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anti-national - Page 685

  • POUR LE MONDE, TAGUER UNE MOSQUÉE EN CONSTRUCTION, C’EST UNE PROFANATION. HURLER DANS UNE ÉGLISE MILLÉNAIRE, NON

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    Une église, selon Le Monde, ne serait pas un « lieu sacré » et manifester en hurlant dans un lieu destiné au culte catholique ne marque pas « une présence indigne ».

    Le Monde aime bien jouer avec les mots. Marine Le Pen qualifie de « profanation » la manifestation de migrants dans la basilique Saint-Denis ? Le journal vespéral lance alors ses décodeurs, qui n’hésitent pas à parler d’« intox ». Il n’y a pas eu profanation. Nous allons vous en donner la preuve par A plus B. Et, ainsi, nous démontrerons que Marine Le Pen dit n’importe quoi. On vous l’a d’ailleurs souvent dit et répété !

    Alors, pour cette petite démo, Le Monde sort son gros dictionnaire, histoire de faire son intéressant : « Selon le Larousse, “profaner” signifie “souiller un lieu ou un objet sacré par une présence indigne ou par un acte criminel”. » Or, poursuit Le Monde, qui se fait aussi, à ses heures perdues, dame catéchiste, « occuper brièvement un lieu, même s’il s’agit d’une église, ne peut pas être qualifié de “profanation” en soi, sauf à considérer qu’un migrant n’a pas le droit de se trouver dans ces lieux. Ce qui n’a pas grand sens, les églises étant des lieux ouverts, et irait également à l’encontre du message même de l’Église catholique sur le nécessaire accueil des migrants ». Là on atteint des sommets de mauvaise foi et de tartuferie qui ne manqueront pas, bien évidemment, d’émouvoir quelques chaisières abonnées à Télérama ou à La Vie. Mais peut-être que les journalistes du Monde n’ont pas vu la vidéo. Bien évidemment, ces migrants ont le droit de se trouver dans ces lieux, mais pas pour y manifester scandaleusement.

    Donc, pour résumer, une église, selon Le Monde, ne serait pas un « lieu sacré » et manifester en hurlant dans un lieu destiné au culte catholique ne marque pas « une présence indigne ». Donc, il ne faut pas parler de profanation, ce qui en découle que Marine Le Pen… CQFD.

    Très bien. Mais alors, j’ai une petite remarque à faire au Monde, que d’aucuns qualifieront de malicieuse, c’est-à-dire inspirée par le Diable qui, comme chacun sait, se cache dans les détails. Le 12 janvier 2015, Le Monde consacrait un « dossier » aux actes anti-musulmans en France. Je cite le journal de référence : « Deux mosquées en chantier ont été profanées dans le Pas-de-Calais. Des croix gammées, des slogans nazis et une inscription “Charlie est vivant” ont été taguées sur la future mosquée de Liévin, en construction… » Si je comprends bien, pour Le Monde, fiche le bazar dans une église millénaire consacrée au culte catholique, ce n’est pas une profanation. Non, non. En revanche, taguer sur un bâtiment en construction, destiné à devenir une mosquée, c’est profaner. Eh oui. Il fallait le dire, c’est tout.

    http://www.bvoltaire.fr/monde-taguer-mosquee-construction-cest-profanation-hurler-eglise-millenaire-non/

  • Lybie.. Sarkozy, BHL, Clinton et l’or de Kadhafi

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    143 tonnes d’or, 7 milliards de dollars! C’est un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans une attaque de la Libye

    De nouveaux e-mails déclassifiés d’Hillary Clinton montrent la méfiance des Américains vis-à-vis des motivations de Nicolas Sarkozy en Libye, et leur regard ironique sur Bernard-Henri Lévy.

    En pleine guerre de Libye, en 2011, les Américains s’interrogeaient sur les motivations de Nicolas Sarkozy, et s’amusaient du rôle de Bernard-Henri Lévy dans cette aventure.

