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anti-national - Page 684

  • DAECH AU SUPERMARCHÉ : COLLOMB NOUS REJOUE LE SKETCH DU « ON NE POUVAIT PAS SAVOIR »

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    Il y eut Daech au Bataclan, Daech à Bruxelles, Daech à Londres, Daech à Berlin, Daech à Nice, Daech à Barcelone. Il y eut Daech contre Charlie et la liberté d’expression, Daech contre des militaires à Montauban, Daech contre le CRS Xavier Jugelé sur les Champs-Élysées, Daech dans une église, en pleine messe, contre le père Hamel. Et j’en oublie. Et je ne m’en tiens qu’aux attentats européens, de façon non exhaustive. Une série interminable. « Tragique de répétition », avait finement dit Alain Finkielkraut dès 2015. Que dire, aujourd’hui ? De la répétition, mais avec, à chaque fois, de menues variations qui montrent l’étendue du drame sécuritaire qui ne fait que commencer, depuis 2012 et Mohammed Merah, et qui se joue autour de nous, dans notre pays, au cœur de notre société, dans notre environnement le plus familier.

    L’identique : un Marocain de 26 ans connu pour sa radicalisation, mais laissé en liberté, le vol d’une voiture dont le passager est abattu, les tirs sur des forces de l’ordre, une prise d’otage. Versant lumineux, aussi : l’héroïsme d’un gendarme qui s’est échangé contre le dernier otage…

    Mais, cette fois-ci, Daech est entré dans ce lieu familier, reposant, qui fournit à chacun de nous une pause : le monde des courses, du supermarché, où nous avons nos petites habitudes. Tel rayon, telle caisse car la caissière nous connaît, et la promo du vendredi sur les huîtres, avec le producteur lui-même. Et puis les mêmes connaissances que l’on croise, tous les vendredis, à la même heure. Le supermarché est un lieu rassurant, il continue quoi qu’il arrive : élections, attentats, bonheurs ou malheurs personnels, il est toujours là. Il est même quasiment ouvert tout le temps : « Ouverture lundi de Pâques. » Eh oui, déjà tous les œufs et les lapins sont là. Et il faut être un très mauvais sociologue marxiste pour n’y voir que déshumanisation, asservissement à la publicité, etc.

    Mais en ce premier vendredi de printemps, Daech a débarqué au supermarché. Pas l’Hyper Cacher de Paris, pas le marché de Noël de Berlin, non, ça, c’est pas votre truc, c’est lointain, c’est connoté : les juifs, les chrétiens. Non, votre supermarché lambda, le Super U du quartier, avec ses rayons bio et halal, avec son drive, évidemment : un vrai supermarché du vivre ensemble. Propre et anonyme, invisible, périphérique à souhait. Fondu dans le paysage. Et Daech y a tué un employé et un client.

    Le privilège de l’historien, avec le recul, c’est de pouvoir dater un début, délimiter une période, indiquer une fin. 14-18. 39-45. C’est clair, c’est net. Une guerre bien encadrée. Là, nous ne connaissons que le début : Toulouse, mars 2012. Nous pouvons égrener les autres dates, les autres lieux. On pourrait même imaginer une carte d’état-major, avec des épingles fichées sur tous ces lieux de triste mémoire. Mais nos chefs ont décidé de faire la guerre différemment, en nous incitant à oublier vite ces crimes, à ne pas trop nous interroger sur les causes structurelles de la situation ni, entre autres, sur les conditions de liberté des islamistes plus ou moins radicalisés. Les historiens pourront un jour pointer les dénis, les « Faisons l’autruche et parlons d’autre chose ». Il y aura des thèses à écrire…

    Car c’est vrai qu’en France, tout recommençait bien comme avant, les choses se remettaient en ordre – en marche – depuis quelques mois : une nouvelle ère avec notre nouveau Président, Sarkozy qui assurait le spectacle avec ses mises en examen et même des manifestants SUD et CGT dans la rue contre l’héritier d’Alain Juppé à Matignon. La France semblait retrouver ses bases, ses spectacles favoris, ses figures rassurantes et redevenir ce supermarché du vivre ensemble.

    Sauf que, à Trèbes, ce vendredi 22 mars, près de Carcassonne, Daech a déboulé dans le supermarché et a encore frappé. Daech que l’on combat au Mali, qui serait en voie d’être vaincu en Irak et en Syrie ? Mais qui tue ici quand il veut.

    Au fait, Daech, chez nous, c’est qui ? Réponse du ministre de l’intérieur Gérard Collomb : Redouane Lakdim, Marocain de 26 ans, fiché S depuis 2014…

    « C’était un petit délinquant, il était connu pour deal de stupéfiants mais on ne pouvait pas dire qu’il allait être un radical qui allait passer à l’acte. »​‌”

    « Nous l’avions suivi et nous pensions qu’il n’y avait pas de radicalisation, mais il est passé à l’acte brusquement. »

    Daech, en France, c’est donc cela.

