anti-national - Page 890
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les Allobroges mpt savoie + chant des partisans
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Décryptage des méthodes du lobby de l'euthanasie
Tribune de Guillaume Bernard dans Valeurs Actuelles, qui décrit les phases successives employées par le lobby de l'euthanasie pour tenter de légaliser l'assassinat des personnes malades (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :
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La marche des musulmans : africanisation de la France et Sahelistan
Peut-on assimiler un islam par essence sectaire et dominateur, si différent des traditions européennes ?
Le programme pour la France de Léonora Miano, lauréate camerounaise du prix Femina, se veut limpide. Le temps est venu de payer la facture et de laisser la place aux anciens colonisés comme un juste retour de balancier. Du reste, si les Africains sont malheureux, c’est toujours de notre faute. La preuve ? Ils nous haïssent au point de s’empresser de débarquer chez nous.
Tout va bien, n’ayez pas peur de la mutation, vous ne mourrez pas de la disparition du monde connu, dit la donzelle dont la candeur n’a d’équivalent que la machination de ceux moins francs qui mettent en œuvre l’agenda de la rétro-colonisation.
Jusqu’à quel point peut-on accepter d’être minoritaire en France ? À partir de quel seuil une population submergée, humiliée, traitée de raciste et d’infâme prend les armes contre ses envahisseurs ?
L’islam est la première religion de France par le nombre de pratiquants. Les 15 % de musulmans forment l’avant-garde d’une Reconquista qui ne dit pas son nom, dans les esprits autant que dans les salles de prière, voulue et entretenue par des élites acceptantes et repentantes.
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Si vis pacem, para bellum
Invitée de RTL, l’ex candidate socialiste à la présidentielle de 2007, Ségolène Royal, a apporté son soutien, a peu près comme toutes les familles politiques à l’exception de l’extrême gauche, à l’intervention militaire française en Centrafrique validée par le Conseil de sécurité de l’ONU. La présidente socialiste de la région Poitou-Charentes s’est aussi saisie de cette occasion pour évoquer un vieux serpent de mer. A savoir que l’armée française, « première d’Europe » – ce qui ne correspond pas tout à fait à la réalité, NDLR-, pourrait servir de socle à «la formation d’une armée européenne qui impliquerait la responsabilité des autres pays européens davantage qu’ils ne le font aujourd’hui ». A la vérité, s’il y a parfois mutualisation des moyens entre pays européens dans le domaine de la Défense, l’intervention sur le terrain se heurte au problème du prix du sang (deux de nos soldats sont déjà tombés à Bangui), aux intérêts géopolitiques, économiques parfois divergents entre « partenaires » et font douter de la possibilité même d’une armée européenne
Si la France intervient en Afrique et elle seule, précisait le général Vincent Desportes, c’est qu’«elle était la seule à pouvoir le faire », forte de son expérience , de ses réseaux, de ses bases, de ses traités de défense la liant avec plusieurs de nos ex colonies. «Si personne ne s’occupe de l’Afrique subsaharienne, cette zone va devenir un trou noir dans lequel viendra s’implanter le djihadisme avant de déployer sa violence sur la France ».
Quant à nos « alliés », les Etats-Unis« n’ont pas réussi leur implantation », les Britanniques « se sont franchement désengagés » et les autres pays de l’UE « ont moins d’intérêts et ne savent pas faire ». « Un chef d’exécutif ne peut prendre le risque politique d’une intervention que si il est capable de rendre des comptes devant ses électeurs » note encore Vincent Desportes. « Pourquoi Angela Merkel n’intervient jamais, alors que son pays est la première puissance militaire européenne ? Parce qu’elle ne peut pas expliquer à un Bavarois qu’il faut aller se battre en Afrique… ».
