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anti-national - Page 893

  • Les clandestins pourront prétendre au droit au logement

    Alors que le Gouvernement, reconnaissant lui-même une carence de logements pour les actuels ayant-droit, a lancé une utopique et coûteuse politique du logement, un amendement veut élargir ce droit au logement aux futurs clandestins...

    "C’est le député UMP du Loiret Claude de Ganay qui a levé le lièvre : le projet de loi de Cécile Duflot pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur) permettra aux immigrés clandestins non européens d’obtenir une attestation d’élection de domicile permettant de faire valoir le droit opposable au logement. À l’origine de ce qui constitue, selon le député, « une bombe économique et sociale » aux« conséquences dramatiques sur l’engorgement des demandes de logements sociaux », un amendement « adopté en catimini », le 14 octobre, au Sénat, sur proposition de l’écologiste Aline Archimbaud, élargissant les possibilités de domiciliation aux droits civils (dont le droit au logement), alors que le texte de Cécile Duflot prévoyait de le limiter aux droits communs (aide juridictionnelle, etc.)".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/les-clandestins-pourront-pr%C3%A9tendre-au-droit-au-logement.html

  • Affaire « Minute » : quand l'idéologie remplace la politique

    Parfois les médias s'embrasent dans une furie unanime, écrasant tout sur leur passage, exigeant de prendre parti immédiatement - en direct, entraînant le show-biz et jusqu'aux hommes politiques. Qui gagne, qui perd, qui commande à ce jeu de dupes grandeur nature ? L'hystérie s'est calmée... jusqu'à la prochaine.
    Personne n'aura été épargné : lorsque « la démocratie est en danger », tout le monde le sait. Radios, télés, journaux, Internet : comme un seul homme, tous se lèvent, tous se mobilisent, tous informent. La surenchère d'adjectifs est lancée et chacun rivalise d'émotions. Très vite pourtant, une impression de rabâchage, de déjà dit et déjà vu s'impose. On dirait que la machine s'essouffle. Pensez donc !
    Depuis les années 1980 que ça dure ! Lorsqu'Harlem délire, les nigauds prennent de la voix. Combien de fois, en trente ans, a-t-il ressorti les mêmes phrases, les mêmes imprécations, les mêmes avertissements à la France de droite toujours sur le fil du rasoir, toujours encline à dévoiler son vrai visage : le fascisme. Aussi pourrait-on croire que ces clowneries éculées n'amusent que le petit gotha parisien. Pourtant l'aventure récente d'Abdelhakim Dekhar prouve le contraire. En parfait disciple d'Harlem Désir, qui appelait à une « révolte des républicains [face à cette] banalisation de la haine », le « tueur fou » vient rappeler que les mots engagent et qu'ils sont aussi des actes. La révolte désirée passe aux actes : la plaisanterie a une face sombre et dangereuse. Oui, en France, une minorité avale ces fadaises avec tout l'aveuglement de papillons devant la lueur de l'écran, puis dansent. Ils dansent aux sons des tubes cathodiques, jusqu'à l'épuisement, jusqu'au plein défoulement. Ce sont « les 2 minutes de la haine » pour les crétins enrégimentés du roman d'anticipation de George Orwell, 1984. Oui des générations d'ultra gauche, gavées « des côtés obscurs de l'histoire de France », toujours prompts à répondre à l'appel de l'antifasciste, font résonner nos rues de cris de haine sous prétexte de tolérance, collent des affiches d'appels au meurtre sur nos murs en toute impunité : « un bon fasciste est un fasciste mort ».
    Il fallait voir ce déferlement de haine, d'appels au meurtre à l'occasion de l'enterrement de Clément Méric, jeune antifa - chasseur de skins plus précisément (1) -, persuadé que le sort de la civilisation se jouait sur le crâne brillant de ces quelques rares skinshead existant encore. Ces bœufs gavés d'anticonformisme et de subversion s'affirme en définitive comme les « idiots utiles » du capitalisme pour reprendre les mots de Lénine. « Affranchi de la tradition et de la transcendance, l'homme démocratique pense comme tout le monde en croyant penser par lui-même. Il ne se contente pas d'adhérer au jugement du public, il l'épouse jusqu'à ne plus pouvoir le discerner du sien propre » (Alain Finkielkraut, L'identité malheureuse).
    Le nouvel emballement médiatique
    En l'occurrence, en voulant dénoncer la stratégie médiatique de Christiane Taubira, « l'hebdomadaire d'extrême droite » - dénomination consacrée par le système - Minute osait ces quelques mots : « Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane ». Au sens strict, rien d'insultant. Au figuré non plus d'ailleurs. « Malin comme un singe » est une expression positive dans la langue française et « Taubira retrouve la banane » venait souligner que, grâce à l'idiotie de ces enfants à Angers avec leurs peaux de bananes à la main, Christiane Taubira avait réussi à faire l'union sacrée autour d'elle. La stratégie de la persécution fonctionnait à merveille. En déficit de notoriété, voilà l'occasion qu'il fallait ne pas manquer d'exploiter. En outre, Minute offrait une deuxième occasion d'en remettre une nouvelle couche. La gauche exsangue, sans idée, sans direction, n'a plus d'autre artifice que l'épouvantait à moustache. Le fascisme qui vient ! « Au loup, au loup! » La gauche sert les rangs derrière son leader charismatique à 15 %. L'occasion était trop belle : une nouvelle preuve de cette France profonde, « blafarde », « moisie », « d'en bas », en résumé raciste, venait d'être mise à jour. Comprenez : Minute et la Manif pour tous, c'est un iceberg : les morceaux qui cachent l'océan de l'armée des ombres aux bruits de bottes. Pendant que les entreprises continuent de délocaliser, que les agriculteurs continuent d'empoisonner nos sols, que les prisons sont surchargées, que certains quartiers vivent sous la coupe réglée de mafias criminelles, la France socialiste s'inquiète... du fascisme : le premier ministre, écumant aux micros de l'Assemblée nationale, son éminence Manuel Valls, tout le gotha en goguette se précipite au devant des micros, tweete, s'indigne. « J'ai mal à la France », « Honte ». Minute « viole les principes fondamentaux de la République », assène Montebourg sans rire. Toute la classe politique - jusqu'à... l'ONU ! - est venue rendre hommage à la vierge immaculée, bafouée : Christiane Taubira. Elle pavane désormais faisant croire que « ces propos dénient mon appartenance à l'espèce humaine ». Pfuit : la baudruche se rempli d'éloquence et de mots graves. Vous verrez qu'elle donnera son visage à la Marianne de l'an prochain.
    Ainsi, au pouvoir, des apprentis sorciers choisissent de ne pas voir, de ne rien entendre, préférant interdire le port du bonnet rouge après ce lui du maillot rose, parce qu'ils persistent à vouloir cacher leurs félonies derrière le mur de fumée de l'antifascisme. Des générations de gamins se sont succédé sur les bancs des écoles, élevées dans la honte et la haine de soi : les Français, blancs et catholiques sont des salauds. 
Peillon surenchérissait récemment sans honte : « On ne pourra jamais construire un pays de liberté avec la religion catholique » (2). Et nous verrons des gens de droite se faire lyncher avec l'approbation silencieuse de la presse, qui expliquera qu'ils l'ont bien cherché, que ce sont eux qui ont instillé la haine. La chasse aux sorcières que vient de subir Minute n'est que l'avertissement des désordres à venir de la part d'un pouvoir qui prend peur et ne peut tolérer la contestation.
    David Sellos monde & vie 3 décembre 2013
    1) . Aucun journal ne se scandalise de cette dénomination : « chasseurs de skins ».
    2) . www.youtube.com/watch ?v=Rj N 3XQZYNQ

