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anti-national - Page 686

  • SAMEDI À OUISTREHAM (14), LE PARTI DE LA FRANCE A SAUVÉ L'HONNEUR DE LA NORMANDIE

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    Malgré la pluie, les perfidies de la presse locale, le bouclage de la ville par la police et la présence haineuse d'une poignée de valets de la finance apatride péniblement réunie par l'ensemble des fractions de la collaboration à l'immigration (partis de gauche, syndicats, officines stipendiées et gauchistes de toutes obédiences...), les militants normands du Parti de la France avec à leur tête le Président Carl Lang ont bravé l'adversité et tenu samedi après-midi un rassemblement devant la plage de Ouistreham. Ils ont ainsi prouvé que la station balnéaire normande n'entendait pas terminer comme Calais cliquez ici.

    Comme l'a fort bien indiqué Bruno Hirout, le dynamique responsable local du PdF du Calvados, cette manifestation avait pour but de faire prendre conscience aux habitants de Ouistreham, abasourdis par ce qui leur arrive et terrorisés par l'extreme gauche qui soutient la pègre importée, que le Parti de la France, désormais seule force politique représentative de la Droite nationale non reniée, est et sera toujours à leurs côtés pour défendre une Normandie normande dans une France française et dans une Europe européenne... 

    Plusieurs mouvements patriotes, dont Civitas et la Dissidence française, implantés localement, s'étaient joints dans un souci d'unité d'action à la manifestation du PdF.

    Synthèse nationale

      

  • Contre la soviétisation du numérique, touche pas à mon net !

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    Par Michel Lhomme, philosophe, politologue ♦ Depuis quelques années, un phénomène se met en place, une censure progressive et de plus en plus réelle. On peut s’interroger: que lira-t-on dans dix ans ? Y aura-t-il encore des opposants ?

    L’homme est d’abord un être rationnel. Disons d’emblée qu’aucune censure ne peut, n’a pu et ne pourra empêcher de penser et d’agir autrement. C’est même la grande leçon des totalitarismes du 20ème siècle. Et pourtant, nous sommes inquiets ? La censure en cours ne va-t-elle pas handicaper les esprits libres et retarder les espérances ?

    Paradoxalement, c’est la presse officielle qui semble en pâtir en perdant non seulement des lecteurs mais aussi toute crédibilité. En fait, la grande presse se tire une balle dans le pied en se faisant le relais officiel de l’apologie des censeurs ? Tout ce qui remet en cause l’idéologie officielle n’a plus sa place sur YouTube. Il faut donc le souligner : pour la première fois, nous n’avons plus affaire à une censure verticale, la censure d’État, une censure gouvernementale qui était rendue possible par tout un arsenal de mesures et de lois criminalisant les idées ou les thèses historiques (lois Pléven et Gayssot) et restreignant classiquement la liberté d’expression mais nous avons affaire à une censure horizontale qui passe par des entreprises privées, les grandes plates formes numériques du web qui opèrent dorénavant un rôle de censeur des opinions .

    Aux États-Unis, YouTube a par exemple fait savoir que le contenu publié par RT serait systématiquement pénalisé dans les référencements. Les reportages de Russia Today, ses contenus, ses vidéos seront donc handicapés puisque le public y aura plus difficilement accès. On assiste donc bien en quelque sorte à la soviétisation du numérique et ceci ne peut tromper aucune personne avertie de la spécificité du web depuis le début à savoir le principe fondateur de l’open internet, de l’internet ouvert. C’est la fin d’une époque.

    En France, les journalistes du Monde ou de L’Express sont devenus les vecteurs de campagnes systématiques de dénigrement des idées non conformes. Du coup, la grande presse française a choisi d’engager la bataille qu’elle perdra logiquement en rentrant en guerre contre l’éradication de toute pensée nouvelle et émergente. Ainsi, la presse française meurt chaque jour de la verticalité d’Etat, de sa subordination aux élites politiques et financières qui nous gouvernement. Les journalistes déjà quasi fonctionnaires, formés dans les écoles du journalisme aux réseaux lexicaux des non-dits et du camouflage sémantique se convertissent en gardiens humanitaires du net. Ainsi, le paysage médiatique français se retrouve complètement cadenassé et ne trouve d’autre issue que dans la culture des blogueurs et des sites alternatifs de réinformation.

    Comme La Pravda d’hier, Le Monde crache ainsi son venin et les télégraphistes de la post-vérité en appellent à la répression de tous les dissidents. Avec la chasse aux fake news, on monte d’un cran, on horizontalise en quelque sorte l’inquisition. On tente la fermeture des canaux de diffusion.

    C’est rigoureusement impossible à moins de changer d’époque

    Nous sommes à l’ère numérique. A la Renaissance, on ne put rien faire contre la révolution de l’imprimerie et la diffusion des livres. Il apparaît évident qu’en 2018, rien ne pourra arrêter le déploiement du numérique. Les imprimeurs révolutionnaires ou réformés d’hier sont les hackers d’aujourd’hui et surtout de demain. Arrêtez la musique d’internet, c’est fermer le village global. On ne saurait vouloir ralentir ou supprimer la propagation du web. De plus, l’ère numérique a pour présupposé l’innovation et la créativité permanente avec une ubiquité des données qui exige la liberté d’opinion totale et c’est même l’instinct de conservation du système cybernétique lui-même. Sans ce principe de l’ouverture et de la création libre de contenus, la richesse numérique ne saurait être produite.

