Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

anti-national - Page 751

  • Fillon déçoit, la droite éclate, Guaino sauve l’honneur

    PHOe91c15d8-5c47-11e4-b89d-095f873b9401-805x453.jpg

    Quoi de commun entre Alain Juppé et Henri Guaino, entre Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi et Laurent Wauquiez ?

    François Fillon a déçu, une fois de plus, les Français qui lui firent confiance. Non content de s’être présenté à l’élection présidentielle avec un talon d’Achille, non content de s’être précipité pour appeler à voter en faveur d’Emmanuel Macron au second tour, il vient de lâcher les troupes de Sens commun, qui lui ont pourtant permis de remporter la primaire.

    Samedi, il s’est confié à un journaliste du Parisien : « Par rapport à Sens commun, j’ai sûrement fait une connerie. Je n’aurais pas dû leur donner autant de place dans ma campagne. » Et pourtant, il était bien content qu’ils fussent venus en nombre le soutenir au Trocadéro, quand il était contesté au sein de son propre parti. Une semaine avant le premier tour, il assurait encore qu’il pourrait, en cas de victoire, nommer ministres des membres de ce mouvement.

    Il paraît qu’il prépare sa reconversion dans le privé et envisage de faire l’ascension de l’Annapurna. Il aura beau savoir grimper à 8.000 mètres, il aura du mal à remonter la pente dans l’esprit des Français qui ont cru pouvoir lui donner leur confiance.

    Henri Guaino, lui, reste fidèle à ses principes. Il va défier Nathalie Kosciusko-Morizet dans la 2e circonscription de Paris, celle de Fillon, précisément, qui ne se représente pas.

    Sans doute ses chances sont-elles réduites, puisque vingt-quatre candidats s’affronteront dans ce fief acquis à la droite, dont un dissident LR, bien implanté, le maire du 6e arrondissement.

    Il reste que l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy va donner du fil à retordre à la candidate officielle LR-UDI, qui a signé l’appel d’élus de droite et du centre à saisir « la main tendue » d’Emmanuel Macron, espérant sans doute que La République en marche la paierait de retour et ne lui opposerait pas de candidat. Peine perdue ! Macron a jaugé la donzelle et son manque de fiabilité. Mais, en cas de besoin, n’en doutons pas, le marcheur lui tendra la perche.

    Quant à la droite, elle n’en finit pas de feindre l’union dans l’espoir de conserver à l’Assemblée nationale un groupe LR important. François Baroin appelle au rassemblement et tente de démontrer que Les Républicains ne sont pas de simples marcheurs et savent courir de l’avant : « Nous sommes Les Républicains, et Les Républicains ne marchent pas à genoux », a-t-il lancé hier, au Parc floral de Vincennes. Mais ses candidats risquent de se voir offrir plus de chrysanthèmes que de couronnes de victoire.

    À qui fera-t-on croire que la droite et le centre sont soudés ? Quoi de commun entre Alain Juppé et Henri Guaino, entre Nathalie Kosciusko-Morizet ou Christian Estrosi et Laurent Wauquiez ? Jean-Pierre Raffarin n’avait-il pas déclaré qu’il travaillerait volontiers avec Manuel Valls ? Alors, avec un Édouard Philippe, c’est du gâteau ! Le bloc LR est plein de fissures : à la moindre occasion, il éclatera en morceaux.

    Après le premier tour des législatives, on verra donc des candidats LR se désister sans vergogne en faveur d’un candidat de La République en marche, voire d’un socialiste – et réciproquement –, pour faire barrage au Front national ou à La France insoumise.

    Les politiciens qui, à droite, ont appelé sans réserves à voter Macron au second tour se sont déconsidérés. Ceux qui ont refusé de se soumettre, comme Henri Guaino, Laurent Wauquiez ou Éric Ciotti, ont sauvé l’honneur de leur parti. Mais il leur reste à sauter le pas pour construire une union des droites qui défende vraiment des valeurs de droite : ce ne sont pas celles de « la finance d’abord ! », de l’utilitarisme à outrance ni de la dissolution de la France dans le multiculturalisme. Ce n’est pas gagné d’avance mais, sait-on jamais, le mouvement peut s’enclencher.

