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anti-national - Page 685

  • Les retraités contre Macron - Journal du Jeudi 15 Mars 2018

  • "Légal ou illégal, l’avortement tue"

    6a00d83451619c69e201bb09fb2bd2970d-250wi.jpgC’est ce qu’on pouvait lire le 7 mars sur les banderoles de la manifestation organisée à Buenos Aires (Argentine) au moment où le Parlement s’apprête à se prononcer sur un projet de loi visant à légaliser l’avortement dans le pays.

    Ce sont plusieurs centaines de personnes qui ont manifesté leur opposition au projet de loi, rassemblées sous le slogan : « Oui à la vie ».

    « C'est un débat qui ne devrait pas avoir lieu, car il s'agit de faire le choix entre la vie et la mort ».

    Sur certaines banderoles on pouvait lire « Légal ou illégal, l'avortement tue ».

    En Argentine, l'avortement n'est autorisé que dans des circonstances particulières, comme en cas de viol ou de risque grave pour la santé de la mère - ce qui reste un mal car il n'est jamais permis de tuer directement l'innocent.

    La proposition de loi devrait commencer à être débattue le 20 mars en commission, puis environ deux mois plus tard dans l’hémicycle, où les positions des 257 députés restent très incertaines. Selon les analystes, le Sénat est encore plus réticent à légiférer sur le sujet.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui veut la peau de Vladimir Poutine ? - Journal du Mercredi 14 Mars 2018

  • Yassine Belattar, un nouveau conseiller d’Emmanuel Macron aux relents islamistes et anti-Blancs

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    Mardi, à l’Elysée, a été organisée la première réunion du Conseil présidentiel des villes, lancé en faveur des « quartiers populaires » par Emmanuel Macron.  Selon le Bondy Blog, l’humoriste Yassine Belattar fait partie des personnalités sollicitées pour faire partie des membres de ce Conseil présidentiel.

    Selon le cabinet présidentiel, ce conseil est censé « créer et rassembler des personnes issues des quartiers populaires, de tout âge, de tout profil et animées par un engagement et reconnues pour leur expertise. Elles seront chargées de nourrir la réflexion du président de la République sur la politique de la ville ».

    « J’aurai une quinzaine d’engagés auprès de moi dans ce Conseil présidentiel de la ville qui suivra un peu l’action faite au quotidien, m’alertera, sera également un relais et participera à ces réunions trimestrielles », avait déclaré Emmanuel Macron, à Tourcoing, en novembre dernier. « Tous les trois mois il y aura ces réunions de chantier pour être pragmatique et je veux que nous nous concentrions sur une dizaine de quartiers de ville particulièrement en difficulté pour là avoir des engagements d’ici deux ans. »

    Mais cet humoriste Yassine Belattar recruté par Emmanuel Macron est-il vraiment un exemple à suivre pour les « quartiers populaires » ? Cet individu avait été interpellé, le 20 février, aux Mureaux, dans les Yvelines, tout près de la médiathèque où le président de la République était en déplacement avec la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Il avait alors été placé en garde à vue pendant quelques heures pour avoir insulté un policier.

    Relents islamistes et anti-Blancs

    Yassine Belattar avait affirmé « il n’y a pas de modération dans une religion : on est musulman ou on ne l’est pas ».

    Parmi ses déclarations, il y a aussi celle-ci très révélatrice de son mépris à l’égard des Blancs : « ces hommes blancs de plus de 60 ans sont peut-être la clé du problème ».

    Selon le magazine Marianne, peu suspect d’être une presse réactionnaire, Yassine Belattar véhicule « le déni de l’islamisme comme le discours sur “les Blancs” et les autres ». Suite à ces propos de Marianne en décembre dernier, Yassine Belattar avait envoyé ce SMS à son « frère » (sic) Macron : « Visiblement, c’est une nouvelle guerre que lance ce journal, je suis au fond du trou. » à quoi le président de la République avait répondu : « T’obsède pas. Continue. Les critiques suivent le talent. »

    Habitué à multiplier les insultes sur Twitter, ce Yassine Belattar avait d’autre part animé un gala de soutien du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), organisation considérée comme islamiste.

    http://www.medias-presse.info/yassine-belattar-un-nouveau-conseiller-demmanuel-macron-aux-relents-islamistes-et-anti-blancs/88749/

  • INGÉRENCES AMÉRICAINES DANS LES ÉLECTIONS DES AUTRES PAYS : C’EST POUR TON BIEN, MON ENFANT…

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    L’ancien patron de la CIA, James Woolsey, est récemment parti d’un éclat de rire à la télévision lorsque la journaliste Laura Ingraham lui a demandé si les États-Unis « s’ingéraient dans les élections des autres pays ».

