
Meher n’a pas su profiter de sa liberté retrouvée. Ou plutôt si : il a peut-être trop tiré sur la corde après ses quinze mois à l’ombre. Condamné le 18 janvier avec son frère pour trafic de drogue (cannabis, héroïne, cocaïne, ecstasy), le trentenaire n’avait pas prolongé son séjour en prison. Contrairement à son cadet, big boss du trafic, Meher avait recouvré la liberté à l’issue du jugement. Et pour cause : ses deux ans de prison (dont un ferme) prononcés par le tribunal couvraient ses 14 mois passés en détention provisoire. Le ressortissant tunisien, domicilié officiellement au Grand-Duché, était en prime frappé d’une interdiction du territoire français durant cinq ans.