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    Cette période historique se retrouve au centre de l’« emailgate » d’Hillary Clinton, l’affaire née aux Etats-Unis de l’utilisation de sa messagerie personnelle par l’ancienne secrétaire d’Etat. Une nouvelle série d’e-mails rendue publique en début d’année par la candidate à l’investiture démocrate à la présidence américaine – et disponible sur le site du département d’Etat – contient en effet des documents relatifs à la guerre de Libye initiée par le président français de l’époque.

    Le 2 avril 2011, Sydney Blumenthal (« Sid »), ancien collaborateur de Bill Clinton à la Maison Blanche, ami de longue date et confident d’Hillary Clinton, adresse à la secrétaire d’Etat (qui le fait suivre à son entourage) un mémorandum « confidentiel » contenant une évaluation des motivations de Nicolas Sarkozy dans son soutien aux rebelles libyens.

    On n’y parle pas d’humanitaire ou de populations en danger, mais d’intérêts stratégiques, économiques, politiques et, surtout, d’un trésor en or franc et massif.

    Collecteur d’informations non-officiel

    Selon David Ignatius, du Washington Post, Blumenthal tiendrait ses informations sur la Libye d’un ancien agent de la CIA, Tyler Drumheller. D’autres sources ont exprimé des doutes sur la fiabilité des informations de « Sid », mais Hillary Clinton, qui avait voulu le prendre dans son équipe au département d’Etat mais en a été empêchée par la Maison Blanche, a continué à l’écouter : selon Foreign Policy, il était son « collecteur d’informations non-officiel ».

    Le mémo liste cinq facteurs motivant l’engagement de Nicolas Sarkozy à mener cette guerre en Libye :

    • « Un désir d’obtenir une plus grande partie du pétrole libyen ;
    • accroître l’influence française en Afrique du Nord ;
    • améliorer sa situation politique intérieure en France ;
    • offrir à l’armée française une chance de rétablir sa position dans le monde ;
    • répondre à l’inquiétude de ses conseillers concernant les plans à long terme de Kadhafi de supplanter la France comme puissance dominante en Afrique de l’ouest ».

    Sur ce dernier point, le mémorandum fait état de l’existence d’un trésor de Kadhafi de 143 tonnes d’or et presque autant d’argent, qui aurait été transféré de Tripoli à Sebha, dans le sud de la Libye, après le déclenchement des opérations militaires quinze jours plus tôt.

    • « Cet or a été accumulé avant la rébellion actuelle, et était destiné à établir une monnaie panafricaine appuyée sur un dinar or libyen. Ce plan était destiné à offrir aux pays d’Afrique francophone une alternative au franc CFA ».

    7 milliards de dollars

    L’auteur du mémorandum indique que ses sources évaluent ce trésor (en 2011) à quelque 7 milliards de dollars, et précise que son existence a été découverte par les services de renseignement français peu après le déclenchement de la rébellion libyenne. Il ajoute :

    • « C’est un des facteurs qui ont influencé la décision du président Nicolas Sarkozy d’engager la France dans une attaque de la Libye. »

    De nombreuses rumeurs ont circulé à l’époque sur ce trésor en or ayant échappé au blocage des avoirs libyens à l’étranger, et sur le plan de Kadhafi pour l’Afrique (voir ainsi ce sujet de la chaîne russe RT de 2011) ; elles continuent d’alimenter bien des spéculations et des fantasmes. En 2013, une note de blog de la Tribune de Genève était encore titrée : « L’or de Kadhafi, en veux-tu, en voilà »…

    Rappelons que les opérations militaires ont débuté le 19 mars 2011, à l’initiative des Français et des Britanniques, avec le soutien américain qui fut difficile à obtenir.

