« Dans la nuit du 14 novembre, en catimini, le gouvernement du président le plus impopulaire de France a purement et simplement amnistié d’avance les banques de toutes malversations sur l’octroi de crédits. Avec effet rétroactif, cela va sans dire.
Une « aide » tordue
Bien évidemment, l’articulation de cet article (n° 60) de la loi des finances est à la hauteur de l’hypocrisie affichée par notre petite bande de malotrus. Le motif officiel : protéger les collectivités territoriales asphyxiés par les prêts toxiques de Dexia, la banque franco-belge faillie.
Avec une condition qui ne manque pas de sel : on vous accorde une « aide » de 1,5 milliards d’euros au total… à condition que vous remboursiez Dexia de vos dettes, même illégitimes, pénalités incluses, et de manière anticipée.
Avec pour finir une modalité assassine qui achève de pieds et mains lier les infortunées collectivités locales : renoncer à « toute possibilité de contestation légale en cas de défaut de mention du taux effectif global dans les prêts » (Mediapart).
Henri Emmanuelli en acolyte zélé
Il va de soi que les collectivités locales devront AUSSI rembourser le généreux prêt de survie de 1,5 milliards consenti par la bande à Ayrault.
Plus piquant encore, c’est le député auto-revendiqué de gauche Emmanuelli, acolyte zélé, qui s’est chargé lui-même de justifier le coup de force de ses comparses de Matignon : rassurer les marchés qui risquaient de se sentir paniqués par les menaces de poursuites… et couper leurs robinets ! Henri Emmanuelli :
« Supprimer [l’article 60 et ses mesures d’amnistie, ndlr] reviendrait à semer la panique sur les marchés. C’est tout le système [du financement des collectivités locales] qui s’effondrerait alors. »
Moyennant quoi nos grands prêtres de la Vertu financière ont absous leurs ouailles indélicates pour tous leurs péchés.
A propos de fourches et de piques
Car cette affaire lamentable ne s’arrête pas aux seules collectivités locales. La mesure d’amnistie a été généralisée pour TOUS les crédits douteux octroyés à qui que ce soit, particuliers comme groupes constitués, ainsi dissuadés de faire des misères à leurs banquiers.
Martine Orange, un brin écœurée, on le serait à moins :
« Victoire des banques par KO debout face à tous. »
Certains préfets s’alarmeront ensuite de voir ressortir fourches et piques vengeresses sur fond de bonnets rouges. »
Source : Rue89; Mediapart, via : News360x.fr
http://www.contre-info.com/quand-ladversaire-de-la-finance-decrete-en-catimini-lamnistie-des-banques#more-30274
anti-national - Page 896
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Quand « l’adversaire de la finance » décrète en catimini l’amnistie des banques
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Répression politique : Me Elie Hatem : "L'AF dérange le pouvoir."
Trois militants d’Action française vont comparaître devant la justice républicaine, après avoir été interpellés sur les Champs-Élysées le 11 novembre dernier. Me Elie Hatem, qui est l’un de leurs avocats, a bien voulu répondre à nos questions.
L’AF 2000 - Dans quelles circonstances nos militants ont-ils été interpellés et traduits en justice ?
Me Elie Hatem - Nos trois jeunes militants se sont rendus sur les Champs-Elysées, à l’occasion de la cérémonie du 11 novembre. Patriotes, ils n’avaient nullement l’intention de perturber le déroulement de cette cérémonie ni de manquer de respect à la mémoire de nos soldats, lors de cette journée nationale. A l’instar d’un très grand nombre de Français, ils sont mécontents du gouvernement voire du régime républicain. Par solidarité avec les grévistes bretons et pour démontrer ce sentiment qui s’est généralisé dans la société française, ils ont eu l’idée de porter des bonnets rouges. Ils n’ont donc ni hué le Chef de l’Etat, ni porté atteinte à l’ordre public, comme il a été prétendu. Ils étaient parmi une centaine de personnes qui, en raison de ce port de bonnet, ont été interpellés.
Que leur reproche-t-on ?
