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anti-national - Page 774

  • Accueil de migrants : l’Union européenne menace la Hongrie et la Pologne

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    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    La Hongrie et la Pologne sont, une nouvelle fois, dans le collimateur des instances de l’Union européenne pour leur refus d’accueillir des migrants.

    Alors que l’Union européenne tente d’imposer à ses États membres la prise en charge de « réfugiés » arrivés en Grèce et en Italie, des pays d’Europe de l’Est refusent depuis des mois de se soumettre à ses injonctions.

    Le commissaire européen aux Migrations Dimítris Avramópoulos a réitéré, ce mardi 16 mai 2017, les demandes de l’Union européenne en fixant, cette fois, une date butoir : si la situation perdure en juin 2017, la Commission n’hésitera pas à ouvrir des procédures d’infraction qui pourraient conduire à des sanctions financières contre les récalcitrants.

    La Pologne, dirigée par le Premier ministre conservateur madame Beata Szydło, et la Hongrie, du Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbán, sont particulièrement visées car elles n’ont pas, jusqu’à présent, accepté la moindre relocalisation de migrants depuis la Grèce ou l’Italie.

    Le mercredi 17 mai 2017, le Parlement européen a accepté, à une courte majorité, une motion visant à ce que la Hongrie fasse l’objet de l’activation d’une procédure prévue au sein de l’article 7 du traité de l’Union européenne visant à vérifier le respect de l’État de droit dans ce pays et pouvant éventuellement déboucher, en fin de course, sur le fait que ce dernier soit privé de droit de vote. Bien que la probabilité de voir cette requête aboutir soit extrêmement faible, celle-ci constitue le franchissement d’un nouveau cap, car une telle demande n’a jamais été réalisée auparavant par les élus européens. Elle montre l’exaspération d’une partie d’entre eux face aux mesures mises en place en Hongrie afin de protéger la population des effets néfastes de l’immigration de masse et des attaques de l’oligarchie mondialiste : construction d’un mur sur la frontière sud, projet de loi visant à renforcer le contrôle sur les organisations non gouvernementales bénéficiant de financements étrangers, loi sur les universités étrangères visant à la fermeture de l’université du milliardaire George Soros, placement en centre fermé de demandeurs d’asile…

    Les autorités hongroises, peu impressionnées, ont déclaré, ce jeudi 18 mai 2017, que le pays conservera sa législation stricte en matière migratoire et sa clôture frontalière.

    Écrivain et journaliste belge francophone Son blog
  • Macron : une popularité toute médiatique - Journal du vendredi 19 mai 2017

  • Edouard Philippe, impliqué dans le pillage de l’uranium du Niger par Areva et dans un conflit d’intérêt

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    L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage "modéré" que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique. 
    . En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale (*). 
    . C’est précisément pendant cette période, le 13 janvier 2008, qu’un accord est signé entre Areva et le pouvoir du Niger concernant l’exploitation de l’uranium, accord immédiatement contesté par le Mouvement des Nigériens pour la justice, mouvement touareg en rébellion contre le pouvoir central de Niamey (**). 
    . En effet, les maigres revenus de l’uranium, largement sous payé depuis des décennies par Areva, ne bénéficient en rien à la population, et encore moins aux Touaregs, alors que les mines d’uranium sont situées dans leurs zones traditionnelles de vie. 
    . Il est donc logique de considérer que les manoeuvres en coulisse de M Philippe ne sont pas étrangères aux graves troubles qui ont eu lieu par la suite dans la zone sahélienne (Niger/Mali) et dans le fait que, poussés par la misère, des groupes Touaregs aient fini par s’allier à des mouvements djihadistes. 
    . Mais, surtout, il est légitime de se demander pour qui agit M Philippe lorsqu’il est en charge des affaires publiques, que ce soit auparavant comme maire du Havre et désormais comme premier ministre. 
    . Une première réponse est apportée par le fait que, à peine assis dans le fauteuil de maire du Havre (aimablement offert par son prédécesseur qui a démissionné en cours de mandat !), Edouard Philippe a offert un pont d’or… à son ancien employeur Areva, pour qu’il installe deux usines d’éoliennes off-shore, projet finalement abandonné piteusement en septembre 2016 : il serait intéressant d’enquêter pour voir ce que la sympathie d’Edouard Philippe pour Areva a finalement coûté aux citoyens-contribuables… 
    . On notera d’ailleurs que, de 2007 à 2010, M. Philippe a cumulé sans état d’âme son poste chez Areva et son mandat d’adjoint au maire du Havre mais, aussi, que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) lui a infligé un blâme pour avoir refusé de fournir des informations sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi.
  • Le nouveau gouvernement : le couronnement de l’UMPS

