D'Olivier Bault sur Réinformation.tv :
"La Commission européenne, soutenue par certains pays (France, Allemagne, Italie…) s’apprête à provoquer une nouvelle crise majeure dans l’UE. [...] Il s’agit pour la Commission européenne non élue de lier le versement des fonds européens dans le cadre du budget pluriannuel qui sera décidé pour les années 2021 à 2027 au respect de l’état de droit et des valeurs européennes.
La Commission va faire connaître la version définitive de ses propositions lors du lancement officiel des discussions sur le prochain cadre budgétaire le 2 mai prochain. Un tel pouvoir arbitraire pour les instances européennes n’étant pas prévu dans les traités européens, ceux-ci sont contournés en expliquant qu’il s’agira par exemple de suspendre le paiement des fonds européens aux pays où l’indépendance de la justice ne sera pas garantie et ou l’on ne peut donc pas être sûrs que ces fonds ne seront pas dévoyés par des politiciens corrompus. Qui pourra juger de l’indépendance de la justice dans un pays de l’UE ? Ce pourrait être un vote à la majorité du Conseil européen sur demande de la Commission, une nouvelle instance « indépendante » ou bien la seule Commission. Dans tous les cas, il s’agirait de contourner l’exigence d’un vote à l’unanimité prévu pour imposer des sanctions à un pays membre en vertu de l’article 7 du Traité sur l’UE. Il ne serait plus questions de priver de ses droits de votes un État, qui ne respecterait par exemple pas les « valeurs européennes » de la majorité en refusant d’accueillir son quota d’immigrants, mais de le faire chanter en lui supprimant les fonds. Les premiers visés sont bien entendu les pays de l’ex-Europe de l’Est qui sont aujourd’hui les premiers bénéficiaires des fonds de cohésion. Néanmoins, d’après la commissaire Jourová, qui répondait en février aux objections du ministre des Affaires étrangères polonais, les agriculteurs français pourraient tout aussi bien se voir privés des subventions agricoles en cas de victoire du Front national aux élections. Il s’agit donc bien, sans changer les traités, de donner aux instances européennes un pouvoir arbitraire visant à limiter la démocratie et la souveraineté des nations.
Autre changement voulu par la Commission, les fonds de cohésion ne dépendraient plus des seuls critères de retard économique des régions bénéficiaires mais aussi à d’autres critères comme l’accueil des immigrants, ce qui permettrait de rediriger vers des pays comme la Grèce, l’Italie et l’Espagne (et, pourquoi pas, la France et l’Allemagne) une partie des fonds qui bénéficiaient jusqu’ici aux pays de l’ex-Europe de l’Est, plus pauvres. Ces nouveaux principes sont proposés dans le contexte d’un budget qui sera réduit de 5 à 10 % par rapport au budget actuel du fait de la sortie du Royaume-Uni de l’UE.
La bataille autour du prochain budget pluriannuel de l’Union européenne promet donc d’être rude. Si les propositions de la Commission devaient l’emporter, parions que ce ne sera rien par rapport aux futurs conflits que générera la suspension des fonds aux pays à propos desquels des autorités non élues décideront qu’ils ne respectent pas leur propre état de droit ou bien les « valeurs européennes » du type « accueil des migrants » ou bien du type de celles promues par le lobby LGBT. Un tel instrument aux mains de la Commission permettrait en effet à Timmermans, qui s’y est dit favorable, de chercher à imposer le « mariage gay » à tous les États membres de l’UE."


Gérard Collomb est devenu ministre de l’Intérieur uniquement parce qu’il fut le premier socialiste à se rallier à Emmanuel Macron alors même que l’élection de ce dernier restait hypothétique. C’est la récompense de cette promptitude, et nullement quelque compétence que ce soit, qui lui a valu ce poste ministériel régalien, contrairement aux « experts » choisis par le chef de l’Etat pour d’autres maroquins. Pour Collomb, professeur de lettres classiques, c’est sa première expérience ministérielle, lui-même croyait qu’être maire de Lyon constituait son bâton de maréchal. Et voilà ce terne personnage sans envergure propulsé place Beauvau ! Mardi, le maintien de l’ordre à Paris relevait donc de sa responsabilité. Or, une horde de 1 200 émeutiers, des « black blocs », chiffre sans précédent, a dévasté une partie de la capitale. Et la police, soumise aux directives du ministre, a été incapable de les en empêcher. Nous voulons rétablir l’ordre et la paix en Syrie et au Mali et voilà que nous sommes incapables de circonvenir, à Paris, 1 200 casseurs !

Saadollah Zareï, professeur en sciences politiques à l’Université Allameh Tabatabai, a écrit pour le journal iranien Keyhan un article intitulé « Nous et le nouveau complot des USA en Syrie » dont voici ici un aperçu.
Une république du parlement, morte depuis 1958 fait semblant d’exister encore face à la république du président et c’est à ce jeu stupide et hypocrites que jouent les parlementaire lorsqu’ils critiquent la réforme macronnienne.
Trois semaines de violences, trois blessés par balle, des dizaines de voitures incendiées dans des règlements de comptes liés au point de « deal » de la Capsulerie, l’un des principaux de la Seine-Saint-Denis. Le maire socialiste ainsi que le député de la France Insoumise Alexis Corbière appellent l’Etat à l’aide et réclame des renforts de police.