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anti-national - Page 770

  • Trahisons en cascade: les peuples n’ont pas dit leur dernier mot

    Ce sont des accusations dont on se relève difficilement, qui visent  à sidérer l’opinion,  à  ranger  l’adversaire définitivement dans le camp du mal. Celles proférées contre la République arabe syrienne sont de cet ordre-là et  ont aussi pour but,  par ricochet,  d’englober dans une même opprobre les alliés de la Syrie.  Celle-ci avait déjà été mise symboliquement au ban de l’humanité pour l’utilisation (non prouvée et très  fortement sujette à caution) de gaz chimique contre les populations civiles. Ces dernières heures Washington est passé à la vitesse supérieure et affirme, sur la foi est-il précisé, de photos prises par satellite et d’un rapport d’Amnesty international (publié il y a trois mois…), que le gouvernement syrien aurait  ordonné de brûler dans un crématorium une partie des milliers de prisonniers qui auraient été assassinés dans la prison de Saydnaya (banlieue de Damas).  Un mode d’élimination des cadavres qui rappelle bien sûr, particulièrement au sein des populations occidentales, l’horreur concentrationnaire. Mais une accusation vigoureusement démentie par le ministère syrien des Affaires étrangères  dirigée  par Walid al-Mouallem  qui a dénoncé des « allégations »  « parfaitement infondées » et dignes « d’un scénario hollywodien déconnecté de la réalité ». Le gouvernement français a demandé de son côté l’ouverture d’ une enquête internationale.

    Scénario hollywoodien qui serait aussi de mise si on en croit l’intéressé et ses soutiens, dans le procès en illégitimité intenté au producteur  de télévision André Gérin,  candidat choisi par La République En Marche (LREM)  dans la 5e circonscription de Charente-Maritime.  La Licra  a sommé le parti d’Emmanuel Macron  de lui retirer  son investiture, M. Gérin, homme de gauche  au tropisme pro-palestinien assumé,  ayant commis des tweets à  connotation antisioniste. Un  antisionisme qui ne serait que le faux-nez de l’antisémitisme  selon une opinion répandue à la Licra comme dans d’autres officines ou structures communautaires.

    Une accusation d’antisionisme qui est aussi formulée par certains contre Arnaud Montebourg dont un ex soutien  lors des primaires de la gauche, et ancien conseiller débarqué de François Hollande, Aquilino  Morelle,  livrait sur le site Atlantico le 14 mai   un  constat, plutôt  lucide, sur  l’élection d’Emmanuel Macron et les trahisons de la gauche. Le  Young  Leader Morelle  souligne  que M. Macron, « partisan du oui (à la constitution européenne, NDLR), mondialiste assumé, européiste sincère, libéral authentique, a profité de ce que le rassemblement des tenants du non, des altermondialistes de toutes formes, des euroréalistes et des interventionnistes était impossible pour s’imposer. Rassemblement impossible, en effet, parce que la gauche et la droite ont laissé le Front National et Mme Le Pen s’accaparer ces thèmes majoritaires  (…).  Avec, au final, ce paradoxe singulier : la France, qui a voté non à plus de 56% au TCE en 2005, qui manifeste son attachement à l’Etat, qui veut contenir la globalisation, qui s’est toujours méfiée du libéralisme, se trouve désormais présidée par un homme dont les convictions sont rigoureusement opposées. »

    «  Le mal qui mine la gauche française, et dont Hollande est le symptôme achevé, est ancien et profond, affirme-t-il encore, il date de 1983. François Mitterrand l’a caractérisé clairement : Après moi, il n’y aura plus de grand président. Ce sera l’Europe. La mondialisation. Il n’y aura plus que des comptables et des financiers. Nous y sommes. Ce qu’il n’a pas dit alors, mais qu’il ne pouvait ignorer, c’est que ce seraient des socialistes français – au premier rang desquels Pascal Lamy, mais aussi Jacques Delors, Jean-Pierre Jouyet –, qui déchaîneraient le tsunami de la finance dérégulée, façonneraient la mondialisation libérale, déclencheraient l’engrenage libéral de l’Europe, celui prévu dans le traité de Rome (…). La suprême habileté politique de Mitterrand aura été, en 1983, d’effectuer un magistral tour de prestidigitation, escamotant le socialisme pour faire apparaître l’européisme afin de consoler la gauche. Tant que la gauche ne sortira pas de l’européisme et du libéralisme dans lequel elle s’est perdue, le peuple se détournera d’elle.  »

    Une dénonciation de l’européisme et du libéralisme ( pensée libérale,  idéologie  historiquement ancrée à gauche faut-il le rappeler, qui  va bien  au-delà  des  saines et nécessaires libertés économiques et entrepreneuriales)  qui est aussi au cœur de la critique frontiste du Système, et  dont on ne saurait faire le reproche à Marine Le Pen.

    Certes, beaucoup ont accusé  la candidate national d’avoir fait peur aux Français en évoquant notre inféodation à l’Europe de Bruxelles, et plus précisément encore la  question de la monnaie uniquependant sa campagne.  Ce qui lui aurait coûté cher lors de son débat de second tour face à Emmanuel Macron et aurait empêché une  progression encore plus nette  en  terme de voix  entre le premier et le second tour. Il nous faut entendre ses critiques, les analyser et nous devrons y répondre.

    Pour autant, nos amis doivent aussi comprendre qu’il est  tout à fait probable  que les sondages d’avant ce débat créditant Marine de 40-41% des voix aient été volontairement  affichés avec leurfourchette haute, de manière à mobiliser nos adversaires, dégonfler l’abstention en jouant comme  à chaque fois sur les  mauvais fantasmes. Et qu’un débat de second tour n’est pas susceptible de faire bouger les lignes de manière décisive quand un écart d’intentions de vote aussi important  existe  entre deux candidats.  Cette présidentielle, rappelle encore Bruno Gollnisch,  était appréhendée avant tout  par les dirigeants du Front  comme une  étape décisive avant celle de 2022.

