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anti-national - Page 891

  • Hollande reçoit ses ordres du CRIF !

    Les présidents et les gouvernements changent mais c’est toujours le Conseil représentatif des institutions juives de France qui donne ses ordres. Que le locataire de l’Elysée s’appelle Jacques, Nicolas ou François, rien jamais ne varie. Le 16décembre au soir le chef de l’Etat recevait en grande pompe les dirigeants du CRIF qui soufflait ses septante bougies. « Je tenais à vous accueillir pour le 70e anniversaire du CRIF. Le 60e anniversaire c’était Jacques Chirac, nous verrons bien qui sera là pour le 80ème anniversaire. C’est une bonne tradition que de pouvoir, ici à l’Élysée, renouveler le pacte de confiance qui existe entre la République et le CRIF » a déclaré François Hollande plus obséquieux et soumis que jamais. Le mot “pacte” est important car si la séparation de l’Eglise et de l’Etat est effective depuis décembre 1905, la République et la synagogue (mais aussi les loges) sont très étroitement imbriquées. « Le CRIF, c’est une histoire. Une longue histoire, qui remonte à 1943, au plus profond de la Shoah » a pleurniché celui qui nous sert de président de la République, évoquant « la souffrance exceptionnelle » des juifs qui sont les seuls à avoir souffert dans l’histoire sans jamais faire souffrir personne, comme les Palestiniens sont bien payés pour le savoir. Seule la douleur juive est indicible ; elle est unique et ne saurait être comparée à toutes les autres. Même la passion et la mort du Christ au Golgotha ne sauraient rivaliser avec la Shoah, c’est pourquoi il fallait en toute hâte déplacer le carmel d’Auschwitz et enlever la grande croix érigée en ce lieu où Dieu s’est tu. Voilà la vulgate à laquelle il nous faut adhérer.

    « Le CRIF, c’est une institution originale. Ce n’est pas l’État qui a encouragé, ni décidé la naissance du CRIF. Ce sont les Juifs qui se sont organisés eux-mêmes, qui ont choisi leurs représentants. C’est ce qui explique sans doute la liberté qui a toujours été la vôtre, encore aujourd’hui Monsieur le Président (Cukierman), car quand vous avez des choses à dire, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, et nous vous écoutons » a déclamé Hollande. Au moins là les choses sont claires. On sait qui dirige dans ce pays. L’allégeance absolue du CRIF à l’entité sioniste ne gêne pas du tout le concubin de Valérie Trierweiler. « Je sais la solidarité du  CRIF avec l’État d’Israël. Et je veux y revenir, parce qu’elle ne pose pas problème. Parce que cette solidarité est légitime, et vous n’avez pas à vous en justifier. » D’autant que le chef de l’Etat, qui se moque éperdument des intérêts de la France, défend vigoureusement ceux de l’entité sioniste, notamment dans le dossier iranien : « nous maintiendrons notre vigilance, parce que pour nous, il n’est pas question que l’Iran puisse accéder, d’une manière ou d’une autre, à l’arme nucléaire ».

    Cerise sur le gâteau, Hollande, dans ce discours sirupeux, appelle les Français à la délation et s’en prend à l’humoriste Dieudonné : « Contre l’antisémitisme, la Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, sont entièrement mobilisés. Vous savez qu’ils ne laissent rien passer. L’antisémitisme, nous l’avons tous dit, ce n’est pas l’affaire de la communauté juive, c’est l’affaire de tous les Français. C’est pourquoi j’invite tous ceux qui sont victimes d’actes racistes, d’une manière générale, mais d’actes ou de propos antisémites, à ne rien tolérer et à s’adresser à la police, à la justice, parce que les coupables doivent répondre de ces actes et doivent être identifiés et sanctionnés. De même, nous agissons, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour que sur internet — on en a parlé souvent — nous puissions là-encore éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé. J’ai demandé au gouvernement d’y veiller tout particulièrement et de lutter contre le sarcasme ou ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous devons également combattre. » Va-t-on à nouveau interdire les spectacles de Dieudonné ? Criminaliser le geste de la quenelle que la LICRA assimile de manière délirante à « un salut nazi inversé » ? […]

    RIVAROL,

    <jeromebourbon@yahoo.fr>.