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    8864-20170519.jpgC’est donc ça le nouveau gouvernement, celui qui doit sortir le pays du marasme et faire s’épanouir les cent fleurs du renouveau ? Cet assemblage hétéroclite de politiciens trop connus et d’inconnus aux spécialités éclectiques ? On mélange tout et on repart à zéro vers des lendemains qui chantent, c’est la formule Macron ! Mais la droite libérale et la gauche socialiste mêlées au sein d’un même gouvernement, ce n’est pas un point de départ, mais d’arrivée. C’est la logique ultime de l’UMPS, son couronnement.

    C’est la conclusion inévitable, hélas pour le pays, de ces campagnes communes en faveur du oui à l’Europe de Bruxelles à tous les référendums, de ces désistements réciproques pour « barrer la route » au Front national, de ces présidents d’exécutifs régionaux élus grâce à leurs prétendus adversaires, d’un candidat, Macron, auquel tous les partis se sont ralliés. Ce qui les unit profondément étant plus grand que ce qui les sépare accidentellement, l’union électorale de l’UMPS appelait le gouvernement UMPS.

    Certes, à droite, tous n’en sont pas encore, ils attendent le second tour, si LR et l’UDI ne sont pas majoritaires, ce qui est probable, ils se feront une douce violence en rejoignant les pionniers qui ont déjà leur maroquin et, a minima, soutiendront le nouveau pouvoir au Parlement. Combien de temps cette coalition improbable durera-t-elle ? Les vétérans Le Drian et Bayrou accepteront-ils longtemps d’être sous la tutelle d’un Premier ministre de 46 ans, novice et beaucoup moins expérimenté qu’eux ?

    C’est Emmanuel Macron qui a constitué ce gouvernement-là, mais ç’aurait pu être un autre, Alain Juppé, s’il avait gagné, ou Hollande, s’il n’avait pas dû renoncer. Dans Un président ne devrait pas dire ça, l’ex-chef de l’Etat exposaitce qu’il entendait mettre en œuvre dans un éventuel second quinquennat :

    « Avec le parti le plus important, on en fait un nouveau qui permet de s’adresser aux électeurs ou aux cadres des autres partis. Par l’élargissement. C’est une œuvre plus longue, plus durable, moins tributaire d’alliances. Vous pouvez imaginer que viennent aussi des gens qui n’ont jamais fait de politique partisane, des gens du centre. »

    Hollande en a rêvé, Macron l’a fait !

    Quant à ces ministres issus de la société civile, combien de temps leur faudra-t-il pour leur apprentissage ? Dans une France au bord de la faillite et sous la menace permanente du terrorisme, peut-on mettre une telle proportion d’apprentis aux commandes du pays ? Observons au passage que ces « civils » ne sont pas comptabilisés dans les quotas de politiques, de droite et gauche, alors que, pour la plupart, ils sont bel et bien de gauche, les libéraux de LR se sont laissés enfumer. Passons sur le fait que, d’emblée, Macron a abandonné une première promesse : les ministres sont 18 et non pas 15. Or, sur le plateau de TF1, il s’était engagé à n’avoir que « 15 membres maximum » dans son gouvernement.

    Voilà un signe qui augure mal de la suite. Tout comme l’absence de ministère chargé de la famille ou des personnes âgées. Ce ne sont pas là, il est vrai, des sujets qui intéressent les bobos qui nous gouvernent, y compris les Républicains qui les défendaient hier dans l’opposition.