     

    http://www.bvoltaire.fr/daech-supermarche-collomb-rejoue-sketch-on-ne-pouvait-savoir/

  • Les femmes sont devenues invisibles dans les cités de l'immigration

    6a00d83451619c69e201b8d2e4cd10970c-200wi.jpgTandis que Libération sort une enquête "marronnier" sur la misogynie au sein de la prépa militaire à Saint-Cyr l'Ecole, un ouvrage décrit la réalité des banlieues de l'immigration, où les femmes sont traitées conformément à la charia :

    "Abdel, le coiffeur installé depuis longtemps dans la cité déplore de ne plus avoir de clientes, ‘’la mixité, elle est morte chez nous’’…

    C’est vrai, les femmes sont invisibles dans la cité. Même Malek a eu du mal à m’imposer comme « collègue » comme si je n’étais pas une fille dans cette enquête. C’est une absence de respect que de prendre le numéro de téléphone d’une nana, tu ne peux pas avoir une copine, ça n’existe pas. Les filles ne vont plus dans les cafés, les lieux de vie, elles y sont mal vues. Elles s’en moquent et disent en parlant des hommes « On leur a laissé le 93, et on a pris Paris ». Une escorte qui s’est baptisée, la « Reine des putes », explique « On perd quoi finalement ? Un bouquet de tours grises, des mecs qui se grattent les couilles sur un banc, grand bien leur fasse, nous, on préfère aller sur les Champs-Elysées ! » Elle est l’une des rares prostituées qui s’en sortent bien. Je l’avais rencontrée lors d’une enquête pour Marie Claire sur la prostitution en banlieue. Elle a 30 ans, elle est plus maligne que les petites de 20 ans qui sont sous la coupe d’un mac. Elle, elle a un discours libéré mais beaucoup de ces filles sont cabossées.

    Que sont les mariages halal ? Pourquoi se développent-ils de plus en plus ?

    C’est un mariage religieux devant l’imam sans passer par la mairie. Officiellement, tu n’es pas mariée, mais c’est un sésame pour vivre avec ton mec en dehors de la cité tout en préservant l’honneur de la famille. Pour le couple de salafistes que j’ai rencontré, c’est différent, ils ne reconnaissent pas la valeur d’un mariage républicain. En un an, je n’ai vu aucun mariage célébré à la mairie. Les codes les traditions sont plus importants que les lois républicaines.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/03/les-femmes-sont-devenues-invisibles-dans-les-cit%C3%A9s-de-limmigration.html

  • Le parti médiatique existe, il est peuplé de clones journalistiques

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    Par Jean Ansar, journaliste ♦ Dire qu’il n’y a pas de parti médiatique en France en se référant à l’existence d’une diversité d’opinions représentée notamment par Valeurs actuelles face à l’ Obs est une Fake News évidente. Quand on parle de parti médiatique, on se réfère à l’audiovisuel qui manipule en prétendant l’informer, 80 % de la population. Ce parti existe.
    Les rédactions des radios et télévisions sont constituées de journalistes ayant la même sensibilité à plus de 80 % et les autres se taisent. Ils sortent d’écoles syndicalisées au niveau très disparate mais à l’endoctrinement uniforme. Il suffit d’être dans le moule pour devenir journaliste. La compétence et la culture sont des critères moins décisifs.

    La carte de presse ne prouve plus rien depuis longtemps dans la plupart des cas

    Ce n’est plus un certificat de compétence professionnelle. On peut ne rien savoir sur rien, devenir journaliste et être propulsé spécialiste selon les besoins du paracétamol ou du Kosovo.
    Ces journalistes clonés qui, dans les chaînes d’infos en continu, se multiplient à une vitesse aussi effrénée que la profession se féminise, pensent tous la même chose. Leur modèle c’est en gros LibérationLe Monde, un zeste d’Obs et une pointe de Canard Enchaîné. De temps en temps un éditorialiste de droite est là pour donner le change.
    Ces journalistes pensent avoir la noble tâche non pas d’informer mais de former et ce n’est pas la même chose. Ils se sentent investis de la mission de protéger la démocratie. Tous résistants contre la bête immonde dont le ventre est encore fécond.

    Il y a un parti médiatique sinon pourquoi aurait-on, dans toutes les chaines audiovisuelles, les mêmes sujets dans la même hiérarchie et au même moment avec les mêmes points de vues.
    La diversité de l’information audiovisuelle est un mensonge. La multiplication des médias disant la même chose est le contraire de la diversité des opinions, qui seule prouve la liberté de la presse. La liberté d’opinion est faites pour toutes les opinions surtout celles qui contestent le système dominant.
    Car quelle différence entre des médias d’un régime autoritaire disant tous la même chose et les médias d’une soi-disant démocratie disant tous la même chose ? Aucune !

    Quelle est donc la ligne politique du parti médiatique

    Elle est antiraciste, féministe, contre toutes les discriminations et exclusions. C’est la soutane des gentils curés cathodiques contre les forces du mal.
    Les forces du mal, ce sont ceux qui se référent aux valeurs qui ont fait les civilisations différenciées et qui n’ont pas honte notamment d’être blancs, mâles et hétérosexuels .Le mâle blanc hétérosexuel, le voilà l’ennemi du parti médiatique.

