temps, ce plan prévoit la systématisation d’une « éducation à l’information », visant à lutter contre le « complotisme » et qui promet d’être gratinée…

    Par ailleurs, le gouvernement prévoit de développer un « contre-discours » à la propagande djihadiste plus ciblé et d’améliorer les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques. Enfin, dans la lignée des décrets permettant d’écarter un militaire ou un fonctionnaire exerçant une activité sensible pour des motifs de radicalisation, Philippe a annoncé le lancement d’une mission pour étudier les cas dans la Fonction publique.

    Le mythe de la « déradicalisation »

    Bref, autant de mesures qui, comme l’a souligné le FN, ne rompent pas « avec l’évidente cécité des dirigeants successifs quant à l’emprise des réseaux islamistes dans notre pays ». En effet, a-t-il expliqué, « en dépit d’échecs flagrants, on y retrouve un certain nombre de fantasmes autour de la “déradicalisation.” (…) Surtout, on peine à trouver des mesures pour lutter directement contre les prédicateurs, organisations, mosquées, associations de toutes sortes qui se font les propagandistes et propagateurs de l’idéologie islamiste dans notre pays ». Or, a ajouté très justement le FN, « tant que cette bataille ne sera pas menée, (…) tant que toutes les mosquées extrémistes ne seront pas fermées, tant que la toute-puissante UOIF et ses satellites ne seront pas interdits, tant que les imams étrangers prônant la haine dans notre pays ne seront pas expulsés, alors les plans gouvernementaux qui se succèdent reviendront à vider la mer avec une cuillère ».

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 27 février 2018

    https://fr.novopress.info/209789/plan-anti-radicalisation-soixante-mesures-pour-rien-par-franck-deletraz/

  • Des papiers français…what else?

    nationalite-francaise-konk.jpgLes réseaux sociaux, lieux d’expression de toutes les polémiques,  ont beaucoup commenté la décision de confier à une jeune française catholique, native d’Orléans, mais d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, le soin d’incarner Jeanne D’arc lors des fêtes johanniques dans cette ville, qui a été victime d’attaques racistes. «C’est honteux ! Il faut que tout le monde comprenne que ces fêtes qui se déroulent chaque année sont là pour exprimer les valeurs que défendait Jeanne d’Arc», a rappelé il ya quelques jours  Marine sur BFMTV, «ce n’est pas un film (sur) Jeanne d’Arc, ce sont des valeurs d’engagement, ce sont des valeurs de foi. Et cette jeune fille, en l’occurrence, répond à tous les critères et ceci n’a évidemment strictement rien à voir avec la couleur de la peau.» Ce qu’a dit Marine est exact. Pour autant, nous ne sommes pas naïfs,  le choix de cette jeune fille n’est bien évidemment pas dénuée d’arrières pensées idéologiques et Renaud Camus a exprimé un avis assez répandu au sein de l’opposition nationale quand il écrit que s’il «n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin (…), il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors (…)  du contexte historique, démographique, ontologique.»  En l’espèce, celui  «du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.»

    «De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire (…) et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité : Sinon, la France ne serait plus la France». Rappel  de la pensée du fondateur de la Ve république sur cette question qui avait suscité un tollé quand celle-ci fut énoncée aussi par le député européen LR Nadine Morano en octobre 2015, courage peu courant dans les rangs de la droite couchée  devant le magistère moral,immigrationniste de la gauche et des lobbies mondialistes, qui lui avait valu le soutien formel  de Bruno Gollnisch (ici et ici).

    Mme Morano, dans la nuit de lundi à mardi, a encore créé l’émoi en réagissant sur  twitter à l’attitude de la militante communautariste associative Rokhaya Diallo, particulièrement virulente sur C8 quelques heures auparavant  lors de son échange avec le journaliste de M6 Bernard de la Villardière à propos du voile, du Hijab, dans lequel ce dernier voyait un signe  d’asservissement. L’élue LR a fustigé «l’intolérance, l’arrogance, la suffisance de la militante Rokhaya Diallo qui combat la culture, les racines de la France et fait la propagande scandaleuse de la régression de la femme avec le hijab. Française de papier.» Mme Diallo a répliqué qu’«il semblerait que cette femme qui a pourtant été ministre de la République ne me considère pas comme une vraie Française… Je me demande bien pourquoi» (sic).

    «Tout mon soutien à Nadine Morano à propos de son tweet sur Rokhaya Diallo: quel mal y a-t-il, en effet, à dire d’une écrivaine qu’elle est une Française de papier?», a tweeté pour sa part avec sa causticité habituelle le député frontiste du Gard Gilbert Collard.  Jean Messiha a également  pris la défense de Mme Morano en estimant que Mme Diallo est une «pimbêche idéologique», «pire que (les trois militantes gaucho-féministes ) Marlène Schiappa (secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes), Caroline De Haas et (le député mélenchoniste) Clémentine Autain réunies.» Deux réactions retweetées par une  Nadine Morano assez peu sensible  ici au quand dira-t-on, au  politiquement correct,  ce qui l’a rend bien  évidemment plutôt sympathique.