    « C’est pour le bien, la bonne cause, la démocratie » a-t-il dit… Puis Laura Ingraham (qui a séjourné en URSS) de lui demander si on ne se trompait pas d’ennemi : « Quand j’entends « Russie, Russie, Russie », moi je crie « Chine, Chine, Chine! » . Elle est donc un agent russe…

    Les États-Unis et l’URSS/Russie sont intervenus 117 fois dans des élections étrangères entre 1946 et 2000,
    (source : When the Great Power Gets a Vote: The Effects of Great Power Electoral Interventions on Election Results – International Studies Quarterly – par Dov H. Levin, Juin 2016).
    Dans cette période 81 ingérences électorales furent américaines (coups d’Etat exclus).
    Voici quelques exemples tirés des 81 ingérences américaines répertoriées (source KQED News) :

    – Le livre bleu argentin de 1946, ou l’ancêtre du dossier Steele sur Trump : publication peu avant l’élection d’un document de 130 pages accusant Juan Perón, le candidat populiste en tête, de préparer l’instauration du 4e Reich en Amérique du Sud. Mais Perón gagne massivement.
    Le tungstène japonais : transfert « discret » par la CIA du précieux métal saisi dans les caches de l’armée impériale, vente du stock au Pentagone pour 10 millions de $, et utilisation des fonds « discrets » pour initier un financement à long terme des conservateurs japonais (au pouvoir pendant 20 ans).
    Le référendum vietnamien : organisation en 1955 pour décider qui de l’ex empereur Bao Dai et de Ngo Dinh Diem sera du leader du Vietnam du sud. Investissement sur Diem. Sur 400 000 électeurs inscrits, Diem obtient … 600 000 voix. Diem continue d’être soutenu jusqu’à son renversement en 1963 après avoir rué dans les brancards.
    Le cas Salvador Allende (Chili), ou le « précédent Trump ». Des efforts considérables furent déployés pour empêcher une élection d’Allende au début des années 60. La CIA investit 2,6 millions de $ (50% du coût de la campagne) sur son champion, Eduardo Frei qui est élu en 1964. En 1970 la CIA tente de répliquer l’opération, mais Allende gagne. Suit une tentative de coup d’Etat qui échoue. Allende ne tient cependant pas les fils d’un pouvoir qu’il ne peut consolider face aux ingérences constantes (ce qui ressemble beaucoup à la fragilité actuelle de Trump face au coup d’État larvé du « Deep State »). Allende est assassiné en 1973. Suivent 17 années de Pinochet.
    Les élections yougoslaves de 2000, ou le « précédent Poutine » : les américains choisissent avant l’élection Vojislav Kostunica contre Slobodan Milosevic (le Poutine de l’époque). Le Congrès consacre 40 millions de $ (de l’époque), ce que le Washington Post décrit comme « un effort extraordinaire pour déposer un chef d’État étranger ». Avec succès: Kostunica gagne, les révélations sur les crimes de guerre se multiplient, Milosevic est traduit devant la Cour de la Haye où il meurt… avant d’avoir été aujourd’hui exonéré.

    Poutine a survécu à l’élection de 2012 et celle de 2018. Mais le film continue…
    Car la Russie est devenue l’objet des attentions de la CIA. Les américains avaient aidé Eltsine, puis furent fort dépourvus par la relance du pays par Poutine. Conclusion : il faut le changer. L’effort perdure depuis 2012. Prochaine étape : le sabotage de la coupe du monde…

    http://www.bvoltaire.fr/ingerences-americaines-elections-autres-pays-cest-bien-enfant/

  • LE NOMADISME CITÉ PAR MARINE LE PEN COMPARÉ AU RACISME

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    J’ai écouté, ce lundi matin, « L’Heure des pros », consacrée au nouveau nom du Front national. Autour de Pascal Praud, six invités dont Jean Messiha, membre du Bureau national du Front national, qui a dû faire face aux arguments éminemment orientés de ces hommes qui se considèrent hors parti, donc sans opinion politique, mais dont nous savons tous qu’ils sont liés de près à la gauche ou au macronisme. Maurice Szafran, Clément Viktorovitch, Jacques Séguéla, Béligh Nabli et – hors jeu – Élisabeth Lévy.