Il se peut que les services de renseignement aient été préalablement informés de la présence d’individus aux bonnets rouges. Par conséquent, des consignes peuvent avoir été données pour les arrêter afin d’éviter d’éventuels incidents à l’instar de ceux qui se sont déroulés en Bretagne. C’est la raison qui aurait conduit les forces de l’ordre à interpeller arbitrairement plus de soixante-dix personnes dont une grande partie a été placée en garde à vue. Dans un premier temps, il a été avancé que cette opération a eu lieu à l’issue d’une perturbation du cortège du Président de la République. Or, les arrestations ont commencé avant le passage de ce cortège. Quant à nos militants, il leur a été d’abord reproché un outrage aux forces de l’ordre, dépositaires de l’autorité publique, sous prétexte qu’ils les auraient traités de « fachistes ». Néanmoins, en raison de la qualification de ces personnes, par certains médias, de « manifestants d’extrême droite », il a été absurde et incohérent de les poursuivre pour « outrage ». Ils ont donc été accusés de violence exercée à l’encontre des agents du maintien de l’ordre. En réalité, nos militants ont été surpris de se faire arrêter alors qu’ils n’ont commis aucun délit. Ils se sont débattus lors de leur arrestation musclée et de leur menottage. Ce sont nos militants qui ont été blessés lors de cette interpellation et victimes, pour certains, de plusieurs jours d’ITT (incapacité temporaire totale) qui leur ont été reconnus par les médecins de l’unité médico-judiciaire (UMJ) qui les ont examinés lors de leur garde à vue qui a duré 48 heures.
Comment s’est déroulé leur procès ?
A l’issue de leur garde à vue, ils ont été présentés au Parquet puis renvoyés sur le champ afin d’être jugés en comparution immédiate pour les chefs d’accusation dont je viens de vous citer. Mes confrères, Frédéric Pichon et Fabrice Delinde, et moi-même qui n’avons pas eu le temps alors d’examiner leur dossier dans la précipitation, avons demandé le renvoi de cette affaire qui sera examinée le 18 décembre prochain, en comparution immédiate... En attendant, nous nous sommes débattus devant le tribunal de la république afin d’obtenir leur libération afin qu’ils puissent comparaître librement devant cette juridiction. Cela n’a pas été facile du moins pour l’un d’entre eux, comme s’il s’agissait d’un crime de lèse-majesté.
Etes-vous confiant pour la suite de cette affaire ? Que risquent-ils ?
Il s’agit d’un dossier très sensible. C’est une affaire politique et non pas de droit commun. Comme vous le savez, le gouvernement a donné des instructions en vue de condamner fermement les personnes qui ont été interpellées. Il veut en faire une question de principe. Malheureusement, le parquet est inféodé au pouvoir exécutif malgré le principe de « la séparation des pouvoirs » que la propagande républicaine veut faire avaliser par l’opinion publique. Vous constaterez que seuls des militants de l’Action Française comparaîtront devant le tribunal de la république. Par expérience et pour avoir plaidé des affaires relatives à nos militants, la justice républicaine prononce des peines disproportionnées voire absurdes à leur encontre.
Aujourd’hui, l’Action Française dérange le pouvoir républicain car, en pleine expansion, elle risque de drainer derrière elle un mouvement populaire incontrôlable. Déçus par le système, par les partis politiques et par la propagande républicaine exercée d’une manière outrancière depuis des décennies, les Français peuvent manifester un engouement pour nos idées et nos valeurs qui sont ceux du pays réel séparé par un grand fossé du pays légal. La fragilité de la république explique la dérive totalitaire de ce régime dénudé de toute légitimité, qui se permet de critiquer les régimes des autres pays... Je ne peux donc pas prévoir les sanctions qui seront octroyées par le tribunal de ce régime.
Propos recueillis par François Marcilhac - L’AF 2874
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Insulte ? Ou quand le général Dary "en fait trop"...
Comme l’Action française , nos amis de Politique Magazine ont décidé, avec raison, de réagir aux propos du général Dary, relayés par le blogue de Jean-Do Merchet.
par Mathieu Epinay - "Nous avons beaucoup de respect pour le général Dary, c’est un grand soldat, c’est un grand serviteur de la France, du lieutenant de Kolwezi au commandant opérationnel de la Manif pour tous.
Mais lorsqu’il publie, obséquieusement relayé par un journaliste de gauche, un texte incantatoire sur l’insulte à nos morts après les sifflets du 11 novembre, il en fait trop. Une sage réserve du président du comité "La flamme sous l’arc de triomphe" eut été préférable.
Aucun des manifestants présents n’était venu insulter nos morts pour lesquels ils ont beaucoup plus de respect que n’en a la nomenklatura de courtisans qui suivait le président. D’ailleurs la cérémonie elle-même n’a pas été troublée sinon peut être par inadvertance : ce n’était pas intentionnel. La cible des manifestants c’était bien le président.