    Cette union, c’est ce que souhaitait Marion Maréchal-Le Pen, qui a montré qu’en matière de prospective politique, la valeur n’attend point le nombre des années.

    http://www.bvoltaire.fr/fillon-decoit-droite-eclate-guaino-sauve-lhonneur/

  • Quand les bandes ethniques terrorisent les Parisiennes

    7788620729_des-vendeurs-a-la-sauvette-place-de-la-chapelle-a-paris-le-23-mars-2016.jpg

    Il est sidérant de constater que de véritables « no go zones » interdites au sexe féminin puissent exister en plein Paris.

    Relayée par Le Parisien, la pétition lancée par les femmes du quartier Chapelle-Pajol, situé dans les dixième et dix-huitième arrondissements de la capitale, a suscité une vive émotion médiatique. Il est sidérant de constater que de véritables « no go zones » interdites au sexe féminin puissent exister en plein Paris.

    En cause : des bandes ethniques constituées d’hommes seuls qui terrorisent les passantes, leur interdisant l’accès aux cafés et aux restaurants. Dans le quartier, une faune sévit, s’arrogeant tout pouvoir sur les Parisiens honnêtes. Trafiquants de drogues, « migrants » échoués là, Africains écoulant des sacs Vuitton contrefaits et « jeunes » méprisent les riveraines, assimilées à du bétail, à un butin de guerre.

    « Désormais, la place de la Chapelle, la rue Pajol, la rue Philippe-de-Girard, la rue Marx-Dormoy, la station de métro et le boulevard de la Chapelle sont abandonnés aux seuls hommes : plus une femme, dans les cafés comme la Royale ou le Cyclone. Pas un enfant dans le square Louise-de-Marillac. Certaines d’entre nous se terrent chez elles, »

    ​‌ont ainsi déclaré les pétitionnaires. Des mots que l’on croyait réservés à des pays plus arriérés que le nôtre, aux mœurs frustes et grossières. Malheureusement, l’immigration de masse et le laxisme auront très vite raison du mode de vie français si nous n’agissons pas.

    Toutefois, ces faits ne sont pas nouveaux. Quand ils avaient cours dans les banlieues et les périphéries urbaines, ils n’émouvaient pas beaucoup les belles âmes qui s’égosillent sur les plateaux de télévision. Contrairement aux habitants de notre plus grande métropole, les Français les plus modestes n’ont jamais eu de représentants pour dévoiler les sévices qu’ils subissaient…

    Quand un auteur du Club Mediapart écrit que la surpopulation masculine du quartier « peut créer un sentiment de malaise pour les femmes », ajoutant que le « non-aménagement public accentue le sentiment d’insécurité » dans une zone où on aurait « du mal à tenir sur un trottoir » ; il oublie qu’on a longtemps expliqué aux Français l’antithèse de son raisonnement, c’est-à-dire que les gamins des « quartiers populaires » étaient violents parce qu’ils habitaient des zones tenues à l’écart des activités de la ville…

    L’expression « sentiment d’insécurité » devrait, d’ailleurs, être bannie du champ lexical des hommes et des femmes politiques, tant elle est méprisante pour ceux qui sont les victimes du désordre public généralisé qui s’est emparé de la France depuis plus de 30 ans. Cette novlangue est le cache-sexe de la faillite de l’État à assurer sa mission première, telle que définie par ceux qui l’ont imaginé – les Bodin, Machiavel et Hobbes : protéger !

    Les gauchistes névrotiques sont en train de monter leur croix. Obnubilés par Big Other, victime ontologique de l’Occident, de la France ou du patriarcat, ils lui passent tout et finiront par y passer. À Paris, certains d’entre eux ont même eu l’outrecuidance d’insulter les femmes pétitionnaires, de les culpabiliser en les qualifiant de « racistes ». Ils sont pires que les agresseurs, tant parce qu’ils sont à l’origine de leur venue que parce qu’ils offrent un cadre idéologique au laisser-faire.

    http://www.bvoltaire.fr/bandes-ethniques-terrorisent-parisiennes/

  • Lancement de l’ONG « Defend Europe » pour bloquer les bateaux de migrants

    Chaque semaine, chaque jour, chaque heure, une invasion se déroule sous nos yeux.
    Des bateaux remplis de clandestins affluent sans cesse en direction de l’Europe.
    Cette immigration massive change le visage de notre continent. Notre futur est en jeu.