  • Braqueurs braqués et victimes persécutées : ainsi Valls la justice de Taubira

    Tous ceux qui ne se laissent pas braquer, brutaliser, insulter et détrousser sans mot dire savent ce qu’il leur en coûte ensuite.

    Pierre-Joseph Proudhon s’est rendu célèbre, au XIXe siècle, pour avoir déclaré que « la propriété, c’est le vol » ; nul doute que s’il vivait de nos jours, il ajouterait à son aphorisme, avec tout autant de succès politiquement correct, « et la protéger est un crime ! ». Car honni soit qui l’entend ainsi.

    Les récents braquages de bijoutiers par-ci, attaques de débits de tabac par-là, l’ont amplement démontré : tous ceux qui ne se laissent pas braquer, brutaliser, insulter et détrousser sans mot dire savent ce qu’il leur en coûte ensuite. Malheur à ceux qui ont fait front, empêchant les crapules de les dépouiller, les blessant ou les expédiant dans un enfer mérité : tous répondent ensuite de leur témérité devant la justice.

    Ainsi ce bijoutier niçois, d’origine libanaise, Stéphane Turk, qui ignorait que le fusil à pompe de ses agresseurs – Gaulois tous les deux, comme quoi les préjugés ne sont vraiment plus ce qu’ils étaient ! – n’était pas chargé : ayant logé quelques grammes de plomb dans la carcasse du moins rapide, il se retrouva en garde à vue, brocardé par un procureur niçois, l’accusant d’avoir agi volontairement « pour donner la mort », bien qu’il reconnaisse tout de même qu’il est « un homme inséré » (!) et que son casier judiciaire était vierge… Le bijoutier est aujourd’hui mis en examen pour homicide volontaire : « Il n’a pas été placé en détention provisoire, mais en résidence surveillée, bracelet électronique à la cheville à quelques heures de Nice. Il sort parfois quelques minutes, le temps d’aller chercher son pain », rapporte France Inter. Le veinard.

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  • Payer ses impôts est un devoir glorieux !

    Il est glorieux de payer près de 2 milliards pour faire bénéficier de notre système carcéral une population pénale à 70 % d’origine étrangère.

    « Payer ses impôts est un devoir glorieux ». La formule est du regretté président Mao-Tsé-toung. Et c’est vrai !

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour effacer les dettes (4 millions) du journal L’Humanité. Et apporter 2 milliards de subventions (directes et indirectes) à la presse écrite car il faut bien aider les miséreux à se faire entendre : Le Point (Pinault propriétaire), Les Échos (Arnault), Le Monde (la banque Lazard et Pierre Bergé), Libération (Rothschild), la PQR (les banques mutualistes et le Crédit agricole).

    Oui, il est glorieux de payer des impôts pour subventionner à hauteur d’un milliard des syndicats de moins en représentatifs, et de plus en plus inutiles, sinon nuisibles.