    Pour lire la suite .....

    http://rivarol.com/Editorial.html

  • Communisme municipal, communautarisme et terrorisme

    En 2008 l'actuel maire communiste de Bagnolet Marc Everbecq avait été élu au second tour avec 53 % des suffrages exprimés et 50 % d'abstention. Dans cette ville de 32 000 habitants, à l'époque, sa liste avait recueilli 4 160 voix. Présentée par le PCF elle se vit attribuer 30 sièges contre 6 à la liste des socialistes conduite par Tony di Martino et 3 à l'UMP.

    Depuis 5 ans cette équipe dirige donc la ville, avec sa langue de bois et ses magouilles d'urbanisme collectiviste gris, que dénoncent vainement ses adversaires et quelques architectes courageux. Ceux-ci ont pu mettre en évidence une réduction des espaces verts pour satisfaire les intérêts des promoteurs. (1)⇓

    Ses budgets bâclés sont votés dans un climat autoritaire de désinformation que met en cause une opposition malheureusement impuissante. (2)⇓

    C'est dans ce contexte que le communisme municipal a pris une décision à première vue stupéfiante. Le 11 décembre en effet le conseil municipal votait la qualité de citoyen d’honneur de Georges Ibrahim Abdallah.

    Après 30 ans de détention il est fortement question d’expulser de France ce personnage. Né en 1951, ce militant communiste est considéré comme le chef de la Fraction armée révolutionnaire libanaise. Il avait été condamné par la justice française en 1986 à la réclusion à la perpétuité pour des actes indiscutablement terroristes.

    Rappelons brièvement ses exploits et ceux de son équipe. Il a été jugé responsable d'attentats meurtriers sur notre sol contre des diplomates américains et israéliens. Ceci enchante à l'évidence les partisans de la guerre à outrance au Proche-Orient. Or deux artificiers français l'ont payé de leur vie en août 1982, etc. (3)⇓

    Jusqu’ici deux modestes bourgades avaient impunément précédé Bagnolet dans ce qu'on peut tenir pour une provocation. Ainsi, le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, Pas-de-Calais 5 800 habitants, l’avait nommé, déjà, "citoyen d’honneur". Un mois plus tard, dans le même département, le 19 juin 2012, Christian Champiré, maire communiste de Grenay, 6 700 habitants dans la banlieue de Lens et les membres du conseil municipal le nommaient à leur tour "citoyen d’honneur" de leur commune.

    Marc Everbecq, en Seine-Saint-Denis, vient donc de faire franchir à cette campagne un cran supplémentaire. Il l'a fait délibérément dans le but de recueillir pour son parti les votes communautaires, à défaut des suffrages populaires.

    Cette décision a été soutenue, en effet, de bout en bout par une structure parfaitement révélatrice des forces communautaristes sur lesquelles s'appuient désormais les tenants du communisme municipal : le "Groupe des associations de Bagnolet".

    Une visite de la page facebook de ce collectif permet de mieux comprendre comment tout cela fonctionne dans les municipalités de gauche où sévissent encore les communistes, aux marges de la démocratie. (4)⇓

    "Les associations" sont, comme il se doit subventionnées. Cela se revendique désormais, et cela se pratique, comme une sorte de droit. Elles font la claque en séances publiques lors des conseils municipaux, comme dans les assemblées révolutionnaires, etc.

    Les sympathisants du terroriste le présentent comme un héros et comme un ardent défenseur de la "cause palestinienne".

    Si ces gens réfléchissaient sincèrement, nous leur poserions une "simple question". Citons celle que l'excellent blogue de l'Institut d'Histoire sociale pose à ce sujet à tous ces activistes et soutiens du marxiste-léniniste Georges Ibrahim Abdallah : pensent-ils sérieusement que leurs méthodes terroristes ont vraiment fait progresser ladite "cause palestinienne" ? (5)⇓

    Mais il ne s'agit pas de cela. Il s'agit pour leurs inspirateurs et commanditaires de rassembler coûte que coûte tout ce qui peut sauver l'implantation du stalinisme en France.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2013/12/communisme-municipal-communautarisme-et-terrorisme.html

    Apostilles

    1. cf. sur Bagnolet-webtv
    2. cf. l'intervention de Tony di Martino qui décrypte le budget 2013 de Bagnolet lors de la séance du conseil municipal le 15 avril 2013
    3. cf. Hervé Roubaix sur Dreuz.fr
    4. sur Facebook.
    5. cf. Blog-Actu du site de l'Institut d'Histoire sociale le 26 décembre.
  • La France a renoncé au plein emploi

