anti-national - Page 752
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Gilles LEBRETON (FN) 08/07 DANGER ! La France doit absorber la submersion migratoire de l'Italie !
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8 millions de victimes : notre devoir de mémoire...
De Cécile Edel :
"Ce vendredi 30 juin 2017, Simone Veil est décédée... et depuis, d'innombrables éloges funèbres, unanimement dithyrambiques, voire "panurgiques", ne cessent de déferler sur les côtes médiatiques, politiques et publiques par vagues immenses, débordantes, écrasantes...
Mme VEIL, véritable icône vénérée par les promoteurs de la culture de mort, érigée au rang des "immortels", semble aujourd'hui canonisée par la République.Une république devenue elle- même religion. Une république qui s'arroge le droit d'édicter de nouveaux principes et de se prosterner devant de nouveaux saints élus par ses soins.La preuve est ainsi faite que, même les hommes qui refusent Dieu, ressentiront finalement toujours cette impérieuse nécessité d'adorer de nouveaux dieux! Et malheur à celui ou celle qui ose mettre, ne serait-ce qu'un bémol, à cette pluie d'éloges adressées à celle qui, d'une part, et on ne lui retirera pas, fit preuve lors de sa déportation à Auschwitz d'un extraordinaire courage et de remarquables qualités qu'il convient de souligner mais, qui, d'autre part, fut également à l'origine de cette loi éponyme, matrice de toutes les dérives et transgressions.
D'ailleurs, certains n'ont pas hésité à instrumentaliser ce décès pour asseoir encore plus l'idéologie de la culture de mort, dénoncer les défenseurs de la Vie et faire de la propagande pour un acte qui ne saurait honorer celle qui l'a rendu légal. Les plus grandes éloges seront donc au final réservées bien plus à la "sainte IVG" qu'à la personne même de Madame Veil !
La bienséance aurait voulu qu'on ne réduise pas celle-ci à ses actes et pourtant, force est de constater que Simone Veil est aujourd'hui totalement assimilée à la loi de légalisation de l'avortement.
Ainsi, nos actes nous engagent et nous ne saurions ne pas en porter l'entière responsabilité ainsi que celle de leurs conséquences.
La principale conséquence de la loi dite Veil est sans appel : 8 millions d'enfants innocents sacrifiés et autant de femmes, d'hommes, de familles à jamais meurtris. Mme Veil aura reçu tous les honneurs terrestres... Les petites victimes de sa loi, aucun... Ce silence sur ces enfants non nés fut encore plus assourdissant ces jours derniers. Il nous revient ainsi, en tant qu'"amoureux de toute vie humaine et des plus fragiles,"d'évoquer leur mémoire et de les réhabiliter aux yeux de tous ceux qui, par une conscience obscurcie, ont perdu le sens même du mot "Vie."
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Marie-Christine ARNAUTU (FN) 07/07 dénonce MACRON, sa soumission et son projet d'immigration massive
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Valls : « La France insoumise se compromet avec les islamistes » : 17 députés au compteur
« Ce n’est pas la première fois qu’il y a de la complaisance à gauche à propos du terrorisme. » – Manuel Valls
Valls surprend. Ou découvre l’eau chaude. C’est un bon comédien ou un naïf patenté, ce qui, en politique, est dangereux.
Celui qui, Premier ministre, nous annonçait que nous devrions « nous habituer à vivre avec le terrorisme », sans nommer son origine pour ne pas se mettre une bonne partie de ses électeurs musulmans à dos, a déclaré mardi 4 juillet sur RMC : « Les candidats de La France insoumise se compromettent avec les islamistes, ils sont dangereux pour la démocratie. »
Il faut dire que ce pauvre Manu, devenu persona non grata d’un PS en soins palliatifs et accueilli froidement du côté de LREM, est dans le viseur d’une Farida Amrani qui lui conteste sa victoire à l’élection législative, allant jusqu’à revendiquer la sienne à quelques mètres de lui, à la mairie d’Évry, le soir du second tour. Pas de bol, le Manu est tombé sur une coriace. Née au Maroc et arrivée en France à l’âge de deux ans, cette quadragénaire est le produit phare d’une immigration opportuniste : formatée à l’école de la République, pur produit du service public (fonctionnaire territoriale), elle coche toutes les cases d’une militante gauchiste et bruyamment revendicarde. Elle crée une section syndicale aux couleurs de la CGT dans l’agglomération Cœur de l’Essonne, puis se tourne vers la lutte politique en harponnant violemment l’édile d’Évry, lors d’une réunion publique sur les rythmes scolaires, qui, devant tant d’audace survoltée, lui suggère alors de monter une liste aux élections municipales ; ce qu’elle s’empresse de faire. Évidemment.