    Le 29 mars, trois jours avant ce mémorandum, Bernard-Henri Lévy, qui est à l’initiative de cette aventure, raconte dans le livre qu’il y a consacré, « La Guerre sans l’aimer » (Grasset, 2011), une conversation avec Nicolas Sarkozy :

    • « Il est en colère contre Barack Obama qui est “en train de vouloir se retirer”. Il a eu une discussion avec lui hier soir. Très dure. Très ferme et très dure. Et il a acquis la conviction que les Etats-Unis allaient essayer de se dégager.
    • “C’est bizarre,” insiste-t-il. “Ils ont été bien, au début. Très bien. C’est lui, Obama, qui a fait l’arbitrage final entre Gates et Clinton, quand la décision d’intervention a été prise. Mais là, tout d’un coup… Je ne comprends plus ce qui se passe… Il est en retrait, j’en suis convaincu.” »

    BHL, « moitié utile, moitié fantaisie »

    BHL est lui-même égratigné dans le mémorandum adressé à Hillary Clinton :

    • « L’émissaire occasionnel de Sarkozy, l’intellectuel et auto-promoteur Bernard-Henri Lévy, est considéré par les membres du Conseil national libyen [l’organe dirigeant de la rébellion contre Kadhafi, ndlr] qui ont eu affaire à lui comme un homme à moitié utile, un personnage à moitié fantaisie. »

    Au moment où cette analyse est adressée à Hillary Clinton, BHL se trouve justement à New York, en campagne médiatique en faveur de l’intervention en Libye.

    Tout au long de cette période, selon les e-mails rendus publics en ce début d’année, Hillary Clinton reçoit des informations qui montrent un manque de confiance dans l’action française en Libye.

    Le 19 avril, « Sid », toujours lui, cite des officiers du Conseil national de transition libyen, inquiets que ni les Britanniques, ni les Français ne fourniront à la rébellion les équipements qui lui permettront de faire la différence :

    • « Ces individus sont particulièrement amers à propos de la position française, car ils soulignent qu’au tout début de la rebellion, des officiers du groupe Action de la DGSE [le service de renseignement extérieur français, ndlr] ont rencontré les leaders de la rebellion et les ont encouragés à se soulever contre Kadhafi, promettant de l’aide dès que les combats commenceraient. »

    Réponse d’Hillary Clinton à cet e-mail :

    • « Ah ! Vous pouvez retirer un pays des colonies, mais vous ne pouvez pas éliminer les soupçons coloniaux. »

    Blumenthal souligne également que la DGSE « cultive » ses contacts avec le général Abdelfattah Younès, ancien officier de l’armée de Kadhafi passé à la rébellion, préféré au général Khalifa Haftar, jugé trop proche des Américains… Younès finira assassiné dans des conditions mystérieures en juillet 2011, tandis que Haftar est un des personnages-clés de la crise libyenne actuelle.

    Molière à l’Elysée

    Dans un autre e-mail à Hillary Clinton, Blumenthal s’amuse d’un article « hilarant » du journaliste du Daily Beast (ex-Newsweek), Christopher Dickey, un vieux routier du journalisme basé à Paris, et qui décrit les relations « incestueuses » entre Sarkozy, BHL « en Lawrence d’Arabie », et Carla Bruni.

    « Seul Molière pourrait faire justice [à cette scène, ndlr] », écrit-il à Hillary Clinton, qui s’empresse de le faire suivre à ses conseillers…

    Ces e-mails tombés accidentellement dans le domaine public par le biais de l’enquête sur la faute d’Hillary Clinton à continuer d’utiliser son e-mail personnel alors qu’elle dirigeait la diplomatie américaine, s’ajoutent au dossier de cette guerre de Libye qui ne manquera pas de ressurgir dans les prochains mois.

    Le débat sur la légitimité et les modalités de cette guerre risquent fort de rebondir alors que se précise le risque de nouvelles actions militaires, notamment françaises, en Libye, afin de bloquer la progression du groupe Etat islamique.