    Tout commence ici, aux frontières de l’Europe. C’est ici que les clandestins arrivent. C’est ici que les ONG et autres trafiquants d’êtres humains font leurs affaires sur le dos des clandestins. C’est ici que nos gouvernements ont échoué et nous ont trahi par leur laxisme et parfois leur complicité. Et puisque tout a commencé ici, c’est également ici que cela doit prendre fin.
    Venant de toute le continent, nous nous sommes rassemblés en Sicile et notre mission est simple : Défendre l’Europe.
    Nous voulons démasquer l’imposture des ONG : elles agissent à l’unisson avec les trafiquants humains qui vivent de la misère des hommes.
    Nous voulons protéger nos pays de l’immigration illégale et si besoin tenir tête en mer aux bateaux des ONG tel que l’Aquarius.
    Nous préparons une grande mission de sauvetage en Méditerranée, une mission pour sauver l’Europe de l’immigration clandestine. Nous voulons rassembler une équipe de professionnels, affréter un grand bateau et naviguer sur la mer Méditerranée pour contrecarrer les bateaux de ces contrebandiers humains. Si nous rencontrions des clandestins en détresse, nous leur viendrions bien évidemment en aide en les raccompagnant jusqu’aux côtes africaines. Pour commencer notre mission, nous avons besoin de votre aide. Les ONG bénéficient de beaucoup d’argent de la part les gouvernements et organismes pro-immigration. Nous ne dépendons que de vous pour financer cette mission et participer à la sauvegarde de notre civilisation.

    Defend Europe

    http://www.fdesouche.com/853485-lancement-de-long-defend-europe-pour-bloquer-les-bateaux-de-migrants

  • Bienvenue dans la post-démocratie !

    La campagne présidentielle aura vu le débat confisqué par la finance, les médias, la justice. En parallèle, le contrôle social notamment sur internet n’a jamais été aussi fort. Bienvenue en post-démocratie, un régime où l’on donne la parole au peuple, du moment qu’il dit ce qu’on attend de lui.

    La plus folle des campagnes, titrions-nous avec une certaine indulgence en février dernier. Alors que la France vit une crise politique, économique, identitaire sans précédent, jamais en effet campagne électorale n'aura-t-elle été aussi marquée par le hold-up des médias, des politiciens, des juges et des grandes entreprises - bref, du Système que nous évoquions dans notre dossier de mi-mars dernier. Système qui au nom de ses intérêts, aura confisqué le débat public à coups de candidats promus comme on fait pour une marque de lessive 2.0. Il y avait aussi les indésirables, stigmatisés dans des campagnes de presse matraquant des arguments complaisamment « fuites » par des juges partisans, le tout avec le soutien financier de grandes entreprises à la manœuvre pour imposer leur agenda supranational et libéral ou libertaire pour faire passer la pilule.

    Ajoutez à cela l'Europe qui dépouille nos dirigeants de l'essentiel de leurs prérogatives et vous comprendrez que nous ne vivons plus la politique que comme un simulacre. Dans notre « démocratie », les médias centraux sont les gardiens du consensus et tentent de faire taire les voix dissonantes à coups d'accusations de « fake news » et de gloses sur « la post-vérité ».

    La campagne d'Emmanuel Macron aura été à ce titre un cas d'école parfait jusqu'à la caricature. Se présentant devant le peuple, il n'est en fait que le VRP des intérêts de l'oligarchie contre ce même peuple. Et si les puissances de l'argent ont toujours entretenu des liens incestueux avec le pouvoir politique, jamais sans doute cela n'a été à ce point.

    Son programme semble lui être dicté par le MEDEF et ses principaux soutiens sont, dès le début, des chefs d'entreprise, tel Laurent Bigorne, qui dirige l'Institut Montaigne, une très influente officine patronale elle hébergea En Marche ! à son lancement. Citons encore Marc Simoncini, PDG de Meetic ou encore Frédéric Mazzella, PDG de Blablacar. L'assouplissement (euphémisme) du droit social, l'uberisation de la société semblent tout droit sortis de leurs rêves les plus fous. Pas sûr en revanche qu'il corresponde aux intérêts des électeurs, qui sont toutefois sommés d'adhérer à ce programme de « progrès ».