Battue à 139 voix près aux élections législatives, alors que les médias prédisaient déjà la victoire de ce spécimen issu de notre diversité, elle continue le show en contestant les résultats de l’élection et dépose un recours auprès du Conseil constitutionnel pour invalidation, soupçonnant des fraudes et de la tricherie durant le scrutin. Le spectacle de ses militants FI, vociférant lors de la prise de parole de Valls dans l’enceinte de la mairie d’Évry le soir du second tour aux cris de « youyous » endiablés, donne une idée précise du niveau de civilité d’une partie de ses électeurs et militants.
Le pauvre Valls peinant à se faire entendre comme vainqueur, devant une nuée de micros tendus, a découvert ce soir-là l’ambiance d’un hall d’immeuble au cœur de la cité d’Évry et le vivre ensemble pour de vrai, si cher à son cœur d’homme de gauche. Et cela lui a fait l’effet d’un électrochoc, puisque ce nouveau député LREM, du moins jusqu’à preuve du contraire, a osé dénoncer devant Jean-Jacques Bourdin, ce mardi, les liens entre La France insoumise et les islamistes sans y mettre de conditionnel ou l’adoucir d’éventualités.
Il enfonce le clou sur son ancien parti, affirmant dans une interview :
« La gauche est en difficulté sur les questions d’identité. Hollande n’aimait pas les évoquer […] Ce n’est pas la première fois qu’il y a de la complaisance à gauche à propos du terrorisme.
« Il y a une complaisance, parce qu’il y a une gêne et une culpabilité. Les musulmans sont le prolétariat du XXIesiècle, et en plus il y a une question religieuse. »
La gauche a donc abandonné l’ouvrier de Zola au profit d’un vote clientéliste arabo-musulman. Et c’est un ancien Premier ministre qui le dit, osant évoquer jusqu’à la question religieuse, qui soude l’identité arabe à l’appartenance musulmane, comme le temporel au spirituel.
On se doute bien que Valls n’a pas été atteint par la grâce et qu’il faut observer cette prise subite de conscience à travers le prisme d’un opportunisme politique plus que celui de la volonté intuitive de sauver l’identité française. Depuis la guerre d’Algérie, on savait la gauche complaisante avec le terrorisme. Il faut désormais retenir, de la bouche même d’un ancien Premier ministre, que la gauche de Charlie se fourvoie avec l’islam radical par lâcheté.
Parce qu’elle vomit, par tous les pores de son idéologie, le concept d’une identité française potentiellement fière de l’être, la gauche de Taubira, Najat, Peillon, Cazeneuve et consorts préfère se compromettre avec l’islam et nous démettre.
La France insoumise serait donc d’abord insoumise à la République française.
Manuel Valls est un pompier pyromane, mais il a mouillé la chemise en lançant ce pavé dans la mare. Ce qui serait criminel pour l’avenir de la France serait de laisser ses affirmations retomber dans une douillette indifférence coupable.
http://www.bvoltaire.fr/valls-france-insoumise-se-compromet-islamistes-17-deputes-compteur/
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La grande tromperie des organismes officiels de statistiques sur l’immigration
(NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : En France, deux organismes publics, l’Insee et l’Ined, sont chargés de fabriquer les chiffres de l’immigration. Ces institutions se livrent à trois manipulations principales, qui usent de la même technique : truquer la définition des concepts utilisés, afin d’obtenir des chiffres sans rapport avec la réalité.
