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anti-national - Page 684

  • Un chef d'oeuvre de désinformation

    La chaine Arte a récemment diffusé un reportage intitulé "Guerre de l'info : au coeur de la machine russe", bien évidemment à charge contre la Russie. Christian Harbulot, l'un des experts français les plus compétents sur le sujet de la guerre de l'information, démontre en quoi ce reportage est un bijou en terme de désinformation, et donc de malhonnêteté journalistique. Nul doute que le régime Macron se saisisse prochainement de l'affaire pour dénoncer cette vilenie...

    Notons au passage que M. Harbulot n'adopte pas pour autant une position pro-russe, puisqu'il évoque le cas avéré de mensonge des autorités russes au sujet du sous-marin Koursk. Dans la même approche objective de son décryptage, il mentionne une étude réalisée par l'École de guerre économique sur les influences étrangères lors des élections russes de 2012, téléchargeable iciL'objectivité en matière de guerre de l'information repose fondamentalement sur une analyse globale et à 360°des jeux d'influence, et non sur une marteau thérapie à cible unique. À défaut, toute évocation de la guerre de l'information devient en soi un outil de désinformation...

    La chaîne Arte a diffusé récemment un long documentaire sur la guerre de l’information que la Russie orchestre depuis plusieurs années dans le monde occidental et en particulier en France. Son auteur Paul Moreira instruit un dossier à charge contre la Russie. La faiblesse principale de sa démarche est de jouer sur l’ambiguïté. Il plante le décor de la guerre de l’information sans en expliquer le cadre, ni les parties prenantes. Il laisse les Russes s’expliquer sur ce sujet sans jamais présenter, en tant que journaliste, son analyse du cadre de l’affrontement. Pour comprendre la dynamique de ces affrontements informationnels, il est nécessaire de rappeler qui est contre qui et pourquoi, et plus particulièrement comment les puissances s’affrontent par la guerre de l’information où l’attaque prévaut sur la défense. Depuis l’affrontement des Blocs jusqu’à aujourd’hui, les États-Unis comme la Russie se livrent une guerre acharnée dans le domaine de l’information, à l’exception de la période de Boris Eltsine qui était entouré de conseillers qui avaient l’oreille de Washington.

    Dans cette nouvelle forme de guerre, les antécédents de certaines puissances occidentales et de la puissance russe renaissante sont lourds de sens. Côté occidental, il est nécessaire de resituer les ordres de grandeur. Le monde occidental trop souvent présenté comme une victime a été à la manœuvre pour attaquer, avec des conséquences non négligeables sur l’évolution des rapports de force dans certaines parties du monde, en particulier au Moyen Orient. Est-il nécessaire de rappeler la désinformation sur les armes de destruction massive orchestrée par des entités américaines et qui a abouti à l’entrée en guerre des Etats-Unis contre l’Irak. Il s’agit là d’un point de repère fondamental sur la manière dont certains États occidentaux ont utilisé ce type de fake news pour déclencher une guerre. En termes d’ordre de grandeur, cette opération de tromperie de l’opinion publique internationale est au moins aussi grave que la tentative de manipulation d’une élection par le biais de médias ou d’Internet.

    Le problème posé par la démarche de Paul Moreira est l’absence de points de repère historiques qui explique cette nouvelle forme de course aux armements cognitifs. Moreira se contente d’une formule facile : cette guerre de l’information est l’expression d’une nouvelle forme de guerre froide. Toute sa démonstration est fondée sur le fait que c’est la Russie qui est à la manœuvre et les Etats-Unis comme les pays européens en subissent les conséquences. Ce raccourci stylistique fait oublier les tentatives d’ingérence anglo-saxonnes dans la vie politique intérieure de la Russie. Infoguerre a publié en juin 2012 une étude sur ces méthodes d’ingérence américaine pour tenter d’orienter le débat politique en Russie.