    Il rebondira également si Nicolas Sarkozy est candidat à la présidence de la République et sera inévitablement confronté au bilan de sa présidence précédente, y compris cette guerre peu orthodoxe aux conséquences désastreuses.

    rue89.nouvelobs

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2016/01/10/lybie-sarkozy-bhl-clinton-et-lor-de-kadhafi/

  • Faire échec aux dirigeants staliniens de la CGT

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    Le 17 mars, un ami et lecteur de longue date de L'Insolent, faisait part de sa préoccupation. Il s'inquiétait de la date de la conférence que je donnerai, quoiqu'il arrive, si Dieu nous prête vie, le jeudi 22 mars, alors que, m'écrit-il, "plus aucun métro ne marchera."(1)

    Il me donnait comme référence le lien d'un site, bien significatif de l'atmosphère, "Vos nouvelles du Val d’Oise". La page d'accueil, non datée, diffuse l'anticipation qui avait circulé les jours précédents : "Pas de RER ni de métro, jeudi 22 mars. Grève SNCF du jeudi 22 mars : les conducteurs de RER et du métro s’associent avec les grévistes de la SNCF".(2)⇓

    Votre serviteur et chroniqueur répond d’abord qu'on verra bien… Si ne nous sommes que quatre, nous n’en mourrons pas… J’apporterai un jeu de cartes… La salle est réservée et elle ne nous coûte rien.

    D’autre part l'avenir n'appartient qu'à Dieu, pas aux directions du parti communiste, de la CGT et de la prétendue France insoumise. La rumeur de cette grève à la RATP est propagée par la CGT et ses amis dans les médias. Cela crée un climat. "La" grève est supposée tout paralyser. On se rapproche mythiquement de la "grève générale".

    Cependant l'annonce de ce blocage me semble un peu contradictoire avec :

    1° Les dates de la grève perlée décidée le 15 mars, par la réunion de l’Intersyndicale. Cela commence le 3 avril et cela promet de durer jusqu'au 28 juin. Merci pour les 5 millions d'usagers quotidiens du transport ferroviaire.

    2° La manif elle-même des syndicats : comment les manifestants vont-ils se déplacer ?

    Nous devrions moins focaliser, à propos de ce sujet, sur les divisions entre centrales syndicales. Les quatre principales représentées au sein de la SNCF font, en réalité, et en ce moment, front commun.(3)⇓

    Elles sont poussées par une base qui souhaite à 93 % enrayer les perspectives du rapport Spinetta.(4)⇓

    Or, désormais cette base très large est devenue, du fait même de son élargissement, moins "révolutionnaire" que "conservatrice des avantages acquis". Le premier syndicat français n'est plus la CGT, devancée par la CFDT, talonnée par l'UNSA.

    Au sein de la CGT elle-même, Martinez n'a pris les rênes de l'organisation qu'au prix d'une manœuvre obscure qui ressemblait fort à une opération des staliniens contre les réformistes.(5)⇓

    Aujourd'hui c'est précisément au sein du syndicalisme SNCF que se situe la principale force d'opposition à la ligne jusqu'au boutiste et politisée, de Martinez et de son appareil. Rappelons par exemple que Martinez s'est, par ses prises de position très politiques, assez clairement éloigné de la tradition de la CGT, même sous contrôle communiste.

    Laurent Brun secrétaire général de la CGT cheminots, plaide surtout, de son côté, pour que soit mis en avant son "rapport sur le développement du service public ferroviaire" concocté comme contre-projet conservateur du "monopole d'État".

    Soulignons ici que le même Laurent Brun lors du 51e congrès de la CGT, en avril 2016 à Marseille, avait tenu à la tribune un discours fidèle aux positions d’ouverture relative des deux précédents secrétaires généraux, Louis Viannet et Bernard Thibault. Il avait été l'un des rares à mettre en garde contre la grève générale à tous crins.

    Le congrès avait intronisé Martinez, qui avait fait siffler ces positions par ses partisans.

    Un des enjeux de la confrontation entre la réforme gouvernementale et les appareils syndicaux se situe à ce point précis.