    Pour Nicolas Goetzmann, responsable du pôle économie du site Atlantico, le noeud du problème est d'abord idéologique :

    "Michel Sapin s’est presque félicité, en trouvant la statistique qui lui plaisait le plus, de rappeler que le chômage baissait depuis 3 mois sur un rythme de 1 350 chômeurs par mois. A ce rythme il faudra 203 ans pour résorber le chômage, et malgré cela, le ministre semble satisfait. Ce type de déclaration ne mérite même plus d’être commenté. (...)

    Les politiques mises en œuvre en France ne sont que des politiques défensives contre un mal qui est effectivement envisagé sous l’angle de la fatalité. Les emplois aidés, la réduction du temps de travail, toutes ces mesures ne sont qu’une réaction contre l’abandon d’une politique totalement oubliée : la poursuite du plein emploi. Et pourtant, économiquement, rien ne saurait justifier un tel abandon. Rien que sur le champ sémantique, le gouvernement a déjà perdu la bataille en annonçant vouloir "lutter contre le chômage" plutôt que de poursuivre une politique de plein emploi. Le défensif s’est substitué à l’offensif, et les réformes ne sont pas du tout les mêmes dans les deux cas. Avec ce choix de mots, la France renonce au plein emploi, et c’est bien cela qui est le plus insupportable. Le résultat est une politique de boutiquier.

    Aucun secteur marchand ne recrute dans le pays, seules les collectivités publiques et les associations y parviennent, c’est-à-dire que les emplois aidés sont la seule ressource du gouvernement en matière de chômage. Je le répète, la seule solution proposée au pays pour tenter de résorber le chômage est l’emploi aidé, ce qui est de fait la totale négation de ce que peut le pouvoir politique en matière de politique économique."

    Louise Tudy

  • Le PS n’aime pas toujours les promesses électorales

    Quand il s’agit du « mariage » gay, le PS et le gouvernement le clament haut et fort : c’est une promesse électorale et il faut bien la tenir, coûte que coûte. Mais entendez bien, le Parti Populaire espagnol, lui, n’en a pas le droit.

    On ne s’étonnera pas de lire un communiqué du PS appelant à soutenir un rassemblement de féministes françaises devant l’ambassade espagnole ce vendredi pour protester contre le projet de la nouvelle loi, voulant réduire l’accès à l’avortement.  Le plus cocasse dans ce communiqué, c’est qu’on y lit la chose suivante : « Il est clair que si la droite espagnole s’obstine, les droits des femmes deviendront un sujet majeur des futures élections européennes. » Dommage que le PS de François Hollande n’ait pas eu la même clairvoyance car le mariage gay et la PMA vont faire partie des sujets des élections européennes en France !

    http://medias-presse.info/le-ps-naime-pas-toujours-les-promesses-electorales/4353

  • Et si la France n'était plus le pays des libertés ?