    Les médias sont pour le cannabis contre le vin rouge, pour tout ce qui est mondialiste et contre l’héritage des traditions.
    Pour le mariage homo contre les familles à la catholique, pour toutes les races qui n’existent pas sauf la blanche qui est raciste, pour l’avortement mais plus en Europe qu’ailleurs, pour les droits de la femme et des minorités surtout musulmanes, pour les migrants et les immigrés contre ceux qui ont fait les nations.

    Le parti médiatique est un gauchisme sociétal audiovisuel

    Son point faible est de vouloir assumer tout le monde. Il se retrouve dans la position du caméléon qui meurt à force de vouloir prendre toutes les couleurs de la couverture écossaise.
    Le parti médiatique ne cesse heureusement de se discréditer. C’est pourquoi il traque les faks news et à partir de cas particuliers pour interdire un traitement de l’information, déviant par rapport à des dogmes politiques et sociétaux.
    Le parti médiatique, c’est croire informer en disant que Poutine est méchant sans rien connaitre ni comprendre l’âme russe. Et c’est cela pour tous les sujets. Il y a pire que la Fake news, il y a la désinformation dominante, fille de l’inculture et du militantisme.

    Les lanceurs d’alerte et autres journalistes citoyens ou blogueurs de l’impossible sont la preuve de la bonne conscience politique d’ une profession qui a perdu le sens de sa vocation d’informer à charge et à décharge laissant aux éditorialistes le rôle de dire ce qu’ils pensent et à eux seuls.

    Chaque journaliste se croit aujourd’hui éditorialiste de ses propres préférences politiques. La carte de presse ne lui donne pas le droit de tenter d’imposer ses préférences. Il affirme ne pas être dans un Parti, mais il est partisan.

    Plus personne n’est dupe. Le dégagisme ne l’épargne plus. L’affolement d’une caste journalistique vis à vis de certaines attaques politiques est très dangereux pour ce qui reste dans les médias audiovisuels du droit de ne pas être d’accord avec l’idéologie dominante.

    Car si les medias ne sont pas un parti structuré, ils sont une idéologie.

    Jean Ansar 18/03/2018

    Source : Metamag.fr

    Crédit photo : Rémi Noyon [CC BY 2.0], via Flickr

    https://www.polemia.com/parti-mediatique-existe-clones-journalistiques/

  • Attentat : encore et toujours un terroriste hybride - Journal du Vendredi 23 Mars 2018

  • Forte poussée de l’islamisation dans les entreprises

    Un observateur attentif et de bonne composition ne pourrait que demeurer perplexe en constatant le peu de cas fait des dangers de l’islamisation par les principaux candidats en lice pour l’élection présidentielle en cours. Hormis le terne François Fillon prétendant ne s’en prendre qu’aux djihadistes  et au terrorisme, et Marine Le Pen promettant la mise à genoux de l’islam radical, aucun candidat ne semble s’être sérieusement inquiété, même du bout des lèvres, de l’islamisation légale, massive et rapide, provisoirement pacifique, prospérant au vu et au su de tous et en passe de modifier en profondeur notre civilisation ou ce qu’il en subsiste. Il est fâcheux que ni les uns, ni les autres ne semblent avoir parcouru l’essai consistant paru aux éditions du Toucan en 2009, du chercheur universitaire américain, Christopher Caldwell, dont le titre et le sous-titre dispensent de commentaires : « Une révolution sous nos yeux. Comment l’islam va transformer la France et l’Europe ».

    Après avoir appelé de leurs vœux le développement de la « diversité » en entreprise comme ailleurs, source d’infinies richesses nous affirme-t-on, de grands vrais ou faux naïfs feignent de découvrir l’irruption du « fait religieux », comme ils disent, dans l’entreprise sans jamais bien préciser ou le plus subrepticement possible, en quoi peut bien consister ce « fait religieux » qui empoisonne l’ambiance et la productivité de nombre d’entreprises.

    S’agirait-il, par hasard, d’impétueux catholiques entonnant à temps et contretemps de vibrants Salve Regina ou Ave Maria sur leur poste de travail ou exigeant du poisson le vendredi au restaurant d’entreprise et des menus allégés durant le Carême ? Ou peut-être d’ardents Israélites clamant Shema Israël au détriment de leur fonction et de la patience de leur voisinage de travail ? Ou encore quelques disciples de Bouddha débitant des mantras au milieu de nuages d’encens et enquiquinant leurs collègues avec les vertus supposées du Dalai Lama ? Peut-être des Témoins de Jéhovah au prosélytisme apocalyptique un peu trop lourdingue ? Difficile de trancher à la lecture des nombreuses publications sur le sujet évoquant pudiquement une réalité du fait religieux dans l’entreprise.

    Inutile de prolonger cruellement le suspens car malgré les pudeurs de chaisières des grands media dont la fonction essentielle consiste à masquer encore et toujours et le plus longtemps possible, jusqu’à l’irréversibilité du processus, la réalité de la situation, chacun sait bien que c’est de l’inexorable montée d’une islamisation qui n’épargne guère plus les entreprises que la société civile qu’il s’agit.