Le Général Dary sait bien tout cela. A-t-il subit des pressions ? En tout état de cause, sa déclaration sert ce président qui insulte nos morts en les vouant à la République plutôt qu’à la France et en invoquant les déserteurs (dont personne ne songe à ternir la mémoire) plutôt que les héros. Elle sert le tyran qui insulte les vivants par la perversité des lois qu’il se croit le droit d’imposer parce que le verdict des urnes l’aurait mis au-dessus de Dieu même. [...]"
La suite sur Politique Magazine (1)
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Insulte-Ou-quand-le-general-Dary
1) http://www.politiquemagazine.fr/insulte.htmlLien permanent Catégories : actualité, anti-national, France et politique française, lobby 0 commentaire -
Les idéologues du gender veulent supprimer les liens entre les membres d’une famille
Maria Hildigsson, Secrétaire générale de la Fafce (fédération des associations de familles catholiques en Europe), dénonce dans La Libre Belgique, l'idéologie du gender :
"Si on prend le raisonnement des partisans du genre, et si on le mène jusqu’au bout, il s’agit bien de supprimer les liens entre les membres d’une famille. Ils veulent permettre à tous types de relations d’êtres considérées comme une famille. Et si on replace cela dans le débat qui a lieu dans plusieurs pays sur le mariage, c’est-à-dire l’ouverture d’un droit à se marier pour deux personnes du même sexe, on voit par exemple aux Pays-Bas certains promoteurs de l’homosexualité dire que la prochaine étape sera de permettre à trois personnes - ou plus - de se marier. On ouvre vraiment des portes vers des structures dont on ne voit plus la fin, supprimant ainsi les repères pour l’enfant."
http://www.lesalonbeige.blogs.com/ -
Pas de bilan de la nuit d’émeutes algériennes en France…
Source Line Press
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GPA : la circulaire Taubira attaquée en justice
Il se pourrait bien que le Conseil d'Etat l'invalide :
"Il a refusé au nom du Code civil de transcrire en droit français un certificat de naissance pour un nourrisson arrivant d'Inde et a diligenté une enquête auprès des services diplomatiques afin de savoir si cette requête ne masquait pas un cas déguisé de gestation pour autrui (GPA). Mal en a pris à ce greffier en chef de Toulouse de ne pas avoir appliqué strictement la circulaire de Christiane Taubira. En janvier dernier, celle-ci affirmait que le «seul soupçon» - de gestation pour autrui - «ne peut suffire à opposer un refus aux demandes de certificat de nationalité française dès lors que les actes de l'état civil local attestant du lien de filiation avec un Français sont probants». Un texte qui avait soulevé une très vive polémique en pleine discussion législative sur le mariage pour tous et avait d'ailleurs coûté son poste à Laurent Vallée, directeur des affaires civiles et du Sceau.
En l'espèce, un citoyen français bénéficiant d'un sauf-conduit pour faire entrer sur le territoire un bébé de 4 mois demandait l'obtention d'un certificat de nationalité en sachant que la mère - indienne - avait renoncé à ses droits parentaux. De quoi faire redouter à ce fonctionnaire de justice «un trafic d'enfant». Sa démarche a fait réagir les chefs de cour de Toulouse, qui lui ont vertement reproché d'avoir manqué à son devoir de réserve, et la Place Vendôme lui a demandé sur instruction d'établir le certificat en arguant d'une filiation établie. Petite particularité, ce dernier serait provisoire et revu à la majorité de l'enfant.
Ébranlé, et redoutant des poursuites disciplinaires, l'homme a préféré faire valoir ses droits à la retraite plutôt que de poursuivre le bras de fer. Mais, dans le même temps, une association, Juristes pour l'enfance, proche de la mouvance de la Manif pour tous, et un syndicat de magistrats, FO-magistrats, ont décidé de porter la question de la légalité de cette circulaire devant le Conseil d'État. Cette action suit celle qu'ont menée en février dernier plusieurs députés de l'UMP, arguant, eux, d'un «excès de pouvoir». Un excès de pouvoir qui obligerait les fonctionnaires de justice à ne pas respecter la loi qui interdit la GPA, en délivrant des certificats de naissance malgré leurs doutes, et empêcherait les parquets de faire leur travail de veille. (...)
