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anti-national - Page 753

  • UE : Budapest au banc des accusés

    Le groupe de Visegrad, qui regroupe, à l’est de l’UE, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, n’en finit plus, dans sa volonté de privilégier une politique nationale, d’exaspérer la démarche totalitaire de Bruxelles.

    Après la Pologne, la Commission européenne ne cesse ainsi de dénoncer l'action de la Hongrie, qui sous la houlette de Viktor Orban, son premier ministre, contrecarre la bienpensance européiste. Voilà un mois, Budapest a lancé encore un appel au peuple, en envoyant à tous les Hongrois un questionnaire, intitulé, de façon très claire, « Stoppons Bruxelles ». Le moins que Ton puisse dire est que cette interpellation citoyenne a quelque peu fait enrager l'Union européenne, d'autant plus que, sur les prix comme sur le terrorisme, sur l'indépendance de la Hongrie comme sur l’immigration, sur l'emploi comme sur les impôts, les autorités hongroises appellent le peuple à choisir entre une vision nationale et une pression européenne. Sans parler d'une loi sur l'enseignement supérieur, qui porte notamment atteinte à l'université financée par George Soros, dans une optique bien évidemment mondialiste.

    On le voit, la Hongrie est bien dans cette logique martelée à l’est depuis le Brexit, d'une révision de la construction européenne, ce qui est loin de correspondre à la volonté manifestée par les caciques de Bruxelles.

    Des menaces inopérantes

    On multiplie donc à rencontre de la Hongrie, comme à celle de ses voisins réfractaires, les menaces récurrentes et notamment celle qui consiste à dire que les États-membres de l’Union européenne n'ont pas le choix il faut obéir, ou quitter l'Union européenne.

    On a même trouvé, pour faire bonne impression auprès des citoyens de ces pays, un ancien premier ministre tchèque, Mirek Topolânek, qui fut également président du Conseil européen. Désormais retiré de la politique, il n'en a pas moins accepté, sans qu'on ait trop besoin de le solliciter sans doute, de venir dénoncer le populisme qui préside, comme dans de plus en plus de pays européens, aux destinées de la République tchèque. Notons au passage que ledit Mirek, à l'époque où il présidait le gouvernement, était lui-même euro-sceptique... Il est certes libre de changer d'avis, mais cela ne l'oblige pas à accuser ses compatriotes et ses voisins de stupidité pour oser prétendre continuer sur la voie d'une opposition nationale à la pression européenne.

    Mais sans doute que, pas plus que les membres de la Commission européenne, n'a-t-il compris que les membres de ceux qu'on appelle, parfois, les "petits" pays de l'Union européenne craignent que la volonté affichée par Angela Merkel d'adopter désormais une « Europe à plusieurs vitesses » n'ait, comme il est logique de s'y attendre, une répercussion négative sur eux.

    En ce qui concerne la Hongrie, Bruxelles, après avoir multiplié les avertissements, ne sait plus trop sur quel pied danser. Tant pis pour ses grands principes tant pis même pour Soros. Début avril, la Commission européenne s'est en effet réunie pour traiter d'un « large éventail de questions juridiques relatives à la Hongrie ». C'est du moins l'intonation donnée par le Néerlandais Frans Timmermans, vice-président de ladite Commission.

    Mais, après avoir tonitrué contre un État-membre considéré comme indélicat, on observe aujourd'hui, au sein de la Commission européenne, que la menace est tout de même moins grave à l'égard des principes européens que celle que leur fait courir la Pologne. Engager aujourd'hui une procédure pour infraction contre la Hongrie est « compliqué », et il convient, pour ce faire, d'être « absolument convaincus » des reproches à lui adresser, et donc de son opposition à la réglementation européenne.

    Le chant du cygne de François Hollande

    En réalité, Bruxelles hésite pour ne pas provoquer de nouvelles difficultés. Il est vrai que la procédure lancée contre Varsovie n'a eu aucun effet en Pologne. Pas plus sur le gouvernement que, semble-t-il, sur les Polonais. Pire ! Alors que le Brexit prenait de plus en plus d'ampleur, cette façon de prétendre sanctionner un pays qui veut défendre ses positions politiques nationales contre des décisions monolithiques émanant de Bruxelles est apparue comme susceptible de faire pencher la balance du mauvais côté, en amenant certains États-membres à cautionner, voire à suivre la démarche entreprise par Londres.