    Oui, il est glorieux de subventionner (État et collectivités territoriales) à hauteur de près d’un milliard des associations politiquement correctes : SOS Racisme, France terre d’asile, la LICRA, le CRAN, la LGBT et tant d’autres qui le valent bien ; et ils en ont bien besoin pour nous formater et nous censurer.

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  • Christiane Taubira s’exprimera devant le Grand Orient le 17 décembre

     

    TAUBIRA-Grand-Orient-MPI

    Les connivences entre de nombreux membres du gouvernement et la franc-maçonnerie sont de notoriété publique. Un élément de plus vient l’avérer. La Garde des Sceaux, a accepté l’invitation de Daniel KELLER, « Grand Maître » du Grand Orient (GODF), d’intervenir pour une conférence au siège de cette obédience maçonnique.

    Cette conférence publique sur le thème : « Crise des valeurs de la République : Analyse et Perspectives » se déroulera le 17 décembre à 20 heures au Temple Groussier du GODF, rue Cadet, à Paris.

    « L’invitation de Madame Christiane Taubira est naturellement liée aux attaques indignes qu’elle a subies. Nous voulions lancer le débat, provoquer une réflexion, sur les difficultés profondes que traverse la République

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  • Mort de Mandela

     

    Je ne suis pas un spécialiste de l’Afrique du sud et à ce sujet de nombreux auteurs, parmi lesquels l’inestimable Bernard Lugan, peut nous en dire beaucoup plus et mieux. Du reste les informations que ce dernier livre dans sa dernière communication, nous empêchent de céder aux lamentations hystériques entonnées par toute la presse.

     

    Mandela était un homme qui a livré un combat , lequel , au bout du compte a amorcé la chute de l’Afrique du sud.

    Pour autant, et en toute humilité, je me risque à livrer quelques observations en partant des informations qui sont accessibles par voie de presse à tous les citoyens lambda et en me rappelant à toutes fins utiles que le bon larron gagna le paradis le soir de sa mort. Si je ne me trompe, les principaux habitants de ces grands territoires, avant l’arrivée des Européens, étaient les Zoulous, peuple guerrier et colonisateur dans l’âme, qui offrit une âpre résistance aux envahisseurs. Avec la colonisation, cette terre agricole se développa, les mines furent exploitées et l’économie du pays se modernisa et devint la plus forte du continent. Il y avait déjà des descendants d’esclaves datant des Hollandais et des Anglais et on laissa venir de la main d’œuvre bon marché des régions plus au nord. L’Afrique du sud vit naître et croître un prolétariat noir qu’elle ne put contenir et qui vint s’installer dans les town schips, tandis que les Blancs, qui étaient, rappelons-le, de culture anglo-saxonne, n’hésitèrent pas à installer sans état d’âme, une doctrine inventée en 1934 par « des anthropologues et des linguistes de l’université de Stellenbosch comme Werner Max Eiselen, un nouveau concept social et politique qui donnera naissance à l’idéologie de l’apartheid : ils proposèrent de séparer géographiquement, politiquement et économiquement les Noirs et les Blancs d’Afrique du Sud ainsi que les différentes ethnies entre elles, afin de maintenir et renforcer leurs identités ethniques et linguistiques et de lutter contre les effets qu’ils estimaient acculturant de l’urbanisation et du travail migrant sur les structures traditionnelles africaines ».

    Et puis vinrent, à la fin du siècle précédent, les grandes « prises de conscience » de l’Occident qui organisa l’asphyxie économique de l’Afrique du sud. Le dernier chef d’Etat blanc en titre, Frédéric De Klerk mit fin à l’apartheid et libéra Nelson Mandela, leader de l’ANC après 27 ans de prison, qui lui succédera à la présidence comme premier président noir.

    Mais voilà, Mandela ne voulut pas faire comme Boumédiene qui chassa 1 million et demi de pieds-noirs d’Algérie après les accords d’Evian. Il prêcha le pardon en vrai homme d’Etat qu’il était, car il savait que la nation avait besoin des Blancs, ce qui lui valut une certaine défiance puis l’hostilité à peine retenue de cadres de l’ANC. Les mêmes qui aujourd’hui sont en deuil et versent des larmes de crocodile.

    Aujourd’hui, rien ne va plus, et comme le faisait remarquer un article de Slate .com : Les départs seraient en constante progression, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de Jacob Zuma. Alors que Mandela faisait de la réconciliation avec les Blancs une priorité absolue, Zuma considère qu’il a avant tout été élu pour défendre la cause des Noirs. D’ailleurs, l’électorat blanc a massivement porté ses suffrages sur les candidats de l’opposition. Selon Johan Van Rooyen, auteur d’une enquête pour l’Unisa (Université sud-africaine), « 60 % des Sud-africains quittent le pays en raison du fort taux de criminalité : dans les années 90, près de 250 000 personnes ont été assassinées ». Autre cause de départ, la mise en place de l’affirmative action (la discrimination positive). Des milliers de Blancs ont été licenciés. “Nous avons dû former des Noirs. Et, après nous avons été licenciés” affirme Steve, la cinquantaine, ancien employé des chemins de fer devenu SDF. »

    Des témoignages ahurissants montrent que les Blancs (et surtout les plus pauvres) font l’objet de persécutions, d’agressions, voire d’assassinats, avec la complicité passive du pouvoir. D’un autre côté les Blancs tiennent encore en partie l’économie et se concentrent encore sociologiquement dans les classes dominantes.