Le 4 octobre dernier, la Chancellerie a plaidé «l'harmonisation de la pratique entre greffiers en chef». Cette réponse intervient après que la Cour de cassation a rendu un arrêt sans équivoque sur la question, le 13 septembre dernier, et dont la Place Vendôme ne semble pas vraiment tenir compte dans son mémoire. Dans cet arrêt, la plus haute juridiction martèle que «lorsque la naissance est l'aboutissement, en fraude à la loi française, d'un processus d'ensemble comportant une convention de gestation pour le compte d'autrui», la convention, «fût-elle licite à l'étranger», est nulle «d'une nullité d'ordre public». C'est-à-dire qu'aucune exception ne permet de «couvrir» une gestation pour autrui. Dans ce cadre extrêmement contraint par la Cour de cassation, le Conseil d'État risque d'avoir du mal à valider une circulaire aussi fortement contestée. Et il est fort possible que l'ex-greffier en chef de Toulouse ait eu raison trop tôt…"
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Affaire Dekhar : Manuel Valls doit dissoudre l'extrême-gauche
Après la mort tragique de Clément Méric, Manuel Valls a dissous un groupuscule d'extrême-droite, plus pour l'exemple que pour une responsabilité portée par ce groupe dans la mort du militant d'extrême-gauche.
Abdelhakim Dekhar, le tireur présumé du quotidien Libération et placé en garde à vue, est une figure de l'ultra-gauche française des années 90, qu'il affirmait avoir eu pour mission d'infiltrer. Soupçonné d'être "le troisième homme" de l'affaire Rey-Maupin, une fusillade au cours de laquelle cinq personnes dont trois policiers ont été tuées en 1994, il avait été blanchi de l'accusation d'attaque à main armée mais condamné à 4 ans de prison pour "association de malfaiteurs". Cette peine correspondant exactement au temps passé en détention préventive, il avait été libéré immédiatement après le procès, en octobre 1998, alors qu'il était âgé de 33 ans. Sous le pseudonyme de Toumi, il était au début des années 90 un habitué des squatts et des appartements dans lesquels quelques centaines de jeunes gens de la gauche radicale se retrouvaient.
Suite à cette ultra-violence venue de l'extrême-gauche, Manuel Valls doit désormais dissoudre les groupuscules extrémistes de gauche.
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Modèles familiaux : si tout se vaut, rien ne vaut
Par Henri de SoosDepuis qu’elle est ministre de la Famille, Mme Bertinotti a fondé toute sa politique sur une conviction : la société a beaucoup évolué ; à côté des familles dites classiques, il existe maintenant des familles monoparentales, recomposées, homoparentales… Elle considère que les Français « choisissent leur modèle familial » (c’est son expression), et donc peu importe la façon de « faire famille » : l’Etat doit prendre en compte cette diversité et traiter de la même façon, au nom de l’égalité des droits, tous les « modèles familiaux ».
C’est cette vision de la société qu’elle n’a cessé de promouvoir pendant les mois de débat sur le mariage homosexuel et l’homoparentalité. C’est la même conviction qui l’habite pour préparer le projet de loi sur la famille prévu pour début 2014.
Bien sûr, il faut aider et protéger toutes les familles, quels que soient leur forme et les accidents de la vie à leur origine. Des mesures pour améliorer leur vie au quotidien sont toujours nécessaires. Mais est-ce légitime de considérer comme des « modèles » familiaux toutes les formes d’organisation de vie en famille, en les mettant sur le même plan, sans en valoriser aucune ?
Cela renvoie à une question-clé : qu’est-ce qu’un modèle ? N’est-ce pas ce qui est montré en exemple ? Un modèle possède des qualités supérieures qui en font une référence à imiter, un standard à reproduire, un idéal à atteindre. Le modèle, dans l’industrie comme dans les arts, l’économie ou la politique, c’est la forme la plus parfaite ou achevée d’une réalité donnée.
Le modèle pour vivre en famille, l’histoire et le bon sens en donnent la description : il est fondé sur la complémentarité des sexes, la filiation et l’éducation des enfants par leurs parents, et pour cela l’engagement stable et public de ces parents (mariage civil). Cette « recette » n’est pas une garantie de réussite, loin s’en faut, mais s’en éloigner multiplie les difficultés et les risques d’échec.
Croit-on vraiment que les Français érigent en modèle, en exemple à suivre, les organisations familiales qui visent à réparer ou compenser l’échec d’une union précédente ? Croit-on que beaucoup de personnes souhaitent à priori, comme « modèle choisi », vivre dans une famille monoparentale, recomposée ou homoparentale ? Il est clair que non, surtout si on se place du point de vue de l’enfant.Trois enfants sur quatre vivent avec leurs deux parents : n’est-ce pas la situation que l’on peut souhaiter pour tous ?