Quels sont les chiffres de l’immigration indiqués par l’Insee ? L’Insee indique que la population immigrée en France est de 5,8 millions en 2013. A cela s’ajoutent les « descendants d’immigrés » 6,8 millions en 2008. Au total : 12,6 millions d’immigrés ou de descendants d’immigrés en France.
Ces chiffres masquent la réalité de l’invasion et du Grand Remplacement. Car quand on regarde de plus près les chiffres officiels, on apprend que :
‑ par l’immigration légale, 200 000 non-Européens entrent chaque année en France.
‑ l’immigration irrégulière est estimée à au moins 70 000 par an, soit le nombre des déboutés de leur demande d’asile… jamais expulsés.
‑ on connaît aussi approximativement le nombre annuel des naissances issues de l’immigration non européenne par les statistiques médicales comme la drépanocytose : 300 000.Total des immigrés non européens qui chaque année naissent ou s’installent en France : plus de 500 000, ce qui représente un stock de 15 à 20 millions de non européens.
En 50 ans, d’après les comptes réels, de manière mathématique, les Français de culture européenne seront simplement minoritaires dans leur propre pays.
Où est l’arnaque comptable de l’Insee ? L’Insee utilise une définition biaisée de l’immigration, fausse dans les faits : officiellement, un « immigré » est une personne, résidant en France, née à l’étranger et de nationalité étrangère à sa naissance. Ce qui évacue de ces statistiques tous les immigrés de la troisième génération et des générations suivantes… précisément celles où recrutent les djihadistes !
Ces manipulations statistiques sont indispensables pour que puisse poursuivre la politique immigrationniste sans que la population de souche ne se révolte…
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Finances : M. Macron a-t-il fait de fausses promesses de campagne ?
On se demande si la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des contribuables n’est pas enterrée…
Quand le budget 2017 a été élaboré, M. Macron était encore ministre de l’Économie. Il a dû nécessairement prendre connaissance des réserves de la Cour des comptes qui s’inquiétait des prévisions économiques fantaisistes (c’est un euphémisme !) de l’ancien gouvernement. Il savait donc que notre pays présenterait un trou important dans ses finances (même l’ordre de grandeur était connu !). Or, notre nouveau Président a émis, pendant sa campagne, des propositions (alléchantes !) en faisant semblant de croire aux chiffres faux de M. Valls.
La situation étant intenable, le Premier ministre a dû reporter (voire annuler !) l’entrée en vigueur des dégrèvements alors que les prélèvements annoncés seront, eux, bien au rendez-vous.
La CSG augmentera de 1,7 %. Les salariés du privé seront gagnants car des cotisations (dont celles qui sont liées au chômage) seront en échange annulées, mais les retraités verront leur pouvoir d’achat sérieusement amputé. M. Macron avait promis des compensations aux fonctionnaires et aux indépendants et le ministre du Budget, M. Darmanin, évoqué des mesures sans les détailler, mais les caisses étant vides, on n’ira pas loin. Il faudrait 2,4 milliards par an pour compenser intégralement la hausse de la CSG pour les seuls agents de l’État ! On ne les a pas et, donc, près de la moitié des Français seront sans doute spoliés.
La réforme de l’ISF attendra un an. Or, celle-ci ne se justifie que si on incite, grâce à elle, des « riches » à revenir en France ou si on les dissuade de partir.
L’État perd chaque année, du fait de l’ISF, le double de ce que cet impôt rapporte, parce que nombre de personnes « aisées » ne payent pas chez nous l’impôt sur le revenu ou la TVA. Il faudra attendre deux ans pour sentir les premiers effets de l’allègement de l’ISF, qui pèsera au départ lourdement sur nos finances (d’où le recul du gouvernement). Mais si la réforme se produit en 2019 ou en 2020, elle n’aura aucun effet, car les nouvelles élections seront proches et une nouvelle majorité plus à gauche risque de rétablir immédiatement les taux de l’ISF. Du coup, l’attentisme prévaudra chez les « riches ». Il fallait donc réformer maintenant l’ISF ou ne jamais l’entreprendre de la législature.