    Guy Rouvrais

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 19 mai 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Parlement européen : des députés PPE ont rejoint la gauche et l’extrême gauche pour condamner le gouvernement Orban

    Le Parlement européen a donc ouvert une procédure pouvant aller jusqu’à la suspension des droits de vote de la Hongrie et de la Pologne. Selon Yves Daoudal, ce type de résolutions permettent essentiellement aux députés européens de penser qu’ils existent. Par 393 voix pour, 221 contre et 64 abstentions, une résolution en faveur du déclenchement de la procédure de l’article 7 contre la Hongrie a été votée. Procédure qui ne peut pas aboutir :

    "Le seul intérêt du vote de cette résolution a été de voir que pour la première fois des députés PPE ont rejoint la gauche et l’extrême gauche pour condamner le gouvernement Orban, alors que les députés hongrois du parti d’Orban sont au PPE. Il y a eu 68 députés PPE pour voter la résolution ; 98 ont voté contre, et 40 se sont abstenus.

    Selon la résolution, les évolutions qu'a connues la Hongrie ont « provoqué une grave détérioration de l'état de droit, de la démocratie et des droits fondamentaux ces dernières années », et tous les éléments « pris ensemble, pourraient être le signe de l'émergence d'une menace systémique pour l'état de droit dans cet État membre ». Alors que Frans Timmermans, au nom de la Commission européenne, affirme qu’il n’y a pas de « menace systémique »… Le Parlement européen « charge par conséquent sa commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures, d'engager la procédure et d'élaborer un rapport spécifique en vue de mettre aux voix en plénière une proposition motivée invitant le Conseil à agir conformément à l'article 7, paragraphe 1, du traité UE ». Le Conseil déterminera alors s’il existe un « risque clair » d’une « violation grave » des « valeurs européennes » par la Hongrie. Si le texte obtient les quatre cinquièmes des voix, une autre réunion du Conseil, après objurgations au gouvernement hongrois, devra constater l’existence d’une violation « grave et persistante ». Cette fois à l’unanimité. Et on s’arrêtera là, puisqu’on ne pourra pas obtenir l’unanimité, la Pologne ayant clairement dit et rappelé qu’elle s’y opposerait (comme la Hongrie au cas où la Pologne serait confrontée à la même procédure)."

    Le gouvernement hongrois a simplement réagi :

    "La résolution votée hier par le Parlement européen traite de questions qui, à notre avis, ne relèvent en rien de l'Union européenne ou du Parlement européen."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Leur plan si Marine Le Pen avait gagné : ils seraient restés en place !

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    Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie.

    C’est L’Obs, dans sa dernière livraison, qui révèle le plan inouï concocté par le gouvernement sortant en cas de victoire de Marine Le Pen aux présidentielles, ce qui, à l’évidence, était réellement envisagé comme possible. Ce « Plan de sauvetage de la République », c’était tout simplement de… rester en place contre le choix des urnes !

    Rien de ce plan ne fut écrit, bien sûr, mais tout était « fin prêt », assure L’Obs :

    « Son déroulé était si précisément envisagé qu’une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l’État peuvent encore le décrire de tête, étape par étape. »

    Au prétexte que « des remontées d’informations faisaient craindre des troubles majeurs à l’ordre public si elle [Marine Le Pen] était élue » – ce qu’on peut, en effet, supposer vu l’aperçu qui nous fut servi en 2002, et surtout vu la manière dont ce gouvernement laisse prospérer les Black Blocs depuis cinq ans –, on craignait que le pays ne bascule « dans le chaos ». Des notes confidentielles de la DCSP remontées au sommet de l’État annonçaient, dès la mi-avril, que « des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercher[aient] sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux ».

    On fera remarquer ici que, nonobstant ces mises en garde, l’arrivée de Marine Le Pen au second tour a suscité quelques manifestations houleuses qu’on s’est bien gardé de réprimer. Au point que le ministère de l’Intérieur s’est, paraît-il, inquiété des remontées du terrain, le responsable du syndicat UNSA Police ayant, le 4 mai, « dénoncé “la frilosité de certains responsables” qui empêchent d’utiliser “les moyens mis à disposition des unités spéciales dans le maintien de l’ordre” ».