Comment ne pas voir l’impérieuse nécessité pour un pays comme la France qui entendrait grader son rang, sa souveraineté et défendre ses intérêts d’un outil militaire performant ? C’est à bon droit que le FN s’est ému de la loi de programmation militaire (LPM) 2014-2019 qui vient d’être votée. Elle « consacre la baisse continue des budgets et celle tout aussi dramatique des effectifs. Sur la période ce sont encore 34 000 temps plein qui vont être supprimés après les 54 000 décidés par Nicolas Sarkozy. »
L’ensemble des programmes d’équipement sont revus à la baisse quand d’autres ont tout simplement disparu du champ-même des discussions, à commencer par le second porte-avions (pourtant indispensable pour notre permanence à la mer). Rappelons qu’à l’heure où le gouvernement se gargarise avec indécence d’avoir la « première armée d’Europe », le Royaume-Uni, dont le budget défense dépasse de plus de 10 milliards d’euros annuellement celui de la France, est en passe d’achever la construction des deux plus gros porte-avions d’Europe. »
Guillaume Faye le rappelait sur son blog, « cela fait maintenant plusieurs décennies que le budget de la Défense nationale joue le rôle d’une variable d’ajustement. Il ne cesse de baisser en valeur par rapport au PIB (…). La Défense est le seul secteur dans lequel l’État fait des coupes sombres et le seul dans lequel il ne faudrait pas en faire ! On préfère payer l’assistanat et l’AME pour les clandestins… ».
«En réduisant le budget de la Défense et donc les commandes d’État, (et donc aussi les exportations !) poursuit-il ; est détruit « peu à peu le remarquable tissu industriel français de pointe concentré sur l’industrie de Défense – véhicules, aéronefs, systèmes d’armes. Or l’industrie de Défense, ce qu’ont parfaitement compris les Américains, est non seulement créatrice de retombées technologiques civiles (exemple : Internet) mais de créations d’emplois. Le budget de la Défense est le plus créateur d’emplois, et d’emplois de haute technologie. (…). La raison est simple : c’est que les matériels et investissements militaires sont des incorporateurs de technologies majeurs. »
En terme de logique macro-économique, voici une comparaison : chaque euro investi par l’État dans les emplois sociaux aidés (sans parler de l’assistanat) va créer dix fois moins d’emplois que si l’État investissait dans les commandes militaires. Allez expliquer ça aux énarques qui peuplent les cabinets ministériels, ils ne comprendront pas. C’est normal : on ne leur apprend que le droit administratif. L’économie réelle, ça reste réservé aux diplômés de HEC ou de l’Essec qui, eux, fuient pour aller vivre ailleurs. »
Fin septembre, le cri d’alarme qui s’était exprimé dans la lettre ouverte des « sentinelles de l’agora », club de réflexion regroupe des officiers supérieurs et généraux des trois armées, fit un certain bruit
« La fin de la guerre froide, était il expliqué les impératifs de l’Etat-providence et la volonté des « post-modernes » d’en finir avec le fracas des armes ont été les abrasifs les plus puissants pour réduire, en moins d’un demi-siècle, l’armée française à l’état d’échantillon. La force militaire est passée, dans le silence et la dénégation, du statut d’institution régalienne majeure à celui d’une société de services que l’on rétribue à la tâche. »
Or, «l’absence actuelle de menace militaire majeure n’est qu’un simple moment de l’Histoire. Son calme apparent ne doit pas masquer les reconfigurations géopolitiques qui marginaliseront, pire élimineront sans pitié les nations au moral défaillant. »
C’est pourquoi il est urgent de « permettre à la France de se remettre à penser en termes de risques et de puissance stratégique. Elle en a les moyens. Elle doit le faire sans l’attendre d’une Europe, puissance inexistante, ou d’une soumission transatlantique délétère voire de plus en plus illusoire. »
Ce qui passez de prime abord par «un budget décent qui permette à nos soldats de disposer de l’entraînement et des équipements nécessaires, et au politique de s’engager sans le soutien déterminant des Etats-Unis… ».
Bref les actuelles interventions françaises au Mali et en Centrafrique ne doivent pas cacher la décrépitude profonde, voulue, et engagée sciemment de notre outil militaire, avec les conséquences potentiellement dramatiques que l’on sait pour la sécurité de nos compatriotes constate Bruno Gollnisch. Une catastrophique politique commune à une gauche et une droite qui ont aussi renoncé très largement à la grandeur de la France en abdiquant toujours plus avant sa souveraineté.
http://www.gollnisch.com/2013/12/12/si-vis-pacem-para-bellum/
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Trancher la question ukrainienne
L’Ukraine a toujours été un territoire à enjeux. Aujourd’hui, c’est un champ de bataille décisif sur lequel s’affrontent l’Occident capitaliste et l’Alternative Russe. Comme en Syrie, il s’agit d’un affrontement pyramidal et multi scalaire (à plusieurs échelles) entre ces deux pôles de puissance.