Et on se demande si la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des contribuables n’est pas enterrée, car M. Philippe parle de se concerter avec les collectivités. Or, celles-ci sont hostiles à cet allègement, car elles sentent qu’elles seront les dindons de la France et que l’État ne compensera pas leur perte de 10 milliards. Cette « négociation » se traduira sans doute par un recul massif du pouvoir. Or, s’il est avéré, celui-ci posera un problème démocratique majeur. Nombre d’électeurs n’ont voté pour M. Macron que parce qu’ils pensaient ne plus payer la taxe d’habitation, notamment les retraités « aisés » (au-dessus de 1.400 € mensuels), car cette mesure compensait l’augmentation de la CSG. M. Macron a-t-il, d’une certaine façon, triché ?
http://www.bvoltaire.fr/finances-m-macron-a-t-de-fausses-promesses-de-campagne/
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Vers la dissolution de la France ?
L’élection d'Emmanuel Macron - derrière qui se sont agrégées toutes les forces (maléfiques) du mondialisme, à savoir la finance, la maçonnerie et le lobby "gay" - donne toutes les raisons objectives de désespérer en la renaissance de la France tant la situation est catastrophique et les perspectives d'avenir funestes. Désespérer politiquement, c'est bien ce que veulent les tenants de l'oligarchie et leurs représentants en France.
Néanmoins, si l'on se bisse à un degré suffisamment élevé d'analyse en dépassant le brouillard que les courtes vues ne permettent pas, l'on peut apercevoir à l'horizon une ouverture historique.
La présidence Macron, c’est l ‘accélération de l’intégration européenne
Le soir de sa victoire, Emmanuel Macron a donné son discours à la suite de l'hymne de l'Union européenne (et non de l'Europe), « L’Hymne à la joie » de Ludwig van Beethoven. Le lendemain, 8 mai, jour de fête nationale, nous pouvions constater qu'il n'y avait, sauf exception, que des drapeaux européens qui ornaient les bus, le drapeau français ayant quasiment disparu de la circulation.
Mais Macron l'avait annoncé, son mandat sera celui de l'intégration finale à l'Union européenne avec, entre autres choses, la création d'un ministère européen de l’Économie dans le cadre d'un gouvernement européen en gestation depuis des années mais mis en pause par le très paresseux François Hollande. C'est aussi en vue de la dissolution terminale de l’État français dans l'Union européenne que Macron va détruire le code du travail et augmenter les charges sociales qui écraseront plus encore les Français ; l'objectif étant d'aligner la France sur les normes ultra-libérales pour faciliter l'intégration.
Comme l'a opportunément rappelé le politologue Pierre Hillard dans un discours récent(1), Emmanuel Macron, comme François Hollande, a été recruté par la Fondation franco-américaine (French-American Foundation(2)). Fondation américaine chargée de repérer et de coopter les futurs dirigeants français qui maintiendront la France sous la domination états-unienne.
Certains s'interrogeront : « quel rapport entre l'intégration à l'Union européenne et la soumission de la France aux États-Unis ? ». Le voici : Le 19 septembre 2000, le grand reporter du journal britannique Daily Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard, rapporte dans un article(3) des informations tirées d'un document déclassifié du gouvernement américain révélant que c'est la CIA qui a, dans les années cinquante et soixante, fondé et dirigé le mouvement fédéraliste européen. Le grand reporter britannique explique que « l'Amérique travaillait avec acharnement à pousser la Grande-Bretagne à s'intégrer à un État européen. Un mémorandum daté du 26 juillet 1950, donne des instructions pour une campagne visant à promouvoir un véritable parlement européen. Il est signé du Général William J. Donovan, chef du bureau américain des services stratégiques en temps de guerre (OSS), l'ancêtre de la CIA. Le principal levier de Washington sur l'ordre du jour européen était le Comité Américain pour une Europe Unie (ACUE. American Committee on United Europe) créé en 1948. Donovan, qui se présentait alors comme un avocat en droit privé, en était le président.