Aucun adulte n’aspire à se séparer de l’être qu’il aime, il suffit de voir les drames conjugaux, les violences et les suicides à longueur de faits divers. Quelle femme aspirerait à élever seule un enfant ? Elle sait trop bien la somme de difficultés quotidiennes, matérielles et éducatives, qu’elle va rencontrer. Et si l’on « recompose » une famille avec un beau-père ou une belle-mère, des demi-frères et des demi-sœurs, n’est-ce pas justement pour chercher à reconstituer le modèle « père-mère-enfants » ?
De même, aucun enfant n’aspire à voir ses parents se déchirer et se séparer : les dégâts psychologiques, éducatifs, scolaires chez nombre d’entre eux après un divorce sont désormais attestés (voir par exemple le livre d’Agathe Fourgnaud, Le jour où mes parents ont divorcé : des adultes témoignent). Tout enfant adoptable, quand on l’interroge, n’aspire-t-il pas à être confié à un père et une mère, et non pas à un couple composé de deux hommes ou deux femmes ?
En réalité, Mme Bertinotti fait une confusion dramatique entre les personnes d’une part, et les formes d’organisations familiales d’autre part. Toutes les personnes se valent, elles ont une égale dignité, et il n’y a pas de hiérarchie à établir entre elles. Il faut d’ailleurs saluer le mérite et le courage des parents – bien souvent des femmes seules – qui éduquent des enfants avec efficacité sans bénéficier de la structure idéale.
Par contre, toutes les organisations familiales ne sont pas équivalentes : elles ne favorisent pas toutes de la même manière l’épanouissement et le bonheur de ses membres. Si le « modèle classique » n’est pas une garantie de succès conjugal et de bonheur familial, les autres formes d’organisations familiales le sont encore moins.
Si tout se vaut, rien ne vaut. Si la société n’a plus de « modèle de vie en famille », si les lois de l’Etat mettent tout sur le même plan, ce sont les adultes et les enfants les plus faibles qui en subissent les conséquences ; car ce sont eux qui souffrent le plus du manque de stabilité, de filiation clairement établie, d’équilibre familial et éducatif.
Le seul problème, c’est qu’on ne le mesurera vraiment que dans plusieurs générations…
http://www.alliancevita.org/2013/11/modeles-familiaux-si-tout-se-vaut-rien-ne-vaut/
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Madame Taubira a la mémoire et l’indignation très sélectives…
Où était madame Taubira quand un attaché parlementaire socialiste traitait Marion Maréchal-Le Pen de "salope" et de "conne" ?
Madame Taubira, si prompte à se victimiser aujourd’hui en surfant sur une connerie parue dans un journal tirant à moins de 5.000 exemplaires (mais censé représenter la France ou son opinion dominante…), a la mémoire et l’indignation très sélectives, aidée en cela par des médias complaisants. Alors il est bon de rappeler que, en 2006, elle déclarait ceci sur RFI :
« Nous sommes à un tournant identitaire. Les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. »
Tiens, tiens. On remplace « Guyanais » par « Français » et on se retrouve avec une déclaration que ne renierait pas madame Le Pen. Mais c’est Taubira, alors bien sûr, ce n’est pas du racisme. Indépendantiste proche de Élie Domota, qui voulait faire couler le sang des « blancs », là non plus la gêne ne l’étouffe pas. Bizarrement, personne n’est là pour lui rappeler tout cela…
Où était madame Taubira quand Charlie Hebdo l’a caricaturée en singe dans un de ses dessins ? Le choc des images est moins important que le poids des mots, ou est-ce parce que c’est un journal de gauche ?
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Une nouvelle solution pour la Grèce (et pour nous) : l'austérité
Une nouvelle fois, la Grèce, qui prendra la présidence tournante de l'Union au 1er janvier, a tourné au ralenti, le 6 novembre, en raison d'une grève générale de 24 heures - la quatrième depuis le début de l'année - contre les mesures d'austérité imposées par la troïka de ses créanciers, à savoir l'Union européenne, la Banque Centrale européenne et le FMI, et même si les Athéniens semblent fatiguer désormais à descendre dans la rue, les syndicats, tant du privé que du public, ont vu leurs militants observer le mot d'ordre de ne pas travailler. « Nous faisons la grève contre la destruction de notre vie et la dégradation de l'avenir de nos enfants », proclament-ils.