    L'électeur n'a de toute façon guère le choix, puisque les principales mesures économiques de Macron reprennent textuellement les recommandations de la Commission européenne, ce qui a au moins le mérite de la clarté. En effet, près de 80 % des textes législatifs votés en France sont la transcription du droit communautaire en droit français. Autant le dire ce ne sont plus les élus du peuple qui décident des grandes orientations qui les concernent. Et quand on connaît le processus de décision des instances bruxelloises, soumis à la pression constante de lobbies industriels et financiers, on se rend compte que la boucle est bouclée.

    Hormis les candidats qui préconisent la sortie de l'UE, les prétendants à l'Elysée sont donc pour le moins hypocrites quand ils prétendent incarner le « changement », mais les apparences sont sauves et le bon peuple est prié de se mobiliser pour la grande échéance électorale.

    Quand le marketing remplace le débat d'idées

    Une mobilisation qui se fait d'ailleurs de plus en plus sous influence numérique. Si l’on connaît depuis longtemps la puissance du marketing sur Internet et l'impact des réseaux sociaux sur la vie des consommateurs, l'utilisation massive de ces outils dans le champ politique est plus récente. Information, pétitions en ligne, budget ou rédaction de loi participative pour le côté citoyen, ciblage des électeurs, actions de marketing pour les candidats, les « civic techs » ont le vent en poupe.

    Là encore, Macron en fournit un exemple abouti en important en France des méthodes qui ont fait leurs preuves pour Obama en 2012. Avec ses milliers de « marcheurs », il a recueilli des dizaines de milliers de témoignages enregistrés puis passés dans les moulinettes du « Big data », le traitement de masse de l'information.

    Proxem, son prestataire, a ainsi pu non seulement identifier les problèmes concrets que se posent les gens, par catégorie et bassin de population, mais aussi les mots avec lesquels ils expriment leurs préoccupations. Facile alors pour Macron de parler à Quimper avec les mots des pêcheurs et de créer une identification à la « marque ». Facile aussi de présenter un programme aux allures consensuelles, qui semble ratisser aussi bien à droite qu'à gauche, ou plutôt ni à droite ni à gauche, la post-démocratie postulant l'existence d'une vérité politique objective, hors du champ de l'opinion, bref, le gouvernement des experts.

    Les médias traditionnels sont d'ailleurs aussi fervents partisans de cette « vérité objective », qu'ils défendent jalousement contre leurs concurrents alternatifs, coupables de ne pas distiller à longueur de colonnes la pensée unique. Autrefois contre-pouvoir, ils sont en effet maintenant des rouages essentiels de celui-ci, rouages soigneusement huilés à coups de subventions et surtout d'argent privé. La majorité des médias est désormais entre les mains de huit grands groupes industriels et financiers, pour qui ils sont de naturels débouchés publicitaires, mais surtout de formidables outils d'influence.

    « Quand les journalistes m'emmerdent, je prends une participation dans leur canard et ils me foutent la paix », se vantait Xavier Niel, le richissime patron de Free. Avec son concurrent Patrick Drahi, à la tête de SFR, ces deux tycoons des télécoms détiennent ou ont des participations significatives dans Le Monde, L'Obs, Télérama, L'Express, Libération, L'Expansion, RMC, BFMTV, etc.

    Autant de titres qui ont apporté leur soutien plus ou moins visible au candidat En Marche ! Plus de cinquante Une dans la presse écrite (L'Obs mettant encore Macron en tête de gondole la semaine précédant le 1er tour !), sans parler de ses apparitions télévisuelles vantant sa jeunesse, son dynamisme, sa « vision ». Niel et Drahi n'auront pas tellement eu à forcer leurs employés, d'ailleurs, tant Macron est en ligne avec l'idéologie dominante qu'ils défendent tous peu ou prou européisme, libéralisme, attentisme, immigrationnisme, « progressisme » social... En matière de diversité, on aura fait mieux, mais là encore, la post-démocratie s'accommode très bien des 50 nuances de gris de cette forme de pluralité de l'information.