Le vice-président. Allen Dulles, était le directeur de la CIA pendant les années 1950. Le comité comptait parmi ses membres Walter Bedell Smith, le premier directeur de la CIA, ainsi que d'anciennes personnalités et des responsables de l'OSS qui travaillait par intermittence pour la CIA. Les documents montrent que l'ACUE a financé le Mouvement européen, l'organisation fédéraliste la plus importante d'après-guerre. En 1958, par exemple, l'ACUE a assuré 53,5 % financement du mouvement. », et il poursuit avec des informations particulièrement intéressantes à propos du financement d'hommes politiques européens plus ou moins connus et présentés au grand public comme les architectes de l'Union européenne : « L'European Touth Campaign, une branche du Mouvement européen, était entièrement financée et contrôlée par Washington. Son directeur belge, le Baron Boel, recevait des versements mensuels sur un compte spécial. Lorsqu'il était à la tête du Mouvement européen, Joseph Retinger, d'origine polonaise, avait essayé de mettre un frein aune telle mainmise et de lever des fonds en Europe ; il fut rapidement réprimandé.
Les dirigeants du Mouvement européen - Retinger, le visionnaire Robert Schuman et l'ancien dRraraer ministre belge, Paul-Henri Spaak - étaient tous traités comme des employés par leurs parrains américains. Le rôle des Etats-Unis fut tenu secret. L'argent de l'ACUE provenait des fondations Ford et Rockefeller, ainsi que de milieux d'affaires ayant des tiens étroits avec le gouvernement américain. ».
Les Américains n'ont pas seulement fondé et financé ce qui deviendra l'Union européenne mais ils sont aussi à l'origine de la création de l'Euro ; ainsi Ambrose Evans-Pritchard apporte qu'une note émanant de la Direction Europe, datée du 11 juin 1965, conseille au vice-président de la Communauté Economique Européenne, Robert Marjolin, de poursuivre de façon subreptice l'objectif d'une union monétaire. Elle recommande d'empêcher tout débat jusqu'au moment où « l'adoption de telles propositions serait devenue pratiquement inévitable ».
La finalité de ce projet de construction européenne est de neutraliser politiquement le Continent, d'empêcher toute politique indépendante, tant sur le plan intérieur que sur celui de la politique extérieure, et ainsi de placer l'Europe sous la tutelle américaine. D'ailleurs, l'OTAN qui est le pendant militaire et géopolitique de l'Union européenne, a pour utilité de faire mener aux pays d'Europe et à leurs frais, les guerres impériales états-uniennes et notamment d'appliquer la politique de containment à rencontre de la Russie. Une politique extrêmement dangereuse qui aura pour conséquence de faire du territoire européen un champ de bataille dans une guerre opposant l'OTAN et l'Armée russe.
De même, la création de l'Euro avait pour but et effet d'affaiblir, voire de détruire économiquement l'Europe, en favorisant l'économie allemande - augmentation spectaculaire des exportations allemandes dès l'instauration de l'Euro en 2002, du fait que l'Euro est une monnaie à la taille de l'économie allemande et la zone euro, de fait, un marché libre à concurrence déloyale où l'industrie allemande, surajoutée au système de libre-échange global, a accéléré la destruction des industries européennes, en particulier celles de la France et de l'Italie, et ruiné économiquement ses voisins (la courbe des exportations françaises chute vertigineusement à partir de 2002)(4).
Les preuves et les éléments mettant en évidence l'application de cette vaste stratégie américaine de domination de l'Europe ne manquent pas. En 1997, dans son livre Le grand échiquier - où il traçait avec précision les lignes de la stratégie de domination américaine -, le très influent géopolitologue américain Zbigniew Brzezinski, écrivait :
« Le problème central pour l'Amérique est de bâtir une Europe fondée sur les relations franco-allemandes, viable, liée aux États-Unis et qui élargisse le système international de coopération démocratique dont dépend l'exercice de l'hégémonie globale de l'Amérique. On le voit, la question ne saurait se résumer à choisir la France et l'Allemagne. Sans l'un ou l'autre de ces deux acteurs, l'Europe n'existera pas.
Trois grandes conclusions émergent de ce qui précède.