Les créanciers, dont les représentants poursuivaient, sur place, leur audit au début du mois, risquent donc fort d'entendre les échos de cette colère qui ne veut pas se taire, ni observer les manières policées qui sont celles des salons de ces hauts fonctionnaires. Un des manifestants a même été brièvement interpellé par la police pour avoir jeté une poignée de petite monnaie - de petite monnaie d'euro, faut-il le préciser ? - non à la figure, mais au pare-brise du véhicule du Danois Poul Thomsen, représentant du FMI.
Bien que la Commission européenne estime probable la mise en place d'une « solution satisfaisante » - ce qui signifie, pour elle, que la Grèce se pliera aux injonctions de ses créanciers... -, il n'est pas dit que les autorités grecques n'envient pas ce quidam. En désaccord profond avec ses interlocuteurs sur un trou budgétaire pour 2014 (déjà !), le premier ministre Antonis Samaras n'a pas caché sa déception - et peut-être sa colère. Tout d'un coup, a-t-il lancé, la troïka découvre un trou budgétaire en 2014 alors que l'économie va mieux. » Avant d'ajouter, conciliant : « Il s'agit d'une négociation... Nous devons nous défaire de l'idée que c'est une guerre. » D'autant que, au terme de cette nouvelle visite, était attendu le déblocage d'un nouveau prêt d'un milliard. Il n'empêche que, au fond de sa poche, la petite monnaie devait le démanger lui aussi...
D'autant que, bien sûr, la troïka exige de nouvelles mesures d'austérité. Une perspective d'ores et déjà rejetée par le ministre des Finances, Yannis Stoumaras, toute nouvelle coupe dans les salaires et les retraites étant susceptible, en l'état actuel, de mettre définitivement le feu aux poudres !
Explosif
La partie devient donc serrée pour les représentants de la Commission européenne Matthias Morse, de la Banque centrale européenne Klaus Mazuch et du Fonds monétaire international Poul Thomsen, qui, en plus de la grogne de la rue, savent devoir désormais prendre leurs interlocuteurs politiques avec autant de diplomatie qu'en est capable quelqu'un qui vient parler de gros sous.
Le ministre des Finances le leur avait bien fait sentir en déclarant, à la veille de leur arrivée à Athènes : « Il y a des solutions pour tous les sujets, mais il faut que les deux côtés fassent preuve de réalisme et de flexibilité. »
Mais, compte tenu du fait que ces créanciers trouvent trop timides les propositions gouvernementales que la rue - dans tous les secteurs -trouve, elle, trop raides, il y a fort à parier que ni le réalisme, ni la flexibilité ne fassent partie de leur vocabulaire.
Cela dit, ce n'est pas la Grèce - ou pas fondamentalement - qui est dans une impasse. C'est l'ensemble de l'Europe. Ou faut-il dire, ici, de l'Union européenne ?
Mauvais chiffres européens
En effet, selon les derniers chiffres de l'office européen de statistiques Eurostat, le chômage a atteint un nouveau taux record en Europe de 12,2 %, pour la zone euro, et de 11 % pour l'ensemble de l'Union européenne. Mais, bien sûr, on continue de nous expliquer que les pays bénéficiant de l'euro sont davantage protégés de la crise que les autres, et qu'il serait fou, tout simplement, de vouloir l'abandonner...
Alors, certes, le taux de chômage est de 27,6 % en Grèce ; mais il est de 26,6 % en Espagne, de 17,1 % à Chypre, etc. Ceux qui tirent le mieux leur épingle de ce triste jeu sont l'Autriche, l'Allemagne et le Luxembourg.
Quant à la France, contrairement à ce que serine le docteur Hollande, elle ne parviendra pas, pour l'instant du moins, à redresser la barre. Selon la Commission européenne, notre pays pourrait même connaître de nouveaux risques de dérapages de ses déficits publics. Et ne parlons pas de la courbe du chômage avant 2015...
Pas grave ! « S'il est nécessaire de faire plus » - plus d'économies, bien sûr - « nous le ferons », déclare le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve. Promettant au passage que nous serons dans les clous « à l'horizon 2015 ». Comme nous devions l'être à celui de 2014 ?
Le ministre devait être très préoccupé. Il a oublié de préciser comment cette nouvelle cure d'austérité serait mise en place. En lorgnant de nouveau du côté des impôts, peut-être ?
Olivier Mirande monde & vie 12 novembre 2013