    Enfin, les lois mémorielles mises (très timidement) en cause (Polémia).
    ♦ La légende selon laquelle notre pays serait un exemple mondial est sévèrement remise en cause par un rapport rédigé par le think tank GenerationLibre.
    La France est le quatrième pays le plus condamné par la Cour européenne des droits de l’homme pour violation de son article 10 protégeant la liberté d’expression. © François Destoc/Le Télégramme/Maxppp
    On ne connaît généralement que le premier couplet de La Marseillaise, et c’est heureux. Les paroles de notre hymne national furent composées par un petit officier ambitieux lors d’une nuit d’ivresse, plaisamment décrite par Zweig dans Les très riches heures de l’humanité. Elles ne brillent ni par leur finesse ni par leur esprit de modération. Pourtant, vers la fin, deux vers se détachent, que les écoliers pourraient apprendre avec davantage de profit que « l’étendard sanglant » et autres délires morbides :
    Liberté, liberté chérie
    Combats avec tes défenseurs !
    Liberté chérie, voilà une belle amante ! Mais qui sont tes défenseurs aujourd’hui ?
    Pas les intellectuels, qui, dans leur écrasante majorité, continuent à faire vivre l’utopie socialiste, comme l’a justement dénoncé Jean-François Revel dans La grande parade, dont je cite pour le plaisir cette phrase délicieuse : « L’intelligentsia de gauche, c’est la bonne conscience plus la subvention. »
    Pas les politiques, qui, de l’extrême gauche à l’extrême droite, en passant par les partis de gouvernement, se sont érigés en tuteurs des Français, s’acharnant à faire prospérer l’État providence à coups de dépenses publiques et l’État nounou sur la mélodie du paternalisme. L’argument de la liberté a disparu du débat public.
    Pas l’administration, qui prend un malin plaisir à mettre en place le cauchemar de Tocqueville : « Un réseau de petites règles compliquées, minutieuses et uniformes, à travers lesquelles les esprits les plus originaux et les âmes les plus vigoureuses ne sauraient se faire jour pour dépasser la foule. » Le pays aux 365 fromages est devenu celui des 400 000 règles.
    Pas les syndicats, de patrons comme d’employés, ni les groupements spontanés d’entrepreneurs, qui pataugent dans le corporatisme. Quelle tristesse que les Pigeons, par exemple, aient refusé de transformer leur (juste) revendication sur la taxation des plus-values en un discours politique sur la liberté d’entreprendre !
    Depuis quand cette folie de tout vouloir contrôler ?
    Pourtant, la France fit sa fortune, de la fin du Second Empire à la Seconde Guerre mondiale, sur un libéralisme assumé à la fois dans les pratiques et dans les discours. Nous sommes les héritiers de Turgot, de Constant, de Jean-Baptiste Say, de Frédéric Bastiat. L’Occident entier, comme le rappelle l’historien britannique Niall Ferguson dans Civilization, s’est construit sur la compétition, les droits de propriété, la société de consommation et l’éthique du travail – des principes si efficaces qu’ils sont aujourd’hui repris dans l’ensemble des pays émergents. D’où vient que nous leur tournions le dos avec un tel mépris ? Pourquoi avons-nous tant peur de laisser les zones de flou, de risque, d’expérimentation, que la liberté implique ? Depuis quand cette folie de tout vouloir contrôler : les capitaux, les hommes, les mots ?
    Nous avons plus que jamais besoin de combattants de la liberté, à l’heure où le gouvernement nous impose sa morale puritaine, sa vision archaïque de la planification, sa puissance d’extorsion légale. La nouvelle expression à la mode chez nos ministres, « faire société », en plus d’être grammaticalement discutable et stylistiquement navrante, est intellectuellement terrifiante. Nous n’avons pas besoin de vous, chers gouvernants, pour nous intégrer dans une vision holiste décidée par des commissions d’experts ; nous avons besoin de vous pour garantir nos libertés fondamentales, que vous connaissez si mal, et que cette chronique aura pour ambition de défendre.
    J’exagère ? Je dramatise ? Jetez un coup d’oeil sur les classements internationaux, simplement du point de vue des libertés individuelles. Democracy Index : France, 28e dans la catégorie des « démocraties imparfaites ». Press Freedom Index : France, 37e, entre le Ghana et le Salvador. Index of Economic Freedom : France, 62e, entre la Thaïlande et le Rwanda. Pas très brillant pour le pays des Lumières.
    Autre chiffre glaçant et moins connu : la France détient la quatrième place des pays les plus condamnés par la Cour européenne des droits de l’homme pour violation de son article 10 protégeant la liberté d’expression – juste derrière la Turquie, l’Autriche et la Russie…
    Le moindre propos un peu tranchant peut valoir des poursuites
    La liberté d’expression ! vous étonnez-vous. Je partageais votre scepticisme. C’est pourquoi le think tank que je préside, GenerationLibre, a entrepris un rapport complet sur le sujet, que vous pourrez retrouver sur le site du Point (*).  Aurélien Portuese, brillant juriste, a parcouru notre corpus juridique pour mieux comprendre cette étrange statistique. Il a passé en revue toutes les limites apportées à la liberté d’expression, depuis sa sacralisation dans la loi sur la presse de 1881. La conclusion est sans appel. De la loi Pleven (« anti-discrimination ») aux lois mémorielles, du délit d’ « outrage à une personne chargée de service public » à celui d’  « opinions contraires à la décence », le législateur, plein de bonnes intentions et d’ignorance, a élaboré depuis quarante ans l’un des cadres les plus restrictifs des pays développés. La multiplication des procédures de diffamation, où la charge de la preuve est inversée, reflète l’extrême judiciarisation du débat public. Le moindre propos un peu tranchant peut aujourd’hui valoir de multiples poursuites. Et ce n’est pas fini : en février dernier, la sénatrice EELV Esther Benbassa a proposé de former un groupe de réflexion pour « faciliter la répression des propos sur les réseaux sociaux »…
    Ici comme ailleurs, une société saine devrait pouvoir assumer les excès, les provocations, les confrontations, au risque sinon de laisser se rétablir une définition officielle de la vérité et de la morale.
    D’ailleurs, les premières lignes de ce papier tombent probablement sous le coup de la loi de 2003 qui a introduit dans le Code pénal l’article 433-5-1, inventant le délit d’  « outrage public à l’hymne national », passible de six mois d’emprisonnement. Allez, procureur, chiche ?