Le soutien américain au projet européen est nécessaire (ce qui explique le déplacement de Barack Obama en Grande-Bretagne durant la campagne sur le Brexit. À cette occasion le président des États-Unis a menacé le Royaume-Unis de représailles commerciales en cas de sortie de l'Union européenne, remettant en question le partenariat du Royaume-Unis dans le système de libre-échange entre les États-Unis et l'Union européenne dans le cadre du traité transatlantique(5).
À court terme, il est justifié de s'opposer tactiquement aux positions françaises et de soutenir le "leadership" allemand.
Indépendamment l'une de l'autre, la France et l'Allemagne ne sont assez fortes ni pour construire l'Europe selon leurs vues propres, ni peur lever les ambiguïtés inhérentes à la définition des limites de l'Europe, cause de tensions avec la Russie. Cela exige une implication énergétique et déterminée de l'Amérique pour aider à m définition de ces limites, en particulier avec les Allemands, et pour régler des problèmes sensibles, surtout pour la Russie, tels que le statut souhaitable dans le système européen des républiques baltes et de l'Ukraine »(6)
La position agressive des dirigeants européens contre la Russie dans l'affaire ukrainienne est révélatrice de la stratégie géopolitique américaine et de l'instrumentalisation de l'Union européenne et de l'OTAN pour étendre son hégémonie ; ce que Brzezinski ne cachait pas lorsqu'il préconisait de sortir l'Ukraine de la sphère d'influence géopolitique russe afin de l'affaiblir : « L'indépendance de l'Ukraine modifie la nature même de l’État russe. De ce seul fait, cette nouvelle case importante sur l'échiquier eurasien devient un pivot géopolitique. Sans l'Ukraine, la Russie cesse d'être un empire en Eurasie. »(7)
Est-il étonnant d'entendre Emmanuel Macron affirmer qu'il faut mener une politique ferme contre la Russie ?
Le chaos économique et social, une stratégie européiste ?
La brutalité de la politique économique et sociale pourrait entraîner une cassure du tissu social français, amener au point de rupture ce que le géographe Christophe Guilluy appelle « la France périphérique », celle qui subit de plein fouet la globalisation économique et qui représente 60 % de la population française. Guilluy lui-même parle d'une future explosion de cette France périphérique mais majoritaire.
Le chaos économique et social qu 'entraîneront les réformes brutales de Macron pourrait précipiter la fin de son mandat, un affaiblissement ou un effondrement du régime et par suite mettre un ternie au projet de l'Union européenne. Mais ce chaos pourrait tout aussi bien être le moyen pour l'oligarchie d'opérer le transfert total et définitif de la souveraineté de la France vers le politbureau de Bruxelles ; il s'agit là du fameux concept de Karl Marx, le « saut qualitatif » menant à un « changement qualitatif », une redéfinition matérialiste d'une conception historique qu'il a empruntée, consciemment ou non, au messianisme juif, et qui a été actualisée dans les années 2000 par le néoconservateur juif américain Michael Ledeen sous la forme de ce qu'il appelle le « chaos constructif ».
Une opportunité historique va donc très certainement se présenter, mais au regard de la vacuité idéologique et programmatique, de la division et du noyautage des mouvements souverainistes en Europe (qui existent à droite mais aussi à gauche), il est à parier qu'ils se laisseront dépasser par les événements.
Dans ce contexte, l'espoir ne pourrait venir que d'un deus ex machina...
Jean TERRIEN. Rivarol du 18 mai 2017
1) < https://www.youtube£om/watch?v=//YVDV8_WBo >.
2) Leur site internet : < http://french-american.org/ >.
3) The Telegraph, Euro-federalists financed by US spychiefs, 19/09/2000, traduit en français par l'Union Populaire Républicaine le 18 novembre 2011.
4)Voir les courbes statistiques des balances commerciales française et allemande sur le site de Perspective Monde : < http://perspective.usherbrooke.cal >.
5) Le Hunfington Post, Barak Obama menace le Royaume-Uni de conséquences commerciales en cas de Brexit, 23/04/2016.
6) Zbigniew Brzezinski, Le grand échiquier, L'Amérique et le reste du monde, 1997, Bayard Editions, pp. 103-104.