    L’École de Guerre Économique étudie depuis sa fondation en 1997 les différentes formes de guerre de l’information sur les terrains économiques mais aussi géopolitiques et culturels. En 2005, le site infoguerre a publié un article qui dénonçait une opération de désinformation concernant le naufrage du sous-marin russe Koursk. Nous relevions à l’époque que le jury du festival international du grand reportage d’actualité et du documentaire de société, avait attribué son grand prix à ce documentaire intitulé « Koursk, un sous-marin en eaux troubles ». Ce documentaire de Jean-Michel Carré et Jill Emery avait été diffusé sur France 2 dans l’émission Contrecourant. Ces deux journalistes accréditaient la thèse que c’était un sous-marin américain qui aurait torpillé le Koursk en 2000. Cette version des faits a été démentie récemment par Vladimir Poutine, en personne, dans une vidéo diffusée par le média russe Sputnik. Les auteurs de ce documentaire s’étaient donc trompés ainsi que le jury qui leur avait décerné le prix. Notons à ce propos que les autorités russes de l’époque leur avaient laissé le champ libre pour mener leur enquête avec le résultat que l’on sait.

    Autrement dit, l’analyse des phénomènes de guerre de l’information ne se résume pas à un exercice de style et exige une approche rigoureuse du sujet. A ce propos, Paul Moreira n’est pas un inconnu. Ce journaliste d’investigation a déjà fait parlé de lui dans le passé en créant quelques controverses comme le souligne l’article « TV: « Fabrication d’un monstre » daté du 24 avril 2017 et publié par le quotidien Le Monde. Dans cette rubrique télévisions/radio, le journaliste  Christophe Ayad estimait que Paul Moreira se « perdait en chemin »

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    Paula Corbulon

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  • Selon le Premier ministre hongrois, l’Europe occidentale baisse les bras face à l’invasion en provenance du tiers monde

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    HONGRIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Lu sur le site du the New Observer Online, selon le Premier ministre Viktor Orban qui s’adressait à un demi million de ses partisans lors de la fête national hongroise la semaine dernière : « l’Europe a déposé les armes face à l’invasion migratoire venant d’Afrique et du moyen Orient. (…) La plus grande des batailles est devant nous, il y a des gens qui veulent prendre notre pays. Non pas par un trait de plume, comme ça s’est passé à Trianon il y a cent ans, mais que nous cédions notre pays à d’autres sur une période de quelques décennies. »

    Des paroles très dures contre l’oligarchie mondiale

    « Leurs visages ne sont pas invisibles, mais cachés ; ils ne se battent pas à la loyale, mais emploient la ruse ; ils ne sont pas respectables et sans principe, ils ne sont pas nationaux, mais internationaux ; ils ne croient pas au travail, mais à la spéculation ; ils n’ont pas de patrie, mais pensent que le monde entier leur appartient ».

    C’est l’Europe de Bruxelles qui est visée en filigrane

    Avec un discours fustigeant la politique européenne de l’immigration d’origine extra-européenne soumis à la doxa de l’oligarchie mondiale, Orban se dresse en porte parole des pays sceptiques au regard des institutions de l’Union européenne. La crise de fonctionnement de ces institutions ne fait que se confirmer.

  • A l'heure actuelle, défendre l'immigration, c'est sans espoir si l'on veut gagner une élection

    6a00d83451619c69e201b7c9593f52970b-800wi.jpgExtrait d'un entretien de Jean-François Kahn au Figarovox :

    "Y a-t-il enfin une dictature du politiquement correct au sujet de l'immigration ?