    Une islamisation galopante à l’assaut du monde du travail

    Année après année, les enquêtes de l’Institut Ranstad et de l’Observatoire du fait religieux en entreprise (OFRE) démontrent et quantifient un affichage, sinon un étalage, de plus en plus manifeste des « convictions religieuses » au travail. Dans l’enquête de 2016, la dernière en date, Lionel Honoré, professeur des universités et directeur de l’OFRE, affirmait que 65% des salariés interrogés certifiaient avoir constaté cette progression, contre 50% en 2015 et 44% en 2014. Les signataires de l’étude concèdent, sans doute à contrecœur, que « le plus souvent la religion impliquée est l’islam » pour ajouter benoîtement, sans doute terrifiés par leur audace : « même si toutes sont concernées ». Ah bon, lesquelles ? La lecture du compte-rendu de l’enquête ne nous renseignera pas à ce sujet.

    La même étude révèle que les gênes occasionnées par la pratique mahométane ont fait plus que doubler en un an, passant de 8% en 2015 à 18% en 2016, ce qui s’avère extrêmement inquiétant pour l’évolution de la situation dans les années à venir et laisse présager des lendemains qui déchantent.
    En octobre 2014, l’Observatoire Sociovision avait démontré qu’en vingt ans, la part des croyants et des pratiquants au sein de la société française, toutes religions confondues, n’avait fait que régresser, passant de 60% à 45%. Mais, commente l’organisme Technologia, « cette proportion est aujourd’hui clivée : d’un côté, une majorité de catholiques âgés, de l’autre une faible proportion de baptistes (sic) et de jeunes musulmans dont 41% ont moins de 30 ans ».

    On demeure sidéré devant le grotesque tour de passe-passe consistant à enrôler les baptistes qui n’en peuvent mais, avec les musulmans qu’il convient sans doute de ne pas « stigmatiser » seuls.

    L’accélération du processus d’islamisation en cours dans les entreprises ne peut faire oublier que dès les années 1970 des constructeurs automobiles, tels Renault et Peugeot, concédaient déjà des aménagements horaires destinés aux musulmans en période de ramadan et installaient des salles de prière dans l’enceinte de leurs entreprises. C’était  l’époque de la grande utopie de l’intégration et de l’assimilation auxquelles n’ont sans doute jamais cru les véritables instigateurs d’une colonisation de peuplement décidée dès les années 1970 par les maîtres du monde et symboliquement entérinée par la législation sur le regroupement familial.

    Oubliée la législation de 1905 sur la laïcité, modèle prétendument indépassable de neutralité dont il s’est vite avéré qu’il ne s’agissait que d’une machine de guerre contre le seul catholicisme. Mettre l’ensemble des cultes sur un pied d’égalité dans une nation alors essentiellement catholique ne revenait bien sûr qu’à affaiblir le catholicisme en le noyant dans une pluralité de cultes bénéficiant ainsi de fait, avant la lettre, d’une discrimination positive. Aussi vrai qu’on l’arbre juge à ses fruits, les résultats sont là, flagrants, incontestables et il apparaît que le laïcisme militant loin de constituer un rempart contre l’islamisation n’aboutit finalement qu’à saper les fondements de la civilisation chrétienne pour ouvrir un boulevard à des croyances d’importation.

    Une bonne quarantaine d’années plus tard, Jean-Michel Lagardele député-maire d’Aulnay-sous-Bois, commune de Seine-Saint-Denis, département colonisé s’il en est, président de l’UDI et démocrate pur jus, jusqu’alors jamais pris en défaut de conformisme, avouait au micro de France Info, face à Jean-Michel Aphatie, le 3 janvier dernier, l’omniprésence religieuse et les dérives communautaristes liées à l’islam dans l’usine PSA de la commune, précisant même que « la pratique trop poussée de l’islam à l’usine d’Aulnay-sous-Bois est à l’origine de la fermeture de l’usine en 2013 ».

    Réactions indignées des Jeunesses communistes, expertes sans doute en matière de liberté d’expression, sur les réseaux sociaux, et démenti indigné de Pierre-Olivier Salmon, porte-parole du groupe PSA n’évoquant que de vagues problèmes économiques, rejoint dans son indignation par l’inévitable CGT dénonçant une « saloperie ».

    La RATP, pépinière de fiché « S »

    Quant à la RATP, officiellement Régie Autonome des Transports Parisiens et non, contre toute apparence, Régie Africaine des Transports Parisiens, l’entreprise française la mieux pourvue en individus fichés « S » si l’on en croit le quotidien Le Parisien, en 2013, un collectif de femmes salariées de ladite Régie avait choisi de s’exprimer par le truchement  d’un enregistrement vidéo diffusé en ligne sur le calvaire enduré par la gent féminine dans cette entreprise très largement ouverte à la « diversité ».

    Avant même de visionner l’enregistrement, il conviendrait de se poser et répondre à trois questions simples : qui conduit les rames du métro et du RER ? Qui les remplit ? Qui assure la maintenance des stations et matériels ?
    Les habitants d’Ile-de-France connaissent bien la réponse. Passons…
    Dénonçant les maltraitances de la part de certains de leurs collègues masculins « fanatiques religieux sexistes », les atteintes à la laïcité, les prières clandestines, les signes ostentatoires de leur pratique, les relèves non effectuées pour ne pas avoir à remplacer des femmes, ni devoir s’asseoir après elles sur le même siège – situation parmi tant d’autres révélant une frustration sexuelle véritablement pathologique – les courageuses salariées s’exposèrent à quelques quolibets et réactions virulentes mais surtout au lâche silence gêné du système politico-médiatique et de la direction de l’entreprise.