    L’ordre venu d’en haut était donc de laisser faire les casseurs pour mieux faire prendre la mayonnaise, histoire de donner aux électeurs encore indécis un aperçu de ce « chaos » qui ne manquerait pas de mettre le pays à terre.

    Face à ce scénario catastrophe, pas question de changer de ministre de l’Intérieur pour confier la sécurité à un autre, « éventuellement inexpérimenté ». Mais sans doute faut-il comprendre ici « partisan de l’autorité ». Si bien que nos guignols, voyant avec angoisse arriver la date fatidique du 7 mai et la possible victoire de Marine Le Pen, ont ainsi planifié la suite :

    « Dans cette configuration, une passation de pouvoir aurait bien eu lieu entre François Hollande et Marine Le Pen, mais Bernard Cazeneuve serait donc resté à Matignon. »

    En effet, « la démission du gouvernement après l’élection présidentielle n’est pas une obligation constitutionnelle ». D’autant, rappelle un professeur de droit, que « la Constitution fait qu’un Président élu ne peut agir que s’il possède une majorité personnelle à l’Assemblée, donc après le résultat des législatives ».

    Cramponnés à leurs fauteuils, le Premier ministre Cazeneuve et son gouvernement auraient ainsi contraint Marine Le Pen à une « cohabitation forcée » jusqu’aux nouvelles législatives programmées les 11 et 18 juin. « Le pays aurait été à l’arrêt. Le gouvernement n’aurait eu qu’une seule priorité : assurer la sécurité de l’État. »

    Une fiction, ce scénario ?

    C’est, bien sûr, ce que prétendent aujourd’hui les intéressés, mais L’Obs assure avoir « recoupé les éléments auprès de trois sources, au sein du gouvernement sortant et d’institutions de l’État ». Le magazine rappelle, en outre, que Challenges avait révélé, dès le 30 mars, que « Bernard Cazeneuve confiait à ses visiteurs qu’il n’avait “aucunement l’intention de déserter le front de Matignon, au cas où Marine Le Pen emporterait la présidentielle” ».

    En langage simple : Hollande et sa clique étaient prêts à jeter le pays dans la guerre civile pour justifier leur refus de la démocratie. Au nom, comme ils disent, « des valeurs de la République »…

    http://www.bvoltaire.fr/plan-marine-pen-avait-gagne-seraient-restes-place/

     

  • EXÉCUTIF MACRON : IMMIGRATION, ATTENTION DANGER !

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    Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons.

    On aura tout le temps d’analyser la stratégie Macron, de plus en plus lisible depuis la nomination du gouvernement. Disruptif, le nouveau Président l’est. Pour l’Union européenne, il semble vouloir s’orienter vers de nouveaux horizons, dont les contours furent esquissés par François Hollande avant son départ : une Union européenne plus politique, ayant pour nouveau projet la création d’une défense intégrée. Après tout, comme Jean-Claude Juncker l’avouait lui-même, l’armée française défend déjà le continent tout entier, et ce, d’autant plus que la Grande-Bretagne est en train de faire ses valises.

    Il suffit de regarder le gouvernement pour le comprendre. Sylvie Goulard est notre nouveau ministre des Armées. Quant à Jean-Yves Le Drian, il est recyclé au Quai d’Orsay, mais pas dans la version que nous connaissions jusqu’alors. En effet, le Breton devient ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Voilà qui ne laisse guère place au doute. La priorité sera la construction européenne. Sylvie Goulard est une fédéraliste patentée qui devrait militer pour plus d’Europe, peut-être par cercles.

    Pourquoi, alors, ne parvient-on pas à pleinement se défaire d’un sentiment de malaise ? Madame Goulard est tout entière acquise à l’idée qu’il est de notre devoir d’accueillir des centaines de milliers de migrants, qui seront demain des dizaines de millions – réalité démographique oblige. Ses déclarations régulières, ses amendements en tant que députée française au Parlement européen, son engagement au MoDem et son profil de catholique centriste en témoignent.

    Préparons-nous, donc, à un déferlement migratoire, sauf changement profond de logiciel.