7) Zbigniew Brzegnski, op. cit., p. 74.
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Exclusif - Michele Tribalat : les vrais chiffres [inquiétants] de l’immigration
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L’Union Européenne en guerre contre les petits commerces polonais
« La Commission européenne a considéré que l’impôt appliqué par la Pologne au commerce de détail était contraire aux règles de l’UE en matière d’aides d’État » et « exige de la Pologne qu’elle supprime la discrimination indue entre entreprises du fait de l’impôt en question », a-t-elle expliqué dans un communiqué.Cet impôt progressif basé sur le chiffre d’affaires procure « aux sociétés ayant un chiffre d’affaires modeste un avantage sur leurs concurrentes », a conclu l’exécutif européen. La taxe avait été contestée par les grandes chaînes de distribution, en grande majorité étrangères, comme devant favoriser les petits magasins polonais et introduisant une inégalité de traitement.Elle devait atteindre 0,8% du chiffre d’affaires pour les entreprises aux recettes mensuelles comprises entre 17 millions de zlotys (4,02 millions d’euros) et 170 millions de zlotys (40,2 millions euros), puis monter jusqu’à 1,4% pour celles dont le chiffre d’affaires allait au-delà de cette somme.Sommé par la Commission, le gouvernement polonais avait suspendu cet impôt quelques jours après l’ouverture de l’enquête en septembre. -
Rugy sans souci? Mélenchon sans-culotte ? Mariani sans tabou?
C’est sans surprise que l’écolo-centriste et fervent bruxellois François de Rugy, largement inconnu du grand public malgré sa participation aux primaires de la gauche en début d’année, a été élu hier, avec les 353 voix des députés LREM , treizième président de l’Assemblée nationale de la Ve République. Les critiques sur le fait qu’une femme n’ait pas été choisie pour occuper ce poste prestigieux (M. de Rugy devient de facto le quatrième personnage de l’Etat) ont été évacuées par les éléments de langage fournis aux nouveaux élus macroniens. Même Fabienne Colboc qui, à l’instar de sa collègue Anissa Kheder, avait été épinglée sur les réseaux sociaux pour sa prestation, disons assez erratique, lors du débat télévisé du premier tour dans sa circonscription, a trouvé la réplique. «La majorité a voté, c’est comme ça. Nous n’avons pas eu de consigne de vote. La parité est respectée dans d’autres présidences», a-t-elle dit, prenant comme exemple des commissions… qui n’ont pourtant pas encore toutes été attribuées. Autre nouveauté de cette rentrée parlementaire, la disparition de l’étiquette socialiste. Les rescapés de la rue de Solférino et leurs quelques alliées du PRG siègent désormais dans un groupe baptisé Nouvelle gauche. Exit la référence au socialisme, ce qui n’a pas convaincu pour autant l’ex Premier ministre Manuel Valls d’y siéger, préférant rejoindre LREM. Son adversaire malheureuse aux législatives, Farida Amrani (LFI), ne désarme pas pour autant et a déposé aujourd’hui son recours devant le conseil constitutionnel pour faire annuler l’élection
Autre moyen trouvé pour attirer l’attention des médias, Jean-Luc Mélenchon , au nom de son groupe LFI, a proclamé devant les journalistes que «nous (les élus masculins mélenchonistes, NDLR) nous présenterons sans cravate». «Il y a eu autrefois dans l’Assemblée des sans-culottes, il y aura aujourd’hui des sans-cravate, avec ou sans cravate ». Un acte symbolique qui n’est « pas limitée au code vestimentaire imposé aux hommes », mais se veut plus largement une « critique du code vestimentaire que le droit coutumier de cette étrange Assemblée prétend imposer aux femmes », avec « des détails qui manifestent assez le type d’obsessions et de névroses qu’avaient les rédacteurs de ce droit coutumier».