    A cette aune, elle a matérialisé des avancées très positives. Sur le site Polemia, qui n’a pas été tendre (euphémisme)avec la campagne présidentielle du FN, Michel Geoffroy pointe cependant ses aspects prometteurs pour l’avenir.  « Croyant surfer sur le Brexit, Marine Le Pen a effectivement commis l’erreur de faire de la politique monétaire – sujet abscons au plus grand nombre – un axe majeur de sa communication politique » juge-t-il . « Mais elle a, par contre, incontestablement réussi à désenclaver politiquement et moralement le courant patriote et identitaire. Ce qui rouvre le champ des opportunités politiques. Ce que les médias nomment pudiquement une recomposition du paysage politique  correspond en réalité à son explosion pure et simple. Une explosion que les patriotes avaient prévue et souhaitée.» « La débandade pitoyable des politiciens  de la droite et du centre  se ralliant à Emmanuel Macron, inaugurée par François Fillon lui-même dès 20h15, après avoir perdu l’élection imperdable, achève en outre de discréditer cette famille politique. »

    «Elle ouvre par là même la possibilité d’une recomposition à droite.L’élection présidentielle s’est progressivement focalisée autour de l’opposition entre les patriotes et les mondialistes, il  s’agit donc d’une victoire idéologique de la dissidence politique qu’on ne doit pas négliger, car elle formalise le cadre de l’opposition au nouveau pouvoir pour les années qui viennent. Nommer son adversaire principal reste en effet un acte politique fondateur : l’assigner à résidence politique en quelque sorte. »

    Et de conclure: « La superclasse mondiale, en faisant élire Emmanuel Macron le 7 mai 2017, a incontestablement gagné une bataille, en engageant de très gros moyens pour cela. Mais a-t-elle pour autant gagné la guerre idéologique et politique qui s’annonce ? Car la confrontation entre les patriotes et les mondialistes n’est pas seulement franco-française. Elle ne fait que commencer. Il ne faut pas perdre de vue en effet qu’elle se déroule aussi au plan européen et mondial. Car un monde désormais de plus en plus multipolaire s’accommode de moins en moins de la prétention de la superclasse mondiale à le gouverner. A Paris comme ailleurs. » Les peuples n’ont pas dit leur dernier mot. 

    https://gollnisch.com/2017/05/17/trahisons-en-cascade-les-peuples-nont-pas-dit-leur-dernier-mot/

  • Le laïcisme d' "En Marche" en mode "République Et Mahométans" !

  • Edouard Philippe, un premier ministre UMPS

    Edouard-Philippe-Chard.jpg

    8862-20170517.jpgEdouard Philippe, nouveau Premier ministre, n’a pas été choisi parce qu’il est le meilleur pour conduire les affaires du pays, parce que ses compétences, jusque-là dissimulées à nos regards, ont soudain éclaté dans le ciel politique, ni parce qu’il est le plus expérimenté ou le plus doué de sa génération. Le maire du Havre a été promu afin de dynamiter la droite libérale et LR pour accomplir le grand dessein présidentiel : la recomposition par la décomposition préalable des partis de la droite libérale.

    « Recomposition », c’est le nouveau nom de l’UMPS ou, plutôt, son institualisation ; jusque-là, c’était une réalité politique et électorale de fait, c’est maintenant une réalité gouvernementale, explicitement théorisée avec un Premier ministre labellisé UMPS. On le verra davantage encore lorsque, mardi, sera publiée la liste des ministres. Macron, qui prétend vouloir « rassembler les Français », jette la discorde chez l’adversaire, il divise pour régner en suscitant une majorité à sa botte.

    C’est donc Edouard Philippe mais, pour cette fonction de dynamiteur en chef, ç’aurait pu être un autre, à condition qu’il soit jeune pour accompagner le plus juvénile président de la Ve République. Jean-Louis Borloo s’y serait bien vu, a-t-on compris, mais il a été frappé par la limite d’âge, jeunisme et modernité vont, paraît-il, ensemble. En fait de modernité et de nouveauté, on voit surtout débauchage revendiqué d’un côté, opportunisme carriériste de l’autre. Car, enfin, voilà un homme qui il y a dix jours encore soutenait les candidats LR à la députation et qui, maintenant, Premier ministre et donc chef de la majorité, va s’opposer à eux en prenant la tête de leurs adversaires d’En marche.

    Certes, dans la vie politique française, les retournements de veste sont innombrables, mais si prompts et si radicaux, ils sont rares ! Cela sent plus la vieille politique, c’est-à-dire pas très bon, que le renouveau.

    Même avant cette nomination, des Républicains offraient leurs services à Macron, tel Bruno Le Maire et les amis d’Alain Juppé lesquels, une trentaine, viennent de signer un appel à « saisir la main tendue » du président de la République, quoique cette main ne soit tendue que pour étrangler leur parti.

    Quant au maire de Bordeaux, favorable à cette recomposition, il attendra les résultats du second tour pour rejoindre la nouvelle majorité, d’ici là il soutiendra les candidats LR. Même position de François Baroin qui, à la question : « Etes-vous prêt à travailler avec Emmanuel Macron ? » a répondu : « Ça dépendra du résultat des législatives. » Drôle de chef de guerre qui est prêt à se rendre à son vainqueur avant même de combattre ! Comment la droite libérale peut-elle faire campagne dans ces conditions, ses électeurs ne voudront-ils pas plutôt voter directement pour les candidats macronistes sans transition ? C’est bien là le but du président Macron pour tenter d’obtenir la majorité absolue à l’Assemblée nationale.

    Dès lors, il n’y a qu’une seule solution pour les Français qui veulent une véritable alternance, voter pour ce qui est désormais la seule opposition, le Front national, dont on est sûr que jamais ses candidats ne les trahiront au profit de Macron.