    Il existe pourtant des motifs d’espoir, comme en témoigne le merveilleux exemple danois. Le pays scandinave, dirigé par une majorité démocrate libérale, s’est littéralement transfiguré au cours de la décennie écoulée. Interrogé au Parlement, monsieur Lars Løkke Rasmussen a déclaré : « Nous estimons que tant qu’il n’y aura pas de maîtrise des frontières extérieures de l’Union européenne, il sera nécessaire que nous maintenions les contrôles à nos frontières. ». Un geste de défi envoyé aux commissaires (politiques) européens. Outre le Danemark, les pays d’Europe centrale (y compris l’Autriche) militent pour une régulation très stricte de l’immigration.

    Ces pays peuvent-ils, par leur action, influer sur la future politique de l’Union européenne en la matière ? Il faut l’espérer. Car ce qui se profile est effrayant. Face à une telle menace historique, la France doit jouer le rôle que lui assigne son destin en tant que nation. Malheureusement, je crains que nous ne prenions le chemin inverse sous la présidence d’Emmanuel Macron. Seul l’avenir nous le dira…

    Cette lutte s’inscrit, d’ailleurs, dans une perspective profondément humaniste, voire progressiste. Qui profite de l’immigration de masse ? Personne, hors les mafias. Avec la complicité d’une organisation catholique, le crime organisé calabrais (‘Ndrangheta) a enregistré 35 millions d’euros de profit grâce aux « migrants ». Est-ce bien cela que compte défendre demain l’exécutif ?

    http://www.bvoltaire.fr/executif-macron-immigration-attention-danger/

  • Les PME oubliées du nouveau président : révélateur

    6a00d83451619c69e201bb099bac5c970d-250wi.pngLe président de la Confédération des petites et moyennes entreprises n’était pas invité à la passation de pouvoirs dimanche à l’Elysée, alors que tous les autres partenaires sociaux étaient présents. François Asselin indique :

    "L’Élysée explique que c’est un oubli. Que dans le flot de choses à faire, il y a eu un raté sur les listes… Il n’empêche, c’est assez révélateur. D’autant plus que ce n’est pas la première fois que la CPME est oubliée : en 2013, lors des premiers vœux de François Hollande, mon prédécesseur Jean-François Roubaud a été lui aussi oublié. Je n’en déduis pas que les PME sont la cinquième roue du carrosse mais cet oubli ne rassure pas les dirigeants de TPE et de PME. Ils demandent à voir la « culture PME » du Président, qui a surtout côtoyé les grandes entreprises et le monde de la finance. Cet incident est fâcheux… [...]

    Il faut soigner les PME, créer un choc de confiance pour que les patrons de PME et de TPE embauchent… Dans un premier temps, nous tenons à échanger sur les freins à lever pour créer de l’emploi. Plusieurs mesures qui ne coûteraient pas 1 euro sont possibles et seraient de vraies avancées pour nous. Par exemple, tout ce qui concerne la sécurisation de la rupture de travail. Bien entendu, il y a la barémisation des indemnités prud’homales que les employeurs attendent, mais on peut aussi revoir les délais de contestation d’un licenciement. Aujourd’hui en France, le salarié dispose de trois ans pour contester, contre trois semaines en Allemagne. On pourrait peut-être trouver un équilibre en le fixant à quelques mois... Enfin, souvent, les employeurs se font attaquer en matière de droit du travail parce que la forme l’emporte sur le fond : il suffit que vous n’ayez pas respecté un délai, que vous ayez mal rédigé un formulaire pour être sanctionné… Je rappellerai aussi au Président que la géographie électorale vaut aussi pour les entreprises : si les TPE-PME en lien avec la mondialisation ou encore celles qui sont proches des métropoles tirent leurs épingles du jeu, les autres souffrent et ont le sentiment d’être délaissées. Et je plaiderai pour une réforme de temps long, en demandant une loi de programmation pour les TPE-PME, à horizon fin 2017-début 2018, dans laquelle il y ait des réformes fiscales, réglementaires, sociales, qui donneraient un cadre stable pour les années à venir. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Président Macron : pourquoi les Français sont morts

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    Le ministre de Hollande vient de se faire élire. Les Français ne se souviennent de rien. D’ailleurs ils sont à 90% pro-Obama (20% pro-Poutine), et 70% pro-Merkel (13% pro-Trump). Cela vient de sputniknews.com.