    Aujourd’hui l’Afrique du sud, malgré ses richesses minières, est un pays en proie, non seulement à la crise économique, mais à une profonde crise d’identité. Il eût peut-être fallu que la sagesse de Mandela soit transmise à ses successeurs. On ne crée pas une nation sur une seule génération.

    Esprit de vengeance, racisme inversé, course aux mandats électoraux, mépris de l’Histoire et des identités, il ne faut pas être grand clerc pour prédire la chute inexorable de cette nation victime de la sacro-sainte idéologie de la démocratie. Les Capétiens , si on y réfléchit eurent aussi à unifier des contraires, mais ils avaient avec eux la durée et la patience. Deux vertus que l’idéologie du nombre et de la rentabilité immédiate ignore.

    Olivier Perceval

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Mort-de-Mandela

  • Ce que taisent les médias et les politiciens sur le rapport PISA sur l’éducation

    La France se classe parmi les pays de l’OCDE où la discipline est le moins respectée…

    Le PISA 2013 vient de livrer ses résultats, largement commentés par les médias. Cette étude comparative du niveau scolaire des jeunes de 15 ans issus des pays membres de l’OCDE est publiée tous les trois ans. Polémia avait déjà commenté le bilan du PISA 2010 (*) : il n’était pas glorieux. Hélas, comme on pouvait le redouter, la version 2013 ne rachète pas la cuvée précédente.
    Cette année, les résultats sont tout aussi médiocres : l’évaluation des compétences de nos potaches en mathématiques, en compréhension de l’écrit et en sciences place la France au 25e rang sur les 65 pays qui participent à l’enquête et au 18e rang parmi les 34 pays de l’OCDE.
    Curieusement, cette année, les médias, plutôt que s’intéresser aux causes de ces tristes résultats, se livrent à une analyse sociologique et, sans mettre en cause les acteurs de l’enseignement et de l’éducation, préfèrent mettre en évidence l’incapacité de notre système à faire réussir les élèves.
    Le site fdesouche.com a extrait du rapport PISA 2013 quelques phrases significatives à lire ci-après.
    Polémia

    Les phrases suivantes sont extraites sans aucune modification du dernier rapport PISA qui est disponible ici : rapport PISA France On y parle d’immigration, de discipline et des genres garçon fille…

    Performance en mathématiques :

    L’écart de performance en mathématiques entre les garçons et les filles en France (9 points) se situe légèrement en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (11 points) et est resté stable depuis 2003, masquant en fait un recul similaire des résultats des garçons et des filles.

    Performance en compréhension de l’écrit et en sciences :

    En France, l’écart de performance en compréhension de l’écrit entre les sexes s’est creusé entre les cycles PISA 2000 et PISA 2012, passant de 29 à 44 points de différence en faveur des filles.

    Les améliorations en compréhension de l’écrit sont principalement dues aux résultats des filles. Ainsi, entre 2000 et 2012, la proportion d’élèves très performants a augmenté de 6 % chez les filles (contre seulement 2 % chez les garçons), alors que dans le même temps, la proportion d’élèves en difficulté a augmenté de 6 % chez les garçons (contre seulement 2 % chez les filles).

    L’égalité des chances dans l’apprentissage :

    Les élèves issus de l’immigration sont au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves en difficulté. La proportion d’élèves issus de l’immigration se situant sous le niveau 2 en mathématiques lors du cycle PISA 2012 ne dépasse pas 16 % en Australie et au Canada, mais atteint 43 % en France [...]

    Même après contrôle du milieu socio-économique, en France, les élèves issus de l’immigration accusent des scores inférieurs de 37 points   à ceux des élèves autochtones, soit presque l’équivalent d’une année d’études (contre 27 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE).

    En France, les élèves issus d’un milieu socio-économique défavorisé  n’obtiennent pas seulement des résultats nettement inférieurs, ils sont aussi moins impliqués, attachés à leur école, persévérants, et beaucoup plus anxieux par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE.

    L’environnement pédagogique et l’engagement et la  motivation des élèves :

    En France, le climat de discipline est resté à peu près stable entre 2003 et 2012. Cependant, la France se classe parmi les pays de l’OCDE où la discipline est le moins respectée, et ceci même si la plupart des élèves en France bénéficient de classes disciplinées.

    Échelle de culture mathématique :

    En France comme dans la moyenne des pays de l’OCDE, la proportion de garçons et de filles dans le groupe des élèves en difficulté est à peu près identique (22 %), mais la proportion de garçons dans le groupe des élèves les plus performants est bien plus élevée que celle des filles (15 % pour les garçons, contre 11 % pour les filles)

     Échelle de compréhension de l’écrit :

    Les filles devancent les garçons en compréhension de l’écrit dans tous les pays et économies ayant participé au cycle PISA 2012, avec un écart de performance entre les sexes de 38 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE, et de 44 points en France.

    L’égalité des chances dans l’apprentissage et l’équité du rendement de l’apprentissage :

    Le manque d’équité du système français se traduit, en termes de classement dans l’enquête PISA, par un écart de 20 places si l’on compare les performances des élèves issus des milieux les plus favorisés à celles des élèves issus des milieux les plus défavorisés.