    Le site de L’Obs a fait appel aux lumières de l’historien Gilles Richard pour décrypter ce terme deFrançais de papier, popularisé ces dernières décennies  par les interventions, les écrits des dirigeants du  Front National critiquant la folle politique d’immigration sans frein et de naturalisation massive. «Dans l’imagerie nationaliste,  affirme M. Richard, Français de papier renvoie à une identité purement administrative. A l’idée que le papier c’est léger, à la différence des racines. Rokhaya Diallo est née en France. Et les enfants d’étrangers nés en France sont français, ça date de la loi du 26 juin 1889, c’est un principe républicain ! Ça montre bien que les nationalistes ont quelques problèmes avec les principes républicains (sic)». «Ce langage, cette vision des étrangers, poursuit-il, vient du nationalisme à la fin du XIXe siècle et des Déracinés de Maurice Barrès. L’expression Français de papier fait écho à une vision très barrésienne des choses, l’idée selon laquelle les vrais Français seraient les personnes qui ont des racines françaises, qui sont nées les pieds dans la glèbe. L’idée qu’on est français par héritage. C’est très puissant comme image, parce que ça fait référence aux traditions paysannes, rurales…»

    Et  de conclure son propos: «l’expression utilisée par Nadine Morano pourrait concerner des millions de gens qui sont des Français de papier… Il y a sûrement des Français de papier qui votent pour Nadine Morano, de façon assez contradictoire d’ailleurs.Dans les années 1980-1990, j’ai moi-même exercé dix ans en tant que professeur d’histoire dans le lycée technique d‘Hénin-Beaumont. Mes élèves étaient français. Mais leurs noms étaient polonais, marocains, italiens… Certains d’entre eux votent peut-être aujourd’hui pour Steeve Briois !» Et bien, oui,  nous sommes en effet en mesure de vous le confirmer M. Richard, dans cette ville FN comme ailleurs!  Et notre  camarade Jean Messiha cité plus haut, mais il n’est pas le seul loin s’en faut, est aussi un bel exemple de ces Français d’origine étrangère qui se sont assimilés au peuple français, à  ses valeurs, à sa culture, qui ont  fait  leur sa très longue Histoire. Bref,  des Français qui aiment la France justement parce que son identité est  française,  qui pensent qu’elle doit la conserver,   et qui ce  sont  agrégés résolument  à notre communauté française, à cette« unité de destin dans universel » qu’est une nation selon la magnifique expression de José Antonio Primo de Rivera. 

    Mais est-ce bien le cas de Mme Diallo, est-il tout de même permis de se poser la question qui est tout sauf réductible à son taux de mélanine comme elle aimerait nous le faire croire?  Chroniqueuse ayant micro ouvert dans de très nombreux médias,  réalisatrice et essayiste (de niveau très moyen), elle s’est  spécialisée dans la dénonciation du racisme d’Etat, «institutionnel», des méchants blancs, des souchiens,   d’une  discrimination dont souffrirait notamment les musulman(e)s dans notre pays. Fondatrice de l’association Les Indivisibles, qu’elle présida de 2006 à 2010, Mme Diallo  milite  comme elle le dit  pour une « république multiculturelle et post-raciale »…quand bien même Mme Diallo racialise elle même  à outrance tous les débats et les questions avec cette incohérence intellectuelle et ce confusionnisme dialectique qui sont  le propre du lobby dit antiraciste. Un projet multiculturaliste  que nous sommes en  droit de juger mortel pour l’unité de notre pays, contraire à l’esprit de ses institutions,  au génie français, à la nature, à l’essence même de ce qu’est la France.

    Pareillement, il est tout sauf  anodin  que Mme Diallo, qui, comme Houria Bouteldja,   a pris fait et cause  cause pour les  rappeurs auteurs de la chanson nique la Francesoit membre des  Young Leaders de la French-American Foundation (certes comme Laurent Wauquiez, Alain Juppé, François Hollande, Édouard Philippe, Emmanuel Macron…) , repérée par les services de l’ambassade américaine  sous le règne de Barack Obama comme «un leader potentiel»,  un agent d’influence  pour promouvoir en France et dans la vieille Europe les lendemains  qui chantent  du multiculturalisme obligatoire et planétarien. Alors oui, Mme Diallo a des papiers français, c’est incontestable. What else?  

    https://gollnisch.com/2018/02/28/papiers-francais-what-else/

  • Financement des Présidentielles : Mélenchon pris la main dans le sac

    434.939 euros de dépenses irrégulières dans les comptes de campagne de Mélenchon. C’est la conclusion rendue par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques le 13 février, lors d’une étude qui avait notamment amené à la démission du rapporteurJean-Guy de Chalvron, ce dernier – de gauche, puisqu’ancien directeur de cabinet du ministre socialiste Louis Mexandeau – ayant déniché 1,5 million de dépenses litigieuses, suffisamment pour invalider les comptes de campagne (et ceux de Bruno Mégret l’avaient été pour beaucoup moins que cela en 2002…). Mais le Méchancon, en bon candidat de la matrice, bénéficie de solides protections, et la direction de la commission étouffa l’affaire, puis la minimisa (Sarkozy et Mélenchon même combat, même cousinage ajoutent les mauvaises langues…).