    Sur les Français grâce à Le Bon ou Céline je sais à quoi m’en tenir, minorité à part (nous sommes pour les minorités !). Au moment des attentats (je ne sais plus lesquels), j’écrivais ceci sous un pseudonyme.

    « Évitons de commenter le golpe d’Erdoğan ou les attentats (les tueries, plutôt, non ?) ; félicitons Le Figaro, qui explique que les terrasses (ces terrasses qui exaspéraient tant Ortega Y Gasset) sont à nouveau pleines à Nice ; et François Hollande, qui remonte déjà dans les sondages.

    Et lisons Voltaire sur la Turquie :

    « Pendant cette conversation, la nouvelle s’était répandue qu’on venait d’étrangler à Constantinople deux vizirs du banc et le muphti, et qu’on avait empalé plusieurs de leurs amis. Cette catastrophe faisait partout un grand bruit pendant quelques heures. Pangloss, Candide et Martin, en retournant à la petite métairie, rencontrèrent un bon vieillard qui prenait le frais à sa porte sous un berceau d’orangers. Pangloss, qui était aussi curieux que raisonneur, lui demanda comment se nommait le muphti qu’on venait d’étrangler. Je n’en sais rien, répondit le bonhomme, et je n’ai jamais su le nom d’aucun muphti ni d’aucun vizir. J’ignore absolument l’aventure dont vous me parlez ; je présume qu’en général ceux qui se mêlent des affaires publiques périssent quelquefois misérablement, et qu’ils le méritent ; mais je ne m’informe jamais de ce qu’on fait à Constantinople ; je me contente d’y envoyer vendre les fruits du jardin que je cultive. »

    Et je citerai, après Voltaire, le brillant contributeur anonyme du site crises.fr. Voici ce qu’il écrit, plus malin que ceux qui gueulent contre le terroriste de service ce soir-là :

    « Mais plus choquant encore, il expliquait qu’on s’y “habitue”, et que si aujourd’hui tout le monde met un petit mot touchant sur profil Facebook, même si c’est parfaitement inutile voire contre-productif, au fur et à mesure du temps les gens “intègrent” ces faits comme faisant partie du paysage quotidien, et élèvent leur niveau de tolérance. […] Après tout, si ce n’était pas le cas, on aurait des manifestations plus importantes que pour la loi travail pour sortir de l’Otan, arrêter de soutenir Daesch etc… et pourtant, tout le monde s’en contrefout. […] Donc, demain, ce sera 1 attentat par mois au lieu d’un tous les 6 mois et 1 par an auparavant. »

    En attendant un par semaine.

    Je voulais aussi citer Dostoïevski après ce lecteur moins hébété que la moyenne, qui a compris que les Français se laissent tuer parce que les Français sont déjà morts, pour reprendre le titre d’un film célèbre ; 80 % d’entre eux environ sont morts en tant que Français et en tant qu’individus ; et c’est pour cela qu’ils rééliront Hollande ou qu’il éliront le vieux Juppé, qui fera la guerre à la Russie, à la Syrie et à l’Irak – en attendant la Chine – pour plaire à son sponsor américain.

    C’est dans Souvenirs de la maison des morts (Dostoïevski) :

    « L’homme est un animal vivace ! on pourrait le définir : un être qui s’habitue à tout, et ce serait peut-être là la meilleure définition qu’on en ait donnée. »

    Car on peut vivre en enfer et s’y habituer ; on en fera même payer l’entrée au bourgeois, a dit Léon Bloy.