    Guy Rouvrais

    Article et dessin de Chard parus dans Présent daté du 17 mai 2017

    https://fr.novopress.info/205768/edouard-philippe-un-premier-ministre-umps/

  • Front (mondialiste) contre Front (populiste)

    Pour neutraliser  la contestation, la fronde populaire contre un Système qui entend  liquider une construction nationale vieille de 15 siècles, l’âme de la France en diluant notre Etat, notre souveraineté,  notre identité dans le grand tout eurofédéraste, marchepied d’une future gouvernance mondiale, l’alliance des européistes des deux bords est théorisée depuis des lustres.Union sacrée préconisée par ceux  qui ont  anticipé la montée inéluctable des populismes afin d’empêcher  l’accession au pouvoir du courant  patriotique. Alain  Juppé avait une expression  pour désigner cette  volonté là, il s’agit dit-il, de «  couper les deux bouts de l’omelette ». C’est-à-dire  prendre l’assurance de rejeter définitivement en périphérie, hors du champ de la gouvernance, les « extrêmes », et de créer un vaste parti central de gouvernement,  bruxellois, progressiste, par essence libéral-libertaire et sans-frontièriste, compatible avec la feuille de route mondialiste.

    La nomination hier par Emmanuel Macron , du député-maire LR  du Havre, le juppéiste  Edouard Philippe au poste de Premier ministre  (aussitôt félicité par son mentor maire de Bordeaux),  s’inscrit dans cette démarche, au-delà même de la manœuvre visant à fracturer la droite LR-UDI après avoir détruit le PS. Les médias, et notamment L’Express,  ont rappelé  ces dernières heures les propos peu amènes du nouveau locataire de Matignon  sur l’ouverture à  gauche de Sarkozy  en 2007 … et  sur Emmanuel Macron au moment des primaires de la droite .  Un  jeune énarque  ( 46 ans)  est-il encore précisé,  qui pratique la boxe et le ping-pong, les imitations,   a  peur des requins,  du FN,  a publié un livre érotico-machiste et se livre à des blagues scatologiques sur Twitter

    Spécialiste des marchés publics, directeur des Affaires publiques du groupe Areva  pendant trois ans, Edouard Philippe décrit comme brillant,  mais aussi parfois cassant et distant, fut encarté deux ans au PS dans sa jeunesse,  de tendance rocardienne  si l’on  en croit  son acolyte  à l’Ena, le député PS  Jérôme Guedj , avant de choisir « la droite »  pour faire  carrière.  Epinglé par  la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) pour  le flou sur sa déclaration de patrimoine de 2014, pourtant exigées par la loi,  le nouveau Premier ministre  a été également  désigné comme étant  au nombre des  députés les moins actifs de cette  législature qui s’achève.

    E&R note aussi de son côté, via le site la pravda.ch, qu’Edouard Philippe partage aussi avec le young leader Emmanuel Macron, le fait d’avoir été adoubé par le très influent cercle mondialiste  Bilderberg.  Chef de l’Etat qui a accueilli  sans surprise  les  encouragements  de l’AFEP (Association française des entreprises privées), « où se côtoient les poids lourds du CAC 40, loin de la plèbe des petits patrons), le GFI (Groupe des fédérations industrielles) et le Cercle de l’Industrie (fondé par Dominique Strauss-Kahn) ». Il lui est demandé de « faire avancer le projet européen », de faciliter l’avènement d’« un parlement de la zone euro et en faveur d’une convergence budgétaire, fiscale et sociale».  Il s’agit bel et bien  de «  franchir une étape décisive en matière d’intégration, insiste le texte, qui reprend ainsi certaines propositions au cœur de la campagne d’En Marche!. »

    Un projet soutenu avec enthousiasme d’ores et déjà par Benoist Apparu,  Jean-Louis Borloo, Christophe Béchu, Pierre-Yves Bournazel,  Dominique Bussereau , Maël de Calan , Laurent Degallaix, Gérald Darmanin,  Christian Estrosi, Fabienne Keller, Nathalie Kosciusko-Morizet, Grégoire de Lasteyrie, Bruno Le Maire, Jean-Luc Moudenc, Franck Riester, Arnaud Robinet,  Jean Rottner, Thierry Solère…En tout une vingtaine d’élus LR et UDI (ils seront plus nombreux à l’Assemblée,  une fois les élections législatives passées…) qui ont appelé hier les personnalités de leurs partis à « répondre à la main tendue » par Emmanuel Macron  suite à la nomination de M. Philippe. « Un acte politique de portée considérable »  est-il écrit dans leur communiqué commun, « la droite et le centre doivent prendre la mesure de la transformation politique qui s’opère sous leurs yeux. Plutôt que les anathèmes, les caricatures, les exclusions, nous demandons solennellement à notre famille politique d’être à la hauteur de la situation de notre pays et de l’attente des Français, qui, au lendemain de l’élection d’Emmanuel Macron, attendent de nous d’être au rendez-vous de l’intérêt général »…

    « Leur » intérêt général  certainement, celui d’une France libre assurément non ! note Bruno Gollnisch. Passés maîtres dans l’art de l’inversion accusatoire, celles et ceux qui entendent se maintenir à la tête de notre démocratie confisquée, ralliés par idéologie ou intérêt à ce système à tuer à les peuples ne font pas dans la finesse. A l’instar d’un Bernard-Henry Lévy qui saluait  dans Le Point  la victoire de M. Macron. Il  expliquait  avoir eu « l’impression » au cours de cette campagne « que les deus ex machina, acharnés à la perte du jeune homme (M. Macron, NDLR) , erraient quelque part entre Moscou, Washington et Montretout » (sic).