    Il est donc de plus en plus nécessaire d'attendre, et, dans la position de faiblesse au moins psychologique qui est actuellement celle de Bruxelles, de faire profil bas. La Commission européenne ne parle donc plus désormais que de la rencontre prochaine de son président, Jean-Claude Juncker, avec le Premier ministre britannique, Theresa May, pour voir comment il est possible d'arrondir le plus possible les angles dans l'histoire de cette rupture.

    n n'y a plus guère que François Hollande pour, célébrant le centenaire du chemin des Dames, donner encore de la voix sur une nécessaire préservation de l'Union européenne.

    Sur un ton très martial, le président de la République a lancé « Oui, battons-nous à notre façon jusqu'à notre dernier souffle, jusqu’à notre dernier instant de responsabilité, pour la dignité humaine et la réconciliation de toutes les mémoires. » Il est vrai que, à la veille de retourner à la vie privée, et peut-être à l'oubli, François Hollande a passé le moment d'exprimer, dans l'exercice de ses fonctions, quelque souffle que ce soit...

    Hugues Dalric monde&vie 27 avril 2017

  • Sens commun, François Baroin et la laïcité

    Voici quelques semaines, François Fillon s’était félicité que son éventuelle majorité comprenne à la fois Sens commun et François Baroin. Quoi que l’on pense de son programme, cela signifiait manifestement qu’il avait autour de lui des « conservateurs », comme Sens commun, et des « progressistes » comme François Baroin. Le mouvement Sens commun regroupe, en effet, des militants attachés à la conception classique de la personne humaine, tandis que François Baroin, notoirement "proche" du Grand Orient, dont son père fut le grand maître et dont lui-même est l’une des principales voix au sein des LR, défend les « immortels principes » de 1789, pour qui ce sont les hommes eux-mêmes qui, par l’intermédiaire du parlement, se donnent des droits – qui n’ont donc rien de naturel et qui, a fortiori, ne sont pas conférés par le Créateur. Est-il besoin de dire que nous, catholiques, sommes, dans cette affaire, beaucoup plus proches de Sens commun que de François Baroin ?

    C’est avec surprise que nous avons appris que ce dernier dirigerait la campagne des LR aux législatives. Comme le disait avec humour un parlementaire avant l’élection présidentielle, deux personnes peuvent remporter l’élection : François Fillon et Emmanuel Macron… et, dans les deux cas, nous aurons François Baroin comme Premier ministre ! J’ignore évidemment si François Baroin sera Premier ministre d’Emmanuel Macron, mais ce qui me semble certain, c’est qu’ils sont tous deux parfaitement compatibles : tous deux sont « progressistes », attachés à des réformes économiques assez proches les unes des autres, les différences entre leurs visions du monde et leurs programmes, pour autant que l’on connaisse les unes et les autres, ne semblent relever que de la nuance. Certes, François Baroin, sarkozyste déclaré, est en mesure d’entraîner les juppéistes qui ont manqué à François Fillon, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas, idéologiquement, au centre de ce vaste « fourre-tout » qu’est le parti des Républicains.

    Mais c’est avec une surprise renouvelée que j’ai lu un entretien de Christophe Billan, président de Sens commun, à « La Vie », se félicitant de cette désignation. Voici ce qu’il dit à ce sujet :

    « Nous avons découvert François Baroin lors de la présidentielle et l’avons rencontré assez longuement il y a un mois environ. Nous avons apprécié sa cohérence, son ouverture d’esprit et son honnêteté intellectuelle. Ce n’est pas un dogmatique mais un homme ouvert et à l’écoute. Vous savez, Sens Commun a fait l’objet d’une campagne de diabolisation irrationnelle et nous savons ce qu’est la caricature. François Baroin a été également caricaturé et il faut savoir dépasser les clichés. Sa laïcité n’est pas une laïcité agressive, tournée contre les religions mais une volonté de distinguer le temporel  du spirituel, et d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse. Nous sommes parfaitement en ligne avec cette distinction et cette hiérarchie. S’agissant des législatives, nous avons été rassurés par la cohérence de son positionnement vis-à-vis d’Emmanuel Macron. Il veut être en capacité de s’opposer et non dans une collaboration automatique qui serait en réalité une vassalisation, cela nous convient. »