    Twitter est allé plus loin en affirmant qu’il ne se contentera plus de purger les contenus écrits mais qu’il irait jusqu’à purger les utilisateurs malveillants. En se transformant en nouveaux bureaux politiques de la bien pensance humanitaire, toutes ces plates formes sont à terme condamnées par principe dans la nouvelle économie numérique.

    Si votre engagement viole les conditions et les clauses de la charte de YouTube ou de Facebook, vous seriez exclu de leur plate-forme mais une plate-forme ne saurait se réduire à une police d’assurance fut-elle politique ou philosophique et une telle dérive inquisitoriale se retournera contre le principe même de la diffusion libre et du moteur algorythmique.

    On est donc passé du tribunal de salut public, à la délation politique explicitée et légitimée par les journalistes et l’idéologie de la démocratie globale, directe et instantanée.

    La répression et la censure auront beau se développer sur la toile, les contre-mesures se renforceront immédiatement.

    Source : Metamag
    Crédit photo : Domaine public

    https://www.polemia.com/contre-la-sovietisation-du-numerique-touche-pas-a-mon-net/

  • Affaire Théo : sale temps pour la fabrique du mensonge, par Ivan Rioufol

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    Ils nient, tripatouillent, insultent. Les “dénégationnistes” sont prêts à tout pour empêcher que des évidences soient dites, dès lors qu’elles risqueraient d’affaiblir le statut de “victime” que ces bidouilleurs accordent aux minorités qui se disent dominées. Le journaliste David Thomson a été le premier, en 2014, à alerter sur les risques d’attentats en France commis par des djihadistes français. Les images d’archives ont gardé la trace de débats télévisés de l’époque : elles montrent Thomson, témoin de ce qu’il a vu sur les terrains moyen-orientaux et français, en prise avec des contradicteurs qui le moquent. Ce sont ces militants en chaises longues que Thomson épingle quand il dénonce, dans Le Figaro du 26 janvier, ces “experts faussaires abonnés aux plateaux télé pour meubler du vide avec du vide et (qui) continuent d’occuper, hélas, la majeure partie du temps d’antenne”. La description est exacte. Derrière, il y a les visages et les noms des spécialistes dans la fabrique du mensonge. Mais pour eux, le temps se gâte.

    Il est vrai que les enfumages sont de plus en plus voyants et grossiers. Apparue lundi sur les réseaux sociaux, la vidéo de l’interpellation du “petit Théo”, le 2 février 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), démolit en quelques secondes une année de propagande antiflics. La scène enfin dévoilée avait été décrite par la “victime” et ses soutiens médiatiques comme un déshabillage suivi d’un viol à l’aide d’une matraque.

    En réalité, l’incident se révèle être conforme aux conclusions de l’enquête de l’IGPN (la police des polices) récusées par la pression idéologique : une rébellion violente de Théo (22 ans, 1,94 mètre) contre quatre policiers qui prennent des coups et en rendent. Nulle part sur les images n’apparaît le viol qui a valu à l’un des fonctionnaires sa suspension. François Hollande, qui ne s’était pas rendu au chevet de deux policiers brûlés vifs dans leur voiture à Viry-Châtillon (Essonne), s’était déplacé pour saluer Théo Luhaka sur son lit d’hôpital.

    La force des réalités est un tsunami appelé à balayer les désinformations et les propagandes produites par la dialectique victimaire.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 1er février 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol

  • CALAIS, ÇA SUFFIT !

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    Atterrés, désemparés, défaits devant une situation de plus en plus ingérable, les Calaisiens n’en peuvent plus. Voilà quinze mois, on nous disait pourtant avoir réglé le problème. Les troupes mandatées par un François Hollande gonflé d’autosatisfaction embarquaient les habitants de la jungle dans des cars, direction les 280 centres d’accueil et d’orientation répartis dans toute la France.


    Combien, sur les 6.500 personnes alors recensées, y ont réellement été conduites et combien, surtout, y sont demeurées ? Mystère. Ce qu’on sait, en revanche, c’est que des centaines de migrants (entre 600 et 800) venus de toute part rôdent encore autour de Calais. Et entre eux, ce n’est pas la tendresse.

    Une rixe d’une violence inouïe a ainsi éclaté, jeudi, entre migrants afghans et africains à l’occasion d’une distribution de repas, près de l’hôpital de Calais. D’autres bagarres ont suivi jusque dans la soirée, à Marck-en-Calaisis puis dans la zone industrielle des dunes. Bilan : vingt-deux personnes hospitalisées, dont cinq touchées par balle sur lesquelles quatre sont dans un état critique. Il s’agirait de jeunes Érythréens visés, sans doute, par des passeurs afghans. Les autres – dont deux policiers – ont été blessés à coups de pierres, de barre de fer et d’arme blanche.