    Il faut dire que Pierre Mongin, le PDG de l’époque, parti depuis lors pantoufler chez GDF Suez en qualité de Directeur général adjoint n’a pas vraiment le profil de l’intrépide résistant.

    Issu en 1980 de la promotion Voltaire de l’ENA, tout comme Ségolène RoyalDominique de VillepinFrançois Hollande et vice-président de la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE), Pierre Mongin reconnu par ailleurs comme grand professionnel du transport et même encensé par la CGT, ce qui n’est jamais très bon signe, ne pouvait ignorer que le moindre soupçon d’islamophobie aurait définitivement compromis son transfert de la Régie communautarisée à l’un des fleurons du CAC 40 dirigé par Isabelle Kocher, ex-conseillère de Lionel Jospin, Premier Ministre.

    Ce petit monde consanguin du système ne souffre pas la moindre incartade et aucun de ses affidés ne peut s’offrir le luxe du courage, ni la moindre velléité d’indépendance d’esprit. Le maintien autour de l’assiette au beurre est à ce prix et les convives savent l’impérieuse nécessité d’y toujours penser sans jamais en parler.

    Réflexions, conférences et brochures pour contrer l’islamisation

    En avril 2010, Nicolas Sarkozy, Président de la république en fonction, invitait le Haut Conseil à l’Intégration (HCI) à mener une réflexion sur l’application du principe de laïcité dans la république et notamment sur l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise. La machin accoucha bien entendu d’un rapport convenu rappelant la liberté de conscience, notamment en matière de croyances, à ne surtout pas confondre avec une liberté d’expression religieuse qui ne saurait être absolue. Il affirmait notamment que le règlement intérieur de l’entreprise peut prévoir des limitations de l’expression religieuse en rapport avec les obligations définies dans le contrat de travail, notamment concernant la nature des tâches à effectuer et les impératifs liés à la sécurité, l’hygiène et la santé.

    À noter qu’une grande inégalité subsiste entre la fonction et les entreprises publiques et celles relevant du secteur privé.  L’État laïc et indépendant des cultes, conformément aux prescriptions de l’article 10 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, reprise dans l’article 1er de la Constitution du 4 octobre 1958dispose en effet que : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure par conséquent, théoriquement tout au moins, l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte, en principe, toutes les croyances… ».

    Ces généreux principes imposent aux agents desdites administrations et entreprises publiques de ne manifester d’aucune façon leurs convictions religieuses alors que les citoyens étant, eux, individuellement libres de manifester leur croyance ne sont pas astreints aux mêmes obligations. Subtilité, certes, mais d’importance.

    En mars 2013, la cour de cassation annulait le licenciement d’une employée de la crèche associative Baby Loup, implantée dans un quartier « populaire » (traduire « ethnique) de Chanteloup-les-Vignes, celle-ci refusant d’enlever son voile islamique. L’affaire initiée en 2008 par la salariée en question aboutit en 2013 à une annulation du licenciement au motif qu’il aurait été prononcé en raison des convictions religieuses de la salariée. Même Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, déplora une décision remettant en cause le principe de laïcité.

    Mais derrière cette agitation juridico médiatique, auront beau se multiplier les incantations à la laïcité, les outils de communication, les guides, les conférences, les formations, les sensibilisations, l’islamisation n’épargnera évidemment pas le monde du travail d’autant que nous n’avons pas à faire à une religion comme persistent à qualifier l’islam les observateurs les moins avertis.

    L’islam n’est pas une religion mais un système idéologico-religieux au service d’une théocratie totalitaire comme le rappelle l’islamiste Hani Ramadan, frère du très médiatique mais non moins ambigu Tariq Ramadan, un temps chouchou des plateaux télévisés et proche de l’UOIF (l’Union des Organisations Islamiques de France), lorsqu’il déclare : «L’islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée (…) Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits ». 

    Lorsqu’il explique l’islam, ce grand défenseur de la charia, de la lapidation des femmes et autres préceptes d’un autre âge, islamologue patenté, récemment arrêté à Colmar et frappé d’une interdiction administrative de résider sur le sol français au motif de « risque à l’ordre public », sait sans doute de quoi il parle … Mais il n’est de pire sourd que celui qui ne veut entendre.

    ARNAUD RAFFARD DE BRIENNE

    Article initialement publié dans Rivarol en 2017.

    https://www.noussommespartout.fr/forte-poussee-de-lislamisation-dans-les-entreprises/zones-occupees/

  • Attaque terroriste par un islamiste près de Carcassonne. Au moins 3 morts. L'islamiste a été tué

    6a00d83451619c69e201b7c95a9125970b-250wi.jpg2 hommes à bord d'une voiture ont tiré sur 4 CRS qui faisaient leur footing à Carcassonne. L'un des policiers serait blessé.

    Une prise d'otage serait en cours dans un hypermarché de Trèbes près de Carcassonne. Il y aurait un mort. La gendarmerie confirme qu'une à deux personnes ont été touchées par balles dans le Super U.