-International : deux blocs face à face.
-National, concernant l’avenir de ce pays artificiel et divisé qu’est l’Ukraine.
-Communautaire et politique, au niveau de la myriade de groupes, de militants et de personnages individuels.
-Mais aussi symbolique, illustré par la destruction de la statue de Lénine par des militants agitant des drapeaux de l’Union Européenne. Nous assistons à tout cela depuis la France, en nous interrogeant. Sommes-nous concernés ? Oui, définitivement. Aussi concernés que des français maréchalistes ou communistes lisant les nouvelles de la bataille de Stalingrad. Dans une guerre mondiale, tout le monde est concerné. Nous devons juger, réagir et nous positionner en temps que nationalistes français, tout simplement.
Juger avec recul…
Nous n’avons aucune raison de haïr les ukrainiens. Au contraire, ils nous sont plutôt sympathiques, comme la majorité des slaves le sont pour les français. Les ukrainiens, blancs et orthodoxes, sont encore largement préservés de la décadence culturelle et des invasions ethniques résultant du règne capitaliste que nous connaissons dans l’Ouest. Les ukrainiens sont courageux et rebelles : on pourrait s’étendre sur leur anarchisme si particulier durant la Révolution Bolchevique, sur leur lutte au côté de l’Allemagne National-socialiste contre Staline et sur la résistance des guérilleros de l’UPA jusque dans les années 60. Les Ukrainiens sont régulièrement martyrs : l’Holodomor (l’extermination stalinienne par la faim) l’esclavage, et aujourd’hui le dépeçage par les oligarques mafieux… Inutile de s’étendre sur la corruption du gouvernement ukrainien actuel ou sur ses lois anti-SDF complètement absurdes. La révolte et l’indignation d’une partie des ukrainiens a ses des raisons légitimes. Loin de nous l’idée de chanter les louanges du gouvernement Ianoukovitch. Au contraire, il faut réfléchir en connaissance de cause. Beaucoup d’ukrainiens ont vécu avec espoir l’écroulement de l’URSS, mais l’anarchie libérale qui s’est emparé de l’Est les a vite fait déchanter. Sur un autre plan, il est compréhensible que nombre d’ukrainiens se sentent étouffés par cette Russie gigantesque dans l’ombre de laquelle ils vivent. D’où la dimension identitaire très présente dans les émeutes de Kiev, identité arborée comme un fanion par les groupes nationalistes qui sont en tête des affrontements.
…mais en évitant le relativisme paralysant.On dit avec raison que la définition d’une ligne politique commence par la délimitation entre l’ami et l’ennemi. Nous ne le cachons pas, nous sommes fermement positionnés du côté de l’Alternative Russe (pour des raisons que nous avons déjà largement commenté). Nous ne refusons pas de voir ses imperfections mais nous avons choisi notre camp. Nous, français, connaissons trop bien le poids de la dictature de l’Union Européenne pour vouloir autre chose que sa destruction complète et la reconquête de notre liberté nationale. Chaque nouveau pays gagné à l’Union Européenne prolonge un peu la durée de vie de cette entité vampirique. De surcroît, l’Union Européenne soumet automatiquement ses nouveaux esclaves à son régime mondialiste, autant sur le plan économique que moral ou culturel. Les gay-pride, les FEMEN ou les différentes plateformes militantes pour la « liberté » sont des instruments du soft-power européen dans son entreprise de conquête de l’Est et de réduction du dernier bastion blanc et libre. Ces instruments sont coordonnés par des réseaux de type OTPOR, organisateurs professionnels de « révolutions oranges », financés par George Soros et mandatés par la CIA. Nous avons pu le voir en Russie, en Serbie ou en Croatie. La guerre est ouverte et totale.
Les nationalistes ukrainiens, instruments de la mondialisation capitaliste.Il est triste, cruel et à la fois doucement ironique de retrouver en tête de ces manifestations ennemies des nationalistes. Certes, il s’y trouve aussi des SDF payés 1 euro de l’heure pour occuper la place, certes il y a divers partis démocrates. Mais l’image qui nous marque le plus, c’est celle de ces jeunes gens aux tempes rasées, masque sur la figure, brassard et drapeaux frappés de runes, gantés, armés de chaînes, et se mesurant courageusement à la police anti-émeute du gouvernement. Colère légitime, mais instrumentalisée cyniquement par les pires ennemis des Nations.