    C’est la première fois, nous dit-on, que des armes à feu font leur apparition.

    « C’est un degré de violence jamais connu »on a atteint une escalade de la violence devenue insupportable pour les Calaisiens et les migrants », a dit le ministre de l’Intérieur venu sur les lieux. Et Gérard Collomb d’ajouter : « Je suis venu réaffirmer notre mobilisation face aux passeurs qui nourrissent quotidiennement violences et rixes. » 

    Les passeurs, oui, mais pas que…

    Natacha Bouchard, maire de Calais, pointe d’autres responsabilités. Interrogée, vendredi matin, sur France Info, elle a évoqué « la complicité de certains passeurs, de certains activistes, de certains No Border ou de certains associatifs » qui, par intérêt pour les premiers et naïveté pour les seconds, entretiennent les faux espoirs des migrants. « Ils sont complices parce qu’ils sont en permanence avec les migrants, leur font commettre des actes délictueux et ne les incitent pas à rejoindre les dispositifs d’État qui sont mis en place », a-t-elle affirmé.

    Pire que cela : interrogé par France Info lui aussi, un responsable associatif accusait, vendredi, les forces de police d’être à l’origine des émeutes. C’est « la faute au harcèlement », disait-il. On comprend, dès lors, que tous ces activistes/associatifs soient vent debout contre le projet de loi « asile et immigration »actuellement en préparation, lequel permettrait de recenser enfin les migrants présents sur notre territoire, puis de prendre officiellement en charge ceux qui sont fondés à y rester et de renvoyer les autres construire leur propre pays.

    Seulement voilà, la question de l’immigration est éminemment politique. C’est même le dernier bastion idéologique d’une gauche moribonde, engloutie dans la faillite sociale et économique, et qui n’a plus, pour exister, que ses discours creux sur l’universalité de la fraternité humaine – propos démentis chaque jour dans les faits.

    Dans ce jeu-là, les migrants sont des pions, tout comme les bénévoles qui, en toute bonne foi, se dévouent par altruisme. Aux belles années du communisme révolutionnaire, on les appelait « des idiots utiles ».

     

     

    http://www.bvoltaire.fr/calais-ca-suffit/

  • Tous les pouvoirs du Système au service de Macron

    6a00d83451619c69e201bb09efee37970d-250wi.pngLu sur Ligne Droite :

    "Mandaté par le Système, M. Macron a été élu grâce à lui. Une fois en place, il dispose d’un pouvoir qu’aucun président n’a jamais eu car il peut s’appuyer non seulement sur le pouvoir politique mais aussi sur celui du Système avec le soutien des médias, de la justice et du monde économique. Et, plus encore, il cherche à renforcer son contrôle sur toutes les voix dissidentes et s’efforce d’entretenir la confusion dans l’esprit des Français pour mieux abuser ses adversaires. Avec lui, le Système, qui n’a jamais été aussi fort, peut à travers le président, faire appliquer son programme sans coup férir.

    Macron, le président voulu et fabriqué par le Système pour appliquer son programme

    L’élection de M. Macron à la présidence de la République a en effet été programmée pour empêcher le peuple français de remettre en cause l’idéologie libérale/libertaire et immigrationniste du Système. Ce dernier a donc déployé tous les moyens à sa disposition pour assurer le succès de son candidat : propagande médiatique en sa faveur sans précédent sous la VeRépublique et harcèlement judiciaire inédit contre ses opposants de droite. Pure fabrication du Système, M. Macron ne représente donc en aucune façon le renouveau que notre pays attend. Il incarne au contraire l’instrument, ou plutôt le fléau, du Système et c’est donc le programme de celui-ci qu’il entend appliquer. M. Macron l’a d’ailleurs clairement annoncé lors de ses vœux pour 2018 : « Toujours j’écouterai, j’expliquerai, je respecterai, mais toujours à la fin je ferai ». En d’autres termes, il appliquera le programme libéral/libertaire et migratoire voulu par le cartel de Davos envers et contre tout. Et il en a les moyens.

    Tous les pouvoirs du Système au service de Macron

    Bien que lui-même et ses partisans n’aient été élus que par une minorité de Français, M. Macron dispose en effet de tous les pouvoirs : une majorité à l’Assemblée nationale, l’appui du grand patronat et des puissances d’argent, le soutien discret mais efficace de la justice, comme on l’a vu pendant la campagne électorale, et surtout l’engagement permanent du pouvoir médiatique en sa faveur, fonctionnant tel un appareil de propagande mis à son service. Sa ligne atlantiste et européiste lui assure également la bienveillance des institutions financières internationales dominées par les États-Unis.

    De plus, M. Macron peut compter sur l’absence de toute opposition politique constituée : la droite a implosé et ce qui reste de la gauche socialiste s’est globalement rallié à lui. La ligne gauchiste et communautariste adoptée par « la France insoumise » de Mélenchon ne rencontre qu’un faible écho dans l’opinion et ne gêne donc nullement le nouveau pouvoir. Les centrales syndicales, de leur côté, privées du relais politique de la gauche socialiste, peinent à mobiliser. Quant aux groupes d’extrême-gauche, ils s’attaquent non pas à lui, mais prioritairement aux dissidents de droite, aux traditionnalistes et aux identitaires. Homme de réseaux, le nouveau président peut en outre compter sur le soutien de puissants lobbies et de nombreux cercles d’influence. Chanceux, il profite enfin de l’amélioration tendancielle de la conjoncture économique mondiale. La voie est donc libre pour M. Macron !