    Refuser les caricatures me semble naturellement souhaitable. Et j’ai bien vu – et dénoncé – les caricatures de Sens commun, ces derniers mois. Mais je serais curieux de savoir à quoi fait allusion Christophe Billan en parlant des caricatures de François Baroin. A ma connaissance, ce dernier est plutôt très bien vu par la presse bien-pensante et assez peu critiqué sur les réseaux sociaux. La seule opposition que j’aie jamais observée contre lui réside dans l’opposition assez vive qu’a rencontrée la proposition de M. Baroin, en tant que président de l’Association des Maires de France, de prohiber les crèches dans l’espace public et spécialement dans les mairies, pour garantir la « laïcité ». Nous avons été, au Salon beige, en première ligne de l’opposition à ce projet absurde : il est bien évident que, s’il y a des atteintes inquiétantes à la laïcité en France, elles sont le fait d’un islam conquérant, et nullement de la très pacifique tradition de la crèche. Mais je ne vois pas en quoi le fait de s’opposer à ce projet aussi funeste qu’absurde relèverait de la caricature. J’ajoute que bon nombre de parlementaires LR partageaient notre avis et ont poussé François Baroin à mettre de l’eau dans son vin et à ôter tout caractère contraignant à son « vademecum » sur la laïcité. S’opposer à cette conception de la « laïcité » ne devait donc pas être la conséquence d’un « extrémisme » ou d’un « intégrisme »…

    Que M. Baroin soit un homme affable n’exclut pas que la « laïcité » qu’il défend, avec ses amis du Grand Orient, soit une laïcité agressive. Nous, catholiques, n’avons pas attendu la maçonnerie pour distinguer le spirituel du temporel. En revanche, nous continuons à refuser avec détermination la volonté maçonnique d’interdire tout pouvoir spirituel autonome.

    Mais ma surprise redouble en lisant la phrase suivante : le président de Sens commun nous assure qu’il partage la vision de M. Baroin de la laïcité, notamment en tant que volonté « d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse ».

    J’ose espérer qu’il s’agit d’un lapsus, mais, malgré toute la sympathie que j’ai pour les militants de Sens commun et leur président, je dois dire nettement que je ne peux pas le suivre sur cette voie glissante. Sa définition de la « laïcité » n’est rien d’autre que du laïcisme. Cette vision de la « laïcité » semble effectivement celle de M. Baroin. Mais elle ne pourra pas s’accorder avec la conception ultra-majoritaire parmi les cadres et les sympathisants de Sens commun. Non, la loi républicaine ne peut pas être affirmée, par principe, supérieure à toute loi religieuse. Cette vision de la loi et de la laïcité, c’est celle de Jacques Chirac, c’est celle de Jean-Pierre Michel (rapporteur socialiste de la loi Taubira au sénat et l’un des fondateurs du syndicat de la magistrature)… Mais c’est une vision qui s’oppose frontalement, non pas seulement à la vision chrétienne, mais d’abord à la vision civilisée d’Antigone ou de Socrate. A moins, bien sûr, que par loi religieuse, M. Billan n’entende ce que l’on appelait naguère les lois ecclésiastiques (comme l’abstinence du vendredi). Mais, alors, il s’affronterait à des moulins à vent, puisque ces lois ecclésiastiques n’ont jamais été supérieures aux lois civiles, même dans les Etats chrétiens, même sous la Chrétienté médiévale… Sinon, nous aurions les mêmes jours fériés et les mêmes traditions religieuses en Espagne, en Italie ou en France.

    En revanche, je ne vois pas comment la loi civile pourrait réclamer une supériorité sur les commandements de Dieu, qui constituent pour les fidèles la liste précise et exhaustive des préceptes de la loi naturelle.