    Peut-on à ce point prendre ses lecteurs pour de imbéciles ?  Même le plus aveugle des macronistes  a pu constater que , de manière autrement plus tangible, réelle et avec une puissance  de feu sans commune mesure, M. Macron  avait derrière lui  l’ensemble des gros médias, des puissances d’argent, le soutien de toutes les structures, officines, obédiences, françaises et étrangères  communiant dans l’euromondialisme.  Après cette victoire  acquise le 7 mai, « s’engage le combat clair, front contre front, entre ceux qui ne croient pas morte l’aventure de la liberté et ceux qui en ont fait le deuil » indique encore l’inénarrable  BHL. Il ne croit pas si bien dire. 

    https://gollnisch.com/2017/05/16/front-mondialiste-contre-front-populiste/

  • UE : Budapest au banc des accusés

    Le groupe de Visegrad, qui regroupe, à l’est de l’UE, la Hongrie, la Pologne, la République Tchèque et la Slovaquie, n’en finit plus, dans sa volonté de privilégier une politique nationale, d’exaspérer la démarche totalitaire de Bruxelles.

    Après la Pologne, la Commission européenne ne cesse ainsi de dénoncer l'action de la Hongrie, qui sous la houlette de Viktor Orban, son premier ministre, contrecarre la bienpensance européiste. Voilà un mois, Budapest a lancé encore un appel au peuple, en envoyant à tous les Hongrois un questionnaire, intitulé, de façon très claire, « Stoppons Bruxelles ». Le moins que Ton puisse dire est que cette interpellation citoyenne a quelque peu fait enrager l'Union européenne, d'autant plus que, sur les prix comme sur le terrorisme, sur l'indépendance de la Hongrie comme sur l’immigration, sur l'emploi comme sur les impôts, les autorités hongroises appellent le peuple à choisir entre une vision nationale et une pression européenne. Sans parler d'une loi sur l'enseignement supérieur, qui porte notamment atteinte à l'université financée par George Soros, dans une optique bien évidemment mondialiste.

    On le voit, la Hongrie est bien dans cette logique martelée à l’est depuis le Brexit, d'une révision de la construction européenne, ce qui est loin de correspondre à la volonté manifestée par les caciques de Bruxelles.

    Des menaces inopérantes

    On multiplie donc à rencontre de la Hongrie, comme à celle de ses voisins réfractaires, les menaces récurrentes et notamment celle qui consiste à dire que les États-membres de l’Union européenne n'ont pas le choix il faut obéir, ou quitter l'Union européenne.

    On a même trouvé, pour faire bonne impression auprès des citoyens de ces pays, un ancien premier ministre tchèque, Mirek Topolânek, qui fut également président du Conseil européen. Désormais retiré de la politique, il n'en a pas moins accepté, sans qu'on ait trop besoin de le solliciter sans doute, de venir dénoncer le populisme qui préside, comme dans de plus en plus de pays européens, aux destinées de la République tchèque. Notons au passage que ledit Mirek, à l'époque où il présidait le gouvernement, était lui-même euro-sceptique... Il est certes libre de changer d'avis, mais cela ne l'oblige pas à accuser ses compatriotes et ses voisins de stupidité pour oser prétendre continuer sur la voie d'une opposition nationale à la pression européenne.

    Mais sans doute que, pas plus que les membres de la Commission européenne, n'a-t-il compris que les membres de ceux qu'on appelle, parfois, les "petits" pays de l'Union européenne craignent que la volonté affichée par Angela Merkel d'adopter désormais une « Europe à plusieurs vitesses » n'ait, comme il est logique de s'y attendre, une répercussion négative sur eux.

    En ce qui concerne la Hongrie, Bruxelles, après avoir multiplié les avertissements, ne sait plus trop sur quel pied danser. Tant pis pour ses grands principes tant pis même pour Soros. Début avril, la Commission européenne s'est en effet réunie pour traiter d'un « large éventail de questions juridiques relatives à la Hongrie ». C'est du moins l'intonation donnée par le Néerlandais Frans Timmermans, vice-président de ladite Commission.

    Mais, après avoir tonitrué contre un État-membre considéré comme indélicat, on observe aujourd'hui, au sein de la Commission européenne, que la menace est tout de même moins grave à l'égard des principes européens que celle que leur fait courir la Pologne. Engager aujourd'hui une procédure pour infraction contre la Hongrie est « compliqué », et il convient, pour ce faire, d'être « absolument convaincus » des reproches à lui adresser, et donc de son opposition à la réglementation européenne.

    Le chant du cygne de François Hollande

    En réalité, Bruxelles hésite pour ne pas provoquer de nouvelles difficultés. Il est vrai que la procédure lancée contre Varsovie n'a eu aucun effet en Pologne. Pas plus sur le gouvernement que, semble-t-il, sur les Polonais. Pire ! Alors que le Brexit prenait de plus en plus d'ampleur, cette façon de prétendre sanctionner un pays qui veut défendre ses positions politiques nationales contre des décisions monolithiques émanant de Bruxelles est apparue comme susceptible de faire pencher la balance du mauvais côté, en amenant certains États-membres à cautionner, voire à suivre la démarche entreprise par Londres.

    Il est donc de plus en plus nécessaire d'attendre, et, dans la position de faiblesse au moins psychologique qui est actuellement celle de Bruxelles, de faire profil bas. La Commission européenne ne parle donc plus désormais que de la rencontre prochaine de son président, Jean-Claude Juncker, avec le Premier ministre britannique, Theresa May, pour voir comment il est possible d'arrondir le plus possible les angles dans l'histoire de cette rupture.

    n n'y a plus guère que François Hollande pour, célébrant le centenaire du chemin des Dames, donner encore de la voix sur une nécessaire préservation de l'Union européenne.

    Sur un ton très martial, le président de la République a lancé « Oui, battons-nous à notre façon jusqu'à notre dernier souffle, jusqu’à notre dernier instant de responsabilité, pour la dignité humaine et la réconciliation de toutes les mémoires. » Il est vrai que, à la veille de retourner à la vie privée, et peut-être à l'oubli, François Hollande a passé le moment d'exprimer, dans l'exercice de ses fonctions, quelque souffle que ce soit...