    Il faut donc bel et bien en finir avec le legs stalinien du prétendu modèle hexagonal.

    Si l'on veut détruire Carthage, on ne doit pas céder devant son chantage.

    JG Malliarakis 

    Lien FB de l'insolent

    Apostilles

    1. dans le cadre de l'Institut d'Histoire sociale.
    2. cf. Vos Nouvelles du Val d’Oise 
    3. cf. Chronique des événements courants sur le site de l'Institut d'Histoire sociale. 
    4. cf. la Mobilettre de Gilles Dansart, spécialiste indépendant de référence pour l'actualité ferroviaire et des transports. 
    5. cf. "CGT : Quelques questions sur l'affaire Le Paon" Chronique des événements courants du 17 août 2015.

    http://www.insolent.fr/

  • Une nouvelle loi contre le racisme : ça nous manquait !, par Francis Bergeron

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    9076-20180322.jpgCertains croyaient notre pays déjà doté du plus gigantesque empilement de lois antiracistes qui aient jamais été imaginées : loi du 23 juillet 1881, loi Pléven de 1972, loi Gayssot de 1990, loi de 1992 sur la réforme du Code pénal etc. Le dispositif semblait plus que complet, débordant, même.

    Aujourd’hui la provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale est sanctionnée par un an de prison et 45 000 euros d’amende. Mais même des propos racistes tenus en privé sont passibles de 1 500 euros d’amende. L’injure publique à caractère racial vaut six mois de prison et 22 500 euros d’amende, l’apologie de crime contre l’humanité est punie de cinq ans de prison. Le refus de fournir un bien pour des raisons raciales et autres est puni de trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. La discrimination pratiquée par un représentant de l’autorité publique vaut cinq ans de prison. Une violation de sépulture à caractère racial est punie de trois à cinq ans de prison etc.

    Alors que manque-t-il à cet arsenal ? Une aggravation générale ? La peine de mort ?

    Il semble que le gouvernement ait considéré qu’il y avait « un trou dans la raquette ». C’est pourquoi le Premier ministre Edouard Philippe et huit membres de son gouvernement se sont rendus au Musée de l’histoire de l’immigration (on n’ose écrire l’ex-musée des Colonies, sous peine de tomber sous le coup de la loi et d’être à notre tour condamnés !) pour détailler les nouvelles dispositions.

    Un plan 2018-2020 a été présenté pour lutter contre la « flambée d’actes antisémites et antimusulmans » recensés ces dernières années (comme par un fait exprès, les actes antifrançais, antichrétiens, comme l’assassinat du père Hamel, n’ont pas été cités). Ce plan vise plus spécifiquement des propos tenus sur internet. Les grands réseaux sociaux qui laissent passer ce genre de propos pourraient se voir condamnés à une amende pouvant aller jusqu’à 50 millions d’euros. Des réseaux d’enquêteurs et de magistrats vont être recrutés pour traquer « la parole haineuse ». Un budget de 40 millions d’euros a été débloqué à cet effet. Les enquêteurs pourront prendre des pseudonymes, infiltrer des groupes de discussion, avec le risque, d’ailleurs, comme on l’avait vu après l’attentat de la synagogue de la rue Copernic, attribué à tort à des néo-nazis, de se retrouver dans des groupes… ne comportant que des policiers infiltrés !

    Les affaires Ilian Halimi, Sarah Halimi, Merah, hypercacher de Vincennes, les expulsions d’imams prêchant la haine et poussant au meurtre, montrent bien que des crimes racistes, antichrétiens, antisémites, antifrançais, sont parfois commis, mais toujours par les mêmes. Cette loi est-elle faite pour combattre ces crimes ?

    Sandwiches au porc

    Il faut craindre, dans ce domaine, le principe de précaution. Un principe de précaution qui a déjà abouti à la censure de Céline et de Maurras, au retrait des livres de l’historien de l’histoire militaire Jean Mabire de certains musées, à des procès scandaleux, comme ceux qui furent intentés contre Présent il y a une trentaine d’années.