    Non, je ne crois toujours pas que la loi soit « l’expression de la volonté générale ». Qu’elle le soit pour fixer les limites de vitesse ou pour décider de l’échelle des peines ne me pose aucun problème. Qu’elle le soit pour prétendre « constituer » la société française – qui préexiste évidemment à la loi civile – ou pour transformer un crime en droit, c’est tout simplement impossible. Je n’ai d’ailleurs jamais entendu les zélotes de cette conception prétendre que les lois raciales du IIIe Reich étaient parfaitement légitimes, en tant qu’expression de la volonté générale, légalement votée par un parlement élu dans les formes requises ! Notre conscience avait le droit – et le devoir – de s’y opposer, bien que cette « volonté générale » prétendît, comme tous les totalitarismes depuis 1789, être supérieure à toute loi religieuse.

    Si ces législatives permettent de clarifier – d’abord à droite, puis dans le débat public général – la conception commune de la loi et de la laïcité, elles n’auront pas été inutiles !

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

  • Peur à Rome : double explosion dans un bureau de poste

    Peur dans la capitale italienne. Une très forte explosion a retenti dans le parking du bureau central des postes italiennes situé sur la colline de l’Aventino. Deux engins radio-commandés ont été trouvés : ils contenaient du liquide inflammable.

    La bombe, qui a explosé entre deux automobiles, était de facture rudimentaire, créée avec deux bouteilles. Selon les policiers elle a été réalisée par « une ou des personnes qui savent ce qu’elles font » et « positionné dans un lieu d’intérêt public dans lequel les dégâts ont pu être contenus. » Il n’y a pas eu de blessés mais des dégâts matériels. Les pompiers et la police sont intervenus immédiatement. La situation est sous contrôle.

    La piste terroriste n’est pas privilégiée pour l’instant. La police pense à un acte démonstratif peut-être relié aux milieux anarchistes.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/peur-a-rome-double-explosion-dans-un-bureau-de-poste/74018/

  • Terrorisme : dormons sur nos deux œillères !

    Eric Blanc, Français résidant en Allemagne avec sa famille

    Le mois passé semble avoir été en Allemagne une succession de 1er avril. Deux affaires ont défrayé la chronique terroriste dont le côté ubuesque pourrait nous faire sourire si la manière dont elles ont été racontées et analysées ne confirmait encore une fois le danger de ne jamais remettre en question la grille médiatique de lecture.

    Le 11 avril, trois bombes explosent sur le trajet emprunté par le bus d’un club de foot, le Borussia Dortmund, alias BVB, faisant 2 blessés, alors que l’équipe rejoignait le stade pour affronter Monaco. Quand un attentat fait plusieurs morts en ville parmi de malheureux quidams, c’est certes bien triste, mais quelques centaines de bougies nous consolent et les psalmodies médiatiques savent nous convaincre de refuser l’amalgame.

    Quand les terroristes s’attaquent à des footballeurs, blessant l’un des (demi- ?) dieux du stade au poignet et provoquant le report d’un match, l’apogée du tragique est atteint et le pays grince des dents. Un pas est franchi. La foule réclame des comptes et le débat fait rage : faut-il ou non disputer le match dès le lendemain au risque de voir les joueurs du club allemand diminués par le traumatisme ? Le courage l’emporte : le Borussia Dortmund jouera bien pour prouver aux criminels que notre civilisation sait défendre ses valeurs !

    Le président du club peut déclarer : « Nous ne céderons pas. L’essentiel est que la démocratie et notre ordre libéral résistent ». La chancelière qualifie l’attentat d’acte odieux. La police révèle à la presse que des courriers de revendication ont été trouvés sur place au nom de l’Etat Islamique. On arrête immédiatement un Irakien dont les officiels noteront qu’il n’aurait pas dû se trouver sur le sol allemand compte tenu d’un dossier refusé. Le procureur annonce cependant que le courrier de revendication s’écarte des standards islamistes et que l’on ne peut encore garantir son authenticité.

    Quelques heures plus tard, une seconde revendication est mise en ligne, au nom d’un groupement d’extrême gauche « antifas ». Le verdict des autorités et de la presse est immédiat et sans appel : c’est une manœuvre de l’extrême droite pour nuire à l’extrême gauche dont nul ne peut supposer qu’elle se cache derrière un attentat. Qui oserait évoquer les années de plomb ?

    Le 16 avril, le ministre de l’intérieur de NRW parle d’engins de forte puissance préparés par des professionnels. Compte tenu des doutes confirmés sur l’origine des revendications précédentes, la piste d’extrême droite est privilégiée. Les banderoles se préparent. Les premiers appels à manifester contre l’hydre sont lancés. Les porte-voix s’échauffent.