    Hugues Dalric monde&vie 27 avril 2017

  • Sens commun, François Baroin et la laïcité

    Voici quelques semaines, François Fillon s’était félicité que son éventuelle majorité comprenne à la fois Sens commun et François Baroin. Quoi que l’on pense de son programme, cela signifiait manifestement qu’il avait autour de lui des « conservateurs », comme Sens commun, et des « progressistes » comme François Baroin. Le mouvement Sens commun regroupe, en effet, des militants attachés à la conception classique de la personne humaine, tandis que François Baroin, notoirement "proche" du Grand Orient, dont son père fut le grand maître et dont lui-même est l’une des principales voix au sein des LR, défend les « immortels principes » de 1789, pour qui ce sont les hommes eux-mêmes qui, par l’intermédiaire du parlement, se donnent des droits – qui n’ont donc rien de naturel et qui, a fortiori, ne sont pas conférés par le Créateur. Est-il besoin de dire que nous, catholiques, sommes, dans cette affaire, beaucoup plus proches de Sens commun que de François Baroin ?

    C’est avec surprise que nous avons appris que ce dernier dirigerait la campagne des LR aux législatives. Comme le disait avec humour un parlementaire avant l’élection présidentielle, deux personnes peuvent remporter l’élection : François Fillon et Emmanuel Macron… et, dans les deux cas, nous aurons François Baroin comme Premier ministre ! J’ignore évidemment si François Baroin sera Premier ministre d’Emmanuel Macron, mais ce qui me semble certain, c’est qu’ils sont tous deux parfaitement compatibles : tous deux sont « progressistes », attachés à des réformes économiques assez proches les unes des autres, les différences entre leurs visions du monde et leurs programmes, pour autant que l’on connaisse les unes et les autres, ne semblent relever que de la nuance. Certes, François Baroin, sarkozyste déclaré, est en mesure d’entraîner les juppéistes qui ont manqué à François Fillon, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas, idéologiquement, au centre de ce vaste « fourre-tout » qu’est le parti des Républicains.

    Mais c’est avec une surprise renouvelée que j’ai lu un entretien de Christophe Billan, président de Sens commun, à « La Vie », se félicitant de cette désignation. Voici ce qu’il dit à ce sujet :

    « Nous avons découvert François Baroin lors de la présidentielle et l’avons rencontré assez longuement il y a un mois environ. Nous avons apprécié sa cohérence, son ouverture d’esprit et son honnêteté intellectuelle. Ce n’est pas un dogmatique mais un homme ouvert et à l’écoute. Vous savez, Sens Commun a fait l’objet d’une campagne de diabolisation irrationnelle et nous savons ce qu’est la caricature. François Baroin a été également caricaturé et il faut savoir dépasser les clichés. Sa laïcité n’est pas une laïcité agressive, tournée contre les religions mais une volonté de distinguer le temporel  du spirituel, et d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse. Nous sommes parfaitement en ligne avec cette distinction et cette hiérarchie. S’agissant des législatives, nous avons été rassurés par la cohérence de son positionnement vis-à-vis d’Emmanuel Macron. Il veut être en capacité de s’opposer et non dans une collaboration automatique qui serait en réalité une vassalisation, cela nous convient. »

    Refuser les caricatures me semble naturellement souhaitable. Et j’ai bien vu – et dénoncé – les caricatures de Sens commun, ces derniers mois. Mais je serais curieux de savoir à quoi fait allusion Christophe Billan en parlant des caricatures de François Baroin. A ma connaissance, ce dernier est plutôt très bien vu par la presse bien-pensante et assez peu critiqué sur les réseaux sociaux. La seule opposition que j’aie jamais observée contre lui réside dans l’opposition assez vive qu’a rencontrée la proposition de M. Baroin, en tant que président de l’Association des Maires de France, de prohiber les crèches dans l’espace public et spécialement dans les mairies, pour garantir la « laïcité ». Nous avons été, au Salon beige, en première ligne de l’opposition à ce projet absurde : il est bien évident que, s’il y a des atteintes inquiétantes à la laïcité en France, elles sont le fait d’un islam conquérant, et nullement de la très pacifique tradition de la crèche. Mais je ne vois pas en quoi le fait de s’opposer à ce projet aussi funeste qu’absurde relèverait de la caricature. J’ajoute que bon nombre de parlementaires LR partageaient notre avis et ont poussé François Baroin à mettre de l’eau dans son vin et à ôter tout caractère contraignant à son « vademecum » sur la laïcité. S’opposer à cette conception de la « laïcité » ne devait donc pas être la conséquence d’un « extrémisme » ou d’un « intégrisme »…

    Que M. Baroin soit un homme affable n’exclut pas que la « laïcité » qu’il défend, avec ses amis du Grand Orient, soit une laïcité agressive. Nous, catholiques, n’avons pas attendu la maçonnerie pour distinguer le spirituel du temporel. En revanche, nous continuons à refuser avec détermination la volonté maçonnique d’interdire tout pouvoir spirituel autonome.

    Mais ma surprise redouble en lisant la phrase suivante : le président de Sens commun nous assure qu’il partage la vision de M. Baroin de la laïcité, notamment en tant que volonté « d’assurer le primat de la loi républicaine sur toute loi religieuse ».