    Les commentateurs de ce projet de loi se sont empressés de l’illustrer non par le prêche d’appel au meurtre de tel imam marseillais, mais par des propos présumés racistes d’un adhérent du FNJ, ou par la présence de sandwiches au porc distribués à des SDF toulousain ! On devine les visées totalitaires qui président en fait à ces multiplications d’interdits, à ce quadrillage de la pensée et de l’expression, sans rapport avec les vrais enjeux.

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

    https://fr.novopress.info/210068/une-nouvelle-loi-contre-le-racisme-ca-nous-manquait-par-francis-bergeron/

  • Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées : "l’avortement systématique n’est pas une solution"

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    A l'occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, Famille chrétienne a interrogé Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées. Extrait :

    "A la naissance de ma fille, comme beaucoup de parents, j’ai abandonné ma carrière personnelle pour me consacrer à la stimulation de ma fille, car l’éducation précoce est la clef du développement. J’ai très vite compris la nécessité de se battre pour le bien commun de tous, et surtout pour tous les types de handicap, c’est pourquoi je me suis lancée dans l’associatif. Après vingt-deux ans d’expérience dans le monde du handicap, en tant que présidente d’associations, on peut dire que je connais les problématiques, et ce qui marche. J’ai vécu au quotidien les obstacles à surmonter pour les personnes handicapées et leurs familles. J’ai conscience de la tâche immense qui repose sur mes épaules et surtout de l’attente des familles, dont je fais partie. C’est pour cela que l’écoute des personnes handicapées et des familles a toute son importance. L’expertise parentale est indéniable et doit être mieux prise en compte, à côté de celles des personnes elle mêmes. [...]

    Le 21 mars, vous serez présente à l’ouverture du café Joyeux qui intègre des serveurs handicapés. Que pensez-vous de cette initiative?

    Cette initiative formidable contribue au changement de regard que je souhaite porter pour qu’on voie ces personnes partout. Quel beau vecteur que l’emploi pour y parvenir ! L’employeurs porte un regard de « présomption de compétences » sur ces serveurs porteurs de handicap, et sait les mettre en valeur. Cela contribue aussi à une empathie du public, une reconnaissance des valeurs du travail et se lit dans la joie de vivre partagée par tous. [...]

    90% des couples optent pour l’IVG lorsque le dépistage prénatal diagnostique la trisomie 21. Comment réagissez-vous à cette statistique ?

    Je n’ai pas à prendre parti sur cette question, le plus important est d’accompagner le choix des familles, même si l’avortement systématique n’est pas une solution."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • A la juste question qu'Atlantico posait hier, la réponse est Oui !

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    20 mars 2018
    http://lafautearousseau.hautetfort.com/
  • JORDAN BARDELLA (FN) : « À PEINE ARRIVÉS SUR NOTRE TERRITOIRE, CES CLANDESTINS S’EN PRENNENT À NOS MODES DE VIE, ILS PIÉTINENT CE LIEU HAUTEMENT HISTORIQUE »

    Dimanche, la basilique de Saint-Denis, nécropole des rois de France, a été envahie par des migrants aidés de quelques militants d’extrême gauche pour protester contre le projet de loi du gouvernement Asile Immigration. À leur tête, le député de La France insoumise, Éric Coquerel.

    Jordan Bardella, le nouveau président du Front national de la jeunesse et conseiller régional d’Île-de-France, réagit au micro de Boulevard Voltaire à ce que l’on peut qualifier de véritable profanation. Il dénonce le laxisme des autorités et des associations d’extrême gauche qui n’ont de cesse d’encourager de tels comportements et réclame la dissolution des collectifs de défense des sans-papiers et l’expulsion des clandestins. 