Nous mettions souvent en garde les nationalistes français contre de telles récupérations, et il est vrai que c’est notre obsession, mais les faits nous donnent raison. Tout le passif du nationalisme ukrainien le prédisposait à une telle erreur. Construit exclusivement sur l’anticommunisme rabique (compréhensible sous Staline peut-être), sans autre horizon que l’opposition systématique à l’Est et l’alignement sur l’Occident, et se nourrissant de romantisme plutôt que de réflexion politique. Depuis les années 50, ou l’OTAN armait les maquis de la RONA jusqu’en 2008, année ou l’on retrouve des combattants nationalistes ukrainiens affiliés à la même RONA… dans l’armée Georgienne, volontaires russophobes. Quelle ironie ! Ces antisémites de traditions, qui s’enorgueillissent des souvenirs du volontariat ukrainien dans la Waffen SS, et qui servent par anti-communisme/anti-russisme anachroniques, de fantassins gratuits à l’Union Européenne Sioniste. Voilà où mènent le romantisme, le fétichisme, et l’obsession anticommuniste dépassées. Voilà aussi où mène une vision exclusivement identitaire lorsqu’elle est dépourvue de lecture géopolitique ou économique. Ces militants néo-païens racialistes, judéophobes et partisans du retour à la terre, servent de chair à canon à ceux qui veulent imposer le mariage gay, l’espace Schengen, le marché libre avec son cortège d’immigration massive, et le soutien inconditionnel à Israël.
Ces gens-là prétendent troquer le rhume pour la lèpre…
Tranchons dans le vif.
L’Ukraine reste un assemblage de deux patries. L’une est la périphérie de l’espace slave orthodoxe, grenier à blé de l’est, « petite Russie ». Une autre partie constitutive de l’Ukraine est vulnérable aux influences germaniques et considérée par l’Allemagne comme son pré carré (comme l’a été la Slovénie durant la désintégration de la Yougoslavie). Une large partie des ukrainiens, cosaques en tête, soutient la Russie et s’oppose à l’UE. En conséquent, l’Ukraine est vouée à la partition : la partie Ouest étant absorbée par l’espace germanique et l’Union Européenne, sa partie Est à rejoindre la Russie dont elle est une périphérie et qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Une autre alternative, catastrophique pour nous, serait le triomphe de la révolution orange et l’absorption de l’Ukraine par l’UE. Il risque d’en résulter une véritable situation de guerre civile, comme en Yougoslavie dans les années 90. Les nationalistes français prendront-ils le train pour aller défendre l’Ouest (comme ils le firent en Croatie) ou s’engageront-ils dans la reconquête de l’Europe par l’Est ? Quoi qu’il en soit, les images qui nous parviennent de Kiev sont cruelles à nos cœurs.
On ne peut s’empêcher de les comparer avec notre souvenir des jeunes nationalistes français, qui en mai 2013, chargeaient avec vaillance les rangs des flics de l’UMPS, dispersant la racaille journalistique et appelant Poutine à l’aide devant l’ambassade de Russie. Les fanions noirs eurasiens côtoyaient les drapeaux rose et bleus de la Manif Pour Tous. Deux jeunesses, des combats radicalement antagonistes.
Le refus du « mariage » homobourgeois participait à une dynamique de réaction des peuples à la mort programmée par nos ennemis capitalistes, réveil glorieux qui a débuté en Russie, avec la réanimation de la Sainte Eglise Orthodoxe, réveil relayé par les Serbes, les Biélorusses, la fantastique résistance Syrienne, les victoires diplomatiques de l’Iran et jusqu’au Venezuela de Nicolas Maduro. Au contraire, le combat des nationalistes ukrainiens s’inscrit dans une logique anachronique, un folklore d’arrière-garde détourné cyniquement par les pires ennemis des peuples et des identités que la terre puisse porter .
Comme le dit si bien Aymeric Chauprade :
« Se tourner vers l’Union Européenne en 2013, c’est aussi absurde que d’en appeler à l’URSS en 1991. »AUCUN SOUTIEN A LA SUBVERSION ORANGISTE EN UKRAINE !