En fait de névrose, M. Mélechon est en plein confusionnisme. Il n’a pas compris que porter la cravate ne consiste pas seulement à se plier aux conventions bourgeoises. C’est avant tout pour un élu une marque de respect pour les électeurs qui l’ont désigné pour les représenter dignement. Toutes choses auxquelles les catégories populaires sont particulièrement sensibles. Mais encore faut-il pour le savoir connaître les Français et non pas se complaire dans l’image fantasmée et dogmatique que l’on s’en fait... Quant à la référence aux sans-culottes de la Révolution française, qui occupent une place de choix dans à la mythologie des socialo-trotskystes de LFI, ces artisans de la Terreur ont encore plus fait couler le sang rouge du peuple que le sang bleu de la noblesse…
Du peuple, il est encore éminemment question dans l’entretien accordé à l’hebdomadaire Minute par l’ex ministre sarkozyste et ancien député LR des Français de l’étranger Thierry Mariani. Nous avons parfois salué ses prises de position de bon sens, souvent similaires à la grille de lecture frontiste, sur la Russie, la Syrie. Il est aussi au nombre de ceux qui, hier à l’UMP (au sein du collectif la droite populaire), aujourd’hui à LR, tiennent un discours de fermeté sur les questions liées à la sécurité, à l’immigration, aux valeurs… Un positionnement tactique disent les mauvaises langues, qui aurait principalement pour but de couper l’herbe sous le pied au FN en dissuadant les électeurs républicains de migrer vers l’opposition nationale; un discours en tout cas qui n’a jamais été traduit dans les faits par la droite au pouvoir.
Dans cet entretien à Minute, M. Mariani a été interrogé sur la possibilité d’ententes avec le FN, hypothèse qu’il n’a pas rejeté en bloc « C’est trop tôt, a-t-il dit. Mais si un jour la droite veut revenir aux affaires, il est évident qu’il y a quelques barrières à casser, non pas en terme de partis mais en terme de personnes. » « A l’heure actuelle, les programmes économiques des Républicains et du Front National n’ont rien à voir ; il ne peut y avoir aucun rapprochement (…), le programme économique avancé par Marine Le Pen pendant la présidentielle rappelle davantage le programme de François Mitterrand en 1981 qu’un programme de droite (…). La gauche a gagné lorsque François Mitterrand a su casser le tabou de la non-fréquentabilité du Parti communiste. Je pense qu’on n’en est pas du tout là encore mais si, un jour, la droite veut gagner les élections, je dis que nous avons deux ans d’ici aux européennes pour faire en sorte que les gens qui partagent les mêmes valeurs, sans excès mais sans mollesse, puissent se retrouver». Et Thierry Mariani d’ajouter encore que «le danger en France, aujourd’hui, ce n’est pas le Front National, c’est l’islamisme. Il faut regarder les évolutions des uns et des autres, les personnalités, et commencer au moins à discuter ensemble ».
M. Mariani a précisé une nouvelle fois sa pensée dans L’Opinion. Pas d’alliance possible avec le FN car « c’est une phrase taboue ; si on la prononce, on est mort en cinq minutes » (sic), mais il s’agirait d’aller « au-delà des partis, quelles que soient les appartenances, voir avec qui on partage les mêmes valeurs ». « Les gens qui sont au FN ne sont pas radioactifs. Il y a des gens qui sont tout à fait respectables et compatibles et d’autres qui ne le sont pas ».
Sans attendre que Thierry Mariani nous fournisse un liste des incompatibles, il conviendrait aussi que la frange de LR soucieuse de l’identité et de la souveraineté nationale aille jusqu’au bout de ses interrogations sur les valeurs qu’elle partage en commun avec les Alain Juppé, Xavier Bertrand, Christian Estrosi, François Baroin, Thierry Solère et autres NKM… Il est évident pour tout observateur un peu attentif affirme Bruno Gollnisch, que LR est une structure en sursis, très sévèrement minée par des contradictions internes, une absence de vues communes sur des sujets essentiels. Tout cela, pour l’instant, rend le discours de M. Mariani un peu vain, tant que les clarifications nécessaires n’auront pas été apportées, tant que les écuries d’Augias n’auront pas été nettoyées au sein de son parti.
https://gollnisch.com/2017/06/28/rugy-souci-melenchon-culotte-mariani-tabou/