    Une synthèse précise et plus courte de ce rapport est également disponible. Cliquez ici pour la consulter
    Gaspard Koenig, Le Point fr, 19/12/2013
    (*) Voir en annexe le rapport Pour rétablir la liberté d’expression,, pages 23, 24, 25, 26.
    http://www.polemia.com/et-si-la-france-netait-plus-le-pays-des-libertes/

  • Accepter l’avortement est un « ticket d’entrée » dans le monde politique

    Dans Présent, Jeanne Smits a réagi aux propos de Florian Philippot sur l'avortement :

    "[...] A l’heure d’écrire, il n’y a eu aucune mise au point de la part des autres instances dirigeantes du parti, pour plusieurs raisons. Philippot est chargé de la stratégie et de la communication du FN, c’est donc lui qui donne la ligne et qui l’exprime. Par ailleurs, même si Marine Le Pen a fait par le passé des déclarations contre les « avortements de confort » et le remboursement de l’« IVG », elle n’a jamais fait mystère de son refus de revenir sur la loi Veil (aujourd’hui largement dépassée par des mesures encore plus favorables à l’avortement).

    A l’époque de la « dédiabolisation » du FN, qui a effectivement bien fonctionné et qui a rendu ce parti, financé comme les autres sur les fonds publics, omniprésent dans les médias, nous l’écrivions : accepter l’avortement était un « ticket d’entrée » dans le monde politique.

    On savait cependant que des responsables du Front national continuaient d’afficher leur refus de l’avortement légal – ainsi Bruno Gollnisch participait-il aux Marches pour la vie à Paris, entouré d’élus et d’autres figures du parti.

    Mais les déclarations de Florian Philippot balaient – ou voudraient balayer – tout cela. Alors même que la loi proclamant solennellement que l’avortement est un droit – avec pour objectif et conséquence logique de bâillonner toute opposition, d’interdire tout acte visant à avertir les femmes de la vérité sur ce « choix » – n’est même pas encore devant l’Assemblée nationale, il le dit, lui.

    L’avortement n’est-il donc pas un sujet ? L’immigration n’est-elle pas venue compenser, n’est-elle pas présentée comme la seule solution dans un pays où les enfants manquent par millions, sacrifiés sur l’autel infernal du refus de la vie ? Quelle sécurité espérer dans un pays qui sacralise l’égoïsme et le droit d’écraser autrui dans la plus grande violence de toutes, qui permet l’élimination du plus faible des êtres humains par sa mère elle-même ? Sa mère, qui est le plus souvent elle-même victime de ce geste que la société divinise, instrumentalisée au service d’un système qui recherche le mal et la mort ?

    Quelle démocratie, quelle nation ? Une nation est le lieu qui voit chaque jour naître son avenir : aujourd’hui la France permet, encourage, rembourse le génocide de ses enfants. Ce n’est assurément pas le seul « sujet », mais il est au cœur de la crise dont nous savons qu’elle est morale bien avant d’être sociale.

    Et parmi toutes les décisions malfaisantes, les décisions désespérantes qu’aligne le gouvernement socialiste – dans une belle continuité politique par rapport à d’autres formations politiques qui ont payé leur « ticket d’entrée » en sacrifiant à la culture de mort – celles qui portent sur les « sujets de société » sont tout sauf de l’« enfumage ». Elles relèvent d’un choix délibéré qui ancre encore plus profondément la France du côté de la Révolution. Elles délimitent le cadre dans lequel nous vivons, rendant impossible toute réforme de fond qui permette à la France de renouer avec son passé de nation civilisée.