    C'est indéniable, oui. Et toutes les récentes élections ont montré qu'aucun parti ne peut espérer devenir majoritaire s'il s'enferme dans un déni de la réalité. Je ne dis pas qu'il est scandaleux de défendre une ligne immigrationniste! C'est même très respectable, dans la mesure où toute idée doit être respectée en démocratie. Mais à l'heure actuelle, défendre l'immigration, c'est sans espoir si l'on veut gagner une élection. Ensuite, vous avez dans des associations de nombreuses personnes qui se dévouent pour les immigrés, à Calais ou ailleurs, et je trouve ça admirable. Certaines de ces personnes sont des saints, et le font d'ailleurs parfois au nom de leur foi chrétienne. Mais il ne faudrait pas que ceux-là s'enferment eux-aussi dans le déni, ou qu'ils refusent de savoir d'où viennent les migrants et quel âge ils ont. Comment peut-on prétendre résoudre des problèmes en refusant obstinément de les connaître? C'est la même chose pour les statistiques ethniques: si on veut affronter la réalité, il faut la connaître. Il y a également des gens qui sont pour l'immigration libre, car ils sont contre toute forme de régulation ou de contrôle, mais ils n'osent pas l'assumer: là aussi, c'est un déni! On a le droit d'avoir des idées, à condition de les assumer publiquement et de ne pas s'en dédire en permanence ! Enfin, il faut qu'on se pose la question de la ghettoïsation des territoires, car on voit de plus en plus de bidonvilles et de SDF, de tensions ethniques, sociales et religieuses… Que fait-on face à cela ? Mais les immigrationnistes refusent de se poser cette question, ils ne veulent pas regarder les solutions à apporter aux conséquences de l'immigration. Là encore, et comme pour le reste, on est dans une forme de déni."

    Michel Janva

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  • JO 2024 : arrangements avec la loi, exigences du CIO... Les dessous de la fièvre olympique dévoilés

  • PARENTS DE DÉLINQUANTS : UN MAIRE LR VEUT LEUR SUSPENDRE LES AIDES ! POURQUOI PAS ?

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    À Rillieux-la-Pape – commune du nord de la métropole de Lyon –, la violence, c’est le pain quotidien des habitants.

    En février dernier, un homme, « victime d’un malaise cardiaque, à l’issue d’une bagarre rue Michelet à Rillieux-la-Pape mercredi soir, est décédé ce lundi après-midi à l’hôpital cardio de Bron. […] L’origine du litige provenait d’un jet de pierre, qui avait brisé la vitre d’une voiture en circulation » (Le Progrès).

    Un mois plus tôt, « le week-end a été émaillé par des outrages aux policiers et des feux de poubelles. Lundi après-midi, des rodéos à moto ont semé le trouble sur l’avenue de l’Europe. […] Une voiture siglée du Grand Lyon a été renversée, et mise sur le toit au milieu de l’avenue de l’Europe au niveau de l’agence de la Caf […] Dans la nuit de lundi à mardi, vers 3 heures du matin, trois voitures en stationnement ont été incendiées, place Alexandre-Dumas » (op. cit.). Ce qui campe le décor.

    Aussi, face à cette banalisation de la violence – qui n’est banale que pour ceux qui l’exercent ou ne la subissent pas –, Alexandre Vincendet, maire Les Républicains de la ville, a décidé de prendre le taureau par les cornes en mettant en place la mesure suivante : « Pour les jeunes qui sont délinquants et dégradent du bien public, ce qui peut arriver à Rillieux, leurs parents verront leurs aides municipales suspendues, s’ils en ont, le temps des réparations. […] D’un point de vue moral, les parents étant responsables, c’est un peu compliqué d’accorder une aide municipale à ces familles si leur enfant mineur vient de commettre des dégradations sur des biens publics » (20 Minutes). Mais ce n’est pas gagné, car le cadre législatif ne lui laissera sûrement pas les coudées franches pour de telles initiatives.

    Bien entendu, l’élu, quoique sa démarche soit fort louable, appartient à la famille républicaine – autrement dit, celle qui agite à l’envi le péril de l’extrême droite de grand-papa ! – et il ne saurait réprimer sans ménager la chèvre et le chou : « Le problème en politique, quel que soit le bord, c’est qu’on a d’un côté des élus dans l’angélisme absolu, qui ne sont que dans la prévention, et d’autres qui sont dans le tout répressif » (op. cit.).

    On sait où nous a menés ce genre d’équilibrisme politique avec ces quartiers, le tout répressif n’étant par ailleurs qu’un fantasme n’ayant en réalité jamais été appliqué nulle part. Saluons au moins cette démarche dont on espère qu’elle sera suivie d’effet.