    J’ose espérer qu’il s’agit d’un lapsus, mais, malgré toute la sympathie que j’ai pour les militants de Sens commun et leur président, je dois dire nettement que je ne peux pas le suivre sur cette voie glissante. Sa définition de la « laïcité » n’est rien d’autre que du laïcisme. Cette vision de la « laïcité » semble effectivement celle de M. Baroin. Mais elle ne pourra pas s’accorder avec la conception ultra-majoritaire parmi les cadres et les sympathisants de Sens commun. Non, la loi républicaine ne peut pas être affirmée, par principe, supérieure à toute loi religieuse. Cette vision de la loi et de la laïcité, c’est celle de Jacques Chirac, c’est celle de Jean-Pierre Michel (rapporteur socialiste de la loi Taubira au sénat et l’un des fondateurs du syndicat de la magistrature)… Mais c’est une vision qui s’oppose frontalement, non pas seulement à la vision chrétienne, mais d’abord à la vision civilisée d’Antigone ou de Socrate. A moins, bien sûr, que par loi religieuse, M. Billan n’entende ce que l’on appelait naguère les lois ecclésiastiques (comme l’abstinence du vendredi). Mais, alors, il s’affronterait à des moulins à vent, puisque ces lois ecclésiastiques n’ont jamais été supérieures aux lois civiles, même dans les Etats chrétiens, même sous la Chrétienté médiévale… Sinon, nous aurions les mêmes jours fériés et les mêmes traditions religieuses en Espagne, en Italie ou en France.

    En revanche, je ne vois pas comment la loi civile pourrait réclamer une supériorité sur les commandements de Dieu, qui constituent pour les fidèles la liste précise et exhaustive des préceptes de la loi naturelle.

    Non, je ne crois toujours pas que la loi soit « l’expression de la volonté générale ». Qu’elle le soit pour fixer les limites de vitesse ou pour décider de l’échelle des peines ne me pose aucun problème. Qu’elle le soit pour prétendre « constituer » la société française – qui préexiste évidemment à la loi civile – ou pour transformer un crime en droit, c’est tout simplement impossible. Je n’ai d’ailleurs jamais entendu les zélotes de cette conception prétendre que les lois raciales du IIIe Reich étaient parfaitement légitimes, en tant qu’expression de la volonté générale, légalement votée par un parlement élu dans les formes requises ! Notre conscience avait le droit – et le devoir – de s’y opposer, bien que cette « volonté générale » prétendît, comme tous les totalitarismes depuis 1789, être supérieure à toute loi religieuse.

    Si ces législatives permettent de clarifier – d’abord à droite, puis dans le débat public général – la conception commune de la loi et de la laïcité, elles n’auront pas été inutiles !

    Guillaume de Thieulloy

    Directeur du Salon beige

    Le Salon Beige

  • Peur à Rome : double explosion dans un bureau de poste

    Peur dans la capitale italienne. Une très forte explosion a retenti dans le parking du bureau central des postes italiennes situé sur la colline de l’Aventino. Deux engins radio-commandés ont été trouvés : ils contenaient du liquide inflammable.

    La bombe, qui a explosé entre deux automobiles, était de facture rudimentaire, créée avec deux bouteilles. Selon les policiers elle a été réalisée par « une ou des personnes qui savent ce qu’elles font » et « positionné dans un lieu d’intérêt public dans lequel les dégâts ont pu être contenus. » Il n’y a pas eu de blessés mais des dégâts matériels. Les pompiers et la police sont intervenus immédiatement. La situation est sous contrôle.

    La piste terroriste n’est pas privilégiée pour l’instant. La police pense à un acte démonstratif peut-être relié aux milieux anarchistes.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/peur-a-rome-double-explosion-dans-un-bureau-de-poste/74018/

  • Terrorisme : dormons sur nos deux œillères !

    Eric Blanc, Français résidant en Allemagne avec sa famille

    Le mois passé semble avoir été en Allemagne une succession de 1er avril. Deux affaires ont défrayé la chronique terroriste dont le côté ubuesque pourrait nous faire sourire si la manière dont elles ont été racontées et analysées ne confirmait encore une fois le danger de ne jamais remettre en question la grille médiatique de lecture.

    Le 11 avril, trois bombes explosent sur le trajet emprunté par le bus d’un club de foot, le Borussia Dortmund, alias BVB, faisant 2 blessés, alors que l’équipe rejoignait le stade pour affronter Monaco. Quand un attentat fait plusieurs morts en ville parmi de malheureux quidams, c’est certes bien triste, mais quelques centaines de bougies nous consolent et les psalmodies médiatiques savent nous convaincre de refuser l’amalgame.

    Quand les terroristes s’attaquent à des footballeurs, blessant l’un des (demi- ?) dieux du stade au poignet et provoquant le report d’un match, l’apogée du tragique est atteint et le pays grince des dents. Un pas est franchi. La foule réclame des comptes et le débat fait rage : faut-il ou non disputer le match dès le lendemain au risque de voir les joueurs du club allemand diminués par le traumatisme ? Le courage l’emporte : le Borussia Dortmund jouera bien pour prouver aux criminels que notre civilisation sait défendre ses valeurs !

    Le président du club peut déclarer : « Nous ne céderons pas. L’essentiel est que la démocratie et notre ordre libéral résistent ». La chancelière qualifie l’attentat d’acte odieux. La police révèle à la presse que des courriers de revendication ont été trouvés sur place au nom de l’Etat Islamique. On arrête immédiatement un Irakien dont les officiels noteront qu’il n’aurait pas dû se trouver sur le sol allemand compte tenu d’un dossier refusé. Le procureur annonce cependant que le courrier de revendication s’écarte des standards islamistes et que l’on ne peut encore garantir son authenticité.

    Quelques heures plus tard, une seconde revendication est mise en ligne, au nom d’un groupement d’extrême gauche « antifas ». Le verdict des autorités et de la presse est immédiat et sans appel : c’est une manœuvre de l’extrême droite pour nuire à l’extrême gauche dont nul ne peut supposer qu’elle se cache derrière un attentat. Qui oserait évoquer les années de plomb ?

    Le 16 avril, le ministre de l’intérieur de NRW parle d’engins de forte puissance préparés par des professionnels. Compte tenu des doutes confirmés sur l’origine des revendications précédentes, la piste d’extrême droite est privilégiée. Les banderoles se préparent. Les premiers appels à manifester contre l’hydre sont lancés. Les porte-voix s’échauffent.