    La loi confisquée par les juges

    Le traitement médiatique des affaires pendant la campagne aura été particulièrement révélateur de ce soutien. Trafic de médailles, déclaration de patrimoine à trous, frais de bouche de Bercy... la litanie des casseroles macronniennes, sitôt sorties dans la presse, sitôt enterrées par des démentis du candidat pris pour argent comptant par nos confrères donne le vertige.

    À l'inverse, pour Fillon, pas une semaine sans que Le Canard ne sorte un nouvel épisode du PenelopeGate, du CostumesGate et pourquoi pas du CaleçonsGate. Il fallait en général moins de 24 heures pour que le moindre rebondissement judiciaire aboutisse dans les médias... et là, le sens critique de nos confrères vis-à-vis de la défense était bien affûté. Même combat d'ailleurs pour Marine Le Pen et ses emplois présumés fictifs au parlement européen.

    La presse n'aurait donc pu discréditer le candidat conservateur, principal obstacle entre Macron et l'Elysée et créer un bruit médiatique propre à annihiler tout débat de fond sans le concours bienveillant de la justice. Celle-ci contribue pour beaucoup à développer la postdémocratie. Les juges nourrissent la presse, bien sûr, mais surtout ils confisquent le pouvoir législatif au peuple. Toute loi votée peut être retoquée par le Conseil constitutionnel, le plus souvent au nom de la Déclaration des droits de l'homme, interprétés de manière discrétionnaire.

    Et au-dessus du Conseil constitutionnel, la Cour européenne des droits de l'homme produit sa jurisprudence abondante et contraignante, qui peut invalider les lois nationales. C'est elle par exemple qui a rendu une série d'arrêts bloquant une bonne partie des reconduites de clandestins à la frontière ou qui a condamné la France pour avoir refusé de transcrire les actes de naissance d'enfants nés d'une GPA à l'étranger, pratique pourtant illégale dans notre pays.

    Richard Dalleau monde&vie  27 avril 2017

  • La nomination de Gérard Collomb à l’Intérieur réjouit les islamistes

    6a00d83451619c69e201b7c8f9f89e970b-250wi.jpg

    Pour poursuivre avec la complaisance du nouveau gouvernement à l'égard des islamistes, Joachim Véliocas montre pourquoi la nomination de Gérard Collomb à l’Intérieur a de quoi réjouir les islamistes :

    "D’une part, il s’est prononcé contre la loi interdisant les niqab et burka dans les rues françaises. D’autre part, il soutient le nouvel Institut français de civilisation musulmane (IFCM) en ayant fait voter une subvention d’un million d’euros par la ville, et un autre million par la métropole qu’il dirige aussi. L’Arabie saoudite et l’Algérie ont complété le financement. L’IFCM a pour objet de diffuser la culture musulmane et de donner des cours d’arabe dans les classes qu’il héberge. L’institut est toujours en chantier mais a déjà commencé son activité.

    Collomb, le jour du vote de la subvention, se justifiait en mettant en avant la dimension identitaire du projet : « Il faut redonner une fierté aux jeunes sans identité, leur dignité originelle. » Ces jeunes seraient-ils à ce point incapables d’être fiers d’être français qu’ils doivent être maintenus ad vitam aeternam dans une identité arabo-musulmane ?

    Le président de l’IFCM est Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, qui invite dans ses séminaires des Frères musulmans bien connus comme Youssef Ibram et Omar Abd Al Kafi (séminaire de juin 2014, sous la double égide IFCM et GML), ou encore Zakaria Seddiki de l’UOIF. Le sulfureux imam Abdelkader Bouziane, expulsé en Algérie pour ses propos sur la lapidation, donnait des conférences dans la mosquée de Kabtane, nous signale le chercheur Samir Amghar dans son ouvrage Le salafisme aujourd’hui (Michalon, 2011). L’IFCM a déjà invité dans un colloque de mai 2016 Tareq Oubrou, Frère musulman revendiqué, ou Mohamed Bajrafil, qui indique dans la biographie de son site officiel avoir appris l’islam auprès de Safwat Hejazi, idéologue des Frères, fervent supporter des terroristes du Hamas, interdit de séjour en Angleterre et en France, notamment pour conseiller de « dévorer les juifs avec les dents ».