    Contrôle et censure de l’opinion au surplus

    Pour autant, cela ne lui suffit pas car le nouveau président cherche à museler encore plus l’opinion. Ainsi, conformément d’ailleurs aux recommandations du Forum de Davos de janvier 2017, a-t-il annoncé son intention de légiférer contre les « fausses nouvelles » diffusées par les médias alternatifs et par Internet. Il s’agit en réalité de renforcer le contrôle de l’information par l’oligarchie pour qui les prétendues « fausses nouvelles » ne sont rien d’autre que celles qui ne respectent pas le politiquement correct, c’est-à-dire l’idéologie du Système. Avec les lois mémorielles, les juges décident déjà de la vérité historique, avec Macron ils décideront bientôt des informations que les Français seront quotidiennement autorisés à connaître.

    Preuve de la synergie entre Macron et le Système à l’échelle internationale, cette censure revendiquée haut et fort par l’intéressé intervient au moment même où les principaux opérateurs occidentaux abandonnent le principe de la neutralité d’Internet. Le Système, qui entend gouverner contre les peuples, cherche en effet à renforcer son contrôle sur l’information, à limiter le pluralisme et donc à verrouiller toujours plus la démocratie. Pour survivre politiquement, M. Macron et le Système qu’il représente savent qu’il leur faut conserver coûte que coûte la maîtrise de l’information. Et, plus globalement, resserrer l’emprise sur les Français. C’est dans cet esprit que les dispositions de l’état d’urgence ont été introduites dans le droit commun. La France vit donc désormais dans un régime où les libertés publiques se trouvent limitées de façon permanente, au prétexte de lutter contre le terrorisme, une lutte pourtant par ailleurs bien timide.

    Usage des leurres et brouillage des esprits de surcroît

    Pour consolider encore davantage son pouvoir, M. Macron, comme il l’a fait pendant la campagne électorale, cherche à brouiller les cartes et à créer la confusion dans l’esprit des Français. S’appuyant sur des données considérables collectées auprès de la population et utilisant des méthodes sophistiquées de traitement et d’analyse, il dispose d’informations très poussées sur l’état de l’opinion, ce qui lui permet, sans s’engager le moins du monde, de prononcer les phrases que nos compatriotes ont envie d’entendre. Dans le même esprit, il multiplie les propos, les annonces et les petits signes concrets sur l’école, l’économie ou l’immigration qui laissent croire à certains que Macron les a entendus. Une technique d’autant plus efficace que les organisations de gauche donnent la réplique en poussant des cris d’orfraies. Beaucoup d’électeurs de droite se laissent ainsi piéger, croyant voir en lui quelqu’un d’autre que le représentant du Système et donc de la Nouvelle Gauche. Aussi, grâce aux leurres qu’il envoie pour tromper ses adversaires, M. Macron peut-il poursuivre sur le fond la politique très radicale que lui dicte le Système.

    Avec Macron, le Système a les mains libres en France

    Doté de tous les pouvoirs institutionnels, protégé par la propagande médiatique et par la censure de toute opinion dissidente, Macron, et à travers lui le Système, peut désormais tout se permettre. Il peut donc mettre en œuvre ce pour quoi le Système l’a promu : la déconstruction méthodique des valeurs et de l’identité européenne de la France. Avec Macron, le Système n’a jamais été aussi fort."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La guerre frauduleuse de l’OTAN au nom des femmes

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    Par George Szamuely, chargé de recherches principal au Global Policy Institute de la London Metropolitan University 

    Dans un récent article du Guardian intitulé « Why NATO Must Defend Women’s Rights » (Pourquoi l’OTAN doit défendre les droits des femmes), le secrétaire général de l’agence, Jens Stoltenberg, et la star de cinéma Angelina Jolie affirment que « l’OTAN a la responsabilité et l’occasion d’être un défenseur de premier plan des droits des femmes ». En outre, elle « peut devenir le chef de fil militaire mondial en matière de prévention et de réponse à la violence sexuelle lors des conflits ». Tous deux se sont engagés à identifier « les moyens par lesquels l’OTAN peut renforcer sa contribution à la protection et à la participation des femmes dans tous les aspects de la prévention et de la résolution des conflits ».