    http://www.voxnr.com/9001/president-macron-pourquoi-les-francais-sont-morts

  • Trahisons en cascade: les peuples n’ont pas dit leur dernier mot

    Ce sont des accusations dont on se relève difficilement, qui visent  à sidérer l’opinion,  à  ranger  l’adversaire définitivement dans le camp du mal. Celles proférées contre la République arabe syrienne sont de cet ordre-là et  ont aussi pour but,  par ricochet,  d’englober dans une même opprobre les alliés de la Syrie.  Celle-ci avait déjà été mise symboliquement au ban de l’humanité pour l’utilisation (non prouvée et très  fortement sujette à caution) de gaz chimique contre les populations civiles. Ces dernières heures Washington est passé à la vitesse supérieure et affirme, sur la foi est-il précisé, de photos prises par satellite et d’un rapport d’Amnesty international (publié il y a trois mois…), que le gouvernement syrien aurait  ordonné de brûler dans un crématorium une partie des milliers de prisonniers qui auraient été assassinés dans la prison de Saydnaya (banlieue de Damas).  Un mode d’élimination des cadavres qui rappelle bien sûr, particulièrement au sein des populations occidentales, l’horreur concentrationnaire. Mais une accusation vigoureusement démentie par le ministère syrien des Affaires étrangères  dirigée  par Walid al-Mouallem  qui a dénoncé des « allégations »  « parfaitement infondées » et dignes « d’un scénario hollywodien déconnecté de la réalité ». Le gouvernement français a demandé de son côté l’ouverture d’ une enquête internationale.

    Scénario hollywoodien qui serait aussi de mise si on en croit l’intéressé et ses soutiens, dans le procès en illégitimité intenté au producteur  de télévision André Gérin,  candidat choisi par La République En Marche (LREM)  dans la 5e circonscription de Charente-Maritime.  La Licra  a sommé le parti d’Emmanuel Macron  de lui retirer  son investiture, M. Gérin, homme de gauche  au tropisme pro-palestinien assumé,  ayant commis des tweets à  connotation antisioniste. Un  antisionisme qui ne serait que le faux-nez de l’antisémitisme  selon une opinion répandue à la Licra comme dans d’autres officines ou structures communautaires.

    Une accusation d’antisionisme qui est aussi formulée par certains contre Arnaud Montebourg dont un ex soutien  lors des primaires de la gauche, et ancien conseiller débarqué de François Hollande, Aquilino  Morelle,  livrait sur le site Atlantico le 14 mai   un  constat, plutôt  lucide, sur  l’élection d’Emmanuel Macron et les trahisons de la gauche. Le  Young  Leader Morelle  souligne  que M. Macron, « partisan du oui (à la constitution européenne, NDLR), mondialiste assumé, européiste sincère, libéral authentique, a profité de ce que le rassemblement des tenants du non, des altermondialistes de toutes formes, des euroréalistes et des interventionnistes était impossible pour s’imposer. Rassemblement impossible, en effet, parce que la gauche et la droite ont laissé le Front National et Mme Le Pen s’accaparer ces thèmes majoritaires  (…).  Avec, au final, ce paradoxe singulier : la France, qui a voté non à plus de 56% au TCE en 2005, qui manifeste son attachement à l’Etat, qui veut contenir la globalisation, qui s’est toujours méfiée du libéralisme, se trouve désormais présidée par un homme dont les convictions sont rigoureusement opposées. »

    «  Le mal qui mine la gauche française, et dont Hollande est le symptôme achevé, est ancien et profond, affirme-t-il encore, il date de 1983. François Mitterrand l’a caractérisé clairement : Après moi, il n’y aura plus de grand président. Ce sera l’Europe. La mondialisation. Il n’y aura plus que des comptables et des financiers. Nous y sommes. Ce qu’il n’a pas dit alors, mais qu’il ne pouvait ignorer, c’est que ce seraient des socialistes français – au premier rang desquels Pascal Lamy, mais aussi Jacques Delors, Jean-Pierre Jouyet –, qui déchaîneraient le tsunami de la finance dérégulée, façonneraient la mondialisation libérale, déclencheraient l’engrenage libéral de l’Europe, celui prévu dans le traité de Rome (…). La suprême habileté politique de Mitterrand aura été, en 1983, d’effectuer un magistral tour de prestidigitation, escamotant le socialisme pour faire apparaître l’européisme afin de consoler la gauche. Tant que la gauche ne sortira pas de l’européisme et du libéralisme dans lequel elle s’est perdue, le peuple se détournera d’elle.  »

    Une dénonciation de l’européisme et du libéralisme ( pensée libérale,  idéologie  historiquement ancrée à gauche faut-il le rappeler, qui  va bien  au-delà  des  saines et nécessaires libertés économiques et entrepreneuriales)  qui est aussi au cœur de la critique frontiste du Système, et  dont on ne saurait faire le reproche à Marine Le Pen.