    Je ne nie pas que cette allégation ait pu être fondée sur de solides éléments de l’enquête : j’admire seulement l’unanimisme de la presse qui sait parfois laisser au vestiaire (du stade ?) son esprit critique et sa prudence pour se faire au plus vite l’écho d’une thèse conformiste. Si l’on peut parfaitement admettre que quelques fanatiques de chaque bord seraient capables d’une telle action, cette hypothèse vieillissante doit cesser de nous aveugler sur la nature du groupe qui représente aujourd’hui une menace organisée pour nos pays.

    Hélas pour les semelles des manifestants abonnés, impatientes de battre le pavé, le pot aux roses est découvert le 21 avril, avec l’arrestation d’un jeune « Allemand russe » : Sergej W., discret technicien électricien dans la centrale thermique de l’hôpital de Tübingen, s’est endetté pour miser sur une chute des cours de l’action du club de football de Dortmund. Afin de toucher le jackpot boursier, il a monté seul cet attentat qui devait entraîner la baisse espérée. La presse, surprise de cet épilogue inattendu, déplore que la population ait eu le réflexe de considérer d’abord cet attentat comme d’origine islamique. En effet, sur quels faits récents pouvait-on bien se permettre une telle supposition ?

    Fin avril, la presse révèle qu’un jeune officier de la Bundeswehr a été arrêté. Il est suspecté d’avoir préparé un attentat avec comme objectif de mettre en cause les migrants islamiques. Les enquêteurs et la presse découvrent que le lieutenant Franco Albrecht nourrissait des idées extrémistes et que ses supérieurs auraient dû les détecter lorsqu’il présenta à Saint-Cyr sa thèse de Master intitulée « Changements politiques et stratégie de la subversion » dont le contenu aurait été « incompatible avec les principes de la démocratie libérale ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer les politiques et les officiels et les mettre en quête de réseaux extrémistes dissimulés dans l’armée allemande, armée qui par essence reste suspecte… La ministre de la Défense multiplie les mises en accusation. Il est vrai que la Grande Muette se doit d’être exemplaire et qu’un tel projet d’attentat par l’un de ses officiers, s’il est avéré, entache sa réputation.

    Encore une fois, le propos n’est pas de contester la réalité d’une initiative potentiellement criminelle, mais de tirer les bonnes conclusions des éléments ouverts de l’enquête. Notre priorité est-elle de rechercher une conspiration de l’ombre quand :

    • Franco Albrecht, de nationalité allemande, a pu se faire enregistrer comme réfugié syrien en 2015 sous le nom de David Benjamin, fils d’un marchand de fruits de Damas ;
    • Sur la seule foi de sa capacité à parler à peu près le français, son histoire a été acceptée (avec l’aide d’un interprète !), y compris la fable d’une blessure qui n’a pas été vérifiée ;
    • Il est certes difficile de distinguer sur les photos diffusées ce que révèlent ses traits, mais…
    • Aucun test de langue arabe ou de culture syrienne n’a été réalisé ;
    • Il a ainsi touché une aide mensuelle de 400 € pendant plusieurs mois en sus de sa solde de lieutenant ;
    • Le propriétaire du logement qui lui a été attribué en tant que David Benjamin avait scrupuleusement collé une étiquette à son nom sur la sonnette mais reconnaît ne l’avoir jamais vu ! Il nous explique naïvement que ce n’est pas le seul cas de logement attribué et non occupé…

    N’importe quel observateur béotien comprend que l’on peut ainsi, avec un peu de culot, se faire enregistrer comme faux réfugié auprès d’une administration allemande pourtant réputée tatillonne, soit pour en vivre abusivement (au mieux) soit pour préparer une action criminelle (au pire). Combien sont-ils sur le sol allemand à avoir usé de ce grossier stratagème ? Nous savons que le recensement des réfugiés et migrants assimilés pose actuellement un grave problème, certains ayant disparu des radars de l’administration et d’autres se promenant avec plusieurs identités. Dans les petites villes où s’édifient des logements pour ces nouveaux arrivants, on ne cache pas le fait que certains restent vides.