    Quels sont les faits qui lui sont reprochés ? Le candidat d’extrême gauche aurait ainsi demandé le remboursement de nombreuses « prestations matérielles et intellectuelles »avec de jolies marges à la clé, réalisées par la société L’Ere du peuple, qui assurait la diffusion de son livre-programme et l’organisation des événements de la campagne. Des prestations en moyenne cinq fois plus élevées que les salaires des employés. L’association « à but non lucratif » employait quatre salariés proches de Mélenchon, dont deux (Mathilde Panot et Bastien Lachaud) sont devenus députés France insoumise en 2017 (respectivement d’Ivry-sur-Seine et d’Aubervilliers).

    Autre point de litige, le versement par l’équipe de Jean-Luc Mélenchon de plus d’un million d’euros de prestations à la société Mediascop, détenue par sa plus proche conseillère (et plus si affinités), Sophia Chikirou. Entre le gonflement artificiel du montant déclaré des conseils en communication et le prix surélevé des prestations, le candidat d’extrême gauche aurait surpayé la communicante à hauteur de 54 600 euros, au-delà de sa grille tarifaire et surtout la société ne « semble exister que pour porter la communication de Jean-Luc Mélenchon », indique l’enquête. Aucun locaux, aucun salarié mais une rentabilité maximum : 47% en 2016. Sophia Chikirou disposait surtout d’une double casquette avantageuse : actionnaire unique de la société qui a géré la quasi-totalité du volet communication de la campagne – 11% du budget insoumis total -, était là aussi directrice de la communication du candidat, en charge… de budgéter ces dépenses. La CNCCFP avait initialement ciblé 46 prestations possiblement surfacturées dans le seul cas de la société Mediascop, soit environ 170.000 euros de remboursements potentiels. Au fait, qui fut le précédent homme politique pour qui Mediascop travailla en 2015 ? Un certain Jérôme Kerviel…

    Outre d’autres erreurs douteuses, comme la location de locaux de campagnes à des prix anormalement hauts, l’examen du dossier révèle qu’une dizaine de membres clés de l’équipe du candidat auraient créé leur autoentreprise le temps de la campagne, si on en croit le quotidien de gauche Le Monde. Ils auraient ainsi été payés en honoraires et exonérés de cotisations sociales par le biais de ce statut d’autoentrepreneur que Jean-Luc Mélenchon voulait supprimer en 2012 et conspuait pendant ses meetings : « Un auto-entrepreneur, c’est quelqu’un qui s’auto-exploite puisqu’on ne paie pas ses cotisations ». On voit toute la tartufferie des gens gauche…

    Mathilde Pinot, par ailleurs secrétaire et chef de projets de l’Ere du Peuple, a touché 11.040 € pour 1.725 heures de travail, mais cela a été facturé 87.000 €. Bastien Lachaud, lui, coordonnateur du pôle action de campagne et événements a touché 29.000 € pour 1.856 heures de travail, qui se sont miraculeusement multipliés pour devenir 129.000 € sur la facture…  Un troisième larron, un certain M.H., régisseur de campagne et bénéficiant d’un « emploi aidé », a permis une marge de 25.000 € alors que son salaire était pris en charge par l’Etat. La radio d’extrême gauche France Info a rappelé le 22 février que le recours massif à la sous-traitance dans l’équipe de Jean-Luc Mélenchon est singulier. Traditionnellement, c’est l’association de financement de chacun des candidats qui salarie les collaborateurs des candidats (Marine Le Pen a dépensé 2,4 millions d’euros pour son staff, Emmanuel Macron 1,7 million et Benoît Hamon 1,3 million), or l’association de financement de Jean-Luc Mélenchon n’a versé que 7.949 euros de salaires pour toute la campagne.

    Notons que Sophia Chikirou se trouve également impliquée dans le licenciement de la journaliste vedette du média de propagande Le Media, Aude Rossigneux. Alors que la chaîne était sensée appartenir à ses socios, elle a été virée comme une malpropre du jour au lendemain dans le plus pur style stalinien, comme elle le précise dans les colonnes d’Electron libre : « Une brutalité qui serait peut-être un sujet pour LeMédia si elle était le fait d’un Bolloré… ». Notons que dans les colonnes du journal internet de gauche Huffington Post, les socios laissent libre cours à leur colère, certains rendant même leurs parts : « Alors comme ça, pour être différents des autres médias, pour se démarquer des magouilles capitalistes, pour prouver que nous sommes meilleurs, solidaires, démocrates, opposés au management des prédateurs capitalistes ou des machines à broyer staliniennes, la patronne Chikirou (directrice général du « Média » ndlr) se bollorise sans vergogne, impose un licenciement brutal, sans consulter les socios, sans dire un mot, avec le soutien maoïsant et silencieux du freudiste de service, perso, je me retire ».

    Jour après jour, la secte du Méchancon nous montre son vrai visage. Et ce n’est pas reluisant…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/financement-des-presidentielles-melenchon-pris-la-main-dans-le-sac/88104/