    L’association d’un bureaucrate de l’OTAN et d’une actrice de cinéma célèbre pourrait paraître étrange à première vue. Cependant ce partenariat a nécessité beaucoup de temps. Il y a quelques années, l’OTAN, toujours à la recherche d’une raison pour justifier son existence, sans parler de son expansion constante, a trouvé une nouvelle raison d’être : elle serait la championne mondiale des femmes. « Réaliser l’égalité entre les genres est notre tâche collective. Et l’OTAN fait sa part » a déclaré Mari Skåre, la représentante spéciale pour les femmes, la paix et la sécurité de l’OTAN, en 2013. En mars 2016, lors de la Journée internationale pour les droits des femmes, l’OTAN a organisé une conférence dite « Barbershop Conference » sur l’égalité des genres. Stoltenberg a saisi l’occasion pour déclarer que l’égalité des sexes était une question terriblement importante pour l’OTAN, parce que « l’OTAN est une organisation basée sur des valeurs et aucune des valeur fondamentales de l’Alliance – libertés individuelles, démocratie, droits et l’homme et primauté du droit – ne fonctionne sans égalité ». La diversité est une source de force. « Nous avons appris en Afghanistan et dans les Balkans qu’en intégrant la question du genre dans nos opérations, nous faisons une différence tangible dans la vie des femmes et des enfants » a expliqué Stoltenberg. Il a souligné que l’OTAN est fière de son bilan en matière d’intégration dans son travail des perspectives de genre. En novembre dernier, Stoltenberg a remis ça : « L’autonomisation des femmes n’est pas seulement la bonne chose à faire, c’est la chose intelligente à faire : cela rend les pays plus sûrs et plus stables. L’OTAN est déterminée à faire une différence. »

    L’OTAN a en effet fait une différence mais pas en autonomisant les femmes. Lorsqu’elle n’est pas occupée à bombarder, à tuer, à faire sauter des ponts et des bâtiments, à détruire des réceptions de mariage, à dynamiser des djihadistes, à provoquer des flots de réfugiés et à ruiner les vies d’innombrables femmes, l’OTAN organise des points de presse onctueux, des conférences d’auto-satisfaction et publie des articles comme celui de Stoltenberg / Jolie, cherchant à présenter une coalition militaire gargantuesque de 29 pays comme une organisation caritative d’aide aux nécessiteux.

    C’est là qu’Angelina Jolie entre en scène. Jolie est une ambassadrice de bonne volonté du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et, à ce titre, elle parcourt le monde pour reprocher à la « communauté internationale » de ne pas faire assez pour résoudre les crises humanitaires. Son point de vue sur ces crises est systématiquement le même que celui de l’OTAN. « Il est important que nous intervenions en temps opportun » a-t-elle expliqué un jour, « diplomatiquement si nous le pouvons, par la force si nous le devons ». En octobre 2011, après sept mois de bombardements incessants, Jolie s’est précipitée en Libye et a salué avec enthousiasme la « révolution » libyenne.

    « Je suis ici […] au nom du peuple libyen pour lui témoigner ma solidarité. Je pense que c’est une révolution au nom des droits de l’homme, je pense que c’est ce que ces gens ont vraiment fait et ce qu’ils ont réclamé, et il faut les aider à mettre en œuvre ces nouvelles lois et à assurer l’avenir de leur pays. »

    Parfois, c’est un enthousiasme à couper le souffle pour la « révolution » parfois c’est un plaidoyer larmoyant pour une « intervention humanitaire » – Angelina Jolie est tout sauf cohérente dans sa défense de l’usage occidental de la force. À propos de la Syrie, Jolie a déclaré qu’ « une certaine forme d’intervention est absolument nécessaire ». Elle s’est moquée des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU qui s’opposaient à une intervention. « Je suis convaincue que le recours au droit de véto, lorsque vous avez des intérêts financiers dans le pays, devrait être remis en question et qu’un véto contre une intervention humanitaire devrait être remis en question » a-t-elle déclaré dans une interview. Jolie ne faisait bien sûr que reprendre les paroles violentes de l’administration Obama. Rappelez-vous la tirade de Susan Rice après le veto de la Russie et de la Chine contre une résolution de février 2012 du Conseil de sécurité appelant Bachar al-Assad à se démettre et l’armée syrienne à rentrer dans ses casernes. Rice, alors représentante permanente pour les États-Unis à l’ONU, a qualifié les vétos de « dégoûtants et honteux ». Les pays « qui ont potentiellement bloqué le dernier effort pour résoudre ce problème pacifiquement […] auront du sang sur les mains ».

    Ce genre d’attaque contre les membres du Conseil de sécurité qui recourent au droit de véto est devenu un incontournable de tous ceux qui prônent l’intervention humanitaire. Par exemple, l’ancien président français François Hollande a déclaré à l’Assemblée générale de l’ONU en septembre 2013 que lorsque des atrocités massives ont lieu, les membres permanents du Conseil de sécurité devraient renoncer à leur droit de véto :

    « Les Nations unies ont la responsabilité d’agir. Et chaque fois que notre organisation se révèle impuissante, c’est la paix qui en paie le prix. C’est pourquoi je propose que les membres permanents du Conseil de sécurité définissent un code de bonne conduite et que dans l’éventualité d’un crime de masse, ils puissent décider collectivement de renoncer à leur droit de veto. »

    Agir, bien sûr, c’est agir militairement. Cela ne signifie jamais, par exemple, la levée des sanctions afin que la nourriture, le pétrole, les fournitures médicales puissent passer. Au contraire, si une action militaire est écartée, les humanitaires demandent immédiatement un durcissement des sanctions. Les interventionnistes comme Hollande, Rice et autres n’expliquent jamais pourquoi il faut que les membres permanents de l’ONU renoncent à leur droit de véto si la bonne ligne d’action est si évidente. L’hypothèse non énoncée est que toute réticence à sanctionner l’usage de la force ne peut être motivée que par des fautes morales comme la cupidité, l’égoïsme, l’ambition politique ou le manque de compassion.