    Notre apprenti conspirateur a été pris pour avoir caché dans les toilettes d’un aéroport autrichien un revolver français vieux de… 70 ans. Faut-il vraiment être soutenu par un puissant réseau occulte pour être ainsi armé ? A la même heure, combien de kalachnikovs et de kilos de TNT se trouvent dissimulés sur le sol allemand ?

    Au nom de la sécurité des citoyens et au nom de la lutte contre la gabegie, l’Etat ne devrait pas se tromper de cible. Mais certains phantasmes posent moins de problèmes existentiels que d’autres et peuvent donner l’impression de s’effacer en nourrissant l’inflation d’anathèmes, de lois et règlements pour conjurer les fantômes du passé quand les spectres présents paraissent ô combien plus menaçants.

    Eric Blanc 11/05/2017

    https://www.polemia.com/terrorisme-dormons-sur-nos-deux-oeilleres/

  • GÉNÉRATION IDENTITAIRE À CATANE (ITALIE) POUR ARRÊTER LES ONG COMPLICES DE L’IMMIGRATION ILLÉGALE

    catane.jpg

    Des identitaires français, italiens, allemands et autrichiens se sont mis hier soir dans le port de Catane en travers de la route d’un navire d’une ONG qui remorque les embarcations d’immigrés clandestins.

    L’attitude des ONG telles que celle-ci est irresponsable et criminelle. Irresponsable car elle participe de l’immigration massive qui cause tant de problèmes en Europe. Criminelle car elle encourage les immigrés clandestins à prendre des risques considérables en traversant la mer dans des embarcations de fortunes, causant ainsi de nombreuses morts.

    Par cette action les militants présents sur place ont tenu à démontrer que les identitaires sont toujours en première ligne pour défendre l’Europe contre l’immigration massive.

    Suite à leur arrestation par les garde-cotes italiens, plusieurs militants ont été détenus et feront probablement face à des suites judiciaires qui s’ajoutent aux nombreux frais d’organisation. Vous pouvez les soutenir ici.

    https://www.generation-identitaire.com/generation-identitaire-catane-pour-arreter-les-ong-complices-de-limmigration-illegale/

  • Des drapeaux djihadistes pour fêter l’élection de Macron au Louvre? Analyse: Macron et les islamistes

    Pierre Le Corf, cet humanitaire français qui s’est installé à Alep pour secourir les habitants témoigne: « Lors de l’élection de Mr Macron, j’ai vu flotter de nombreux drapeaux à 3 étoiles de « l’armée libre » au milieux des drapeaux français, les Syriens qui étaient avec moi sont devenus blancs, on espère que l’on ne repart pas pour une guerre aveugle. » déclare-t-il. Macron, en effet a caressé tout-au-long de sa campagne les musulmans même islamistes militants, dans le sens du poil. Ainsi a-t-il refusé de dénoncer le soutien de l’UOIF cornaquée par les Frères musulmans, face à Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours.

    En Marche vers l’islamisation ?

    De même a-t-il admis que l’un des cadres d’En Marche était radicalisé et il l’a maintenu à son poste:

    En effet, alors que le micro n’était pas éteint pendant la coupure pub, et que le Facebook Live se poursuivait, le candidat d’En marche ! est revenu sur ce qu’il venait de répondre à l’antenne : « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type bien. C’est un type très bien, Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré. »  Source: lepoint.fr

    C’est ainsi que Mohamed Saou, après avoir été écarté de En marche, y est revenu, suite au chantage de Marwan Muhammad, celui qui rêve à voix haute d’une France musulmane…

    Marwan Muhammad, président de l’organisation frériste CCIF, avait lui aussi exigé des explications et a menacé d’utiliser son supposé poids électoral, contre Emmanuel Macron, dans le cas où Mohamed Saou était écarté du mouvement «En Marche !»  sous pression «islamophobe», disait-il. En effet, le 10 avril 2017, il a adressé une lettre au candidat Macron dont la conclusion fut, on ne peut plus claire :  «En fonction de votre réponse (ou de son absence), je serai alors en mesure de m’exprimer publiquement sur le sujet, en direction de nos contacts médias, de nos 17 antennes régionales, de nos 14000 adhérents et de nos 350000 abonnés, sur les newsletters et les réseaux sociaux. Chaque électeur sensible à ces questions pourra alors faire, en conscience, un choix éclairé» : une intimidation. resistancerepublicaine.eu

    Cap islamiste sur les législatives ?