    Les élèves issus de l’immigration représentent en France 15 % des élèves testés dans la cadre des épreuves PISA 2012 et sont au moins deux fois plus susceptibles de compter parmi les élèves peu performants.

    Les élèves issus de l’immigration sont nettement plus susceptibles (1.7 fois, en moyenne) de compter parmi les élèves peu performants dans de nombreux pays de l’OCDE. Au Mexique, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Espagne, en  France  et en Suisse, les élèves issus de l’immigration sont au moins deux fois plus susceptibles d’être peu performants que les élèves autochtones (2.3 fois en France).

    La proportion d’élèves issus de l’immigration qui n’a pas atteint pas le niveau 2 en mathématiques lors du cycle PISA 2012 ne dépasse pas 16 % en Australie et au Canada, mais atteint plus de 40 % en Autriche, en Finlande, en  France (43%) [...]

    Même après contrôle du milieu socio-économique, en France, les élèves issus de l’immigration accusent  des scores en mathématiques inférieurs de 37 points   à ceux des élèves autochtones, soit presque l’équivalent d’une année d’études (contre un écart de 21 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE).

    En France, le score en mathématiques des élèves issus de l’immigration est inférieur de 67 points à celui des élèves autochtones.  Même après contrôle du milieu socio-économique, les élèves issus de l’immigration accusent un score en mathématiques inférieur de 37 points à celui des élèves autochtones (contre un écart de 21 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE).

    Cependant, la performance en mathématiques s’améliore de 23 points en France (contre 10 points, en moyenne, dans les pays de l’OCDE) si l’on compare les performances  des élèves immigrés issus de la première et de la seconde génération.

    En moyenne, dans les pays de l’OCDE, les élèves immigrés de la première génération accusent des scores inférieurs de 45 points à ceux des élèves autochtones (contre un écart de 83 points enFrance). Toutefois, les élèves immigrés de la deuxième génération accusent des scores inférieurs de 30 points à ceux des élèves autochtones, en moyenne, dans les pays de l’OCDE (contre un écart de 60 points en France)

    La France se classe parmi les pays de l’OCDE où la discipline est le moins respectée…

    Parmi les pays de l’OCDE, l’indice PISA du climat de discipline le plus élevé (c’est-à-dire les pays où la discipline est le  plus respectée) s’observe au Japon (suivi d’Israël, de l’Autriche, de l’Estonie et de la Corée). En revanche, c’est en Finlande et en France (suivies du Chili, de la Grèce et de la Suède) que l’indice PISA du climat de discipline est le moins élevé

     Publié par Quake
    4/12/2013

     Note :

    (*) PISA 2010

    http://www.polemia.com/ce-que-taisent-les-medias-et-les-politiciens-sur-le-rapport-pisa-sur-leducation/

  • Bedos, fin de chantier…

    Comme Fourest ou Libé, Bedos ne fait plus rire depuis longtemps.

    Bedos, le mec qui est mort il y a 30 ans, voudrait « un permis de vote » parce que, selon lui, « il y a des gens qui ne savent pas voter »… Il y a 30 ans, je vous disais.

    Certes, « l’âge est un naufrage », mais avec le comique zombie déterré des seventies, ça tourne au Titanic !

    Présent lundi à la mirobolante et flopante soirée contre le racisme, le croque-mort du rire nous a sorti, en plus de son envie de « permis de vote » pour les électeurs qui pensent mal, une stupéfiante analyse politique. Selon Bedos, Marine Le Pen ferait en ce moment « la campagne d’Hitler », parce que – voyez-vous – « nous sommes dans la même crise que dans les années trente, et que [le FN veut] jeter les arabes et les nègres à la mer ». La suite de l’interview fait peine à voir. On sent que la fin du pauvre homme est proche, et on n’a pas envie de tirer sur le panzer en carton-pâte.

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  • Gabrielle Cluzel : "La famille est porteuse de valeurs aujourd'hui réputées détestables"

    La journaliste Gabrielle Cluzel répond aux questions de Medias Presse Info :

    "Avec toutes les mesures sociétales et fiscales comme la baisse du quotient familial, peut-on dire que ce gouvernement ne fait rien pour les familles ?

    Non, on ne peut pas le dire, car il ne fait pas «rien »… Il  fait pire que rien ! Il les persécute. A travers le mariage dit pour tous, c’est la famille dont on a cherché à ébranler les fondations.  Et les autres mesures, fiscales notamment, sont encore des coups de butoir supplémentaires. Et pourquoi s’acharner sur la famille ?  Parce que l’entité traditionnelle qu’elle représente est porteuse de valeurs aujourd’hui réputées détestables. Elle est un lieu de hiérarchie et d’autorité, entre les parents et les enfants.  Elle est un  lieu d’identité, de traditions communes. Elle est un lieu de transmission,  transmission d’un patrimoine génétique, matériel, culturel, civilisationnel même.  Elle est par essence un lieu, disons le mot même s’il est un peu provocateur,  d’exclusion, d’amour exclusif, où les liens filiaux, les liens du sang priment sur les autres. J’ose le dire, je préfère mes enfants à ceux des autres et je défie n’importe quelle mère  de prétendre le contraire…

    Après le vote de la loi Taubira, Hollande et son gouvernement ne comptent pas s’arrêter là. On a évoqué la PMA et la GPA. Croyez-vous qu’après plus d’un an de manifestations, le gouvernement se montrera plus prudent et qu’il faudra donc davantage se méfier ?