    Enfin, malgré toutes ces précautions oratoires du maire de Rillieux-la-Pape, certaines divas du vivre ensemble vont encore nous chanter l’aria de la tolérance à l’égard des quartiers défavorisés. Ce à quoi je leur répondrai : « La multiplication des crimes commis par des enfants a sa source principale dans l’inflation de bons sentiments sous laquelle l’humanité chemine, à présent, courbée comme sous les rafales d’une tempête qui n’aurait pas de fin » (Philippe Muray, Les Ravages de la tolérance, in Revue des deux mondes).

    http://www.bvoltaire.fr/parents-de-delinquants-maire-lr-veut-suspendre-aides/

  • ASSOCIATION D’AIDE AUX MIGRANTS DE CALAIS : LE PREMIER QUI ARRIVE À SUIVRE LEUR LOGIQUE PRÉVIENT L’AUTRE

    Migrants de Calais, saison 5, épisode 8. L’action débute devant une camionnette flambant neuve fournie par l’État qui, dans son infinie bonté, se propose de distribuer des repas gratuits aux clandestins en transit vers l’Angleterre. Les associations exultent, mais coup de théâtre : parmi la clientèle, certains refusent ces repas au prétexte que leurs campements de fortune sont détruits au fur et à mesure de leur installation par ce même État distributeur de victuailles. Les scénaristes n’ont pas lésiné sur les rebondissements. L’affaire se corse. Ne sachant plus où donner de la tête, le président de L’Auberge des migrants accuse les pouvoirs publics d’agir avec maladresse. Sans préciser en quoi aurait consisté un agissement adroit. Sur ce point, le spectateur de la série peut laisser libre cours à son imagination : implantation d’une nouvelle jungle avec tout-à-l’égout, fast-foods et cinémas gratuits… Parc de loisirs, mosquées… La production examinera toutes les propositions dites « adroites ».

    Dans une interview, Christian Salomé, responsable de cette association, exprime son gros embarras : « Nous, nous sommes très gênés. Nous ne nous attendions pas du tout à cette réaction. Nous sommes satisfaits que l’État offre les repas. Par contre, à partir du moment où les gens refusent de s’alimenter la journée, s’ils nous téléphonent le soir en disant “on a faim”, on ne va pas laisser les gens sans nourriture. » Retour à la case départ. Compassion « no limit » qui amène des benêts à se démener pour fournir de la nourriture à des gens qui ont refusé celle qui leur était proposée… Jusqu’où iront-ils dans la soumission ? La question n’a pas été posée à ce recordman de l’empathie… Qui poursuit : « Nous essayons de convaincre le maximum d’exilés d’accepter ces repas. » C’est la partie comique de la série. Distribuer des repas gratuitement n’est qu’une première étape. La seconde, plus difficile, consiste à convaincre les bénéficiaires d’ingérer les aliments qui leur sont proposés. Les poursuivre dans les rues de Calais en tenant une louche de purée d’une main et, de l’autre, un hamburger dégoulinant de ketchup n’est pas une mince affaire. Mais le résultat est là : le public s’amuse bien.

    Pour clore cet épisode en beauté, Christian Salomé affirme sans rire : « On ne peut pas affamer des gens même pour une raison d’État ce n’est pas possible, on n’est quand même pas dans un monde pareil. » Dans sa logique très particulière, celui qui donne à manger affame. Le spectateur perd un peu le fil du scénario. Il est temps d’envoyer le générique… Sur un coucher de soleil, la camionnette encore chargée de nourriture s’éloigne… En fond sonore, la chanson « Bécassine, c’est ma cousine » déroule sa mélopée… Le romantisme est à son maximum… 

    http://www.bvoltaire.fr/association-daide-aux-migrants-de-calais-premier-arrive-a-suivre-logique-previent-lautre/

  • Fake News : et si la loi se retournait contre Emmanuel Macron ?

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    Loi ciblant les « fake news »… Ses éléments principaux ont fuité.

    Le chroniqueur de Radio Sputnik, Edouard Chanot, en pointe les limites, malgré le consensus apparent.