    L’insensibilité de la soi-disant communauté internationale était le message du film qu’Angelina Jolie a écrit et réalisé sur la guerre de 1992-1995 en Bosnie, Au pays du sang et du miel. Le film, dit-elle, « pointe du doigt la communauté internationale, qui aurait dû intervenir beaucoup plus tôt dans la guerre de Bosnie ». Elle s’enorgueillit que Richard Holbrooke et Wesley Clark aient fait partie des experts qu’elle a consultés pour faire le film, deux personnalités qui ont joué des rôles importants dans la dévastation de la Bosnie et du Kosovo. Le film, comme on peut s’y attendre, met en scène de méchants Serbes persécutant d’innocents musulmans. À la question de savoir si son film aurait pu être un petit peu plus équilibré, Jolie a répondu : « Le fait est que la guerre n’était pas équilibrée. Je ne pouvais pas réaliser un film où c’est 50–50. C’est inexact par rapport à ce qui s’est passé. » C’est des trucs standards de l’OTAN, en particulier la partie concernant l’intervention militaire de cette dernière, qui aurait finalement amené la paix en Bosnie.

    Jolie est utile à l’OTAN non seulement parce qu’on peut compter sur elle pour faire écho aux justifications de l’Alliance pour sa solution favorite à tout problème, à savoir la menace de recourir à la force. Jolie est le visage glamour de la nouvelle campagne de l’OTAN. Celle-ci voudrait nous faire croire qu’il ne s’agit pas seulement d’éclairer les sociétés arriérées mais nous aussi, citoyens des États-membres, en nous informant sur quelque chose dont nous n’avions apparemment pas conscience jusque là : les violences sexuelles se produisent en temps de guerre. Le remède évident – faire tout ce qui est possible pour éviter la guerre – n’est pas celui que l’OTAN ou Jolie privilégient. On ne peut pas vraiment s’attendre à ce que l’OTAN prône elle-même sa disparition. La langue de l’OTAN, c’est menacer et défendre l’action militaire tout en déplorant en termes larmoyants ses conséquences prévisibles, à savoir les crimes de guerre, y compris les crimes sexuels.

    En avril 2014, Jolie a arpenté les Balkans avec le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, visitant le mémorial de Srebrenica à Potocari en Bosnie. Au cours de sa visite, Jolie a déclaré « Le recours au viol comme arme de guerre est un des crimes les plus cruels et les plus brutaux contre les civils. C’est du viol si brutal, avec une violence si extrême, qu’il est même difficile d’en parler. » Hague et Jolie ont lancé une campagne commune sous le titre de « Prévenir la violence sexuelle en situation de conflit » dont le but était de « lutter contre la culture de l’impunité, veiller à ce que davantage d’auteurs soient traînés en justice et garantir un meilleur soutien au survivants. Nous faisons campagne pour alerter l’opinion publique, mobiliser une action mondiale, promouvoir la cohérence internationale et accroître la volonté et la capacité des États à faire plus. »

    Hague a expliqué sérieusement : « J’ai commencé cette campagne avec Angelina Jolie parce que la politique ne doit pas se limiter à traiter des crises urgentes – elle doit aussi améliorer la condition humaine. » Puis Hague s’est échauffé sur son thème : « Des dizaines de milliers de femmes, de fillettes et d’hommes ont été violés pendant la guerre en Bosnie. Nous sommes venus ici pour attirer l’attention du monde sur leur quête de justice et pour appeler à une action mondiale pour mettre fin une fois pour toutes à l’utilisation du viol comme arme de guerre. » Dans une interview à la BBC, Hague a affirmé que les violences sexuelles dans les conflits étaient « l’un des grands crimes de masse du XXe et du XXIe siècle (…) Cela devient de pire en pire – le viol en zone de guerre, utilisé systématiquement et délibérément contre les populations civiles ».

    Hague était bien sûr ministre britannique des Affaires étrangères pendant les bombardements de l’OTAN en 2011 sur la Libye. Inutile de dire que l’OTAN n’a rien fait pour aider les femmes en Libye. Au contraire : des milliers de femmes ont perdu la vie en raison des bombes humanitaires de l’OTAN et de Hague. L’OTAN a détruit le gouvernement, la loi et l’ordre public, les institutions qui, avant son intervention, avaient protégé les femmes libyennes des crimes sexuels. Le plus frappant, l’OTAN a aidé à remettre peut-être des millions de femmes dans les mains d’ISIS. Voici un compte-rendu du record du gouvernement d’ISIS en Libye établi par Human Rights Watch (un organisme pro-interventionniste fiable) dans son rapport de 2017 sur la Libye : « Au cours du premier semestre de 2016, des combattants loyaux à ISIS contrôlaient la ville côtière centrale de Syrte et soumettaient les résidents à une interprétation rigide de la Charia qui incluait des flagellations publiques, l’amputation de membres et des lynchages publics, laissant souvent les corps des victimes exposés. »