    Mohamed Louizi, l’auteur des citations ci-dessus et ci-dessous, est franco-marocain, auteur de l’essai autobiographique : « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique » (Michalon 2016) :

    Cependant, le cas de Mohamed Saou est-il un cas isolé au sein du mouvement d’Emmanuel Macron ? Ce candidat à l’Élysée serait-il, ou pas, « dans les mains des islamistes » ? Est-il le candidat préféré des Frères musulmans ? (…) dans ce qui suit, d’autres cas troublants seront dévoilés : de la commune de Oignies dans le Pas-de-Calais, à Bordeaux dans le Sud-Ouest, jusqu’à Mulhouse dans l’Est, en passant par Paris, des soutiens d’Emmanuel Macron, des islamistes (ou au service inconscient de l’islamisme conquérant) s’appellent : Noureddine Aoussat, Rachid El-Kheng, Yanis Khalifa, Yaman Mahfoud, et la meilleure pour la fin, une certaine Fatima Jenn  et ses principaux soutiens : Anouar Sassi et Aziz Senni.

    Par ailleurs, d’autres noms pourraient même bénéficier de l’investiture d’ «En Marche !» pour les législatives. (…)

    En attendant, ce qui est certain, c’est que des candidats pour les législatives, notoirement islamistes, soutenant Macron ou pas, sont déjà dans les starting-blocks, ici où là. Ils sont jeunes adultes, issus de la frérosphère et s’appellent : Yassir Louati, Jimmy Parrat, Jamel Oufqir, Hanan Zahouani, Abdelkrim Marchani, Samy Debah, etc. D’autres candidats issus du parti islamo-turc, le «Parti Egalité et Justice», proche de l’AKP d’Erdogan, pourraient présenter des dizaines de candidats, revendiquant leur communautarisme, comme aux départementales de 2015.  Par conséquent, le risque de voir quelques islamistes occupés des sièges au Palais Bourbon, au nom de la diversité, lors de la prochaine législature, est bien réel. «En Marche !», comme d’autres formations, pourrait leur offrir cette opportunité tant rêvée. resistancerepublicaine.eu

    Macron a trop flatté les communautarismes durant sa campagne pour qu’il n’y ait pas eu tractation pour réserver des sièges aux communautarismes, c’est ainsi que les musulmans qui obéissent aux mots d’ordre des imams, voire  d’Erdogan, se soucient peu de savoir si Macron défend des idées compatibles avec l’Islam. Ce qui leur importe c’est de s’implanter et de gagner du terrain. Le fait qu’il aient voté à la quasi-unanimité pour Macron est un signe qui ne trompe pas.  Ils ont obtenu des places éligibles avec Hollande, c’est ce qu’ils obtiendront encore plus avec Macron. Lorsqu’ils jugeront qu’ils occupent assez de terrain ils pourront activer la charia. Hollande, Macron et l’oligarchie leur offrent la France sur un plateau dans l’aveuglement obtus des électeurs français non-musulmans et notamment des catholiques qui d’après les sondages auraient voté en masse pour celui qui a programmé leur disparition:

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  • Emmanuel Macron ne présentera pas de candidat face à Manuel Valls

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    Au bal des faux-culs, Emmanuel Macron est bien parti pour être champion du monde. Son mouvement En Marche ! a en effet décidé de ne pas accorder son investiture à Manuel Valls, au motif qu’il ne répondait aux critères exigés, mais, dans le même temps, il a également décidé de ne pas présenter de candidat contre l’ancien premier socialiste dans sa circonscription de l’Essonne ! L’annonce vient d’en être faite par Richard Ferrand, le secrétaire général de République en marche, l’intitulé sous lequel se présenteront les candidats de la majorité présidentielle.

    https://fr.novopress.info/

  • Malgré Macron, les Sentinelles toujours debout

    Même à Montpellier où des "Sentinelles" ont rappelé le 10 mai 2017 soir devant la Préfecture que l'esclavage qui avait été aboli en 1848 reste une triste réalité contemporaine avec la Gestation Pour Autrui (GPA), pratiquée, tolérée ou facilitée avec la circulaire Taubira de 2013. La repentance a des limites et la cohérence serait d'abolir la GPA sous toutes ses formes.