    Le « spécialiste en rhétorique », Clément Viktorovitch, pensant renvoyer dans ses filets l’invité FN du plateau, a sorti une phrase du long discours de Marine Le Pen lors du congrès du Front national, dimanche à Lille, dans laquelle elle a évoqué le problème principal d’Emmanuel Macron. Celui d’errer, de butiner tout en étant un immigrationniste irréductible. Selon Marine Le Pen, Macron, c’est le prototype d’un nomadisme forcené : « Le nomadisme remet en cause l’idée même de devoir, de fidélité, de respect de la parole donnée… Le nomadisme, c’est l’inverse de nos valeurs de civilisation. »

    Alors là, le jeune Clément Viktorovitch, habitué du plateau de Pascal Praud, prend la France à témoin. Il monte sur son grand cheval blanc pour prouver combien Marine Le Pen reste toujours l’éternelle raciste ! « J’ai choisi cet extrait car il m’a glacé les sangs. » Pauvre chou ! Et de poursuivre, le regard inquisiteur sous ses lunettes de minet barbu – et çà vaut la peine de le citer in extenso : « On a là, stricto sensu, l’expression d’un cliché raciste qui est attaché aux populations errantes, les Roms aujourd’hui, les Juifs hier. Pour moi ce n’est pas du tout un hasard. On voit Marine Le Pen reprendre à son compte un implicite nauséabond et qui est cohérent avec tous les clichés que charrie le pire de la fachosphère autour d’Emmanuel Macron, un nomade mondialiste associé aux puissances de l’argent, et notamment celles de Rothschild, le grand banquier d’affaires sous influence de l’argent juif. »

    Effrayante traduction d’une phrase qui ne voulait dire que ce qu’elle signifiait selon le dictionnaire Le Robert : « Tendance à l’instabilité d’habitat et aux déplacements par nécessité de se procurer des moyens de subsistance. »

    Pascal Praud lui a, d’ailleurs, contesté cette interprétation : « Je n’ai pas entendu ce que vous nous dites. » 

    Mais, lui répond Clément Viktorovitch, « c’est le principe même de l’implicisme ». Et vlan, fermez le ban !

    Je note à son intention personnelle que ce mot « implicisme » n’existe pas dans notre belle langue française. Une invention, sans doute, du novlangue de cette jeune génération de gens sortis de brillantes études politiques.

    Si Marine Le Pen lui a glacé les sangs, j’avoue que sa prestation à l’émission très recommandable de Pascal Praud sur C8 m’a passablement agacé. Il a dû fouiller loin dans ses documents pour trouver du racisme dans ce nomadisme. Et je ne sais pas ce qui lui a pris d’aller chercher de l’antisémitisme en citant Macron et Rothschild dans une démonstration qui le ridiculisait. Jean Messiha, né en Égypte, n’a pas pu s’empêcher de lui répondre qu’il était fort sympathique de nous faire ainsi partager ses obsessions !

    Je note que, depuis dimanche 16 h 15, fin du long discours de Marine Le Pen, c’est une avalanche de désinformation sur l’ensemble de nos chaînes, désinformation due aux interprétations effectivement les plus obsessionnelles de nos « chers confrères en écriture ».

    http://www.bvoltaire.fr/nomadisme-cite-marine-pen-compare-racisme/

  • Yann Moix, élu Bobard d’Or 2018 par 700 personnes !