  • Fausses nouvelles ? Vraies menaces liberticides !

    agora.jpgA l’heure ou Le Monde relaye  le vœu de Youtube  d’afficher prochainement des extraits de l’encyclopédie en ligne Wikipedia sur les pages promouvant certaines théories du complot, la traque aux fausses nouvelles est  la  nouvelle mission sacrée, la nouvelle croisade des bruxellois. Euractiv rapporte que dans ce cadre, « la Commission (européenne)  présentera ses recommandations non contraignantes le 25 avril. Elle a mis en place un groupe d’experts l’année dernière en sélectionnant 39 chercheurs, représentants de plateformes technologiques, des médias, et des ONG pour élaborer un rapport en vue de la future stratégie » -un activisme inquiet des instances de l’UE et des macroniens en France  dont nous nous étions fait l’écho dernièrement (voir ici et ici ). «Des lobbyistes de chez Google, Twitter et Facebook ont fait partie du groupe d’experts et souscrit au rapport » est-il encore précisé… ce qui n’est pas forcément fait pour nous rassurer. «Les plateformes devraient modifier leur politique publicitaire pour décourager la diffusion et l’amplification de la désinformation pour le profit , écrit le groupe d’experts dans un rapport publié le 12 mars (…). Les fake news sont une maladie contre laquelle l’Europe doit se  vacciner, estime Mariya Gabriel, commissaire au numérique, qui vient de lancer une consultation publique sur la manière dont l’UE devrait réagir (…). Les plateformes ont de plus en plus le pouvoir de permettre – et potentiellement interférer avec – la libre circulation de l’information et cela s’accompagne de responsabilités accrues , peut-on lire dans le rapport (…). Pour l’instant, nous voulons essayer d’identifier le problème, de mettre en place certaines mesures, de contrôler la mise en œuvre de ces mesures. Puis, la Commission se réservera le droit d’aller plus loin , a déclaré  (Mme Gabriel) lors d’une conférence de presse aux côtés de la présidente du groupe d’expert, Madeleine de Cock Buning, professeur de droit des médias à l’université d’Utrecht (…). Selon une autre source proche du dossier, Facebook  a réalisé le problème trop tard  aux États-Unis, mais il n’y a pas encore autant d’indignation publique en Europe qu’aux États-Unis après les élections américaines. »

    Pourtant,  comme le précise l’article  paru le 13 mars  sur le site du quotidien Les Echos, « pour l’instant, pas une recherche ne permet de certifier que la diffusion, parfois massive, de fake news  a modifié une élection. Il y a une différence entre toucher des millions de personnes et les influencer. Des chercheurs de l‘université de Stanford ont étudié l’impact des fake news sur la présidentielle américaine. Ils estiment, même s’ils précisent que leurs recherches sont loin d’être complètes, qu’il  n’est pas possible d’assurer que la diffusion des fausses infos a modifié le résultat final du vote. Même conclusion pour le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l’enquête sur l’ingérence russe dans le scrutin. S’il reconnaît une réelle tentative de déstabilisation, pour lui, il n’y a pas de preuve d’un impact sur le résultat de l’élection. »

    « Les effets des fake news sont semblables à ceux des médias. Les effets les plus massivement prouvés sont des effets de renforcement de la conviction. Nous sélectionnons les médias que nous lisons en fonction de nos affinités. Cela fonctionne de la même façon sur les réseaux sociaux, et une bonne partie des fake news se développent dans des communautés préalables, explique Arnaud Mercier, professeur à l‘Institut français de presse de l’université Paris 2-Assas. »

    M.  Mercier affirme encore qu’« il faut combattre ces marchands de doute qui gagnent de l’argent et de l’influence en diffusant de fausses infos. Les marchands de doute prospèrent sur les crédules. »  « (Les fausses infos)  sapent l’une des idées structurantes de la démocratie : la confianceLa confiance envers les élus, les journalistes, le savoir. » Dans l’absolu, Arnaud Mercier dit vrai mais n’oublions pas pour autant que le doute peut  aussi être  une vertu, un réflexe sain et que nos concitoyens peuvent légitimement l’exprimer vis-à-vis des  élus, des possesseurs d’une carte de presse et autres détenteurs du savoir qui, souvent, n’hésitent pas  à travestir,  à mentir effrontément à des fins idéologiques et partisanes – la  cérémonie des Bobards d’or en apporte chaque année quelques illustrations confondantes.