    Le parquet annonce que le preneur d'otage de Trèbes se revendique du groupe Etat islamique.

    Add : Une à deux personnes ont été touchées par balles et seraient décédées, selon le commandant de gendarmerie. LCI évoque 2 morts et 12 blessés dans ce Super U.

    13h20 : l'attaque terroriste a fait 2 morts et 12 blessés. Le preneur d'otages, qui se réclame de Daech, serait un ressortissant marocain connu des services de police. Le preneur d'otages a été vu dans sa voiture hurlant "Allah Akbar" et disant vouloir "venger ses frères en Syrie". Il est armé et porteur de grenades. Bien connu de la DGSI comme étant l'un des tous premiers candidats au djihad.

    13h23 : le preneur d'otages réclame la libération de Salah Abdeslam.

    13h45 : Connu pour port d’armes, cet homme d’origine marocaine né en 1992, actif sur les réseaux sociaux salafistes, était suivi par la DGSI. Il avait été incarcéré à Carcassonne en 2016. Le renseignement le suspecte d’avoir effectué un voyage en Syrie, mais n’en a pas la certitude.

    14h37 : on parle désormais de 3 morts. Un lieutenant-colonel s'est échangé contre la vie des otages. Le terroriste a d'abord volé une voiture à Carcassonne, tuant un passager et blessant le conducteur, avant de toucher à l'épaule un CRS à proximité de la caserne située non loin de là. Il a ensuite tué 2 personnes au sein du supermarché.

    14h45 : le Marocain a été tué.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Il est permis d'occuper une église mais pas le toit d'une mosquée

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    Un an de prison avec sursis

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    Rien

    Comme le dit Alexis Lacroix, de l’Express :

    « Quelques migrants ont un peu chahuté dans cette église […] la fachosphère essaie d’instrumentaliser ce micro-événement »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La réinfosphère leur fait peur car elle leur a fait perdre leur monopole

    6a00d83451619c69e201b8d2e45c5d970c-250wi.pngJean-Yves Le Gallou est interrogé par Caroline Parmentier dans Présent. Extraits :

    "Pourquoi avoir choisi de vous consacrer à la désinformation ? Comment y êtes-vous venu ?

    Très tôt. Quand je suis entré à Sciences-Po (il y a près d’un siècle…) un ami m’a expliqué qu’il fallait lire Le Monde, « le quotidien de référence », tous les jours, alors il m’a bien fallu fabriquer des anticorps ! D’autant que dans mes interventions dans la vie intellectuelle (au Club de l’Horloge au début) puis dans la vie politique (au Front national), j’ai très vite été confronté à la désinformation et à la diffamation. Au-delà de ces expériences personnelles irritantes, je me suis aussi intéressé à la désinformation à travers les romans de Vladimir Volkof : celui-ci a d’abord décrit les méthodes soviétiques avant d’analyser celles des Atlantistes – encore pires – lors des guerres de Yougoslavie.

    Le fondateur de Présent, Jean Madiran, auteur d’un remarquable Le Monde et ses faux, a aussi beaucoup fait pour mettre en garde les élus du FN, dont j’étais, contre les médias dominants. Mais il était difficile de s’en passer et d’échapper à leur chantage : « Vous nous critiquez ? Nous ne vous inviterons plus ! » ; « Vous voulez un droit de réponse ? Nous vous boycotterons ! ». Au début des années 2000, j’ai été sorti de la vie électorale (par l’échec du MNR de Bruno Mégret) et internet est apparu. C’est alors que j’ai fondé Polémia avec notamment Grégoire Tingaud, Françoise Monestier et Philippe Christelle. Et tout de suite nous nous sommes attachés à la critique sans complexes et sans merci des médias de propagande. Et nous avons décrit et dénoncé « la Tyrannie médiatique ». C’était possible puisque nous n’avions plus besoin des médias officiels et qu’internet offrait un champ d’expression nouveau. [...]

    Pourquoi la réinfosphère leur fait-elle peur à ce point ?

    La réinfosphère leur fait peur car elle leur a fait perdre leur monopole. Le monopole de la présentation des faits. Et bien souvent dans leur cas, de la présentation mensongère des faits. Les médias de propagande publient des articles sous l’angle politiquement correct mais la réinfosphère donne d’autres points de vue. Les médias de propagande occultent des faits (des manifestations des crimes ethniques, par exemple) mais la réinfosphère les fait connaître.

    Les médias de propagande mentent mais leurs mensonges ne restent plus impunis. Bref la réinfosphère sape leur crédit. Comme ils refusent de se réformer, car ils sont là non pour informer mais pour déformer, ils ont choisi de dénigrer ceux qui les contestent. Avec une méthode simple, celle de l’amalgame : ils prennent un tweet douteux d’un twittos inconnu, pour jeter le discrédit sur un ensemble de sites et de comptes sociaux parfaitement sérieux. Bien sûr ils mobilisent les petits sectaires du corps enseignant au service de leur cause.

    La France, c’est la Corée de l’ouest : on apprend aux petits enfants à croire aveuglement ce que dit la presse du régime. Pardon pour ma comparaison qui diffame peut-être la… Corée du Nord. Car pour ce pays aussi, la désinformation bat son plein : sa délégation aux jeux olympiques a été conduite par une chanteuse dont les médias français et occidentaux nous avaient dit en 2013, qu’elle avait été… fusillée !