    Je ne nie pas que cette allégation ait pu être fondée sur de solides éléments de l’enquête : j’admire seulement l’unanimisme de la presse qui sait parfois laisser au vestiaire (du stade ?) son esprit critique et sa prudence pour se faire au plus vite l’écho d’une thèse conformiste. Si l’on peut parfaitement admettre que quelques fanatiques de chaque bord seraient capables d’une telle action, cette hypothèse vieillissante doit cesser de nous aveugler sur la nature du groupe qui représente aujourd’hui une menace organisée pour nos pays.

    Hélas pour les semelles des manifestants abonnés, impatientes de battre le pavé, le pot aux roses est découvert le 21 avril, avec l’arrestation d’un jeune « Allemand russe » : Sergej W., discret technicien électricien dans la centrale thermique de l’hôpital de Tübingen, s’est endetté pour miser sur une chute des cours de l’action du club de football de Dortmund. Afin de toucher le jackpot boursier, il a monté seul cet attentat qui devait entraîner la baisse espérée. La presse, surprise de cet épilogue inattendu, déplore que la population ait eu le réflexe de considérer d’abord cet attentat comme d’origine islamique. En effet, sur quels faits récents pouvait-on bien se permettre une telle supposition ?

    Fin avril, la presse révèle qu’un jeune officier de la Bundeswehr a été arrêté. Il est suspecté d’avoir préparé un attentat avec comme objectif de mettre en cause les migrants islamiques. Les enquêteurs et la presse découvrent que le lieutenant Franco Albrecht nourrissait des idées extrémistes et que ses supérieurs auraient dû les détecter lorsqu’il présenta à Saint-Cyr sa thèse de Master intitulée « Changements politiques et stratégie de la subversion » dont le contenu aurait été « incompatible avec les principes de la démocratie libérale ». Il n’en fallait pas plus pour enflammer les politiques et les officiels et les mettre en quête de réseaux extrémistes dissimulés dans l’armée allemande, armée qui par essence reste suspecte… La ministre de la Défense multiplie les mises en accusation. Il est vrai que la Grande Muette se doit d’être exemplaire et qu’un tel projet d’attentat par l’un de ses officiers, s’il est avéré, entache sa réputation.

    Encore une fois, le propos n’est pas de contester la réalité d’une initiative potentiellement criminelle, mais de tirer les bonnes conclusions des éléments ouverts de l’enquête. Notre priorité est-elle de rechercher une conspiration de l’ombre quand :

    • Franco Albrecht, de nationalité allemande, a pu se faire enregistrer comme réfugié syrien en 2015 sous le nom de David Benjamin, fils d’un marchand de fruits de Damas ;
    • Sur la seule foi de sa capacité à parler à peu près le français, son histoire a été acceptée (avec l’aide d’un interprète !), y compris la fable d’une blessure qui n’a pas été vérifiée ;
    • Il est certes difficile de distinguer sur les photos diffusées ce que révèlent ses traits, mais…
    • Aucun test de langue arabe ou de culture syrienne n’a été réalisé ;
    • Il a ainsi touché une aide mensuelle de 400 € pendant plusieurs mois en sus de sa solde de lieutenant ;
    • Le propriétaire du logement qui lui a été attribué en tant que David Benjamin avait scrupuleusement collé une étiquette à son nom sur la sonnette mais reconnaît ne l’avoir jamais vu ! Il nous explique naïvement que ce n’est pas le seul cas de logement attribué et non occupé…

    N’importe quel observateur béotien comprend que l’on peut ainsi, avec un peu de culot, se faire enregistrer comme faux réfugié auprès d’une administration allemande pourtant réputée tatillonne, soit pour en vivre abusivement (au mieux) soit pour préparer une action criminelle (au pire). Combien sont-ils sur le sol allemand à avoir usé de ce grossier stratagème ? Nous savons que le recensement des réfugiés et migrants assimilés pose actuellement un grave problème, certains ayant disparu des radars de l’administration et d’autres se promenant avec plusieurs identités. Dans les petites villes où s’édifient des logements pour ces nouveaux arrivants, on ne cache pas le fait que certains restent vides.

    Notre apprenti conspirateur a été pris pour avoir caché dans les toilettes d’un aéroport autrichien un revolver français vieux de… 70 ans. Faut-il vraiment être soutenu par un puissant réseau occulte pour être ainsi armé ? A la même heure, combien de kalachnikovs et de kilos de TNT se trouvent dissimulés sur le sol allemand ?

    Au nom de la sécurité des citoyens et au nom de la lutte contre la gabegie, l’Etat ne devrait pas se tromper de cible. Mais certains phantasmes posent moins de problèmes existentiels que d’autres et peuvent donner l’impression de s’effacer en nourrissant l’inflation d’anathèmes, de lois et règlements pour conjurer les fantômes du passé quand les spectres présents paraissent ô combien plus menaçants.

    Eric Blanc 11/05/2017

    https://www.polemia.com/terrorisme-dormons-sur-nos-deux-oeilleres/

  • GÉNÉRATION IDENTITAIRE À CATANE (ITALIE) POUR ARRÊTER LES ONG COMPLICES DE L’IMMIGRATION ILLÉGALE

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    Des identitaires français, italiens, allemands et autrichiens se sont mis hier soir dans le port de Catane en travers de la route d’un navire d’une ONG qui remorque les embarcations d’immigrés clandestins.

    L’attitude des ONG telles que celle-ci est irresponsable et criminelle. Irresponsable car elle participe de l’immigration massive qui cause tant de problèmes en Europe. Criminelle car elle encourage les immigrés clandestins à prendre des risques considérables en traversant la mer dans des embarcations de fortunes, causant ainsi de nombreuses morts.

    Par cette action les militants présents sur place ont tenu à démontrer que les identitaires sont toujours en première ligne pour défendre l’Europe contre l’immigration massive.