     Président du FNJ, Conseiller Régional d'Ile-de-France (93)
  • Edouard Philippe propose un plan de “lutte contre la cyberhaine”

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    Edouard Philippe a dévoilé lundi à Paris, au Musée national de l’histoire de l’immigration, un nouveau plan contre le racisme et l’antisémitisme pour la période 2018-2020.

    La “lutte contre la cyberhaine” constitue le premier et principal volet du dispositif. Si le gouvernement entend “proposer une initiative législative européenne pour imposer un retrait plus rapide des contenus illicites et renforcer le régime de responsabilité des opérateurs”, il va aussi modifier “sans attendre” la loi française.

    Une mission sur ces modifications législatives sera confiée à l’enseignant franco-algérien Karim Amellal, à la députée LREM Laetitia Avia et au vice-président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Gil Taïeb. Avec pour exemple l’Allemagne, qui menace les réseaux sociaux d’amendes allant jusqu’à 50 M€ s’ils ne retirent pas sous 24 heures les propos haineux.

  • Un chef d'oeuvre de désinformation

    La chaine Arte a récemment diffusé un reportage intitulé "Guerre de l'info : au coeur de la machine russe", bien évidemment à charge contre la Russie. Christian Harbulot, l'un des experts français les plus compétents sur le sujet de la guerre de l'information, démontre en quoi ce reportage est un bijou en terme de désinformation, et donc de malhonnêteté journalistique. Nul doute que le régime Macron se saisisse prochainement de l'affaire pour dénoncer cette vilenie...

    Notons au passage que M. Harbulot n'adopte pas pour autant une position pro-russe, puisqu'il évoque le cas avéré de mensonge des autorités russes au sujet du sous-marin Koursk. Dans la même approche objective de son décryptage, il mentionne une étude réalisée par l'École de guerre économique sur les influences étrangères lors des élections russes de 2012, téléchargeable iciL'objectivité en matière de guerre de l'information repose fondamentalement sur une analyse globale et à 360°des jeux d'influence, et non sur une marteau thérapie à cible unique. À défaut, toute évocation de la guerre de l'information devient en soi un outil de désinformation...

    La chaîne Arte a diffusé récemment un long documentaire sur la guerre de l’information que la Russie orchestre depuis plusieurs années dans le monde occidental et en particulier en France. Son auteur Paul Moreira instruit un dossier à charge contre la Russie. La faiblesse principale de sa démarche est de jouer sur l’ambiguïté. Il plante le décor de la guerre de l’information sans en expliquer le cadre, ni les parties prenantes. Il laisse les Russes s’expliquer sur ce sujet sans jamais présenter, en tant que journaliste, son analyse du cadre de l’affrontement. Pour comprendre la dynamique de ces affrontements informationnels, il est nécessaire de rappeler qui est contre qui et pourquoi, et plus particulièrement comment les puissances s’affrontent par la guerre de l’information où l’attaque prévaut sur la défense. Depuis l’affrontement des Blocs jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis comme la Russie se livrent une guerre acharnée dans le domaine de l’information, à l’exception de la période de Boris Eltsine qui était entouré de conseillers qui avaient l’oreille de Washington.

    Dans cette nouvelle forme de guerre, les antécédents de certaines puissances occidentales et de la puissance russe renaissante sont lourds de sens. Côté occidental, il est nécessaire de resituer les ordres de grandeur. Le monde occidental trop souvent présenté comme une victime a été à la manœuvre pour attaquer, avec des conséquences non négligeables sur l’évolution des rapports de force dans certaines parties du monde, en particulier au Moyen Orient. Est-il nécessaire de rappeler la désinformation sur les armes de destruction massive orchestrée par des entités américaines et qui a abouti à l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Irak. Il s’agit là d’un point de repère fondamental sur la manière dont certains États occidentaux ont utilisé ce type de fake news pour déclencher une guerre. En termes d’ordre de grandeur, cette opération de tromperie de l’opinion publique internationale est au moins aussi grave que la tentative de manipulation d’une élection par le biais de médias ou d’Internet.