    Tout comme Emmanuelle Ménard, vous militez pour la suppression de l’aide publique à la presse à faible ressource publicitaire. Vous n’ignorez pas que cette suppression aurait pour conséquence immédiate de faire mourir Présent. Nous supportons les charges énormes, les contraintes et les dépenses d’un quotidien papier, il n’y a aucune raison, sinon celle de l’arbitraire politique le plus total, pour que notre quotidien ne bénéficie pas de cette subvention. Tous nos journalistes ont également une carte de presse et il suffit de nous lire chaque jour pour se rendre compte que cela ne bride en rien notre liberté, notre indépendance et notre insolence. Faut-il jeter Présent avec l’eau du bain ?

    Non il ne faut pas jeter Présent avec l’eau du bain ! Et Présent vivra grâce au ressort de ses abonnés et donateurs. Notre salut terrestre, à nous gens du politiquement incorrect, c’est l’économie du don, de la générosité, pas de la subvention. Ce sont les subventions publiques et la publicité qui expliquent que les médias français mainstream, contrairement aux médias anglais par exemple, se moquent de leurs lecteurs. C’est ce qui explique la diffusion modeste de la presse française : dix fois moins que la presse anglaise, pas plus que celle du Danemark, pays qui a dix fois moins d’habitants que la France. J’ajoute qu’il est choquant de voir les contribuables subventionner des journaux qui sont la propriété de milliardaires : Niel et Pigasse pour Le Monde et L’Obs, Arnaud pour Les Echos et Le Parisien, Pinault pour Le Point, Drahi pour L’Express et Libération, Dassault pour Le Figaro, Lagardère et l’émir du Qatar pour Paris-Match. Liste non exhaustive ! [...]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Goldnadel a raison ! Et il ose dire les choses : « Le racisme anti-blanc impose l'omerta médiatique »

     Marché aux esclaves noirs en Libye 

    737519692.jpgPar  

    CHRONIQUE - Gilles-William Goldnadel évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d'associations osent parler. Selon lui, c'est ce tabou qui explique le silence médiatique autour du scandale d'abus sexuels révélé à Telford. Cette chronique [Figarovox, 20.03] dit avec force et un courage certain un grand nombre de simples vérités !  LFAR

    Le racisme antiblanc est le trou le plus noir de l'information comme de la réflexion. Si vous aimez la tranquillité, évitez donc de le nommer. Ou utilisez si possible une circonlocution. Essayez plutôt « détestation anti-occidentale ». 

    Vous éviterez ainsi le chromatisme gênant. On peut parler des noirs, davantage encore du racisme qui les frappe. Mais évoquer le blanc, sauf de manière négative, voilà qui est gênant. Et très inélégant. En parler le moins possible. J'ai connu une époque, pas très lointaine, où les organisations antiracistes autoproclamées contestaient l'existence même de l'aversion du blanc. Lorsqu'on la leur mettait juste dessous leurs yeux, elles la reconnaissaient du bout des lèvres pincées en alléguant le fait que seules des organisations « d'extrême droite » se souciaient de cette question très secondaire. Bref, une pirouette assez primaire. De nos jours, lorsque le temps est clair, certaines condescendent toutefois à se saisir de cas emblématiques, pourvu que le traitement soit discret et homéopathique.

    L'actualité récente me permet, à travers deux exemples, l'un en creux, l'autre en plein, de faire sonder du doigt le trou noir maudit.

    Prenez Mayotte. On a tout dit sur les dernières manifestations d'exaspération de la colère populaire des Mahorais à propos de l'immigration massive et invasive.

    On a dit que cette colère était légitime. On a dit que cette immigration était insupportable pour la population autochtone. On a reconnu sans barguigner le lien entre immigration excessive, illégale et criminalité. On a convenu également qu'elle était facteur de misère sociale, médicale et d'appauvrissement. On a accepté sans pousser de hauts cris de questionner la légitimité du droit du sol. On a reconnu qu'il existait effectivement « des Français de papier » qui avaient indûment instrumentalisé le droit du sol français pour devenir nos concitoyens pour de pures questions d'opportunité financière. On a tout dit, sauf que les Mahorais qui se plaignaient légitimement mais parfois violemment seraient des racistes, des xénophobes ou des populistes extrémistes.

    On voudra bien à présent se donner la peine de comparer le regard compréhensif et même empathique porté par le monde médiatique et politique à l'égard des Mahorais exaspérés avec celui qui embrasse, si l'on ose dire, la population métropolitaine qui, aujourd'hui majoritairement, considère l'immigration illégale et massive comme un facteur d'inquiétude majeure. Encore que les réactions de celle-ci soient infiniment plus calmes que celle de la population mahoraise, qui peut honnêtement nier que le jugement médiatique et politique soit dans le meilleur des cas condescendant et dans le pire haineux et méprisant ? Pour ceux qui ne veulent pas comprendre ce qui explique cette différence de regard, je vais leur mettre crûment la réalité sous les yeux. La population française métropolitaine, à la différence des Comoriens musulmans de Mayotte, est majoritairement chrétienne, blanche et occidentale. Par conséquent plus facilement soupçonnable de racisme, précisément par un préjugé raciste insoupçonné et indicible.