    MPL 2 10 05 17 (1)

    MPL 2 10 05 17 (2)

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration : Le Grand débarquement - Journal du jeudi 11 mai 2017

  • Macron pourra-t-il rester à l’Elysée après les révélations de Wikileaks ?

    Le combat était par trop inégal. Nous avons eu beau, jusqu’au bout, avec nombre de sites patriotes, dénoncer la réalité de l’imposture Macron, démontrer qui était derrière cette créature, en face, le rouleau compresseur, constitué de la caste, élites mondialistes, journalistes de propagande, juges partisans, officines patronales, bureaucraties syndicales, artistes d’Etat, imposteurs se disant antiracistes, et combien d’autres qui, durant des mois, ont repris le numéro de la « Bête Immonde » qui allait ruiner la France.

    Maxime Lepante a publié six vidéos exclusives, qui ont fortement circulé dans toute la France, et bien plus largement. Toute notre équipe rédactionnelle, et d’autres contributeurs, ont multiplié les textes de qualité, pour ouvrir les yeux aux Français. Mais quand nous avions 50.000 visiteurs par jour (ce qui fait trois fois plus avec les « partage », en face, ils avaient leurs outils de propagande, qui touchent des millions de téléspectateurs. Ils avaient leurs journaux de propagande, financés à 30 % par le contribuable, pour distiller la haine contre Marine Le Pen, en permanence.

    La netteté du score ne doit pas dissimuler le fait que cette élection n’a pas été du tout régulière. Fillon a été exécuté dès le lendemain de sa victoire aux primaires, par un véritable coup d’Etat médiatico-judiciaire dont il ne s’est jamais remis. Au service de Macron.

    Quant à Marine Le Pen, elle a été l’objet d’un harcèlement permanent de journalistes agressifs qui lui ont pourri nombre d’interviews, et ont multiplié les saloperies et les commentaires malveillants à son encontre. Il n’y a rien d’étonnant à ce qu’elle ait terminé la campagne très fatiguée, tellement le traitement qui lui a été infligé jusqu’au bout n’avait rien à voir avec la complaisance dont a bénéficié le candidat d’En Marche.

    Tout a été bon pour ce régime qui soutenait Macron de toutes ses forces pour fausser le résultat : Bulletins de vote de Marine massivement déchirés, absence de bulletins, 500.000 électeurs (près de 2 %) inscrits en deux lieux, curieuses absences de votes blancs dans certains bureaux, inscriptions massives d’immigrés sur les listes électorales, banderoles anti-Marine déployées sur des mairies, ou sur la Tour Eiffel, multiplications de provocations et d’agressions des Femens et des gauchistes, sans parler, bien évidemment, du lynchage permanent de la candidate patriote, à comparer avec la complicité des journalistes avec Macron…

    Les journalistes lui ont fichu une paix royale sur ses 3 millions d’euros disparus, l’hypothèse de son compte caché aux Iles Caïman. Les juges, socialistes, ont été aussi prompts à vouloir interroger Fillon et Marine, que serviles vis-à-vis du candidat du système.

    Lors de tous ses meetings, avec des effets surjoués, Macron n’a jamais caché son objectif : éradiquer les militants patriotes, contre qui il appelle ouvertement à la violence, multipliant les références historiques les plus mensongères et les plus ordurières pour justifier ses propos.

    C’est donc le candidat des mondialistes et des musulmans qui est élu président de la République par le vote de 20 millions de crétins, qui ont livré le pays à un président immature et superficiel, qui ne sera que le pantin de l’oligarchie financière, de Merkel, et de l’Union européenne. C’est la victoire de la coalition des antipatriotes contre la France. L’élection de Macron est un suicide français, une véritable catastrophe pour notre pays. Marine proposait des référendums, il va gouverner par ordonnance, pour briser le modèle social français. Honte à tous les lâches qui, contrairement à Nicolas Dupont-Aignan, ont placé leurs petits intérêts particuliers au-dessus de la nécessaire défense de notre France, et sont restés bien planqués.

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