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    Ce lundi 12 mars 2018, le Théâtre du Gymnase Marie Bell (Paris Xe) a presque fait salle comble. Le chiffre historique de 700 présents à cette 9e édition de la cérémonie des Bobards d’or confirme la volonté de plus en plus de Français de contester, par le rire, ceux qui les intoxiquent régulièrement. C’est Yann Moix qui a remporté le prix tant convoité ! Le chroniqueur a été primé dans le cadre de son reportage journalistique sur Calais et les déclarations qui ont entouré son tournage. Yann Mhoax devance de peu le Bobard Matraquage de l’affaire Théo et le Bobard Protéiné de Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin.

    Face à la bien-pensance des médias, au matraquage de désinformation quotidien et au panurgisme des journalistes d’un conformisme à toute épreuve, les Bobards d’Or distinguent et récompensent les plus assidus et consciencieux journalistes de propagande, le fleuron des Tartuffe de l’information et des paresseux intellectuels. Si l’événement est assurément parodique et humoristique, il révèle cependant les sérieux problèmes déontologiques qui gangrènent la profession journalistique. Pour nous épauler dans cette difficile délibération, le jury réunissait cette année Gabrielle Cluzel, Édouard Chanot, Caroline Parmentier, Vivien Hoch et Floriane Jeannin.

    Parmi les 14 bobards en lice sur notre site internet, le vote des internautes a distingué ses 5 bobards préférés entre lesquels le public a dû délibérer. Et le cru, placé sous le haut patronage du « chasseur de Fake News » Emmanuel Macron, était cette année encore de qualité ! Le Bobard Matraquage de l’affaire Théo distinguait l’ensemble des médias dominants pour leur couverture de l’« affaire Théo », décidément très partiaux lorsqu’il s’agit de juger les « jeunes de cité ». L’AFP fut nommée par le Bobard Double Dépêches pour la publication erronée du nombre de participants à la Marche pour la vie, rectifiée très tardivement. L’inénarrable Yann Moix était également présent avec le Bobard Yann Mhoax, rendant hommage à son imagination prolixe dans l’invention de preuves pour défendre les migrants de Calais. Le Bobard Point de vue distinguait Fabrice Valery de l’AFP (décidément !) pour son prétendu « bain de foule » d’Emmanuel Macron à Toulouse, tandis que le Bobard Protéine était représenté par Lisa Beaujour, Nora Bouazzouni et Aude Lancelin pour leurs intox devenue virale : les femmes sont plus petites que les hommes car ces derniers les ont privées de protéines depuis la nuit des temps.

    Après la présentation de ces cinq bobards, pimentée par les truculents commentaires du jury, la délibération du public fut très serrée pour départager la première et la seconde place. Le Bobard d’or est finalement décerné à Yann Moix, tandis que le Bobard Matraquage remporte le Bobard d’argent. Le Bobard Protéine clôt ce palmarès 2018, obtenant le Bobard de bronze. De plus, le jury a tenu à remettre un prix spécial à l’AFP (renommée pour l’occasion Agence France Presque) pour sa fidèle et constante participation au fil des éditions. Félicitations à eux !

    Laissant un instant de côté le ton de la plaisanterie, nous avons accueilli trois représentants des médias de réinformation, enjeu crucial de ces dernières années, qui portent de vraies alternatives contre les médias de propagande. Pour mener à bien notre combat contre la tyrannie hégémonique médiatique, toutes les actions contre la désinformation doivent être encouragées : la Fondation Polémia et les Bobards d’Or ne sont pas seuls. Le président de l’OJIM (Observatoire des Journalistes et de l’Information Médiatique) Claude Chollet, Michel Janva pour le Salon Beige et Yann Vallerie pour Breizh-Info se sont donc exprimés sur scène pour présenter leurs médias respectifs.

    Un des autres moments forts de la cérémonie fut l’intervention de Raheem Kassam de Breitbart Londres, que nous avions reçu l’an dernier lors de la 8e édition dont il était ressorti particulièrement enthousiasmé. Il a donc expliqué au public français comment la cérémonie des Bobards d’Or a traversé l’Atlantique, inspirant les Fake News Awards remis par le président américain Donald Trump.

    Enfin, Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia et des Bobards d’Or, a clôturé la soirée en offrant quinze conseils aux journalistes pour assurer au mieux leur vrai rôle d’informateur.

    Un véritable succès sur lequel nous ne manquerons pas de revenir dans les prochains jours !