    Mais que j'ose nommer et que j'ai déjà expliqué par l'Histoire.

    À présent, passons au second exemple explicite et extérieur à la France.

    L'excellente revue National Geographic s'est livrée récemment à une autocritique en règle en examinant de quelle manière, au siècle dernier, elle était restée indifférente à la réalité et à la souffrance noires.

    D'un siècle l'autre, d'un excès l'autre, et, parfois, d'une souffrance l'autre. Je ne crains pas en effet d'appliquer cette saine autocritique au présent et à la souffrance blanche que l'on cache, que l'on tait ou que l'on ne veut pas voir.

    C'est ainsi que les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l'information. Au Zimbabwe, la quasi-totalité des fermiers blancs ont été expulsés. De très nombreux fermiers massacrés. L'ex-dictateur Mugabe, récemment déchu, refusait de répondre à un journaliste parce qu'il était blanc. C'est dans ces conditions que la revue Jeune Afrique (et non un journal occidental) a écrit : « Les abus et les erreurs commis par Londres, les colons britanniques et leurs descendants, pour beaucoup restés fidèles à Ian Smith, ont été nombreux. Mais en répliquant avec une politique aussi inconséquente, Mugabe aura surtout ajouté de la souffrance à l'injustice. » De la souffrance blanche. Selon la BBC, cette politique a détruit l'économie du Zimbabwe basée sur l'agriculture, qui est dans une situation catastrophique avec une hyperinflation et une réapparition du choléra.

    Qui pourrait prétendre honnêtement que ce racisme-là a été condamné par la classe médiatique antiraciste ?

    En République Sud-Africaine, la situation n'est aujourd'hui pas meilleure. De très rares articles dans la presse écrite française s'en saisissent pour décrire « le massacre oublié des fermiers blancs ». Les télévisions françaises s'en désintéressent complètement.

    Plus indiscutable et plus récemment encore, le 22 février 2018, l'agence Reuter, dans une indifférence totale, annonçait que « dans un souci de soigner les divisions du passé, le président sud-africain fraîchement élu Cyrille Ramaphosa avait annoncé que l'expropriation de terres sans compensation était envisagée pour accélérer leur redistribution aux Sud-Africains noirs ».

    Si les mots ont un sens, cette annonce aurait dû plonger tous les hommes de bonne volonté, sincèrement désireux d'harmonie entre les peuples, dans un état de consternation ou d'hébétude.

    Si cette mauvaise décision est en effet menée à bien, elle tournera définitivement le dos à la politique de pardon et de réconciliation chère à Mandela et à Declercq. Elle signifiera la fin du pays « arc-en-ciel ». Plus désespérément encore, elle signifiera qu'un règlement politique pacifique basé sur la concorde et non le rapport de force est une chimère. Elle donnera raison aux pessimistes et aux cyniques.

    Mais il y a peut-être encore pire: l'incroyable omerta qui couvre pour l'heure en France les crimes sexuels autour des filles blanches ayant été découverts dans la commune anglaise de Telford.

    Près de mille jeunes filles ont fait l'objet de viols collectifs et de trafic de proxénétisme violent de la part d'hommes issus principalement de la communauté pakistanaise. L'affaire connue depuis plusieurs mois, vient de prendre désormais une dimension extravagante et met en cause la police et les médias.

    À l'époque de « Balance ton porc », où les violences faites aux femmes font l'objet d'une attention obsessionnelle permanente, le silence qui entoure ce drame immonde prend un tour invraisemblablement obscène et scandaleux.

    Je renvoie notamment aux articles du Birminghammail et du Mirror du 11 mars 2018 ainsi qu'à la note Wikipédia en français issue de la note anglaise qui vient d'être complétée: « Suite aux nouvelles révélations en mars 2018 dans le Sunday Mirror, la journaliste Johanna Williams du magazine Spiked, s'émeut que ce qui semble être le pire scandale d'abus sexuels sur des enfants de Grande-Bretagne ait reçu relativement peu de couverture et ne fasse pas la une de journaux tels que le Guardian ou le Times , alors que depuis plusieurs mois, le harcèlement des femmes est dénoncé comme par exemple par le mouvement Me Too dont elle dénonce l'hypocrisie et le silence assourdissant ». Comme de nombreux journalistes anglais le reconnaissent désormais, ces nouvelles révélations sont issues d'enquêtes du Daily Mirror et ont montré que l'étendue des abus était beaucoup plus vaste que ce qui avait été révélé auparavant.

    « Comme dans les autres affaires similaires, les auteurs étaient très majoritairement d'origine pakistanaise et bangladaise et de religion musulmane. Par crainte d'être considérées comme racistes, les autorités ont longtemps refusé d'enquêter » (Steve Bird The Télégraph du 9 décembre 2017).

    Pendant ce temps, les pseudo-antiracistes hystériques et les néo-féministes frénétiques à moralisme chromatiquement variable restent calmes.

    La souffrance, quand elle est blanche, demeure une zone noire interdite de visite.  

    Gilles-William Goldnadel est avocat et écrivain.