    Et aujourd’hui, miracle ! de plus en plus d’évêques en sont conscients et le disent, jusqu’à Mgr Pontier qui pour être président de la conférence épiscopale n’en est pas moins évêque, a souligné dans son message de Noël que le projet de modification de la loi sur « l’IVG » incite quasiment les femmes « à ne se poser aucune question quant à l’élimination de l’être qu’elles portent en leur chair ».

    Cette tragédie du génocide français crie vengeance, parce que l’homme ne définit pas sa propre mesure et qu’il n’est pas la fin de toutes choses, et qu’à l’imaginer, il se place dans une posture de révolte fondamentale dont le salaire est la destruction, la tyrannie et la mort.

    Que faire lors des élections prochaines ? En tenir compte. Tous les candidats du FN n’ont pas payé leur « ticket d’entrée ». Pour les autres, se rappeler ce qui s’est fait en Espagne : le mouvement pro-vie a pesé en étant entier et net, en réclamant avec ténacité (et il continue) « l’avortement zéro ». Parce que la vie de la France comme nation en dépend aussi."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/accepter-lavortement-est-un-ticket-dentr%C3%A9e-dans-le-monde-politique.html

  • Le « rapport sur l’Intégration » : texte raciste

    Ex: http://www.gfaye.com

    Remis au Premier ministre à sa demande, ce rapport effarant, rédigé en novlangue par des Trissotins, publié en ligne par Matignon et qui a créé le scandale  est en fait inspiré des idées du groupe de pression et de ”réflexion” gauchiste chic lié au PS Terra Nova. L’objectif est la destruction pure et simple de l’identité française. Il vise à substituer à l’assimilation et à l’intégration une forme de communautarisme où les Français de souche seraient objectivement infériorisés, sommés de s’adapter aux mœurs des nouveaux arrivants, et où il faudrait « assumer la dimension arabe-orientale de la France ».

     Inutile d’énumérer les axes politiques proposés par ce rapport ethnomasochiste et culpabiliste qui vise non seulement à défranciser, déseuropéaniser la société mais à accentuer encore la pression migratoire en instaurant une véritable préférence étrangère. 

    Il est plus intéressant de s’attarder sur deux passages qui relèvent du sectarisme de la police de la pensée de gauche et de ce racisme implicite si souvent observé dans la vulgate antiraciste. Tout d’abord, il est recommandé d’interdire et de sanctionner judiciairement, notamment dans les médias, toute mention (« description stigmatisante ») de l’origine des personnes, notamment en cas de délit (1) (« nationalité, origine, couleur de peau, religion, culture… »). Cette interdiction est étendue aux « partis politiques et institutions publiques » dans bien d’autres circonstances. 

     Admirons la contradiction : l’origine ethno-culturelle est niée mais en même temps la France doit devenir « arabe-orientale ». Mais implicitement, le fait d’être qualifié par son nom et son prénom d’origine africaine ou arabe, par exemple, serait subrepticement une insulte. Inconsciemment, les auteurs (vieux gauchistes) du rapport  considèrent que de dire à/de quelqu’un qu’il est ”Arabe” est une « stigmatisation », un « délit de harcèlement racial ». Or, ne pas mentionner l’origine des gens, par pseudo-respect, c’est dévaloriser cette origine. On nage dans une contradiction totale, la bêtise raciste/antiraciste de cette gauche à la fois gouvernementale, soixante-huitarde et intellectuellement à gaz pauvre. (2)

    Le second passage fait allusion à la ”race blanche”, alors qu’officiellement les races n’existent pas. Il est en effet proposé de ne plus se référer dans l’enseignement de l’histoire à « des figures incarnées qui demeurent très largement des grands hommes, mâles, blancs et hétérosexuels ». (3)  Évident racisme anti-Blancs et aversion contre les hétérosexuels de la part de personnes qui sont elles-mêmes majoritairement des Blancs hétérosexuels. Ça relève de la psychiatrie – ou de la psychanalyse.

    Cette gauche antiraciste est complètement obsédée par l’idée de ”race”, comme les puritains étaient obsédés par l’idée de sexe. Le paradigme racial est obsessionnel dans la gauche ”antiraciste”. 