    Le brouillage des cartes, la fragmentation de la parentalité que sont la PMA et la GPA  (qui atteint son summum avec dissociation, dans le cas de la GPA, entre mère porteuse et mère biologique  pour éviter qu’une mère porteuse, déchirée de laisser la chair de sa chair, change d’avis et s’avise de vouloir garder le bébé…), induits par le mariage pour tous, viennent la ronger de l’intérieur faute de pouvoir totalement l’abattre par des réformes extérieures.

    Le gouvernement se montrera-t-il plus prudent ? Oui, sans doute. C’est pour cela qu’il a mis pour le moment de côté la PMA et la GPA. Mais cela reviendra tôt ou tard. D’abord parce que ce gouvernement nous a montré, que chez lui l’idéologie finissait toujours par avoir le dessus sur la plus élémentaire prudence politique. Ensuite, parce que le mariage dit pour tous ne trouve pleinement son sens qu’à travers la PMA et la GPA. On commencera par la PMA, plus facile à gober. Puis on viendra naturellement à la GPA, car sinon il y aurait discrimination patente entre les lesbiennes qui ont la chance d’avoir été dotées à la naissance d’un utérus et les gays, brimés par la nature, qui n’ont tiré qu’une prostate à la loterie de la vie. Elisabeth Badinter et Najat Belkacem ont déjà parlé du concept de « GPA éthique ». Un oxymore qui passera rapidement dans le langage courant. Il y aura au préalable un tir d’artillerie nourri, entre émotion (avec une instrumentalisation de cas particuliers qui nous tireront les larmes), et stigmatisation des opposants (« racistes », « fachos », « homophobes »…pas besoin de vous faire un dessin, je pense ?).

    Divorce, avortement, mariage homosexuel et adoption, maintenant la PMA. Peut-on parler d’un processus de destruction de la famille ?  Ne fait-on pas tout pour casser les liens qui peuvent unir les membres d’une même famille ?

    Oui, c’est évident. La famille devient  une espèce de puzzle compliqué, dont les pièces finissent par s’éparpiller. L’euthanasie sera rendue plus facile, Les liens seront tellement distendus…

    Peut-on penser que certains partis ont compris le poids électoral « Manif Pour Tous » comme on peut le voir avec le rapprochement  de Nicolas Dupont-Aignan avec Frigide Barjot ? Doit-on en profiter pour agir auprès des candidats pour les municipales et les européennes ?

    Les sentinelles et les veilleurs dans les rues doivent devenir des « sentinelles «  et des veilleurs dans les urnes. Ils doivent faire comprendre aux candidats qu’ils les tiennent à l’œil, qu’ils n’accorderont pas leurs suffrages sans certaines garanties. Deux écueils néanmoins : celui d’être instrumentalisé par tel ou tel parti et celui d’imaginer que l’on pourra créer soi-même un parti politique, reposant sur les seules questions éthiques, ce qui serait un peu réducteur.  

    Pour en revenir au sujet de la loi Taubira, n’a-t-on pas perdu pour avoir privilégié le nombre et manqué d’un discours clair et ferme politiquement ?

    C’est l’éternel dilemme quant à la stratégie à adopter… On est sur une ligne de crête. Faut-il privilégier le nombre comme vous dites en cherchant un dénominateur commun qui «ratisse large », mais  qui se révèle tellement petit in fine que l’on peut avoir perdu de vue  l’essentiel de la substance du message initial, ou au contraire par détestation de la compromission, rester entre soi, au risque de rester très «confidentiel », ce qui est moralement et intellectuellement séduisant, mais potentiellement assez stérile. L’arbitrage, en conscience, est compliqué. Si compliqué que je ne me permettrais de juger ni les uns ni les autres. Peut-être, au fait, la juxtaposition des deux points de vue par des combats parallèles, n’est-elle pas mauvaise ?  Les uns et les autres se servant mutuellement de garde-fou, de modérateur. A condition qu’ils ne perdent pas leur temps et leur énergie à se tirer mutuellement dans les pattes, évidemment.

    Le fait de dire qu’on est « contre la loi Taubira » ne donne-t-il pas un aspect négatif au combat au lieu de dire qu’on est « pour la famille » ?

    Il ne faut pas avoir peur d’être dans l’opposition, en signifiant clairement l’objet de son opposition. Et puis être « pour la famille » est un peu vague, non ? Le  gouvernement aussi prétend être pour la famille, sauf que ce qu’il appelle famille n’en est plus une.

    Justement pour plus de clarté, n’aurait-on pas intérêt à revenir aux bases et à redéfinir plus clairement ce qu’est la famille et son bien-fondé ?