    Sur l’affiche du colloque de l’IFCM, on remarque que le site musulman Saphirnews est « partenaire », le seul d’ailleurs. Inquiétant, car Saphirnews relaie les initiatives de l’école d’imams de l’UOIF, l’IESH et du Conseil de la fatwa d’Al Qaradawi (CEFR). Ce site très influent est capable de chroniquer des ouvrages communautaristes, comme celui intitulé La France des islams, ils sont fous ces musulmans, de Farid Abdelkrim (UOIF à l’époque), dont la quatrième de couverture débute ainsi : « Nous sommes en 2005 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les gaulois… Toute ? Non ! Des villages peuplés d’irréductibles musulmans résistent encore et toujours à l’intégration. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de républicains laïcs gaulois des camps retranchés de Marseillorum, Strasbourgum, Villeurbannum, St Denisum et Roubaixum » (Saphirnews, 25 mars 2005).

    Un partenariat de l’IFCM qui annonce des lendemains apaisés !

    Gérard Collomb tolère dans sa ville depuis des années des mosquées salafistes et fréristes. La mosquée El Feth de Gerland, bien qu’affiliée à l’UOIF, négocie avec la mairie du 7earrondissement l’acquisition d’un terrain pour s’agrandir. En mars 2016, le cheikh Muhammad Jebril, pourtant interdit d’officier en Égypte pour son appartenance aux Frères musulmans, est venu à la mosquée El Feth ainsi qu’au centre Shatibi Tawhid (8, rue Notre-Dame), lieu où s’enseigne la jurisprudence islamique avec les livres des Frères musulmans en référence. Autre mosquée salafiste, la mosquée Al Hadith (2, passage Comtois), qui est toujours ouverte. La mosquée Mossaab Ibn OmaÏr (15, rue Sébastien-Gryphe) qui professe le wahhabisme ? Toujours ouverte."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ce qu’il y a de dangereux chez Macron, par Ivan Rioufol

    Tout est bon pour sublimer Emmanuel Macron, ce nouveau Périclès nous dit-on. Les courtisans à cartes de presse se sont bousculés, dimanche, sur les plateaux des télévisions pour louanger chacun à leur manière celui que la foule a plutôt ignoré lors de la passation de pouvoir, tant le long des Champs Elysées que devant l’Hôtel de Ville. Un ébloui, subjugué par le jeune président, a pu écrire dans Le Monde : « Il y a dans le regard au profil d’aigle d’Emmanuel Macron […] la réminiscence du premier consul. » Depuis sa marche théâtrale vers la pyramide du Louvre, le soir de son élection, le souvenir de Bonaparte est dans les esprits de ses thuriféraires.

    D’ailleurs, Macron ne pince-t-il pas lui aussi l’oreille de ses vieux grognards, aux yeux humides de reconnaissance ? On l‘a vu faire, dimanche, pour Gérard Collomb en larmes, pour Jean-Yves Le Drian et pour d’autres fidèles. Certes, son “staff” a un peu cassé l’envolée historique en précisant que le costume bleu porté par le chef de l’Etat avait couté 450 euros, chez Jonas et Compagnie, tailleurs de père en fils du 19 de la rue d’Aboukir (fond du couloir, 1 er étage, entrez sans frapper), à Paris. Mais n’est pas Napoléon qui veut. Quand Laurent Fabius, président du conseil Constitutionnel, a cité Chateaubriand en complimentant le président : “Pour être l’homme de son pays il faut être l’homme de son temps”, il a oublié que ce temps se laissait aller au cheap, à la bassesse, à la médiocrité, à la lâcheté.