A BAS L’UNION EUROPÉENNE CAPITALISTE!!!Guillaume Lenormand pour le Cercle Non Conforme
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Les gens vont vous pendre et ils auront raison... (parlement européen, 21/11/2013)
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Loi de programmation militaire : un article liberticide qui ne passe pas
PARIS (NOVOpress) – La France va-t-elle connaître son propre Patriot Act, summum d’atteintes aux libertés notamment sur la Toile ?
C’est ce que l’on peut craindre avec l’article 13 de la loi de programmation militaire pour la période 2014-2019. Présenté hier au Sénat, cet article vise ni plus ni moins qu’à augmenter le contrôle par les autorités publiques des faits et gestes des Français sur Internet. L’État pourrait donc accéder directement aux données personnelles détenues par les opérateurs de communications électroniques, les fournisseurs d’accès ou encore les hébergeurs de sites web. Plus besoin de passer par un juge. N’importe quel fonctionnaire de l’Intérieur ou de la Défense pourra ainsi avoir accès facilement à toutes ces données. Big Brother légalisé par des parlementaires sensés défendre nos libertés…
Un article liberticide qui fait tâche au pays des droits de l’homme et qui suscite la polémique.
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Centrafrique : si les chrétiens ne s'étaient pas défendus, la France serait-elle intervenue ?
"La vérité sur la nature du conflit, c’est que depuis des mois la population très majoritairement chrétienne (80 %) de la république centrafricaine est terrorisée par le mouvement au pouvoir, la Séléka, issu de la minorité musulmane et très renforcé par des jihadistes venus du Tchad, du Cameroun et du Soudan et aussi par toute une piétaille de bandits, ce qui n’est pas contradictoire.
La soldatesque Séléka, bénéficiant de surcroît de l’évidente complaisance et même de la complicité des troupes africaines de l’OUA censées avoir été envoyée à des fins de pacification n’a cessé de piller, de violer, de massacrer. Il est donc triste que l’on ait attendu pour intervenir que les chrétiens désespérés et exaspérés, constituant des groupes de résistance dans la brousse et s’organisant dans leurs quartiers, sous le vocable « d’Anti-Balaka », se rebiffent. Leur sursaut, avec des armes dérisoires, a évidemment pris, çà ou là, la tournure d’une contre-terreur, aux excès sans doute regrettables. Mais fallait-il qu’ils attendent tous d’être génocidés comme jadis au Rwanda, mais d'une manière inverse, la minorité Tutsi par la majorité Hutu ?
N’est-il pas curieux qu’une décision d’intervention n’ait été prise par nos dirigeants socialistes que lorsque les périls pour la minorité musulmane au pouvoir ont été semblables à ceux ayant jusque-là frappé la majorité chrétienne ? [...]"
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Centrafrique : et si la France ne faisait qu’ajouter le chaos au chaos ?
Le président français s’est fort imprudemment avancé en proclamant d’entrée, urbi et orbi, persona non grata le président Michel Djotodia..
« Il fallait intervenir. » Ni la majorité, bien entendu, ni l’opposition, à ce jour, n’ont marchandé à François Hollande leur accord de principe. Dans l’urgence ? Sans doute. Dans l’improvisation et dans l’approximation ? Alors que la situation se détériorait de mois en mois en Centrafrique et que l’anarchie tournait inexorablement à la guerre civile, on était en droit de penser que le Président, son gouvernement et l’état-major, ayant disposé de tout le temps nécessaire, avaient pris la mesure des multiples dimensions du problème, internationale, humaine, militaire et politique. Il semble bien qu’il n’en ait rien été.
Le contexte international n’a pas changé depuis l’opération « Serval » : États africains pour la plupart bien disposés mais impuissants, Union européenne indifférente et inerte, États-Unis trop occupés ailleurs et surtout soucieux de se désengager. C’est donc avec la seule autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU que la France s’est lancée toute seule, comme une grande, avec tambours, trompettes et panache, dans une aventure dont elle ne connaît pas, dont elle n’est pas près de voir le terme, alors même qu’elle n’en a pas fini au Mali.
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Eric Zemmour La révolution européenne en Ukraine (The European revolution in Ukraine)
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