    Une telle idéologie à la fois xénophile, pétrie de bêtise et/ou de mauvaises intentions, est la porte ouverte à la guerre civile ethnique, lot endémique du Maghreb et du Proche-Orient arabe, et de toute société hétérogène et pluri-ethnique.

    Mais hélas, ce rapport tire en réalité la conclusion dramatique, cynique et souriante de quarante ans d’immigration incontrôlée, au terme de laquelle s’opère un bouleversement démographique, où toute ”intégration” ou ”assimilation” de minorités qui n’en sont plus est devenue une chimère et où le petit peuple de souche est prié par ses élites grasses et protégées (”socialistes”) de se plier à la loi des colonisateurs présentés comme des victimes, est sommé de se taire et de devenir Invisible. Devant l’histoire, les politiciens, parfaitement antidémocrates et antirépublicains, responsables de ce fait, devront répondre d’une tragédie annoncée.

    Guillaume Faye http://euro-synergies.hautetfort.com/

    Notes:

    (1) C’est implicitement reconnaître l’origine immigrée très majoritaire de la criminalité.

    (2) La pensée de gauche, intellectualiste et déconnectée du réel, héritière inconsciente en fait de l’idéalisme platonicien (auquel s’oppose le réalisme aristotélicien)  souffre moins de bêtise que de pathologie, d’origine psychologique. Vouloir construire un méta-monde contre la réalité, une utopie, c’est à dire, étymologiquement, un lieu qui n’existe nulle part, un rêve.  

    (3) Il faudra donc trouver dans les figures de l’histoire de France des personnes de couleur, féminines, bisexuelles ou homosexuelles ? Vous en connaissez ?

  • L’égalité, si on la laisse faire, va détruire l’identité nationale !

    Entretien avec Renaud Camus

    Qu’avez-vous pensé de la polémique au sujet de l’installation d’une crèche de Noël dans la gare de Villefranche-de-Rouergue ?

    Je pense que l’égalité, si on la laisse faire, va détruire l’identité nationale, comme elle a détruit l’école et la culture. Ne nous y trompons pas : pourquoi la laïcité revient-elle sur le devant de la scène ? Parce que de bons républicains voient en elle un rempart contre l’islamisation de la société. Mais ce rempart mal bâti va retomber sur eux, et sur nous. Il en va là comme des lois natalistes, qui en fait précipitent le changement de peuple. Pour interdire le voile islamique, on se croit obligé d’interdire en même temps tous les signes religieux. Et nous tolérons que la visibilité chrétienne soit bafouée, dans le vain espoir de pouvoir limiter grâce à cette concession la visibilité islamique, chaque jour plus manifeste. Cette conception de la laïcité est un piège fatal, mais, derrière elle, c’est l’égalité elle-même qu’il faut remettre en cause. L’égalité, dès qu’elle sort de son lit strictement juridique — l’égalité en droit des citoyens —, emporte et détruit tout ce qu’elle touche : la famille, le champ culturel, l’identité nationale. Si l’on veut que la France survive, il ne peut pas y avoir d’égalité, en France, entre ce qui est français et ce qui ne l’est pas ; entre ce qui fait partie de notre culture, de notre civilisation, de nos traditions, et ce qui leur est étranger ; entre la religion de nos pères et celle des colonisateurs.

    L’Espagne vient de proposer une loi qui limiterait le droit à l’avortement. Votre réaction ?

    Aïe… Vous avez décidé, pour fêter Noël, de me brouiller avec la moitié (au moins) de vos lecteurs ? Les lois espagnoles sur l’avortement étaient peut-être trop laxistes, je ne sais — de là à les abolir tout à fait, ou presque, c’est passer d’un excès à l’autre.

    La dernière gaffe de François Hollande au dîner du CRIF au sujet de l’Algérie : cela vous fait sourire ou vous afflige ?

    Tout m’afflige de ce qui survient mais cela ne m’empêche pas de sourire, ni même de rire. L’inconscient de François Hollande est assez distrayant. Manifestement, il juge de la métropole d’après ses colonies, et de l’Algérie elle-même d’après le 9-3 ou Roubaix-Tourcoing.

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  • La « refondation » de l’Ecole ? Les étapes de la dégradation organisée de l’Education Nationale.