    Vaste chantier ! Mais vous avez raison. Quand il n’y a plus qu’un champ de ruine il faut se retrousser les manches et rebâtir pierre par pierre. Avec patience et persévérance. Et surtout sans écouter les bonnets de nuit qui prétendent que tout est foutu."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Plainte contre Laurent Fabius pour complicité de crimes commis en Syrie

    Par le Collectif international d’avocats pour la paix en Syrie
    – Exclusivité E&R

    Le Collectif international d’avocats pour la paix en Syrie organise un rassemblement pour dénoncer la responsabilité du ministre des Affaires étrangères dans les crimes commis en Syrie le dimanche 8 décembre, à 16h00 place Saint-Michel à Paris

    « Un ministre doit toujours répondre de ses actes. »
    François Mitterrand

    Trois victimes civiles syriennes portent plainte contre Laurent FABIUS, qui s’est rendu complice, par abus d’autorité, d’exactions commises en Syrie.

    Les plaignants estiment qu’à plusieurs reprises le ministre des Affaires étrangères de la France, Monsieur Laurent Fabius, a abusé de l’autorité qui émanait de ses fonctions de ministre, en promettant une intervention armée en Syrie et la livraison d’armes à la rébellion, en disant que le Front Jabhat Al-Nosra, organisation classée comme terroriste, « faisait du bon boulot », et en allant jusqu’à dire que le Président Bachar Al-Assad « ne mériterait pas d’être sur la Terre ».

    Ce faisant il provoquait la commission d’exactions en Syrie, parce qu’il œuvrait à faire perdre toute légitimité et à rejeter même dans l’illégalité tous ceux, qui, sur place, luttent contre le terrorisme, tout en tendant formellement à légitimer et même à rendre légales les exactions commises par la prétendue rébellion. Il a ainsi provoqué aux crimes et aux délits que des bandes armées ont commis ensuite en Syrie.

    Madame Al-Kassem, Messieurs Al-Ibrahim et Salim ont été victimes, à Damas et ailleurs, de faits très graves, ils ont perdu des proches, morts ou enlevés. On rapporte des cas de crânes écrasés, d’un cadavre brandi par les tueurs qui en parlent comme d’un porc, d’enfants agressés. Les cas figurent en annexe de ce communiqué.

    C’est pourquoi les plaignants, assistés d’un collectif international d’avocats, portent plainte contre Laurent Fabius pour complicité de menaces de mort, de violation de domicile, de dégradation et de destruction, de mutilation, d’assassinat, de séquestration, d’enlèvement, de détention et d’atteinte à l’intégrité du cadavre à raison de sa supposée non-appartenance à une religion déterminée.

    Madame Al-Kassem, Messieurs Al-Ibrahim et Salim déposent plainte devant la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République. Cette procédure a été instaurée à l’époque du scandale du sang contaminé, précisément pour permettre à des particuliers de faire entendre le préjudice qu’ils subissent du fait d’un ministre dans l’exercice de ses fonctions.

    Pétition : http://www.petitions24.net/appel_pour_la_paix_en_syrie

    Contact : appeldu1ermars2013@outlook.com

    Annexe 1. Le cas AL-KASSEM

    Madame Joumana AL-KASSEM est mère de famille. Elle a eu six garçons : deux d’une première union : Mohammed et Morhaf TANBAKJI ; et quatre de son second mariage : Mohamad Yazan, Yaman, Moumen, et Rayan CHAMIYEH. Ils vivaient tous ensemble, ses enfants et son mari, dans une maison de Koudsaya Jamiyat, un quartier de Damas.

    Au début des évènements leur position était claire : ils étaient pour l’État syrien et contre toutes destructions, sachant qu’aucun d’entre eux n’était en relation avec l’État ou n’était fonctionnaire ou employé de celui-ci. Ils participaient à toutes les manifestations et évènements de soutien à leur pays et à leur Président. Le plus jeune fils de Madame AL-KASSEM, Rayan, âgé de quatre ans, qui est surdoué et très éveillé, répétait tous les mots d’ordre et retenait rapidement toutes les chansons patriotiques. Et il les chantait, ce qui attirait l’attention des partisans comme des opposants.

    Une année après le début des évènements, ils commençaient à recevoir des menaces. Certaines par Internet, d’autres par des écriteaux sur les murs de leur maison. Ils ne leur prêtaient aucune attention, pensant qu’on ne leur ferait de mal, puisqu’ils ne faisaient de mal à personne.

    Le 19 juin 2012, à 3 heures du matin, un groupe d’une dizaine de terroristes, au milieu de tirs massifs, envahissait leur maison, dégradants meubles et murs. Les militaires du check point voisin accouraient, les terroristes arrêtaient de tirer et s’enfuyaient. C’est alors que l’on découvrait que le fils de Madame AL-KASSEM, Mohammad Yazan CHAMYIEH, était gravement blessé. Ils le transportaient à l’hôpital le plus proche (celui d’Al-Badr).

    Mais à l’entrée de l’hôpital, les terroristes s’attaquaient à eux à nouveau en ouvrant le feu. Un deuxième fils de Madame AL-KASSEM, Morhaf TANBAKJI, était blessé. Ils restaient assiégés à l’intérieur de l’hôpital, les terroristes étant à l’extérieur, jusqu’à l’arrivée des soldats qui leur permettaient de sortir. Mohamad Yazan CHAMIYEH succombait à ses blessures. Et à peine sortie de l’hôpital Madame AL-KASSEM apprenait qu’il en allait de même de son fils Morhaf TANBAKJI.

    Madame AL-KASSEM et sa famille étaient exposés une troisième fois à des tirs d’arme à feu, lors des obsèques de ses deux fils.