    Certes, beaucoup ont accusé  la candidate national d’avoir fait peur aux Français en évoquant notre inféodation à l’Europe de Bruxelles, et plus précisément encore la  question de la monnaie uniquependant sa campagne.  Ce qui lui aurait coûté cher lors de son débat de second tour face à Emmanuel Macron et aurait empêché une  progression encore plus nette  en  terme de voix  entre le premier et le second tour. Il nous faut entendre ses critiques, les analyser et nous devrons y répondre.

    Pour autant, nos amis doivent aussi comprendre qu’il est  tout à fait probable  que les sondages d’avant ce débat créditant Marine de 40-41% des voix aient été volontairement  affichés avec leurfourchette haute, de manière à mobiliser nos adversaires, dégonfler l’abstention en jouant comme  à chaque fois sur les  mauvais fantasmes. Et qu’un débat de second tour n’est pas susceptible de faire bouger les lignes de manière décisive quand un écart d’intentions de vote aussi important  existe  entre deux candidats.  Cette présidentielle, rappelle encore Bruno Gollnisch,  était appréhendée avant tout  par les dirigeants du Front  comme une  étape décisive avant celle de 2022.

    A cette aune, elle a matérialisé des avancées très positives. Sur le site Polemia, qui n’a pas été tendre (euphémisme)avec la campagne présidentielle du FN, Michel Geoffroy pointe cependant ses aspects prometteurs pour l’avenir.  « Croyant surfer sur le Brexit, Marine Le Pen a effectivement commis l’erreur de faire de la politique monétaire – sujet abscons au plus grand nombre – un axe majeur de sa communication politique » juge-t-il . « Mais elle a, par contre, incontestablement réussi à désenclaver politiquement et moralement le courant patriote et identitaire. Ce qui rouvre le champ des opportunités politiques. Ce que les médias nomment pudiquement une recomposition du paysage politique  correspond en réalité à son explosion pure et simple. Une explosion que les patriotes avaient prévue et souhaitée.» « La débandade pitoyable des politiciens  de la droite et du centre  se ralliant à Emmanuel Macron, inaugurée par François Fillon lui-même dès 20h15, après avoir perdu l’élection imperdable, achève en outre de discréditer cette famille politique. »

    «Elle ouvre par là même la possibilité d’une recomposition à droite.L’élection présidentielle s’est progressivement focalisée autour de l’opposition entre les patriotes et les mondialistes, il  s’agit donc d’une victoire idéologique de la dissidence politique qu’on ne doit pas négliger, car elle formalise le cadre de l’opposition au nouveau pouvoir pour les années qui viennent. Nommer son adversaire principal reste en effet un acte politique fondateur : l’assigner à résidence politique en quelque sorte. »

    Et de conclure: « La superclasse mondiale, en faisant élire Emmanuel Macron le 7 mai 2017, a incontestablement gagné une bataille, en engageant de très gros moyens pour cela. Mais a-t-elle pour autant gagné la guerre idéologique et politique qui s’annonce ? Car la confrontation entre les patriotes et les mondialistes n’est pas seulement franco-française. Elle ne fait que commencer. Il ne faut pas perdre de vue en effet qu’elle se déroule aussi au plan européen et mondial. Car un monde désormais de plus en plus multipolaire s’accommode de moins en moins de la prétention de la superclasse mondiale à le gouverner. A Paris comme ailleurs. » Les peuples n’ont pas dit leur dernier mot. 

    https://gollnisch.com/2017/05/17/trahisons-en-cascade-les-peuples-nont-pas-dit-leur-dernier-mot/