    Suite à leur arrestation par les garde-cotes italiens, plusieurs militants ont été détenus et feront probablement face à des suites judiciaires qui s’ajoutent aux nombreux frais d’organisation. Vous pouvez les soutenir ici.

    https://www.generation-identitaire.com/generation-identitaire-catane-pour-arreter-les-ong-complices-de-limmigration-illegale/

  • Des drapeaux djihadistes pour fêter l’élection de Macron au Louvre? Analyse: Macron et les islamistes

    Pierre Le Corf, cet humanitaire français qui s’est installé à Alep pour secourir les habitants témoigne: « Lors de l’élection de Mr Macron, j’ai vu flotter de nombreux drapeaux à 3 étoiles de « l’armée libre » au milieux des drapeaux français, les Syriens qui étaient avec moi sont devenus blancs, on espère que l’on ne repart pas pour une guerre aveugle. » déclare-t-il. Macron, en effet a caressé tout-au-long de sa campagne les musulmans même islamistes militants, dans le sens du poil. Ainsi a-t-il refusé de dénoncer le soutien de l’UOIF cornaquée par les Frères musulmans, face à Marine Le Pen lors du débat de l’entre-deux-tours.

    En Marche vers l’islamisation ?

    De même a-t-il admis que l’un des cadres d’En Marche était radicalisé et il l’a maintenu à son poste:

    En effet, alors que le micro n’était pas éteint pendant la coupure pub, et que le Facebook Live se poursuivait, le candidat d’En marche ! est revenu sur ce qu’il venait de répondre à l’antenne : « Il a fait un ou deux trucs un peu plus radicaux. C’est ça qui est compliqué. Mais à côté de ça, c’est un type bien. C’est un type très bien, Mohamed. Et c’est pour ça que je ne l’ai pas viré. »  Source: lepoint.fr

    C’est ainsi que Mohamed Saou, après avoir été écarté de En marche, y est revenu, suite au chantage de Marwan Muhammad, celui qui rêve à voix haute d’une France musulmane…

    Marwan Muhammad, président de l’organisation frériste CCIF, avait lui aussi exigé des explications et a menacé d’utiliser son supposé poids électoral, contre Emmanuel Macron, dans le cas où Mohamed Saou était écarté du mouvement «En Marche !»  sous pression «islamophobe», disait-il. En effet, le 10 avril 2017, il a adressé une lettre au candidat Macron dont la conclusion fut, on ne peut plus claire :  «En fonction de votre réponse (ou de son absence), je serai alors en mesure de m’exprimer publiquement sur le sujet, en direction de nos contacts médias, de nos 17 antennes régionales, de nos 14000 adhérents et de nos 350000 abonnés, sur les newsletters et les réseaux sociaux. Chaque électeur sensible à ces questions pourra alors faire, en conscience, un choix éclairé» : une intimidation. resistancerepublicaine.eu

    Cap islamiste sur les législatives ?

    Mohamed Louizi, l’auteur des citations ci-dessus et ci-dessous, est franco-marocain, auteur de l’essai autobiographique : « Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans : retour éclairé vers un islam apolitique » (Michalon 2016) :

    Cependant, le cas de Mohamed Saou est-il un cas isolé au sein du mouvement d’Emmanuel Macron ? Ce candidat à l’Élysée serait-il, ou pas, « dans les mains des islamistes » ? Est-il le candidat préféré des Frères musulmans ? (…) dans ce qui suit, d’autres cas troublants seront dévoilés : de la commune de Oignies dans le Pas-de-Calais, à Bordeaux dans le Sud-Ouest, jusqu’à Mulhouse dans l’Est, en passant par Paris, des soutiens d’Emmanuel Macron, des islamistes (ou au service inconscient de l’islamisme conquérant) s’appellent : Noureddine Aoussat, Rachid El-Kheng, Yanis Khalifa, Yaman Mahfoud, et la meilleure pour la fin, une certaine Fatima Jenn  et ses principaux soutiens : Anouar Sassi et Aziz Senni.

    Par ailleurs, d’autres noms pourraient même bénéficier de l’investiture d’ «En Marche !» pour les législatives. (…)

    En attendant, ce qui est certain, c’est que des candidats pour les législatives, notoirement islamistes, soutenant Macron ou pas, sont déjà dans les starting-blocks, ici où là. Ils sont jeunes adultes, issus de la frérosphère et s’appellent : Yassir Louati, Jimmy Parrat, Jamel Oufqir, Hanan Zahouani, Abdelkrim Marchani, Samy Debah, etc. D’autres candidats issus du parti islamo-turc, le «Parti Egalité et Justice», proche de l’AKP d’Erdogan, pourraient présenter des dizaines de candidats, revendiquant leur communautarisme, comme aux départementales de 2015.  Par conséquent, le risque de voir quelques islamistes occupés des sièges au Palais Bourbon, au nom de la diversité, lors de la prochaine législature, est bien réel. «En Marche !», comme d’autres formations, pourrait leur offrir cette opportunité tant rêvée. resistancerepublicaine.eu

    Macron a trop flatté les communautarismes durant sa campagne pour qu’il n’y ait pas eu tractation pour réserver des sièges aux communautarismes, c’est ainsi que les musulmans qui obéissent aux mots d’ordre des imams, voire  d’Erdogan, se soucient peu de savoir si Macron défend des idées compatibles avec l’Islam. Ce qui leur importe c’est de s’implanter et de gagner du terrain. Le fait qu’il aient voté à la quasi-unanimité pour Macron est un signe qui ne trompe pas.  Ils ont obtenu des places éligibles avec Hollande, c’est ce qu’ils obtiendront encore plus avec Macron. Lorsqu’ils jugeront qu’ils occupent assez de terrain ils pourront activer la charia. Hollande, Macron et l’oligarchie leur offrent la France sur un plateau dans l’aveuglement obtus des électeurs français non-musulmans et notamment des catholiques qui d’après les sondages auraient voté en masse pour celui qui a programmé leur disparition:

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