    Comment  s’étonner dans ces conditions, constate Bruno Gollnisch,  que la confiance soit rompue?  Ce qui ouvre effectivement la brèche au profit d’autres canaux d’informations sur la toile, à la diffusion d’idées, d’analyses, de révélations  certes parfois odieuses,   fantaisistes, délirantes, mensongères mais aussi à des vérités occultées car dérangeantes. Nous estimons nous que les Français sont suffisamment intelligents pour trier le bon grain de l’ivraie, se faire une opinion,  sans être infantilisés par le législateur et le pouvoir politique,  mais c’est peut-être justement ce qui fait peur à certains. Une des premières qualités d’internet, nous l’avons déjà dit,  est que si  le pire s’y étale, il a aussi permis la mise en lumière de faits cachés sous le boisseau, d’analyses alternatives, intelligentes et de qualité. Toutes choses qui ont obligé de facto, au moins à la marge,  les grands médias dominants à l’image très dégradée,  à ne plus pouvoir taire  totalement certaines réalités.

    Ce même article des Echos cité ici évoque la volonté énoncée par la majorité présidentielle de légiférer contre les fausses nouvelles et  donne la parole à maître Anne Cousin, qui estime qu’il s’agit ici de « beaucoup de bruit pour pas grand-chose. » « Nous avons suffisamment de possibilités avec les textes actuels (notamment la loi de 1881 sur la presse, NDLR). Le problème, c’est qu’ils ne sont pas assez appliqués. » Et « la plupart des procédures échouent, car  (le juge)  ne peut se prononcer que s’il y a une évidence. Les affaires sont donc renvoyées sur le fond.  »

    Or, les députés LREM  ont accepté mardi, relayant sans surprise l’annonce d’Emmanuel Macron sur ce sujet,  le   dépôt de deux propositions de loi contre les fausses nouvelles.  Sont  évoquées les obligations  imposées aux plateformes numériques, simples transpositions des vœux de la Commission européenne que nous évoquions plus haut. Mais  il s’agirait aussi, durant  les périodes pré-électorale et électorale, qui sont très nombreuses et s’enchaînent comme chacun peut le constater à la lecture de notre calendrier républicain, de permettre à la justice,  dans le cadre d’un référé, de faire  cesser rapidement la diffusion de fausses informations.

    Or, une fois n’est pas coutume,  Katia Dubreuil , présidente du Syndicat de la magistrature (SM) interrogée par Les Echos, estime comme  nous  que « vouloir ériger en toutes matières le juge comme gardien du vrai et du faux est une erreur. En référé,  le juge n’aura pas les moyens de dire si une information est vraie ou fausse .  Qu’est-ce que la vérité ?  ajoute Anne Cousin.  Moi, je ne sais pas. Et ce n’est pas au juge de la déterminer. Le risque de créer des dispositions liberticides semble infiniment plus grand que l’opportunité d’améliorer les lois actuelles, estime ainsi l’avocat Benoit Huet. »

    En effet :  peut-on parler à coup sûr de  fausses informations…ou  d’informations considérées comme telles par le gouvernent en place, la  caste médiatico-progressiste ?   Car comme s’en inquiétait aussi Marine Le Pen, qui va décider de ce qui est une fake news et de ce qui n’en est pas une ? 

    Lesdites propositions de loi  menacent directement et plus avant encore les  espaces de respiration démocratique  sur internet déjà visés par des lois iniques réprimant la liberté d’expression et d’opinion, de fdesouche à Egalité & Réconciliation, de Riposte Laïque au Salon beige. Le pouvoir entend aussi museler  les médias  qui ne sont pas dans l’escarcelle des grands groupes financiers et/ou dans l’orbite atlanto-européiste. Chacun l’aura compris, le succès rencontré auprès des Français par les canaux d’information  en provenance du Grand Satan Russe (RT et Sputnik pour les nommer), dérange en haut lieu.  Il  est annoncé que le Conseil supérieur de l’audiovisuel  (CSA) se réserve le droit d’empêcher la réception par nos compatriotes de  services de télévision contrôlés « par un Etat étranger ou sous l’influence de cet Etat»,   susceptible de porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou participent à une entreprise de déstabilisation de ses institutions.