    UNE REVOLUTION ABOUTIE

    «La révolution française n’est pas terminée, il faut l’achever »…C’est ce que le ministre de l’Education nous a déclaré urbi et orbi.

    Il s’y est employé !

    La « refondation » de l’Institution scolaire nous vient de loin…en effet ! Aboutissement d’un plan révolutionnaire qui a vu le jour en 1793, cette refondation n’a pu trouver son accomplissement qu’après avoir emprunté les méandres liées aux contraintes historiques, institutionnelles et sociologiques, les révolutionnaires ayant dû procéder par étapes et en sous-main pour abattre au fur et à mesure et méthodiquement tous les obstacles et triompher de toutes les résistances, usant de tous les stratagèmes à leur portée pour tromper la confiance du peuple et arriver à métamorphoser l’institution scolaire, lieu d’instruction et de formation intellectuelle en lieu de vie, centre d’activités et de loisirs, aboutissant ainsi à la mise en oeuvre du principe révolutionnaire de la « tabula rasa ».

    La « refondation » de l’Ecole que notre ministre voudrait nous présenter comme une reconstruction du système éducatif en est donc son plus absolu contraire : il s’agit de son complet démantèlement.

    BREF HISTORIQUE

    En 1793, deux projets de loi ont été présentés à la Convention : celui de Le Pelletier de Saint-Fargeau repris par Robespierre qui, estimant que le peuple n’avait pas besoin d’être instruit – qu’il suffisait de les occuper à des activités manuelles dans les champs ou les manufactures – était basé sur l’activité de l’enfant. Celui de Condorcet qui estimait, quant à lui, que le peuple devait être instruit car la société en avait besoin pour pouvoir fonctionner dans de bonnes conditions, il était donc basé sur l’instruction ce qui, en cela du moins, n’était pas très révolutionnaire.

    Aucun de ces deux projets n’a été voté mais ils ont tous les deux constitué la base de projets appliqués ultérieurement et simultanément, ces deux conceptions s’étant toujours affrontées au sein même de l’institution scolaire.

    Bien que différentes initiatives aient vu le jour au cours d’un XIXème siècle très « chahuté » institutionnellement, le premier projet global d’une Ecole de la République à avoir été mis en œuvre fut inspiré de celui de Condorcet par le ministre de l’Instruction publique de la IIIème République Jules Ferry, dans son projet de loi déposé le 15 mars 1879.

    Basé sur l’instruction du peuple, il était par ailleurs, expressément déclaré anti-clérical, se proposant d’affranchir les consciences de l’emprise de l’Eglise. L’Ecole publique se fixait donc comme objectif de se substituer à l’Ecole privée.

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  • Anticipation : Deux mosquées verront le jour à Colombey-les-Deux-Églises

    Paris, 18 juin 2018 (AFP) – Le conseil municipal de Colombey-les-Deux-Églises, dirigé par l’écologiste Jean-Pierre Lestrade, a donné son feu vert à la construction de deux mosquées dans la ville, fief historique du général de Gaulle, la décision se voulant “un pied de nez” à un de ses mots restés célèbres.

    Quand la communauté musulmane de Colombey est venue me voir pour m’expliquer que la reconversion de la salle des fêtes en centre de prière de 1.200 m2 était insuffisante, j’ai tout de suite dit ‘chiche’“, raconte l’élu, un sourire en coin.

    Vous voulez une mosquée? Eh bien on va en construire deux. Ça s’appelle la générosité chrétienne, non?“, ajoute-t-il un brin sarcastique.

    Nous allons concéder les terrains pour un euro symbolique“, a précisé M. le Maire.

    Les réticences autour de la construction de la mosquée sont très fortes, a-t-il poursuivi. Selon lui, la décision se veut un “pied-de-nez” au Général de Gaulle, qui aurait déclaré qu’en cas d’immigration excessive en provenance d’Afrique du Nord “Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Eglises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées“.

    L’opposition a immédiatement dénoncé un “marché de dupes”, le beau-frère de M. Lestrade étant le PDG de l’entreprise de BTP possédant le quasi-monopole des contrats immobiliers de la ville. La Mairie a d’ores et déjà annoncé un don d’un million d’euros à l’”Association Cultuelle de Colombey”.

    http://fortune.fdesouche.com/323800-deux-mosquees-verront-le-jour-colombey-les-deux-eglises