    Le problème posé par la démarche de Paul Moreira est l’absence de points de repère historiques qui explique cette nouvelle forme de course aux armements cognitifs. Moreira se contente d’une formule facile : cette guerre de l’information est l’expression d’une nouvelle forme de guerre froide. Toute sa démonstration est fondée sur le fait que c’est la Russie qui est à la manœuvre et les Etats-Unis comme les pays européens en subissent les conséquences. Ce raccourci stylistique fait oublier les tentatives d’ingérence anglo-saxonnes dans la vie politique intérieure de la Russie. Infoguerre a publié en juin 2012 une étude sur ces méthodes d’ingérence américaine pour tenter d’orienter le débat politique en Russie.

    L’École de Guerre Économique étudie depuis sa fondation en 1997 les différentes formes de guerre de l’information sur les terrains économiques mais aussi géopolitiques et culturels. En 2005, le site infoguerre a publié un article qui dénonçait une opération de désinformation concernant le naufrage du sous-marin russe Koursk. Nous relevions à l’époque que le jury du festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société, avait attribué son grand prix à ce documentaire intitulé « Koursk, un sous-marin en eaux troubles ». Ce documentaire de Jean-Michel Carré et Jill Emery avait été diffusé sur France 2 dans l’émission Contrecourant. Ces deux journalistes accréditaient la thèse que c’était un sous-marin américain qui aurait torpillé le Koursk en 2000. Cette version des faits a été démentie récemment par Vladimir Poutine, en personne, dans une vidéo diffusée par le média russe Sputnik. Les auteurs de ce documentaire s’étaient donc trompés ainsi que le jury qui leur avait décerné le prix. Notons à ce propos que les autorités russes de l’époque leur avaient laissé le champ libre pour mener leur enquête avec le résultat que l’on sait.

    Autrement dit, l’analyse des phénomènes de guerre de l’information ne se résume pas à un exercice de style et exige une approche rigoureuse du sujet. A ce propos, Paul Moreira n’est pas un inconnu. Ce journaliste d’investigation a déjà fait parlé de lui dans le passé en créant quelques controverses comme le souligne l’article « TV: « Fabrication d’un monstre » daté du 24 avril 2017 et publié par le quotidien Le Monde. Dans cette rubrique télévisions/radio, le journaliste  Christophe Ayad estimait que Paul Moreira se « perdait en chemin »

    Lire la suite "Un chef d'oeuvre de désinformation "

    Paula Corbulon

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  • Selon le Premier ministre hongrois, l’Europe occidentale baisse les bras face à l’invasion en provenance du tiers monde

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    HONGRIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Lu sur le site du the New Observer Online, selon le Premier ministre Viktor Orban qui s’adressait à un demi million de ses partisans lors de la fête national hongroise la semaine dernière : « l’Europe a déposé les armes face à l’invasion migratoire venant d’Afrique et du moyen Orient. (…) La plus grande des batailles est devant nous, il y a des gens qui veulent prendre notre pays. Non pas par un trait de plume, comme ça s’est passé à Trianon il y a cent ans, mais que nous cédions notre pays à d’autres sur une période de quelques décennies. »

    Des paroles très dures contre l’oligarchie mondiale

    « Leurs visages ne sont pas invisibles, mais cachés ; ils ne se battent pas à la loyale, mais emploient la ruse ; ils ne sont pas respectables et sans principe, ils ne sont pas nationaux, mais internationaux ; ils ne croient pas au travail, mais à la spéculation ; ils n’ont pas de patrie, mais pensent que le monde entier leur appartient ».

    C’est l’Europe de Bruxelles qui est visée en filigrane

    Avec un discours fustigeant la politique européenne de l’immigration d’origine extra-européenne soumis à la doxa de l’oligarchie mondiale, Orban se dresse en porte parole des pays sceptiques au regard des institutions de l’Union européenne. La crise de fonctionnement de ces institutions ne fait que se confirmer.