    Formulation suffisamment subjective et floue  pour frapper tout media rétif à a la catéchèse de ce  Système antinational installé à la tête de l’Etat depuis des décennies. Ce personnel politique qui se dresse ici sur ses ergots en invoquant nos intérêts nationaux fondamentaux est celui qui, par pusillanimité ou adhésion consciente au  parti de l’étranger brade notre souveraineté nationale, ouvre nos frontières à tous les mauvais vents, organise  l’immigration de peuplement… et qui parle au nom de la France au sein de notre démocratie confisquée.

    https://gollnisch.com/2018/03/16/fausses-nouvelles-vraies-menaces-liberticides/

  • Cinq fois plus de centres d’accueil pour réfugiés clandestins à Paris

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     FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Un an et demi après sa création, le centre de premier accueil (CPA) de réfugiés clandestins installé porte de la Chapelle, dans le nord de Paris, va fermer ses portes. Dès son ouverture, à l’automne 2016, cette date avait été annoncée mais c’est désormais officiel. L‘établissement, qui accueillait jusqu’à 450 personnes, sera fermé le 31 mars. Ce centre, surnommé «la bulle», qui avait pour objectif d’être une alternative aux campements de rue et qui permettait aux personnes présentes d’être hébergées jusqu’à dix jours, sera remplacé par cinq centres d’une capacité totale de 750 places répartis dans cinq départements. Ces cinq établissements se situeront boulevard Ney, à Paris, non loin de la porte de la Chapelle, à Ris-Orangis (Essonne), à Cergy (Val-d’Oise), dans une commune des Hauts-de-Seine et une autre de Seine-et-Marne dont les noms n’ont pas encore été communiqués.

    Concrètement, qu’est-ce qui va changer au sein de ces centres ?

    Concrètement, ces nouveaux CAES offriront «les mêmes prestations» que «la bulle» de porte de la Chapelle, «mais à une plus grande échelle», indique la préfecture de région. Ils auront une mission d’information sur les démarches à effectuer pour faire une demande d’asile, de repérage des plus vulnérables. Un «point santé» permettra au Samu social de procéder à un diagnostic infirmier, notamment psychologique.

    La mairie de Paris reste donc aux avants-postes sur l’accueil des clandestins

    Si l’État semble vouloir reprendre le dossier migratoire en main, la maire de Paris, Anne Hidalgo, n’entend pas se désengager. La «bulle» devrait être réutilisée sur un autre site parisien dans le but d’accueillir des réfugiés. Par ailleurs, une «maison des réfugiés» doit également voir le jour pour regrouper les initiatives citoyennes.

    L’autre objectif de la création de cinq CAES dans tout l’Île-de-France est «de limiter l’impact sur l’espace public», poursuit la préfecture de région. La forte présence policière et quelques incidents, dont des «intrusions» en marge du CAP, ont été recensés ces derniers mois. Reste à savoir si ces personnes parviendront à comprendre ce système complexe et où se rendre pour bénéficier d’une aide. Par ailleurs, de longues files d’attente ne risquent-elles pas de se former de nouveau à l’entrée des centres d’accueil de jour ? Des interrogations qui ne resteront pas longtemps en suspens. Le dispositif doit être opérationnel dès le début du mois prochain.

    https://fr.novopress.info/209998/cinq-fois-plus-de-centres-daccueil-pour-refugies-clandestins-a-paris/

  • L'Est républicain relate la conférence d'Alban d'Arguin à Fallon (70) vendredi dernier

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    En savoir plus sur la conférence cliquez ici

    Acheter le livre d'Alban d'Arguin cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/