    Dans ce concert de louanges, François Bayrou a lancé un couac, vendredi, en dénonçant une embrouille de la République en marche !. Elle n’aurait pas respecté ses accords avec le Modem concernant les investitures aux législatives. “Je ne participerai pas à une opération de recyclage du PS”, a prévenu Bayrou. Il semble avoir obtenu gain de cause. La critique de Manuel Valls dans le JDD est plus grave. Rappelons qu’En marche lui a refusé son investiture mais que le mouvement ne présentera pas de candidat face à lui, eu égard à son passé de premier ministre. Ce qui n’empêche pas Valls de déclarer : “Je suis extrêmement lucide sur Macron et sur son équipe. Hollande est méchant, mais dans un cadre. Macron, lui, est méchant, mais il n’a pas de codes donc pas de limites (…) Je ne veux pas abandonner mon combat idéologique pour la République et la laïcité (…) Sur l’identité on a un vrai désaccord”. En clair, Macron “homme de son temps” s’apprête à suivre une politique d’apaisement vis-à-vis des cités ‘populaires’, sans exigence face à l’islam politique. C’est parce que Malek Boutih, proche de Valls, est sur une ligne de fermeté vis-à-vis du communautarisme islamique qu’il n’a pas été investi et qu’un candidat se présentera face à lui.

    Grâce à l’alerte de la Licra, le candidat En Marche Christian Gerin a été suspendu pour avoir appelé au boycott des produits israéliens (BDS), interdit en France. Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche, a financé France Palestine Solidarité en 2016, association proche du BDS. Ce qui se met en place sous les applaudissements des officiels, n’augure rien de bon pour le proche avenir de la France confrontée à l’islamisme. La vigilance est plus que jamais de mise.

    Article repris de Le blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Accueil de migrants : l’Union européenne menace la Hongrie et la Pologne

    europe-les-murs-anti-migrants-po.jpg

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    La Hongrie et la Pologne sont, une nouvelle fois, dans le collimateur des instances de l’Union européenne pour leur refus d’accueillir des migrants.

    Alors que l’Union européenne tente d’imposer à ses États membres la prise en charge de « réfugiés » arrivés en Grèce et en Italie, des pays d’Europe de l’Est refusent depuis des mois de se soumettre à ses injonctions.

    Le commissaire européen aux Migrations Dimítris Avramópoulos a réitéré, ce mardi 16 mai 2017, les demandes de l’Union européenne en fixant, cette fois, une date butoir : si la situation perdure en juin 2017, la Commission n’hésitera pas à ouvrir des procédures d’infraction qui pourraient conduire à des sanctions financières contre les récalcitrants.

    La Pologne, dirigée par le Premier ministre conservateur madame Beata Szydło, et la Hongrie, du Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán, sont particulièrement visées car elles n’ont pas, jusqu’à présent, accepté la moindre relocalisation de migrants depuis la Grèce ou l’Italie.

    Le mercredi 17 mai 2017, le Parlement européen a accepté, à une courte majorité, une motion visant à ce que la Hongrie fasse l’objet de l’activation d’une procédure prévue au sein de l’article 7 du traité de l’Union européenne visant à vérifier le respect de l’État de droit dans ce pays et pouvant éventuellement déboucher, en fin de course, sur le fait que ce dernier soit privé de droit de vote. Bien que la probabilité de voir cette requête aboutir soit extrêmement faible, celle-ci constitue le franchissement d’un nouveau cap, car une telle demande n’a jamais été réalisée auparavant par les élus européens. Elle montre l’exaspération d’une partie d’entre eux face aux mesures mises en place en Hongrie afin de protéger la population des effets néfastes de l’immigration de masse et des attaques de l’oligarchie mondialiste : construction d’un mur sur la frontière sud, projet de loi visant à renforcer le contrôle sur les organisations non gouvernementales bénéficiant de financements étrangers, loi sur les universités étrangères visant à la fermeture de l’université du milliardaire George Soros, placement en centre fermé de demandeurs d’asile…

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré, ce jeudi 18 mai 2017, que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Macron : une popularité toute médiatique - Journal du vendredi 19 mai 2017

  • Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et dans un conflit d’intérêt

    edouard-philippe-areva-d7c69.jpg

    L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique. 
    . En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*). 
    . C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (**). 
    . En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie. 
    . Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse de M Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes. 
    . Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit M Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre. 
    . Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre (aimablement offert par son prédécesseur qui a démissionné en cours de mandat !), Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shore, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables… 
    . On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.