    Ne vous faites pas de souci : en juin 2014, Hague et Jolie ont co-organisé à Londres un grand Sommet mondial de trois jours pour mettre fin à la violence sexuelle. Parmi les participants, le secrétaire d’État américain John Kerry et le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon. Selon un rapport, le sommet a coûté £5.2 millions pour accueillir les hôtes. La facture des repas seule s’est élevée à plus de £299 000, tandis que les dépenses totales en taxis, hôtels et transport ont atteint £576 000. Jolie a déclaré :

    « Nous devons briser cette culture de l’impunité et faire de la justice la norme, et non l’exception, pour ces crimes. Nous avons besoin de volonté politique, reproduite dans le monde entier, et nous devons traiter ce sujet en priorité. Nous avons besoin de voir un véritable engagement et de nous attaquer aux pires auteurs, de financer une protection adéquate pour les personnes vulnérables et d’intervenir pour aider les pays les plus touchés. Nous avons besoin que toutes les armées, les troupes de maintien de la paix et les forces de police reçoivent une formation sur la prévention de la violence sexuelle dans les conflits. »

    Punir les auteurs de violences sexuelles semble assez louable. Le problème est que le bilan de l’OTAN en matière d’accusations incendiaires et d’échec à les étayer par des preuves sérieuses n’inspire pas vraiment confiance. Pendant la guerre de Bosnie, par exemple, les médias ont rapporté de manière obsessionnelle l’utilisation du viol comme instrument de guerre. En 1992, la délégation parlementaire européenne de Mme Ann Waburton a estimé que 20 000 viols avaient déjà eu lieu en Bosnie. En janvier 1993, Newsweek a publié une long article de couverture accusant les Serbes du viol de plus de 50 000 femmes, pour la plupart musulmanes, dans le cadre de « programmes délibérés visant à imposer aux femmes musulmans des bébés serbes non désirés ».

    Des enquêtes systématiques sur le sujet ont cependant fourni des résultats insuffisamment spectaculaires pour les intégrer à l’article. Le 29 janvier 1994, le secrétaire général de l’ONU a publié un rapport sur les viols en ex-Yougoslavie, y compris en Bosnie et en Croatie, basé sur une étude de la Commission d’experts des Nations unies. Le rapport a trouvé « 126 victimes, 113 incidents, 252 auteurs présumés, 73 témoins ». Le rapport indiquait également que « certains cas de viol » étaient « à l’évidence le résultat d’un comportement individuel ou en petit groupe, sans preuve de responsabilité du commandement. D’autres pourraient faire partie d’un schéma général. En raison de la diversité des facteurs, un tel schéma peut mener à la conclusion qu’il existait une politique de viol systématique, mais cela reste à prouver ».

    Les allégations de viols de masse étaient une composante essentielle de la campagne de propagande de l’OTAN pendant le bombardement de la Yougoslavie en 1999. Le ministre britannique des Affaires étrangères Robin Cook a régalé le public avec des contes sordides de Serbes forçant les femmes « à subir des ‘viols systématiques’ dans un camp militaire de Djakovica. » Clare Short, ministre britannique du Développement international, ajoutait que les viols étaient « délibérément commis devant les enfants, les pères et les frères ». Le ministère britannique des Affaires étrangères a poursuivi en prétendant avoir découvert encore trois autres camps de viol : « Des réfugiés ont rapporté des viols orchestrés à Globocica, Urosevac et entre le Kosovo et l’Albanie. » Ensuite, lorsqu’il fut trop tard pour s’en préoccuper, les médias, penauds, ont admis que les histoires de camps de viol, comme la plupart des allégations de l’OTAN, étaient des mensonges. Le Washington Post a rapporté que « les accusations occidentales selon lesquelles il y avait des camps de viol gérés par les Serbes dans les villes de Djakovica and Pec, et des allégations mal sourcées dans certaines publications selon lesquelles les Serbes s’adonnaient à la mutilation des vivants et des morts – y compris la castration et la décapitation – se sont toutes avérées fausses ». Même Fred Abrahams, de Human Rights Watch, qui avait travaillé comme enquêteur pour le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, a admisdans son témoignage qu’il n’avait trouvé aucune preuve à l’appui des accusations incendiaires de camps de viol.