    En mai 2013 les terroristes se sont encore attaqués à leur voiture, qui a été complètement détruite. Madame AL KASSEM et sa famille sont toujours menacés, en particulier le plus jeune de ses fils, Rayan CHAMYIEH. Ils vivent dans la peur et l’angoisse.

    Annexe 2. Le cas AL-IBRAHIM

    Le 10 septembre 2013, à Maksar al-Hisan, la mère, le frère, la belle-sœur et les deux neveux de Mohammed AL-IBRAHIM étaient réveillés en pleine nuit par de violents tirs d’armes à feu. Le village subissait, ainsi que les villages voisins, l’attaque des hordes de Jabhat Al-Nosra.

    Yahia AL-IBRAHIM, le frère de Mohammed AL-IBRAHIM, et Jinane TAKLA, sa belle-sœur, cachaient leurs enfants Habib Yahia, âgé de onze ans, et Ali Abib, âgé de dix ans, dans le grenier, et leur demandaient de ne plus bouger.

    Les terroristes envahissaient la maison qu’ils arrosaient de tirs. Dans l’une des pièces, ils trouvaient la mère de Mohammed AL-IBRAHIM, Fatima, une femme très âgée. Ils l’abattaient froidement.

    Ils fouillaient la maison et s’approchaient de la cuisine, où se tenaient enfermés le frère et la belle-sœur de Mohammed AL-IBRAHIM. Ils leur demandaient de sortir, leur disant qu’ils seraient en sécurité. Le frère de Mohammed AL-IBRAHIM leur répondait comment, alors qu’ils venaient d’abattre sa mère. Ils fracturaient la porte et tuaient les deux parents. Les enfants pouvaient assister à la scène depuis le grenier.

    Après ce massacre, un membre du groupe soulevait le corps du frère de Mohammed AL-IBRAHIM et demandait à un comparse de « le prendre en photo avec ce porc ».

    Les enfants restaient dans leur cachette, terrorisés, jusqu’au soir où l’Armée arabe syrienne les découvrait.

    Outre les membres de la famille de Mohammed AL-IBRAHIM, ce jour-là furent massacrés : Mohamad Hassan Alali, 80 ans, paysan ; Mahmoud Yahia Al Khalil, 70 ans, enseignant retraité ; Ali Kamel Al Jouhni, 35 ans, ouvrier ; Mohammed Ibrahim Al-Johni, 70 ans, retraité ; Matira Ahmed Ghanoum, 70 ans, femme au foyer ; Kamal Mahmoud Al-Khalil, 20 ans, étudiant ; Mounzer Mahmoud Al-Khalil, 25 ans, ouvrier ; Mohamed Rachid Al-Ibrahim, 20 ans, étudiant ; Rabih Rachid Al-Ibrahim, 25 ans, ouvrier ; Khaled Nemr Al-Chebeili, 32 ans, ouvrier ; et Mia Al Ahmad, 54 ans, femme au foyer. Furent enlevés : Khalifé Khaled Al Jallab, 75 ans, retraité et Hazem Khalifé Al Jallab, 16 ans, étudiant.

    Annexe 3. Le cas SALIM

    Monsieur Talal SALIM est citoyen syrien, diplômé de l’École des bibliothécaires et des systèmes d’information. Il demeurait avec sa femme Awatef Maarouf et ses quatre enfants (Loujaïn, Hanin, Joy et Wajd), à DAMAS (Syrie), dans le quartier Mezzeh 86.

    Il y a près de deux ans des tirs de mortiers commençaient à pleuvoir sur le quartier Mezzeh 86, avec des explosions de voitures piégées un peu partout. Le 6 décembre 2012, une voiture piégée a explosé sous son appartement à Mezzeh Madraseh. Toutes les fenêtres et certains murs ont explosé. Ce qui l’a poussé à transférer toute sa famille vers Lattaquié, fuyant la mort ambulante.

    Les groupes armés qui opéraient ces explosions pratiquaient toutes sortes de terrorisme intellectuel et matériel contre les alaouites pour les contraindre à quitter Damas, et retourner dans leurs villages. Toutes sortes d’exactions étaient commises contre eux, assassinat, vol, viol, encouragées et payées par les pays du Golfe et par la France.

    Le 4 août 2013 à 4h30 du matin, des bandes djihadistes salafistes armées jusqu’aux dents envahissaient le village de la commune de Lattaquié où Monsieur Talal SALIM et sa famille avaient trouvé refuge (trois autres villages de la même commune étaient envahis au même moment). Ils mettaient à mort les habitants, femmes, enfants, vieillards, hommes jeunes et moins jeunes, de manière absolument horrible, par égorgement, par découpage de membres, par écrasement des crânes, en commettant de terribles mutilations.

    Étaient ainsi mutilés et tués de la manière la plus ignoble le père de Talal SALIM, Badih SALIM, trois de ses frères, Nazem SALIM, Kasser SALIM, Jassem SALIM, sa tante non-voyante, ses cousins et cousines.

    La propre épouse, Awatef MAAROUF, et les quatre enfants de Talal SALIM (Loujaïn, Hanin, Joy et Wajd), étaient kidnappés. On est resté sans nouvelles d’eux.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/plainte-contre-laurent-fabius-pour-complicite-de-crimes-commis-en-syrie_92105.html#more-92105