    Crédit photo : Talita1 [CC BY-SA 3.0], via Wikimedia Commons

  • Les médias à la source de la diabolisation

    Le FN est donc parti pour changer de nom et, pour les médias de propagande, c'est le grand jeu de rapprochement avec des mouvements d'il y a 70 ans.

    L'Obs :

    CaptureFrance Culture :

    0

     Évidemment, les médias n'avaient pas fait cet exercice très partisan lorsque Emmanuel Macron avait créé La France en Marche :

    F

    M

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’ONU via Le Monde : « une migration bien gérée est à l’avantage de tout le monde »

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    C’est sous ce titre anodin et en apparence facilement partagé par beaucoup de monde que le quotidien du soir interroge (numéro daté du 4/5 mars 2018) Louise Arbour représentante spéciale de l’ONU pour les migrations internationales. En juillet 2017 nous analysions les « recommandations » de l’Union Européenne concernant les « bons usages journalistiques » face à la question migratoire. Dimitri Avramopoulos, commissaire européen aux Migrations et aux Affaires Intérieures, affirmait de son côté à la Tribune de Genève en mars 2017 : « L’Europe va avoir besoin de 6 millions d’immigrés. Nous allons ouvrir des bureaux (pour les permis de séjour) dans tous les pays de la rive sud de la Méditerranée et en Afrique de l’Ouest ». Un langage assez proche de celui de Madame Barbour. Extraits commentés.

    Un titre biaisé

    « Une migration bien gérée est à l’avantage de tout le monde », le titre peut paraître neutre mais il induit dans son intitulé que la migration est une donnée incontournable et qu’elle doit se poursuivre. Seuls son rythme et son intensité sont discutables. Louise Arbour met de côté ceux qu’elle appelle les « réfugiés » (vrais ou faux, les Nigérians qui ont dépecé une jeune italienne en février 2018 n’étaient pas des réfugiés) et dont elle estime le nombre à 25 millions. Ceux ci ont droit « à la protection de la convention de 1951 … qui fait partie de notre histoire ». Une convention internationale signée il y a 67 ans, à une époque où les migrations ne représentaient pas la même problématique. Elle ajoute que la « mouvance migratoire » (hors réfugiés) représente 225 millions de personnes. Ces personnes par défaut « sont appelés migrants économiques. Mais cette appellation véhicule la perception qu’ils sont un fardeau ou une menace… ». Si nous comprenons bien c’est la perception qu’il faut faire évoluer.

    Opinion publique et démocratie

    Alors que le secrétaire général de l’ONU veut présenter celle-ci comme un « atout pour la société », Louise Arbour constate que les opinions publiques ne sont pas à l’unisson. « Les hommes politiques dans les pays démocratiques nous disent toujours “Notre opinion publique n’est pas en mesure de suivre“. Je pense que c’est là le plus gros défi… » . Et elle ajoute ingénument « Convaincre les décideurs politiques serait relativement facile s’il était possible de changer cette perception négative ». Traduisons : les élites oligarchiques mondialisées ont déjà intégré l’impératif politique et moral migratoire, reste à convaincre les peuples. Les résultats des élections du 5 mars 2018 en Italie avec la poussée du Mouvement 5 étoiles et de la Ligue de Matteo Salvini ne semblent pas aller dans ce sens.

    Pacte mondial en préparation

    Les opinions publiques sont vent debout et il faudra « un certain courage politique » (sic) pour les convaincre ou les contraindre car (ces pays) « devront s’ouvrir à une main d’œuvre étrangère », dont il faudra « améliorer les conditions de travail » et bien entendu « combattre la xénophobie et le racisme ». L’objectif de la représentante de l’Onu c’est un « pacte mondial pour la migration ». Un pacte en théorie non juridiquement contraignant mais qui permettra aux partisans de l’immigration d’avoir un discours moral encore plus impératif. In fine Louise Arbour dévoile le fonds du discours onusien « Il faut arrêter de parler des pays comme pays d’origine, de transit ou de destination, il sont tout cela à la fois ». Plus d’origine, plus de destination, plus de pays non plus, tout est dans tout et réciproquement. Amen.

    Texte repris du site OJIM

    https://fr.novopress.info/

  • La France rurale, principale victime du racket fiscal anti-automobiliste