    Pourtant, l’OTAN n’a pas hésité. Au cours de sa campagne suivante, celle dirigée contre la Libye, les histoires de viol ont fait leur apparition quelques jours après le lancement des premières bombes. Susan Rice, la représentante permanente des États-Unis à l’ONU, a informé le Conseil de sécurité que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi délivrait du Viagra à ses soldats afin de les aider à commettre des viols de masse. Même si Rice n’a présenté aucune preuve à l’appui de ses affirmations, son accusation a été suffisante pour que le procureur du Tribunal pénal international, Luis Moreno-Ocampo, annonce qu’il disposait d’« informations confirmant que c’était la politique libyenne de violer ceux qui s’opposent au gouvernement. Le viol est un nouvel aspect de la répression ». Moreno-Ocampo a même accepté comme confirmée l’histoire du Viagra de Rice : « Nous trouvons certains éléments confirmant cette question de l’acquisition de médicaments de type Viagra comme outil politique. Ils ont acheté des conteneurs avec des produits pour augmenter la possibilité de violer et nous recevons des informations détaillées confirmant cette politique. »

    Au bout du compte, comme on pouvait s’y attendre, il s’est avéré que les allégations de viol de l’OTAN étaient totalement inventées. Donatella Rovera, conseillère principale pour les réponses aux crises à Amnesty International, a rapporté que l’organisation « n’avait trouvé aucune preuve ni une seule victime de viol, ni un médecin qui connaissait quelqu’un ayant été violé ». Rovera a également rejeté l’histoire du Viagra. Elle a déclaré que « des rebelles en relation avec les médias étrangers à Benghazi avaient commencé à montrer aux journalistes des paquets de Viagra, affirmant qu’ils venaient de chars incendiés, même si la raison pour laquelle ces paquets n’ont pas brûlé n’est pas claire ».

    Bien qu’une allégation après l’autre se soit révélée fausse, l’OTAN continuera à les émettre, s’emparant de tout ce qui fait la question brûlante du moment. L’OTAN ne fait rien pour les femmes et ne fait rien pour mettre fin aux crimes sexuels, que ce soit dans ses États-membres ou ailleurs dans le monde. Ce que l’OTAN fait bien, grâce à son mécanisme sophistiqué  de relations publiques alimenté par plusieurs millions de dollars, est de s’emparer de problèmes hautement émotionnels comme le viol et de les transformer en justifications pour obtenir des budgets plus élevés, davantage d’armes, plus de déploiements dans un plus grand nombre de pays et, à la fin, une action militaire.

    George Szamuely 11/01/2018

    Article original en anglais : NATO’s Fraudulent War on Behalf of Women, publié le 11 janvier 2018. Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone. La source originale de cet article est Mondialisation.caCopyright © George Szamuely, Mondialisation.ca, 2018.

    https://www.polemia.com/la-guerre-frauduleuse-de-lotan-au-nom-des-femmes/

  • INTRODUCTION SÉRIE PMA: QUELQUES CHIFFRES

  • Invasion migratoire : Lancement de l’opération “Themis” pour secourir les migrants en Méditerranée

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    Ne l’appelez plus “Triton” mais “Themis”. C’est le nom de la nouvelle opération de l’agence européenne Frontex en Méditerranée. Une mission destinée à secourir en premier lieu les migrants. “Themis” entre en action ce 1er février avec un mandat plus large.

    Sa nouveauté ? La fin de l’obligation de débarquer les migrants uniquement en Italie. Ceux qui seront secourus en mer, seront déposés dans la zone de sécurité la plus proche, que ce soit en Italie, en Grèce, en Espagne, en Libye ou à Malte.

    Par cette initiative, l’Union européenne va donc continuer à inciter les migrants à quitter leur pays pour tenter de s’installer en Europe.

  • Les enseignants doivent s'adapter aux banlieues de l'immigration

    C'est l'idée des députés Aurore Bergé (La République en Marche) et Béatrice Descamps (UDI, Agir et Indépendants), dans les conclusionsde leur mission "sur les relations école-parents". Les deux élues ont été désignées en octobre par la commission des Affaires culturelles et de l'Education pour mettre à jour les préconisations d'une précédente mission d'information, menée en 2014.

    Evidemment elles ne parlent pas de multiculturalisme ni de banlieues de l'immigration. Tout est dans l'euphémisme. Aurore Bergé et Béatrice Descamps expliquent que

    "les enseignants sont, plus qu'auparavant, issus des classes les plus favorisées de la population française". "Lorsqu'ils sont affectés dans des quartiers difficiles, ils n'en sont le plus souvent pas originaires, ils n'en connaissent pas les spécificités et vivent de moins en moins là où ils enseignent.

    Les deux députés recommandent ainsi la mise en place d'une formation spécifique pour tout enseignant qui prend ses fonctions dans un nouvel établissement.

    "Il serait certainement utile aux enseignants qui arrivent en poste de connaître la sociologie du quartier dans lequel s'implante l'établissement..."

    Sic. Devront-ils aussi lire le coran ? On ne sait pas, mais ils devront apprendre le langage des banlieues. Les deux députés recommandent que les enseignants évitent de recourir à un vocabulaire "involontairement opaque". Et surtout : éviter dans les bulletins scolaires les remarques "désobligeantes voire stigmatisantes sur le long terme pour l'élève et son orientation".

    Malheureusement, les deux députés ont dérapé (pour écrire comme Le Monde). En effet, elles proposent que les enseignants organisent des "prétextes inclusifs" et des "rituels positifs" pour favoriser le retour à l'école des parents qui se sont éloignés de l'institution scolaire. Exemple cité par les deux députées : la mise en place d'une "semaine du goût" qui pourrait permettre à "chaque parent d'apporter une spécialité culinaire de son pays".

    De son pays ? Mais de quel pays ? Ce ne serait pas la France leur pays ?

    Michel Janva

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